RTG

RTG

Le Premier ministre, Victoire Dogbé s’est entretenu mardi, avec des représentants de la Banque Publique d’investissement (BPI) de France. Les échanges ont globalement consisté en un passage en revue des priorités du Gouvernement, inscrites notamment dans la feuille de route quinquennale. 

 PJ1 Annotation 2021 09 15 120516 1

Ainsi, la délégation de la BPI, conduite par son directeur exécutif Pedro Novo, a montré sa ferme volonté à participer aux efforts de développement amorcés par le Togo, notamment en matière de promotion de l'entrepreneuriat des jeunes. Par ailleurs l’institution financière française entend nouer et renforcer la collaboration avec Lomé, afin de dynamiser davantage les secteurs de la santé, de la digitalisation, des infrastructures ou encore de l’énergie. 

En rappel, la Banque Publique d’investissement de France (BPI) créée en 2012, est un organisme français de financement et de développement des PME et des entreprises innovantes. Elle appartient à l’Etat français, qui en est l'actionnaire majoritaire.

Après quatre années d’exercice, le coordonnateur du système des Nations Unies (SNU) au Togo, Damien Mama, est arrivé en fin de mission. Le responsable fraîchement nommé au Burundi, a entamé sa tournée d’adieux auprès des autorités du pays. 

Au siège de l’Assemblée nationale où il s’est rendu mardi, le coordonnateur a été reçu par la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan. Au menu des échanges : le point sur la collaboration entre la Représentation Nationale et l’institution onusienne, et les nombreuses avancées réalisées par le Togo durant son mandat. 

Sur les trois dernières années, nous avons beaucoup travaillé avec l’Assemblée nationale sur beaucoup de questions, surtout en matière de plaidoyer, sur la budgétisation sociale et aussi sur les questions des droits de l’Homme, des femmes. L’Assemblée nationale togolaise a innové par l’élection d’une dame à sa tête et dont le leadership est très visible. J’ai exprimé notre admiration pour le rôle que l’Assemblée nationale togolaise joue dans le processus de développement. Au niveau des Nations Unies, nous nous réjouissons des lois votées sur les cantines scolaires, la couverture santé universelle, la protection des côtes et le renforcement et la restructuration de la CNDH qui, en fait, sont l’illustration de la croissance démocratique du pays”, a notamment détaillé Damien Mama.  

Le diplomate, qui s’est également réjoui des caractéristiques en termes “d’ouverture et de dialogue” des Togolais, poursuivra sa tournée d’au-revoir dans les prochains jours. 

Lire aussi

Damien Mama (UN) : “le Togo est en voie d’améliorer sa santé et sa richesse, grâce au numérique”

Le Système des Nations Unies apporte son appui aux nouvelles priorités gouvernementales

Arrivé une nouvelle fois à terme, l’état d’urgence sanitaire sera encore reconduit au Togo. Le gouvernement a sollicité et obtenu mardi des députés, une autorisation de prorogation de l'état d'urgence sanitaire, ainsi que de son délai d’habilitation. Ceci, à la faveur d’un vote en séance plénière à l’hémicycle, en présence du Premier Ministre. 

Le feu vert, accordé cette fois par les élus pour une période de 12 mois à compter du 16 septembre 2021, donne ainsi la possibilité au gouvernement de disposer de moyens juridiques pour continuer d’agir face à la pandémie, et adapter la riposte selon l’évolution de la maladie. 

‘Protéger le plus grand nombre’

Dans son intervention face à la Représentation Nationale, Victoire Tomégah Dogbé a rappelé le contexte de cette nouvelle demande. 

Le 16 mars dernier (date de la dernière autorisation de prorogation), quelques jours après le lancement de la campagne de vaccination, (...) nous étions loin de nous imaginer que nous reviendrons six mois après, partager des éléments d’un constat encore plus alarmant quant à la propagation de la pandémie dans notre pays, comme c’est également le cas dans la sous-région et un peu partout à travers le monde”, a-t-elle souligné. 

e u45rvx0aqqeti copy

La cheffe de l’exécutif a dans ce sens présenté les chiffres de la flambée épidémique amorcée en juillet, puis détaillé les mesures prises par le Gouvernement : extension des capacités de prise en charge alors même que les centres sont saturés, recrutement de personnel, concertations avec les différents acteurs de la société, accélération de la campagne vaccinale, et renforcement des restrictions, entre autres.     

En prenant ses responsabilités, le gouvernement entend protéger le plus grand nombre”, a martelé le Premier ministre, avant d’exhorter de nouveau à la vaccination, seul moyen “d’atteindre plus vite le seuil d’immunité collective”.    

Consolider les acquis et poursuivre la marche 

Cette nouvelle prorogation permet en outre au pays “de consolider ses acquis et poursuivre sa marche vers le progrès”, estime l’exécutif. En effet, si elle a été marquée par une résurgence des contaminations et des décès, “cette période n’a pour autant pas été un temps d’immobilisme”, a précisé Victoire Dogbé, qui a rappelé aux parlementaires les grandes actions effectuées par le gouvernement dans le but d’atteindre les objectifs de sa feuille de route : inauguration de la plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) et mise en service de deux centrales solaires (Kekeli et Blitta), lancement du programme Wezou, et finalisation du projet de l’Assurance maladie universelle

Des mesures ont également été prises pour soulager la population à l’approche de la rentrée scolaire (gratuité de la scolarité au secondaire et prise en charge de la facturation sociale d’eau et d’électricité du mois d’août), et d’autres sont en cours d’effectivité. “Personne n’a été et ne sera laissé de côté face à la situation de crise sanitaire que nous traversons”, a déclaré la cheffe du Gouvernement, avant d’appeler à un “sursaut patriotique individuel et collectif”. 

En rappel, l’état d’urgence sanitaire a été décrété au Togo depuis avril 2020.

Alors que les dates officielles de la nouvelle rentrée académique sont connues depuis quelques jours, le Gouvernement a précisé lundi à travers un communiqué le chronogramme détaillé de ce retour en classes. Ainsi, toute la semaine du lundi 20 au vendredi 24 sera la semaine administrative et pédagogique pour le personnel, les enseignants et les encadrants.

Elle sera notamment meublée par les activités de sensibilisation de prévention du covid et de formation des responsables des établissements. Il s’agira aussi de préparer les différents établissements à l'accueil des apprenants. Une fois achevé, à partir de la semaine du 27 septembre prochain, les activités d’enseignement et d’apprentissage vont démarrer, avec présence effective des apprenants, sur tout le territoire national.

Par ailleurs, l’exécutif exhorte tous les acteurs du secteur éducatif à se faire vacciner impérativement dans les meilleurs délais, afin de freiner la flambée des cas, observée ces dernières semaines.

Lire aussi

Education : le ministre des enseignements invite au respect des plafonds des frais parallèles

Le Gouvernement rend la scolarité publique gratuite sur tout le territoire pour l’année prochaine

Initialement fixée au vendredi 10 septembre, la date de clôture du dépôt des dossiers pour le concours de d’entrée aux cycles de baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et de licence professionnelle agricole (CLPA) à l’Institut national de formation agricole (INFA) est reportée au mercredi 22 septembre 2021. L’annonce a été faite par communiqué conjoint du ministre de l’agriculture, de l’enseignement supérieur et du ministre chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat.                                                       

La note précise toutefois que la date des épreuves, fixée au 05 et 06 octobre 2021 « reste inchangée ». Les dossiers de candidatures sont toujours recevables dans les 05 directions régionales de l’agriculture ou à l’INFA de Tové. 

Pour rappel, c’est la première fois que les cycles de baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et de licence professionnelle agricole (CLPA) sont lancés à l’INFA. Par ailleurs l'ouverture de ces nouveaux cycles cadre avec la décision annoncée du gouvernement, il y a un an, de réorganiser l’INFA, en offrant des modules de formation en lien avec les domaines de l’agro-industrie, de la mécanisation agricole ou encore la gestion des ressources naturelles.

Aucun chef d’établissement ne doit exiger d’un parent d’élève, le paiement de frais supplémentaires ou spéciaux pour l’inscription aux examens, l’achat de tables-bancs, de fournitures, de matériels ou tout autre besoin”. C’est le rappel effectué lundi par le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, dans une note de service adressée aux responsables du secteur éducatif.  

En effet, informe Dodzi Kokoroko, “il nous est revenu, de manière récurrente, que des chefs d’établissement perçoivent des frais supplémentaires, au-delà des plafonds des frais parallèles”. Des actions qui vont à l'encontre des dispositions établies. 

Les frais parallèles, contributions collectives approuvées par les parents d’élèves et les chefs d’établissements, sont fixés à 3000 FCFA pour les collèges et 5000 FCFA pour les lycées actuellement.

Pour rappel, les frais de scolarité sont gratuits au Togo dans le primaire et préscolaire depuis une douzaine d'années, et dans le secondaire pour le compte de l’année 2021-2022.  

Lire aussi

Une mission d’audit bientôt, sur la gestion des frais scolaires dans les écoles

Education : un numéro vert pour le suivi des réformes

Le Gouvernement élargit la campagne de vaccination anti covid-19 à toutes les régions économiques et à la population de 18 ans et plus. Cette décision prise dans le but d'accélérer la couverture vaccinale et d’intensifier la lutte contre la flambée des cas intervient au lendemain des nouvelles mesures édictées par l’exécutif

En effet, “l’objectif pour le Togo est d’avoir à long terme 80 % de taux de vaccination, et à court terme 10 %”, tel que l’a récemment exposé le président du Conseil scientifique, Didier Ekouevi, à cet effet. L’ambition des autorités sanitaires est de parvenir à l’immunité collective

Ainsi, toute personne désireuse de se faire vacciner est invitée à composer le *844# ou à se rendre sur le portail officiel dédié à la vaccination sur le territoire, pour s’enregistrer et se rendre ensuite dans un des centres prévus.

Pour le Gouvernement, la meilleure stratégie de lutte contre la pandémie au Togo reste la vaccination du plus grand nombre. Dans cette dynamique, le Togo a reçu au cours de la semaine écoulée, successivement 325 000 nouvelles doses de Sinovac et  117 000 nouvelles doses de Pfizer.

Lire aussi

Didier Ekouevi : “Le Togo ne peut se payer le luxe de refuser la stratégie vaccinale” (Interview)

Trois mois après son installation, le Haut Comité de la “Décennie des racines africaines et de la diaspora” a tenu lundi sa seconde réunion virtuelle. La session, présidée par le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, a été l’occasion d’exhorter les pays à la célérité dans la mise en œuvre de cette initiative.

L’enjeu, c’est “d’aller vite afin de répondre le plus rapidement possible aux aspirations des diasporas africaines et d’optimiser leurs contributions aussi bien au développement des pays pris individuellement qu’à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine”, a souligné le Ministre des affaires étrangères lors de la rencontre. 

Les travaux auxquels ont participé une dizaine de pays, ont ainsi permis de plancher sur les axes de travail, les projets à inscrire à l’agenda et les mécanismes de financement des différentes initiatives et activités. A ce titre, le Maroc a, par le biais de son ministre des affaires étrangères, annoncé l’octroi d’une enveloppe de 200 000$ (111 millions FCFA) pour soutenir les activités. 

Du reste, les participants ont convenu de nouvelles actions à mener, “afin de rendre le processus beaucoup plus inclusif notamment par l’implication des communautés afro-descendantes des Amériques, du Pacifique, des Antilles et des Caraïbes ainsi que des acteurs non étatiques”. 

En rappel, la Décennie 2021-2031 des racines africaines et des diasporas est une proposition du Togo adoptée début février dernier par l’Union Africaine. Inspirée du modèle togolais, elle vise principalement à faire des diasporas africaines des acteurs de premier plan du développement du continent.

La 4ème édition de la Conférence internationale sur les entreprises sociales et la responsabilité sociale des entreprises (CIESRES’21), s’ouvre officiellement jeudi 16 septembre. L'événement, initié par le ministère du développement à la base et l'ambassade des Etats-Unis, va pendant 2 jours permettre aux panélistes venus de différents pays d’échanger autour du thème : « Entrepreneuriat social : levier d’actions pour dynamiser la création d’emplois dans les collectivités locales ».

Dans les détails, selon les organisateurs, les réflexions vont s’articuler à la faveur de 5 panels, autour des nouvelles formes d’entrepreneuriat dans les collectivités locales. Les 2000 participants attendus plancheront également sur les capacités de création et de maintien des emplois. Au sortir de cette conférence, des recommandations et avis devraient être émis afin de doter les collectivités territoriales du Togo d’un dispositif d’accompagnement et de développement de l’entrepreneuriat social. 

Pour rappel, cette édition à l’instar de la précédente se tiendra essentiellement en ligne en raison de la situation sanitaire.

Lien pour suivre la conférence

 

L’Université de Lomé organise ce mardi 14 septembre, une conférence d’actualité sur le développement, placée sous le thème : “Des ODD au PND au Togo : quelle place pour les universités?”. L’activité, initiée par la Direction de la recherche et de l'innovation de l’UL, sera animée par l’ancien Premier ministre, Selom Komi Klassou, également Docteur et Maître de Conférences.

Il s’agira notamment pour l’ancien chef de l’exécutif (2015-2020) de présenter sa pensée sur les contributions du monde universitaire aux défis qu’imposent l’atteinte des objectifs de développement durable des Nations Unies. 

Adoptés en 2015 par l’ONU et rassemblés dans l’Agenda 2030, les ODD (au nombre de 17) sont destinés à éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes, protéger la planète et garantir la prospérité. Ces idéaux s’arriment aux différents outils de planification de développement mis en place par le Togo, dont le PND qui a été adopté en 2018 sous le mandat de Komi Selom Klassou. 

Lire aussi:

Le Chef de l’Etat lance officiellement le Plan National de Développement 2018-2022