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L’équipe gouvernementale s’est réunie jeudi à Lomé en conseil des ministres. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs textes relatifs à l’assurance maladie, la gouvernance locale et économique, ou encore la santé entre autres.

Au total, cinq avant-projets de loi ont été examinés, et trois communications écoutées. 

Le Togo a officiellement réceptionné jeudi, 325 200 nouvelles doses du vaccin Sinovac dans le cadre de l’initiative Covax. Le lot a été reçu par le médecin-colonel Djibril Mohaman, chef de la Coordination nationale de la gestion de la riposte à la Covid-19 (CNGR) entouré des représentants du ministère de la santé et de l’Unicef.  

Ce stock de vaccin s'ajoute ainsi aux 200 000 doses offertes dernièrement par la Chine, dans le cadre de la coopération sino-togolaise. Cet ensemble devrait servir à intensifier la campagne vaccinale en cours et permettre d’ inverser la courbe de contamination.  

Pour rappel, l’ambition des autorités sanitaires est de vacciner au moins 60% de la population.     

 

Le Togo va bientôt lancer la création d’un collège communautaire destiné à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes. Ce programme qui rentre dans la phase pilote du projet de collèges communautaires de l’Uemoa, est actuellement en cours de validation à Lomé par les experts régionaux.  

A terme, les travaux devront conduire à l’élaboration d’un cadre juridique devant faciliter l’opérationnalisation de l’initiative et mettre en place une liste de métiers pour la phase d’expérimentation. Une fois mis sur pied, ces collèges disposeront de différents cursus de formations professionnelles adaptés aux besoins des communautés.

Précision faite par le coordonnateur de l’entité nationale de mutualisation, Sow Essoyobawè, “la différence entre le collège communautaire et les autres établissements de formation professionnelle est qu’au sein des collèges communautaires, il y a flexibilité des offres de formations qui sont modulées en fonction des besoins de la communauté”.  

Ce programme rentre ainsi dans la ligne de mire des ambitions de l’exécutif qui donne une place privilégiée à la poursuite de la politique de promotion de la jeunesse.  Dans cet objectif, le Gouvernement a intensifié ces dernières années la mise en place d’incubateurs, la création d’instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD), destinés à des formations qualifiantes et diplômantes basées sur l’approche par compétence. 

Pour rappel, le Gouvernement a prévu de construire en tout dix instituts du même modèle, afin de former des professionnels compétents, capables de s'intégrer immédiatement dans la vie active et de s'adapter aux évolutions de leur secteur d'activité. 

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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) lance à partir de ce jeudi, une tournée nationale d’information et de sensibilisation, en matière de communications électroniques. L’activité, initiée en partenariat avec les associations de consommateurs, découle selon l’institution, “du constat de multiples dysfonctionnements dans la fourniture des services des communications mobiles qui tiennent à la qualité de service et aux tarifs pratiqués”. 

Concrètement, il s’agira durant une dizaine de jours (9 au 18 septembre), de “sensibiliser, informer et vulgariser un certain nombre de dispositions légales”, en insistant surtout sur les réelles missions du régulateur : “L'Arcep a un devoir de protection et de défense des droits et intérêts des consommateurs, et la régulation ne peut pas se circonscrire uniquement aux sanctions”, soutiennent dans ce sens ses responsables. 

La tournée nationale prendra ainsi la forme d’un séminaire (et d’émissions radio) animé par deux équipes, au cours duquel seront abordées diverses thématiques comme la qualité de service, les principes d’encadrement tarifaire, l’identification des abonnés, ou encore le récent Arrêté ministériel sur la limitation du nombre de cartes SIM

7 villes-étapes sont concernées :  Lomé, le 9 ; Aného, le 13 ; Sokodé, le 14 ; Atakpamé, le 15 ; Kara, le 16 ; Kpalimé, le 17 et Dapaong, le 18.

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Le Togo veut améliorer davantage l’accès des personnes âgées aux services de santé, sur les prochaines années. Le ministre de la santé, Pr Moustafa Mijiyawa a participé dans ce sens, mercredi, au lancement de la plateforme mondiale de la décennie pour le vieillissement en bonne santé.  

Évoquée entre temps lors du 71ème sommet  du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, cette initiative, portée par l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) qui court de 2021 à 2030, a principalement pour objectif de recueillir des recommandations et avis des différentes parties prenantes afin de constituer le meilleur cadre pour  améliorer la vie des personnes âgées, de leurs familles et de leurs communautés. Ainsi, face à ses pairs du continents et des responsables de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS), le ministre Mijiyawa a insisté sur l’occasion unique que représente la plateforme, notamment l’opportunité qu’elle offre “d’exploiter et d’établir des collaborations, échanger des connaissances afin de favoriser le vieillissement en bonne santé”.

Dans les détails, quatre points forment la composante essentielle de ce programme : le changement à terme de la perception de l’âge et plus globalement du vieillissement, l’évolution des communautés, de façon à favoriser les capacités des personnes âgées, la mise en place des soins intégrés et des services de santé primaires pour cette catégorie d’âge et enfin, fournir aux personnes âgées qui en ont besoin un accès à des soins de longue durée.  

Pour le Togo qui, depuis plusieurs années, s’est engagé dans un meilleur suivi de cette catégorie de personnes, ce plan viendra s’ajouter aux nombreuses initiatives déjà mise en œuvre ou en cours d'exécution comme  le programme de réduction de la pauvreté chez les personnes âgées, l’adoption du Protocole de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, relatif aux droits des personnes âgées, ou encore le plan de construction des maisons de Retraités à Lomé et Kara. 

Après deux mois d’intersession, les députés ont effectué cette semaine leur retour à l’hémicycle, conformément aux dispositions constitutionnelles. Les travaux de cette deuxième session, dite “budgétaire”, ont été ouverts par la 2ème vice-présidente, Mémounatou Ibrahima, en l’absence de la Cheffe du Parlement, en déplacement à Vienne pour un sommet

Nous sommes de retour après avoir mis à profit notre intersession chacun, à des degrés divers. Nous avons maintenu un contact enrichissant et vivifiant avec les populations”, a-t-elle déclaré lors de la cérémonie d’ouverture, rappelant au passage que la continuité constitutionnelle a été assurée, avec notamment les travaux du CIP-Uemoa début août

Comme pour la première session, un agenda particulièrement chargé attend les élus. Sur la table en effet, 13 projets de loi d’ores et déjà prêts pour adoption en plénière, et 10 autres actuellement en étude en commissions. L’une des principales activités de ce retour aux affaires sera l’examen du budget 2022. 

La précédente session s’était achevée le 29 juin dernier sur une note “fructueuse”, avec 15 lois adoptées.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part mercredi à une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao. Les travaux, tenus par visioconférence, ont été notamment consacrés à la situation en Guinée où le président Alpha Condé a été victime d’un putsch dimanche dernier. 

Au cours de cette réunion d’urgence, le n°1 togolais et ses pairs ont planché sur des mesures pour un retour à l’ordre constitutionnel, conformément aux dispositions du Protocole additionnel de l’organisation sous-régionale sur la démocratie et la bonne gouvernance.

A l’issue des travaux, la Communauté a décidé la suspension du pays de ses instances, et exigé une nouvelle fois la libération immédiate du président, toujours détenu par les putschistes. En outre, une délégation de haut niveau sera dépêchée dès ce jeudi, en vue de s’enquérir de la situation sur place. 

Les leaders ouest-africains ont par ailleurs également fait le point de la transition actuellement en cours au Mali.

Face à la nouvelle vague de contaminations dans le pays depuis plusieurs semaines, accentuée par la circulation du variant Delta, de nouvelles dispositions fortes pourraient bientôt être prises afin de freiner l’évolution de la pandémie. De nouvelles approches ont été mises sur la table mardi, lors d’une réunion à la Primature. 

Cette réunion, dirigée par le Premier ministre et à laquelle ont participé l’essentiel des acteurs impliqués dans la gestion de la riposte (membres du Gouvernement, Conseil scientifique, préfets, maires, leaders religieux, chefs traditionnels, forces de l’ordre et de sécurité), avait en effet principalement pour objectif de faire le point de la situation devenue “alarmante”, et d’envisager de nouvelles mesures.

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Ce que nous constatons, c’est qu’il y a une multiplication par quatre du nombre de cas actifs avec plus de 5000 malades. Le nombre de décès ne fait qu’augmenter, en juin nous avons eu 4 décès, 22 en juillet et 33 en août. Nous avons enregistré pratiquement plus du tiers des décès entre juillet et août. La situation actuelle sur le plan épidémiologique est grave, préoccupante, et d’une extrême gravité parce que toutes les structures de santé sont à saturation. Toutes les mesures ont été proposées, des mesures les plus fortes aux mesures générales pour pouvoir contrôler très vite cette situation qui devient un peu alarmante”, a exposé le président du Conseil scientifique, Didier Ekouevi.

Selon l’épidémiologiste, les mesures que devra prendre le Gouvernement, devront durer au moins entre deux et trois semaines, afin de briser la courbe épidémique, diminuer le nombre de cas, et booster la campagne vaccinale en cours.

Autorités locales et leaders religieux ont marqué leur adhésion : “C’est par la vaccination que nous pouvons réduire la contamination et les chefs traditionnels doivent se mettre en rang de bataille pour que la sensibilisation à l’endroit de nos populations soit pédagogique”, a déclaré le président des chefs traditionnels du Golfe et de la Maritime, Togbui Dzidzoli Mawuto Detu X.

Au 6 septembre, le Togo recensait 22 625 cas au total, pour 4 759 cas actifs et 197 décès. 

mercredi, 08 septembre 2021 11:22

Miato 2021 : les candidatures sont ouvertes

Les inscriptions sont ouvertes, jusqu’au 24 septembre prochain pour la participation à la deuxième édition du Marché international d’artisanat du Togo (MIATO). Prévu pour se tenir du 29 octobre au 7 novembre 2021, l'événement est accessible aux artisans mais également à des entreprises artisanales du Togo, des pays invités, ainsi que des sociétés commerciales spécialisées dans la vente des produits artisanaux.

Dans les détails, c’est environ 530 places et quelque 300 stands qui sont disponibles pour accueillir les différents exposants. La manifestation biennale, prévoit recevoir cette année, près de 120.000 visiteurs, avec des centaines d’investisseurs potentiels. 

Comme pour la première édition, l’événement se déroulera sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé.  

Pour rappel, le Miato vise à mettre en lumière le génie et les potentialités des artisans locaux, promouvoir les produits artisanaux et valoriser les métiers porteurs de ce secteur. Au Togo, l’artisanat contribue à 18% du PIB et compte plus d’un million d’actifs.

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Le Conseil national du dialogue social (CNDS) a tenu mardi à Lomé une session spéciale, destinée à examiner de manière globale la situation dans les secteurs de la santé et de l’éducation, et échanger sur les préoccupations des organisations syndicales des travailleurs. A l’issue des travaux, plusieurs mesures et dispositions ont été prises par le Gouvernement, en faveur des acteurs de ces différents secteurs. 

Il s’agit notamment, de la proclamation, au cours de cette semaine, des résultats du dernier concours de recrutement du personnel médical, paramédical et administratif. Pour rappel, 698 postes avaient été ouverts. Parallèlement, des discussions vont se poursuivre “avec le collectif des syndicats de la santé afin de répondre aux besoins prioritaires en personnels et de résorber de manière progressive le déficit en personnel soignant”.

D’autres concertations, entre les ministres chargés des finances et de la santé et des structures concernées par la gestion de la Covid-19 (CNG), auront également lieu, en vue de résoudre les questions liées aux traitements des personnels et la mise en place d’un nouveau dispositif.

Le Gouvernement s’est en outre engagé à accélérer les démarches pour l’équipement des CHU en scanners (via une approche partenariat public-privé), les préoccupations des personnels contractuels, la mise en place d’une fonction publique hospitalière, ou encore les arriérés de l’Etat dans le cadre de sa contribution aux hôpitaux publics. Les dispositifs de prise en charge des victimes du Covid-19 seront eux aussi revus et améliorés au CHR Lomé-Commune et aux deux CHU de Lomé, en attendant la mise en service des neuf entités de prises en charge, actuellement en construction

Dans le secteur de l’éducation, où la rentrée scolaire 2021-2022 est imminente, les résultats du dernier concours de recrutement de fonctionnaires enseignants et de conseillers d’orientation seront dévoilés dans les prochains jours, “afin de permettre l’imprégnation et la formation sommaire des admissibles avant leur affectation et déploiement”, s’est engagé l’exécutif.

Les questions liées aux traitements des acteurs du secteur (remboursement des prélèvements opérés sur les émoluments des enseignants auxiliaires par la CNSS, et primes spéciales ou ponctuelles) ont été abordées et actées. D’autres préoccupations exprimées par les organisations syndicales des travailleurs, seront prises en compte, comme l’accélération de la réforme de la Caisse de Retraites du Togo et la rénovation de la CNDS. 

Le Gouvernement a toutefois saisi l’occasion de ces assises pour déplorer “les comportements indélicats” de plusieurs acteurs du secteur (absentéisme, manque d’assiduité, faible qualité de l’accueil et des services dans les hôpitaux et centres de santé, non-respect de la déontologie et des règles éthiques). Aussi, a-t-il demandé “instamment à tous les fonctionnaires et agents de l’Etat, à tous les niveaux de responsabilité, de faire preuve de plus d’engagement, de rigueur et de dévouement pour répondre aux attentes des usagers”.   

Pour rappel, le CNDS est un organe rattaché au ministère du travail et de la fonction publique, qui comprend des représentants gouvernementaux et les partenaires sociaux.