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Par le biais d’un arrêté interministériel, le ministère de l’économie et des finances a réduit le coût des opérations de transfert de propriété à un montant de 35 000 FCFA.

Selon le libellé, « il est institué un droit forfaitaire d'un montant de 35 000 FCFA, représentant les droits d'enregistrement et de timbres et les droits de la conservation foncière sur toutes les opérations de mutations totales (transferts de propriété) ».

La note précise également que toutes les dispositions antérieures contraires sont abrogées. Avant cette mesure, les coûts étaient de 9,3% de la valeur du terrain en 2017 et de 6,3% en 2018.

Outre cette réduction, d’autres mesures de simplification de procédures comme le dépôt des dossiers, la liquidation et le paiement des droits d’enregistrement ont été fusionnés et se font en un.

Ces réformes s’inscrivent dans la politique d’amélioration de l’environnement des affaires initiée par le gouvernement et qui a notamment permis au Togo de faire un bond de 19 places dans le récent rapport du Doing Business.

Le Conseil du Fonds Monétaire International (FMI) a autorisé ce lundi 10 décembre 2018, le décaissement d’une 4ème tranche de 34,9 millions de dollars, soit près de 20 milliards FCFA, en faveur du Togo.

Ce décaissement s’inscrit dans le cadre d’une Facilité de Crédit Elargie (FEC), un mécanisme qui prévoit de débloquer un total de 240 milliards FCFA sur 3 ans, afin de soutenir les réformes entreprises par le gouvernement et l’évolution du cadre macroéconomique.  

« Le rendement du programme a été satisfaisant », indique l’institution basée à Washington, qui affirme également que « tous les critères de rendement quantitatifs et trois des cinq repères structurels ont été respectés ».

Cette nouvelle facilité « qui porte le total des décaissements depuis le début de l'accord à 100,68 millions de DTS (environ 139,5 millions de dollars) », va permettre au Togo de poursuivre les efforts entamés en vue de stimuler l’économie nationale.

Un atelier de validation du rapport provisoire de l’évaluation de l’aide budgétaire globale française (ABG) pour le financement du programme économique régional (PER) de l’Uemoa, s’est ouvert à Lomé ce lundi 10 décembre 2018.

La tenue de cet atelier s’inscrit dans le cadre de la 10ème réunion des Cellules Nationales de Suivi (CNS) du PER et de la 23ème réunion du Comité de Pilotage du même programme.

Il s’agit essentiellement, pour les experts, d’examiner et d’évaluer l’ABG, aide par laquelle la France soutient le PER, chaque année depuis 2005, à hauteur de 20 millions d’euros, soit 11,119 milliards FCFA.

Selon Badanam Patoki (photo), représentant du ministre de l’économie et des finances à l’ouverture des travaux, « de 2005 à 2013, plus de 160 millions d’euros, soit 118 milliards FCFA, ont été investis et ont permis d’impulser et de soutenir la mise en œuvre du PER avec un effet de levier considérable, démontrant le caractère stratégique de l’ABG dans la mise en œuvre du PER ».  

Ce montant a servi principalement au financement de projets comme l’hydraulique villageoise, la lutte contre l’érosion côtière, la réalisation des postes de contrôle juxtaposés, des stations de pesage et des études routières.

Les résultats des travaux qui s’achèvent le 14 décembre, « serviront de base pour renforcer le plaidoyer de la Commission de l’UEMOA à l’endroit du Trésor Français pour la poursuite de l’ABG », a poursuivi le représentant du ministre.

Le Togo a un nouvel ambassadeur accrédité auprès de l’Autriche. Michel Dagoh a présenté vendredi 07 décembre dernier, ses lettres de créance au président autrichien, Alexander Van der Bellen, au cours d’une cérémonie à Vienne.

Les deux personnalités ont ensuite échangé autour de l’excellence des relations bilatérales entre les deux pays, matérialisée il y a quelques semaines par l’accréditation au Togo d’un nouvel ambassadeur autrichien, Werner Senfter.

L’Autriche, qui assure actuellement la présidence du Conseil de l’Union Européenne, va organiser très prochainement un forum Afrique-Europe sur la coopération numérique.

En rappel, Michel Dagoh est également en poste à Berlin et à Moscou.  

 La reprise progressive de l’économie nigériane se confirme. Selon des chiffres dévoilés le 10  décembre par le Bureau national de la statistique (NBS), le produit intérieur brut (PIB) du pays le plus peuplé du continent a affiché une hausse de 1,81% au troisième trimestre 2018, comparativement à la même période de 2017.  

L’économie nigériane avait déjà enregistré une croissance de 1,50%, au deuxième trimestre 2018 et de 1,95% durant le premier trimestre.

La hausse du PIB enregistrée durant le troisième trimestre 2018, découle essentiellement des bonnes performances du  secteur non pétrolier, qui a progressé de 2,32%.

Le secteur pétrolier a, quant à lui, enregistré une contraction de 2,91% au troisième trimestre de l’année en cours, comparativement à la même période de l’année écoulée.   

Largement dépendante des hydrocarbures, l'économie nigériane a commencé, l’an dernier, à sortir de la récession dans laquelle elle avait sombré en 2016, mais le rythme de la reprise demeure relativement lent.

Lire aussi:

28/08/2018 - Nigeria : la croissance économique retombe à 1,5% au 2ème trimestre 2018

13/11/2018 - La congestion et les retards dans les ports font perdre 19 milliards $ par an à l'économie du Nigeria (Rapport)

25/06/2018 - L'économie nigériane est la plus vulnérable au terrorisme en Afrique (Lloyd's)

05/06/2018 - L’économie nigériane reprend vigueur et enregistre 6 milliards $ d’entrées de capitaux au premier trimestre de 2018

16/05/2018 - Nigeria : profitant d'une hausse enregistrée des revenus, le parlement augmente le budget 2018 à 25 milliards $

Le Bénin bénéficiera d’un financement de 22 millions $ de la part du Fonds monétaire international (FMI), a indiqué un communiqué de l’institution, publié la semaine dernière.

Ce décaissement, qui s’inscrit dans le cadre d’une facilité élargie de crédit (FEC) de 154,2 millions $, accordé au pays en 2017, devrait permettre de soutenir le programme de réformes économiques et financières initié par le gouvernement, visant à préserver la stabilité macroéconomique et relever le niveau de vie des populations.

Saluant les récents efforts de l’Etat quant à la maîtrise des dépenses, les responsables de l’institution de Bretton Woods ont indiqué qu’il était essentiel de maintenir le déficit budgétaire du pays en dessous de 3%, afin d’assurer la viabilité de la dette.

« Les autorités doivent poursuivre leurs efforts d’allongement de la maturité moyenne de la dette et de réduction des charges d’intérêts. L’opération récente de reprofilage de la dette constitue un pas dans la bonne direction », a également rappelé Mitsuhiro Furusawa (photo), directeur général adjoint de l’institution.

Notons que ce nouveau décaissement porte à 88,1 millions $, le montant total des décaissements effectués au titre de l’accord FEC conclu avec le pays d’Afrique de l’ouest.

Moutiou Adjibi Nourou

Le gouvernement a offert en fin de semaine dernière un terrain de 12 hectares à l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme, destiné à la construction d’un campus ultra-moderne.

L’attribution de ce site, situé à Lomé, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de contribuer au rayonnement de l’école qui forme depuis 42 ans, des étudiants issus de 14 pays du continent. « Nous souhaitons participer au rayonnement de cette belle institution en lui donnant les moyens de son expansion », a déclaré Octave Nicoué Broohm (photo), le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

Pour le Président du conseil d’administration de l’Ecole, Bruno Jean-Richard Itoua, « les dispositions nécessaires seront prises pour amorcer la démarche de mise en valeur et d’occupation de ce domaine appelé à abriter les nouvelles infrastructures à venir de notre institution commune ».

L’actuel campus, situé également à Lomé, accueille plus de 800 étudiants en gestion urbaine, d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

En rappel, les ministres des pays membres de l’Eamau se sont réunis à Lomé en fin de semaine dernière à la suite de la 36ème réunion du conseil d’Administration. De nouvelles orientations ont été décidées afin d’insuffler une nouvelle dynamique à l’institution, désormais présidée par le Bénin.     

Près de 400 ingénieurs togolais et de la diaspora se sont réunis ces 07 et 08 décembre à Lomé, pour la 1ère édition de la journée nationale de l’ingénieur (JNI).

L’évènement, porté par l’Association des professionnels diplômés de l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de l’Université de Lomé (APD/ENSI) était organisé sous le thème : « l’ingénieur dans le développement du Togo ».

Selon les organisateurs, l’objectif recherché est de susciter chez les ingénieurs, l’esprit d’appartenance à un corps professionnel, ceci afin de les inciter à la création de richesse et à l’innovation.

Le processus de la mise sur pied d’un ordre national professionnel des ingénieurs du Togo (ONPIT) est d’ailleurs en cours, et va permettre une meilleure réglementation et un encadrement de la profession.

Des conférences-débats et des expositions ont meublé ces deux jours d’activités.

Le parlement a donné ce jeudi 06 décembre 2018 son aval à la création des tribunaux commerciaux et des chambres commerciales.

La mise en place de ces juridictions est en droite ligne avec la politique du gouvernement, d’amélioration de l’environnement des affaires au Togo. Elle rejoint également les principes universels d’une justice de qualité et les règles édictées par l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA).

Les litiges entre les opérateurs économiques pourront désormais être traités par des juges commerciaux.

Ces Cours vont également permettre une meilleure gestion de l’exécution des contrats commerciaux, un des indicateurs-clés du Doing Business, dans lequel le Togo ambitionne de passer sous la barre des 100 grâce à ses réformes.

Réuni en conseil des ministres ce jeudi, le gouvernement s’est penché sur le projet d’ouverture de capital du holding Togolaise des communications électroniques (Togocom).

Ainsi, après avoir analysé et validé le dossier d’appel d’offres présenté par Cina Lawson, ministre des postes et de l’économie numérique, le Conseil a donné son feu vert pour l’organisation d’un appel d’offres international en vue de choisir un partenaire stratégique d’ici la fin du mois de mars 2019.

Pour l’exécutif, cette opération accélérera le développement et les investissements dans le secteur des télécommunications, offrant ainsi une meilleure qualité de service et des prix compétitifs, au bénéfice des populations et des entreprises, tout en soutenant la stratégie de développement.

L’un des chantiers phares de la nouvelle recrue sera d’accompagner « fortement » le groupe dans le développement de l’accès à l’internet très haut-débit d’ici 2020, grâce au développement de la 4G et de la fibre optique. Et, à terme, le hisser au rang des compagnies de référence dans la sous-région.