Le nouvel ambassadeur de la République fédérale du Nigéria au Togo, Julius Adebowale Adesina, a été reçu mardi en audience par la cheffe du Gouvernement Victoire Dogbé. La rencontre s’inscrivait dans le cadre de la tournée de prise de contact avec les institutions de la République, entreprise par le diplomate fraîchement accrédité.
Principalement au menu des échanges, la coopération bilatérale entre les 2 pays, avec un accent particulier sur l’éducation, l’agriculture, ainsi que la modernisation de l’économie. En perspective, il s’agira pour les deux pays membres de la Cedeao, de relancer le processus de signature de nouveaux accords de coopération dans le cadre de la Commission mixte. Les discussions ont également porté sur les défis sécuritaires de la sous-région en proie à la recrudescence des attaques terroristes.
Le diplomate nigérian, Julius Adebowale Adesina, a assuré la Cheffe de l’exécutif de la volonté de son pays de continuer à renforcer le partenariat et à contribuer aux efforts de développement de leurs peuples.
Bien que confronté à de nombreux défis, le système sanitaire fait l’objet d’une profonde amélioration depuis quelques années au Togo. Si la lutte contre le Covid-19 s’est imposée depuis début 2020 comme la priorité N°1 du gouvernement, le cap reste néanmoins le même, celui de parvenir à offrir les meilleurs soins aux populations togolaises.
Ainsi, de la formation du personnel au renforcement des infrastructures, des efforts sont déployés par le Gouvernement et plusieurs programmes sont mis en œuvre.
18 institutions publiques de formation en santé
Pour réformer le secteur, l’exécutif mise sur un personnel qualifié. Il a été créé dans ce sens en 2017, huit nouvelles écoles de formation de sages-femmes et d’infirmiers sur l’ensemble du territoire. A ce jour, le Togo dispose de dix-huit institutions publiques de formation en santé, qui traitent de différentes spécialités. Des recrutements ont également été lancés dans cette veine (plus de 5000 depuis 2008), et de nouvelles vagues attendues pour les prochaines années. Autre chiffre significatif, sur environ 50 000 agents publics recensés actuellement, le secteur compte à lui seul près de 18 500 agents, toutes catégories confondues. Là encore, des initiatives sont mises en œuvre pour améliorer les conditions de travail et le traitement du personnel.
Remise à neuf des infrastructures et des équipements
Dans cette logique, des investissements conséquents ont été engagés ces dernières années pour la réhabilitation des centres hospitaliers régionaux (CHR) et préfectoraux (CHP), centres médico-sociaux (CMS), des unités de soins périphériques (USP), des dispensaires, ainsi que pour le renouvellement de leurs équipements et matériels.
A titre illustratif, des infrastructures de 22 formations sanitaires ont été construites ou réhabilitées, dans le cadre du projet Muskoka. Ces structures ont par ailleurs bénéficié des équipements biomédicaux et du renforcement des services de planification familiale.
Toujours dans le domaine des équipements, un programme de Cliniques mobiles a été entamé en 2019. Ces cliniques, mini-hôpitaux ambulants déployés via le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), ont principalement pour mission de faciliter l’accès des populations des localités peu accessibles ou vivant à plusieurs kilomètres d’une formation sanitaire, à des services de soins de qualité.
D’autres chantiers sont prévus, ou sont en cours toujours sur le plan infrastructurel. De nouveaux centres de santé Mère-Enfant, CMS et un Centre national de lutte contre le cancer (CNLC), sont envisagés, tout comme le renforcement des plateaux techniques.
Réformes
Pour accompagner cette dynamique de recherche de qualité et de performance, des réformes ont été opérées. Parmi elles, le programme de contractualisation lancé en 2017 par le Chef de l’Etat pour assainir le secteur et améliorer la gouvernance des formations publiques.
Après quelques années de phase pilote, des résultats satisfaisants ont été enregistrés, notamment avec l’augmentation du taux de fréquentation, d’actes chirurgicaux, d’accès aux produits pharmaceutiques et des recettes.
#Santé#Contractualisation
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) September 1, 2021
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Dans le cadre du processus de l'amélioration de la prise en charge des patients, le laboratoire du CHU SO a vu ses capacités renforcées grâce à un partenariat public privé. Regardez ! pic.twitter.com/ljwJUYFAq2
Face à ces résultats, d’autres hôpitaux seront bientôt concernés.
Un autre programme ambitieux, Wezou, a été lancé il y a quelques jours, dans l’objectif de réformer un peu plus le domaine de la santé maternelle et néonatale. Ce dispositif, qui vient renforcer les initiatives existantes de prise en charge de la femme enceinte et du nouveau-né, couvrira une partie des frais de prestations, depuis la confirmation de la grossesse jusqu’au 42ème jour après l’accouchement. Des succès avaient déjà été obtenus dans ce segment, avec une baisse de 37% du taux de mortalité néonatale entre 1990 et 2018, et de 10% de la mortalité maternelle entre 2010 et 2017.
Vers la couverture maladie universelle
Depuis près de deux ans, le Gouvernement planche sur l’Assurance maladie universelle au Togo. Ce projet phare de la nouvelle feuille de route quinquennale, soutenu par le Banque Mondiale, veut principalement permettre d’offrir une identité à tous les Togolais, de garantir la couverture santé, et d’assurer l’accès aux services de base à tous.
L’initiative, actuellement à l’étape de projet de loi, devrait être bientôt effective.
Compte tenu de l'importance du sujet, le @GouvTg continue à approfondir sa réflexion pour rendre effectif dans les meilleures conditions cette avancée considérable en matière d'inclusion sociale et de cohésion sociale . pic.twitter.com/zSBL2CvQ3B
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) August 25, 2021
Pour rappel, des mécanismes similaires ont déjà été introduits, via School Assur et l’INAM.
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Des travaux de remise en état sont actuellement en cours sur la route Nationale 1, ont annoncé conjointement lundi les ministres des travaux publics et des transports.
Découvrez le communiqué conjoint du Ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires @AffohAtcha et des travaux publics invitant les usagers de la route nationale №1 à la vigilance et à la prudence en ce temps de pluie.#MTRAF#MTP #MSPC#SECURITEROUTIERE #STOPDANGER pic.twitter.com/ezWkDLdEu2
— Ministère en charge des Transports ?? (@MTRAF_TG) September 7, 2021
En effet, suite aux récentes et abondantes pluies, des points critiques sont apparus en plusieurs endroits, notamment à Kpélé (93km de Lomé), Notsè, et à la sortie Nord de Wahala. Ceci a causé des dégradations qui ont entraîné un rétrécissement de la chaussée.
Les ministres invitent à cet effet les usagers de la N1 à la prudence et au respect de la signalisation circonstancielle.
Pour rappel, des éboulements occasionnés par des pluies et l’instabilité des flancs des montagnes sont souvent enregistrés sur la Nationale 1, ce qui entraîne des perturbations dans la circulation.
Au Togo, le taux de bancarisation a progressé de 7% au cours de l'année écoulée. C'est ce que révèle le rapport annuel de la Commission bancaire de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA).
D’après les statistiques, les citoyens détenteurs de comptes bancaires dans les établissements de crédit au Togo sont estimés à 1 178 587 contre 1 099 990, une année plus tôt. Ces comptes sont détenus dans 16 structures, soit 13 banques et 3 établissements financiers.
Cette tendance haussière qui traduit les efforts du Togo dans le domaine de la digitalisation des services publics, de l’inclusion financière ou encore du mobile money, s'est maintenue notamment sur les 5 dernières années. En effet, révèle le rapport, en 2016 on ne dénombrait que quelque 950 000 détenteurs de compte bancaire.
En outre, si le Togo apparaît comme la locomotive de la bancarisation dans l’Uemoa, les chiffres au niveau régional restent encourageants. Au sein de la sous-région, le nombre de comptes bancaires a augmenté de 13,2% pour s’établir à 15,4 millions à fin 2020 contre 13,6 millions en 2019. Les comptes de particuliers ont crû, quant à eux de 12,7% et ceux détenus par les personnes morales, de 20,9%.
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La cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tsegan effectue depuis lundi, un séjour à Vienne en Autriche, où se tient le 13e Sommet des Présidents de parlement. L’activité qui est organisé par l’Union interparlementaire (UIP), en collaboration avec les Nations-Unies et le Parlement autrichien, est placée sous le thème : « les femmes au cœur de l’action : de la lutte contre la pandémie à la sauvegarde des acquis durant une reprise tenant compte de la dimension de genre ».
Ce sommet sera ainsi l’occasion pour le Togo, qui s’est résolument engagé depuis plusieurs années à promouvoir les femmes dans tous les secteurs de la vie et à faciliter leur autonomisation, de présenter les avancées majeures vers cet objectif.
En effet, l’arsenal juridique et législatif s’est renforcé ces dernières années avec l’adoption ou l’actualisation de nombreux textes : codes pénal et foncier, politique nationale d’équité-genre, ou encore la stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre.
Pour rappel, l’Union interparlementaire (UIP) est l'organisation mondiale des parlements nationaux. Créée en 1889, elle est l’une des plus anciennes institutions internationales à caractère intergouvernemental. Sa conférence des présidents a lieu tous les cinq ans.
Un peu plus de 3 mois après son dernier déplacement au Mali, le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, effectue à nouveau, depuis lundi, une visite de travail à Bamako. Le séjour qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les 2 pays, a été marqué par une série d’entretiens, avec plusieurs hauts responsables.
Je remercie le col Assimi Goita, @GoitaAssimi Président de la Transition et Chef de l État du #Mali pour l audience et les échanges touchant à la sécurité dans le #Sahel . pic.twitter.com/lzSK5IstCv
— Robert Dussey (@rdussey) September 6, 2021
Avec le président de la transition du Mali, le Colonel Assimi Goita, le chef de la diplomatie togolaise a évoqué les questions liées à la sécurité au Sahel, avec en perspective la poursuite du renforcement de l’axe Bamako-Lomé.
J ai eu un entretien de travail avec mon très chèr frère @AbdoulayeDiop8 , Ministres des Affaires Etrangères du Mali. La coopération entre nos deux pays est très excellente . pic.twitter.com/7TDLhdiTDY
— Robert Dussey (@rdussey) September 6, 2021
Avec son homologue Abdoulaye Diop, il s’est agi de passer en revue la coopération entre les 2 pays qui demeurent "excellente". Lomé et Bamako se sont beaucoup rapprochés ces dernières années, dans le sillage de la stratégie diplomatique déployée par le Togo, d’être un pays exportateur de paix.
La capitale togolaise accueille depuis lundi la 11ème réunion du réseau des praticiens des finances publiques au sein de l'Union économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Les travaux qui vont durer 4 jours, regroupent des experts des huit Etats membres de l’UEMOA, de la Commission et de la Cour des Comptes de l’organisation et le Conseil comptable ouest-africain (CCOA).
De façon concrète, il s’agira pour les responsables des institutions financières régionales de plancher sur les directives d’harmonisation comptable au sein de l’Espace. Les travaux vont surtout porter sur l'examen des résultats des travaux du Conseil Comptable Ouest Africain (CCOA), sur l’élaboration des règles d’amortissement, de provisions et de normes comptables. L'objectif à terme est de poursuivre la mise en œuvre de l’harmonisation, en matière tenue de comptabilité, en ligne avec les exigences communautaires.
Pour rappel, les nouvelles directives du cadre harmonisé des finances publiques, adoptées en 2009 imposent en effet à tous les Etats membres de l’UEMOA une échéance pour la présentation du bilan en s’appuyant sur les informations relatives à leur patrimoine.
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Le Togo a rejoint la Déclaration sur la sécurité des écoles (Safe Schools Declaration, SSD) des Nations-Unies, en faveur de la protection et du maintien de l’éducation en cas de conflit armé. L’information qui a été rendue publique par la Mission de la Norvège aux Nations-Unies a été saluée par les responsables de l’Organisation qui se réjouissent de l’arrivée du Togo.
Welcome #Senegal ?? and #Togo ?? Thank you for the endorsement of the #SafeSchoolsDeclaration and your commitment to protect #education during armed conflict. https://t.co/slanbfJANy
— Grisselle Rodríguez (@Griss_Rod27) August 17, 2021
Avec cette adhésion, le pays s’engage à mener une politique qui promeut et garantit l’accès à l’éducation de tous les acteurs (enseignants, élèves, étudiants, chercheurs) en zone de conflit. Pour mener à bien les missions et recommandations, le Togo et les 110 autres Etats parties, vont tenir l’annuelle conférence internationale sur la Déclaration sur la sécurité dans les écoles, les 24 et 25 octobre prochain à Abuja au Nigéria. Cette réunion qui est à sa 4ème édition se tiendra en présentiel et en virtuel.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), 28,5 millions d’enfants, c’est-à-dire la moitié des enfants non scolarisés dans le monde, vivent dans des régions touchées par des conflits.
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Au Togo, les personnes handicapées devraient avoir un meilleur accès à l’éducation d’ici les prochaines années. Une initiative a été lancée dans ce sens par la Fédération togolaise des associations de personnes handicapées (Fetaph), conformément à l’ambition contenue dans le plan sectoriel de l'éducation (PSE), qui court de 2020 à 2030.
Alors que l’éducation est en constante progression au Togo depuis plusieurs années, ce programme va donner un caractère plus inclusif au secteur et permettre à tous les citoyens de jouir pleinement de ce droit. Il va concerner chaque sous-secteur du système éducatif, le préscolaire, le primaire, l’enseignement technique et le supérieur.
En effet, au Togo, selon les données révélées par la Fetaph (étude de 2013), sur un total de plus de 13 282 enfants en situation de handicap, seuls 54% sont allés à l’école. Un état des choses plus accentué chez les femmes, où 40 % d’entre elles n’ont jamais mis pied à l’école, 36% n’ont eu accès qu’à des études du primaire contre une proportion respective de 23% et 33% chez les hommes.
Parmi les situations de handicap, les personnes présentant une déficience visuelle sont deux fois moins scolarisées que les personnes ayant une difficulté motrice, les sujets malades mentaux ou auditifs demeurent quant à eux les plus absents du système scolaire (soit plus de 50 %).
Notons que toutes ces données sont en cours d'actualisation. En 2010, année du dernier recensement général, le pays comptait 6 191 155 habitants parmi lesquels 1,6% d’handicapés.
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L’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) lance un concours de création de logo. La compétition, ouverte jusqu’au 13 septembre à tous les citoyens togolais de plus de 18 ans, a pour objectif de doter l’institution d’une identité visuelle, conforme à sa dénomination et à sa vision.
#Concours_Logo
— Ministère de l'Economie Numérique ?? (@NumeriqueTG) September 3, 2021
Afin de rendre son identité visuelle conforme à sa dénomination et à sa vision, l’Agence Nationale de la Cybersécurité (ANCy) lance un concours de création de logo. ⤵⤵⤵https://t.co/KUOkUkpMsU pic.twitter.com/UeD8seS4CR
Le concours est primé, à raison d’une enveloppe de 1,5 million FCFA pour le gagnant, et deux autres de 500 000 et 300 000 FCFA respectivement pour le 2ème et 3ème. Toutes les conditions de participation, ainsi que les consignes de création et de soumission sont prévues dans un règlement disponible sur le site de l’Agence.
Pour rappel, l’Ancy, principale autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d'information, a été créée en 2019 par le Gouvernement.
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