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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a adressé mercredi un message de condoléances aux autorités nigériennes, au lendemain de la mort de l’ancien président Mamadou Tandja.

« J’ai appris avec tristesse le décès du Président Mamadou Tandja », a indiqué le Chef de l’Etat. « Je salue la mémoire d’un homme d’État, artisan de l’intégration régionale et continentale, et présente à SEM Mahamadou Issoufou, à la famille de l’illustre défunt et au peuple frère du Niger nos condoléances attristées », a-t-il poursuivi.

Très populaire et surnommé « Baba », Mamadou Tandja a dirigé le Niger de 1999 à 2010. Un deuil de trois jours a été décrété dans le pays.

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Le groupe bancaire panafricain Ecobank participera à la relance économique du Togo. Mercredi à la Primature, le Premier Ministre Victoire Dogbé et le Directeur régional exécutif Uemoa de l’institution, Paul-Harry Aithnard, ont exploré ensemble de nouvelles opportunités de financement de l’économie nationale, impactée par la crise.

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La rencontre a été l’occasion pour les deux personnalités de voir la possibilité de création de « nouveaux mécanismes de développement et de financement pour certains secteurs précis de l'économie togolaise », comme l’a indiqué l’Administrateur Directeur Général.

« Ce pays est notre pays d'accueil et nous voyons notre rôle comme un rôle de partenaire stratégique pour le développement », a indiqué le responsable, qui a également réaffirmé le soutien de la Banque à l’Etat pour le développement et la réussite de son Plan national de développement.

Pour le compte de la rentrée scolaire 2020-2021 qui vient de démarrer, les différentes mesures d’accompagnement opérées à l’endroit du secteur éducatif vont coûter au gouvernement plus de 3,5 milliards FCFA.

Promise par le Chef de l’Etat et déjà effective, la gratuité des frais d’inscription aux examens, est estimée à 1,9 milliard FCFA, tandis que l’enveloppe mobilisée pour subventionner les masques (50 francs au lieu de 260 FCFA) à titre spécial s’élève à 1 milliards FCFA.

Dans le même temps, le gouvernement a mobilisé 600 millions FCFA pour acquérir des équipements, principalement des tables-bancs et du matériel informatique.

A cela, s’ajoutent les mesures d’accompagnement existantes depuis des années : suppression des frais de scolarité avec compensation financière effective de l’Etat depuis 2008 et mise en œuvre, depuis 2017, de School Assur qui a bénéficié à ce jour à 1,9 million d’élèves.

Mercredi, l’exécutif a appelé les acteurs du secteur « à poursuivre le dialogue afin de maintenir un climat de sérénité et trouver les solutions idoines aux défis de l’année scolaire ».

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C’est l’une des principales incidences du futur budget-programme dont se dotera le Togo. Bientôt, tous les ministères devront disposer d’une Direction des Affaires Financières (DAF).

Un projet de décret sur la question a été étudié ce mercredi en conseil des ministres.

La réorganisation financière des départements ministériels permettra de matérialiser la déconcentration de la fonction d’ordonnancement (autrefois détenue uniquement par le ministre de l’économie et de finances), voulue par le nouveau budget.

Dotés chacun d’une DAF, les ministères pourront mieux exécuter les objectifs spécifiques qui leur ont été assignés et mettre en œuvre la gestion axée sur les résultats.

L’équipe gouvernementale était de nouveau réunie ce mercredi 25 novembre à Lomé pour le compte de son conseil des ministres hebdomadaire. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de deux projets de décrets ainsi que plusieurs communications.

Tour à tour, l’exécutif a planché sur des sujets relatifs à la réorganisation financière de chaque ministère, la cession des actions de l’Etat dans le capital social de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT), l’adoption prochaine d’une nouvelle loi sur l’assurance maladie, ou encore celle d’un schéma national d’aménagement du territoire.

Ont été également évoqués, la gratuité totale bientôt effective de la prise en charge de la femme enceinte au Togo et des sujets relatifs à l’éducation nationale.   

L'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes) continue de taper du poing du table face aux opérateurs de téléphonie.

Cette fois-ci, l'instance monte d’un cran, et annonce une procédure de sanction contre Togo Cellulaire ("Togocel", du groupe Togocom), pour « désagréments et dysfonctionnements graves sur les services TMoney, et défaut d’information à l’endroit des consommateurs, en violation des clauses de leurs cahiers de charges », selon un récent communiqué.

L’Autorité pointe notamment la plateforme de Mobile Money de Togocel qui ne répondrait pas aux exigences de « disponibilité permanente, continue et régulière des services autorisés », ainsi que son manque d’informations, quant aux nombreuses perturbations dont elle est l’objet. En effet, « l’opérateur doit en informer ses clients sur la nature du problème et le délai approximatif dans lequel le service sera rétabli. »

Face à des explications jugées « irrecevables », l’ARCEP a donc décidé de lancer cette procédure de sanction. 

Ce nouvel épisode survient après celui des mises en demeure liées aux tarifs de téléphonie, et constitue le dernier développement de ce qui s’apparente à un « bras de fer », entre l’Autorité, qui semble déterminée à mettre de l’ordre sur le marché, et les opérateurs. 

La cheffe du gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé s’est entretenue mardi à la Primature avec une délégation de femmes du secteur privé togolais, notamment des cheffes d’entreprises et du Grand Marché de Lomé.

Au menu des échanges, la situation actuelle dans leur secteur d’activité impacté par la crise sanitaire, l’appui du gouvernement et les éventuelles initiatives à mettre en œuvre pour une relance rapide de l’économie.

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La délégation conduite par la secrétaire générale de l’Association professionnelle des revendeuses de tissus Wax hollandais, Edwige Sant’Anna Atayi, a plaidé pour davantage de financement de la part des pouvoirs publics et une reprise rapide des travaux de reconstruction du Grand Marché de Lomé, interrompus en raison de la pandémie de Covid-19.

Les femmes du secteur privé se sont par ailleurs félicitées de l’importante proportion de femmes dans l’actuelle équipe gouvernementale.

En rappel, il y a une semaine, le premier ministre avait reçu les femmes des marchés publics.

La ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou d’Almeida a entamé mardi une tournée à l’intérieur du pays.

36776 myriam dossou au contact des populations

Le périple, qui la verra sillonner chacune des cinq régions, doit permettre à l’officielle de rencontrer et d’échanger avec tous les bénéficiaires des projets et programmes déployés par le gouvernement au profit des populations à la base et des jeunes : filets sociaux de base (FSB), cantines scolaires, emplois pour les jeunes vulnérables (EJV), travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO), alphabétisation, PAEIJ-SP et bien d’autres.

Sont également prévus au menu de cette tournée, des visites sur des sites supervisés par son département.  

Le directeur de cabinet de la ministre chargée des Mines, Banimpo Gbengbertane, a ouvert ce mardi 24 novembre 2020, un atelier de renforcement des capacités des préfets et agents de l’administration publique des régions Maritime et des Plateaux sur le « Cadre de politique de réinstallation des populations affectées par les projets miniers » et le mécanisme de gestion des plaintes.

L’objectif de cette session de formation qui se tient dans le cadre du Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM) est de permettre aux acteurs qui interviennent dans la réinstallation des populations affectées par les projets miniers, de bien connaitre le contenu du document et de le vulgariser.

En effet, le cadre de Politique de Réinstallation des Populations, a indiqué  Boukari Ayessaki, Coordonnateur du Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM), « détermine les principes de réinstallation et de compensation ainsi que les critères de planification applicables aux besoins des personnes affectées par les investissements dans le secteur minier ».

Son appropriation par les représentants du pouvoir central et les agents de l’administration facilitera la gestion de la réinstallation des populations affectées par les projets miniers, a renchéri le directeur de cabinet. A l’en croire, les préfets et les agents publics constituent « non seulement un maillon essentiel de la chaîne de vulgarisation », mais « également l’un des acteurs clés, impliqués la plupart du temps dans l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’action de réinstallation (PAR) et des mécanismes de gestion des plaintes ».

Une délégation ghanéenne a séjourné à Lomé lundi, dans le cadre d’une mission d’échanges sur les bonnes pratiques réalisées par le Togo dans sa gestion de la transhumance.

En effet, le Togo à l’instar de plusieurs pays de la sous-région est confronté chaque année pendant la période de fin janvier à fin mai, aux déplacements saisonniers des troupeaux, contraints de parcourir de longues distances pour éviter l’épuisement des pâturages. Afin d’éviter les conflits entre éleveurs peuls et populations autochtones, que génèrent très souvent ces mouvements, les autorités togolaises ont mis en place plusieurs plans de gestion.

Couloirs de circulation, zones de stationnement de bétail, installation de points d’eau et de sites d’accueil, les initiatives se sont multipliées, suscitant l’intérêt des pays voisins.

Toutefois en dépit de toutes ces précautions, des dérives ont toujours lieu. La dernière campagne qui vient de s’achever a ainsi causé 12 décès, plus d’une centaine de dévastation de champs et environ 10 millions FCFA d’indemnisation versés aux victimes. Un bilan trop lourd pour le ministre de la protection civile Yark Damehame qui a appelé « tous les acteurs à assumer leurs responsabilités pour une gestion plus apaisée des campagnes prochaines ».