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Le Groupe de la Banque mondiale a officiellement lancé ce mercredi à Lomé un programme régional de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest (PRSA). L’initiative, déjà annoncée en fin d’année dernière, est une opération multisectorielle régionale destinée à réduire le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire.

Doté d’une enveloppe globale de 716 millions $, le programme touchera plus de quatre millions de bénéficiaires directs dans quatre pays (Togo, Niger, Burkina Faso et Mali) dans une première phase, puis trois autres (Ghana, Sierra Leone et Tchad) dans une seconde phase. 

Concrètement, sous la direction de trois institutions sous-régionales (Cedeao, CILSS et CORAF), des actions seront initiées afin d’améliorer la productivité agricole “grâce à des investissements dans l'agriculture intelligente face au climat et dans le système régional de recherche agricole”.

Selon des projections du Réseau de prévention des crises alimentaires rapportées par l’institution de Bretton Woods, “plus de 38 millions de personnes pourraient avoir besoin d’une aide alimentaire d’urgence pendant la période de soudure de cette année, avec de graves répercussions sur la malnutrition en particulier chez les enfants, si des interventions efficaces et rapides ne sont entreprises”.

Au Togo, malgré les multiples appels aux dons, les besoins en sang subsistent. Selon les derniers chiffres fournis par le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), un déficit annuel de 21 000 poches est enregistré. 

D’après l’organisme relevant du ministère de la santé, les besoins en sang dans le pays sont estimés à plus de 75 000 poches par an, dont 45 000 rien que pour la zone de Lomé. Sur ce total, seulement 72% du besoin est couverte.

Mardi 14 juin, à la faveur de la célébration de la journée mondiale du don de sang, la ministre déléguée chargée de l’accès universel aux soins, Mamessile Aklah Agba-Assih a lancé un nouvel appel à la solidarité. 

En rappel, pour donner du sang, il faut avoir 18 à 60 ans, être en bonne santé et peser au moins 50 kg.

Une délégation togolaise, composée de plusieurs membres de l’exécutif (ministres de l’économie numérique, des relations avec les Institutions de la République, coordonnateur de la Cellule Millenium Challenge Account (MCA), ambassadeur du Togo aux USA et DG de l’OMCA), a effectué la semaine dernière un séjour dans la capitale fédérale américaine. Le déplacement avait pour but de discuter des progrès réalisés par le Togo dans la mise en œuvre du programme Threshold, entré dans sa phase opérationnelle depuis septembre 2021.

Pour Cina Lawson ou encore Jeanne Bougonou, il était notamment question d’exposer la vision du pays, et de faire le point sur les étapes franchies en 10 mois d’opérations.

Conclu il y a trois ans et doté d’une enveloppe de 20 milliards FCFA (35 millions $), le Threshold est spécifiquement destiné à accompagner le Togo dans la réforme et l’amélioration de deux secteurs : les TIC et le foncier. Les deux projets exécutés dans ce sens doivent permettre au pays de disposer au bout de quatre ans, d’un secteur de services TIC de haute qualité et à un coût abordable, et d’un cadre réglementaire nettement amélioré et assaini, surtout dans le foncier rural, afin de faciliter davantage les investissements et augmenter la productivité rurale. 

L’objectif final visé par le Togo, est de parvenir au Programme Compact.  

mercredi, 15 juin 2022 09:05

Le gouvernement recrute 250 enseignants

Le ministère du travail vient d’ouvrir un nouveau concours de recrutement d’enseignants pour le compte de la fonction publique. Au total, 250 postes sont à pourvoir, à raison de 145 au collège et 105 au lycée. 

Les spécialités recherchées concernent les Mathématiques, la Physique-Chimie et les Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). Le concours s’adresse aux Togolais des deux sexes, désireux de faire carrière dans l’enseignement, nouveaux diplômés, enseignants volontaires ou volontaires dans l’enseignement. 

Les dépôts de candidatures se dérouleront sur la période du lundi 20 juin au vendredi 22 juillet, avant la date du concours fixée au samedi 06 août 2022.  

En rappel, un concours de recrutement de 3000 enseignants fonctionnaires régionaux est également en cours, et devrait connaître son épilogue cette semaine.

La Banque ouest-africaine de développement (Boad) a approuvé mardi, lors d’une réunion de son conseil d’administration à Abidjan, deux nouveaux engagements en faveur du Togo. Les financements, autorisés sous forme de prêts, concernent des projets d’infrastructure.

Dans les détails, la première enveloppe, d’un montant de 28 milliards FCFA, est destinée à l'aménagement et au bitumage du tronçon Aleheride-Kpaza-Tchamberi dans la région Centrale. La réalisation de ce projet permettra de relever plusieurs défis. Notamment, le désenclavement de la zone et la facilitation des échanges économiques, sociaux et culturels aussi bien au niveau national que sous-régional, la réduction du temps des trajets et du coût d’exploitation des véhicules, et enfin le problème de l’insécurité routière. 

Quant au second financement, d’un montant de 25 milliards FCFA, il servira à la construction d’une centrale solaire photovoltaïque à Awandjélo (région de la Kara). L’infrastructure, d’une capacité installée projetée à 42 MWc dès 2024, participera à la diversification du mix énergétique et à la réduction des coûts de production de l’énergie, de même qu’à l’amélioration des conditions de vie des populations des localités environnantes. 

Pour le Togo qui travaille depuis quelques années à faire passer son taux d’électrification à 75% en 2025 (59% l’an dernier), il s’agira d’une centrale de plus, après celle de Blitta, ou encore de Kekeli, sur lesquelles l’institution bancaire sous-régionale intervient

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Après avoir obtenu le feu vert du Parlement pour la réforme de la police des étrangers en République togolaise, le gouvernement passe à l’étape suivante. L’exécutif a adopté lundi en conseil des ministres deux projets de décret portant respectivement sur la fixation des coûts de délivrance des visas d’entrée au Togo et de la carte de séjour. 

Les nouveaux tarifs, qui seront communiqués dans les brefs délais par les services du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, s’inspirent des pratiques constatées en la matière dans plusieurs pays. Dans les faits, les nouveaux coûts de délivrance du visa seront notamment fixés en fonction de la durée du séjour. 

Sous d’autres cieux, le critère de la provenance et de la durée de séjour sont pris en compte pour fixer le montant du visa. Mais de façon unitaire, le Togo a retenu la durée de séjour pour fixer le montant. Donc en fonction de la durée que l’étranger passera sur le territoire, le coût du visa sera établi”, explique le ministre de la Communication, Akodah Ayewouadan. 

Concernant la carte de séjour, elle sera délivrée sur la base du profil du demandeur ainsi que de la durée du séjour. “ D’abord, il y aura la durée et ensuite le profil. Un étudiant sera rangé dans une catégorie, un visiteur temporaire sera dans une autre catégorie et celui qui aura un séjour beaucoup plus long, 5 ans par exemple, sera aussi rangé dans une autre catégorie. Donc, en fonction de la durée et de la catégorie dans laquelle on se retrouve, le coût du titre de séjour sera fixé. Mais de façon générale, les conditions sont de bonne moralité, un certain nombre de documents administratifs sera exigé pour établir le titre de séjour. Il n’y a pas de volonté de restreindre l’accès au titre de séjour, au contraire, l’idée, c’est de faire du Togo, un pays attractif sans négliger bien évidemment la dimension sécuritaire”, a poursuivi le porte-parole du gouvernement. 

En rappel, l’ancienne loi sur la police des étrangers date de plus de trois décennies.

Au Togo, le lancement de la nouvelle campagne de reboisement le 1er juin dernier (à l’occasion de la Journée de l’Arbre) a connu une forte mobilisation des diverses couches de la population. C’est ce qu’a indiqué lundi le ministre de l’environnement lors d’un compte rendu en conseil des ministres. 

En tout, 1 421 473 plants ont été mis en terre sur toute l’étendue du territoire national rien que pour ce jour, a annoncé Foli-Bazi Katari. Un chiffre en nette hausse par rapport aux deux dernières années, où respectivement 300 000 et 580 000 plants ont été mis en terre durant cette journée symbolique. 

La nouvelle a été saluée par l’exécutif, qui a invité la population à rester mobilisée pour l’atteinte des objectifs. Pour rappel, l’objectif pour 2022 est de planter 21 millions de plants sur tout le territoire

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L’équipe gouvernementale s’est réunie en conseil des ministres ce lundi 13 juin à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets. 

En tout, cinq projets de décret ont été examinés, tandis qu’une communication a été effectuée sur l’état d’exécution des projets d’investissement au 31 mai dernier.

Les textes adoptés portent respectivement sur l’instauration d’un état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes, la nouvelle police des étrangers sur le territoire national, et la réforme de la chambre d’industrie et de commerce (CCIT).  

Enfin, un compte rendu a également été fait sur le lancement de la campagne de reboisement

Les trois Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD) du Togo ouvrent un nouveau recrutement dans le cadre de la prochaine rentrée académique 2022-2023. 

L’information a été rendue publique ce lundi 13 juin 2022 par l'Agence Education-Développement (AED), structure chargée de la gestion des Instituts, à la faveur d'une conférence de presse tenue par le top management de l’AED, et les directeurs des trois IFAD.

Ces inscriptions, qui prennent fin le 08 juillet prochain, visent les jeunes Togolais âgés entre 16 et 29 ans, qui peuvent ainsi postuler dans l’une des trois structures dédiées aux secteurs socio-économiques prioritaires que sont : l’aquaculture (IFAD d'Elavagnon), l’élevage (IFAD de Barkoissi), et les métiers du bâtiment (IFAD de Lomé).

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« Pour nous, le critère fondamental, c'est vraiment la motivation », a insisté Nassini Commi, DG Adjoint de l’AED. Le fonctionnaire a expliqué notamment que la formation en alternance met un accent sur la motivation et le projet professionnel porté par les jeunes apprenants. « Les IFAD veulent mettre un accent particulier sur la formation en entreprise, et le contact permanent avec des professionnels et gens de métiers, pour une formation vraiment professionnalisante », a-t-il ajouté.

« Chaque apprenant est considéré comme unique », a ajouté pour sa part Katabale Assima-Kodjovi, DG de l’IFAD-Bâtiment de Lomé. Selon ce dernier, les campus s’appuient notamment sur l’environnement numérique de travail, pour pouvoir personnaliser la formation de chaque apprenant, dans une logique de recherche de l'autonomie et d'adaptation dans l'apprentissage.

À ce jour, le plus récent IFAD-Bâtiment de Lomé, couvre 6 cursus de formations, dont 4 Bacs Professionnels (Bac Pro en Organisation et réalisation du gros œuvre, Bac Pro en Froid et Conditionnement de l'Air ; Bac Pro Métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; et Bac Pro en Aménagement et finition de Bâtiment) et 2 CAP (Menuisier fabricant installateur, et Charpentier couvreur).

Rappelons que la mise en place des IFAD est inscrite dans le cadre de la feuille de route gouvernementale, pour résoudre le défi de l’adéquation Formation-Emploi en développant un pool de compétences pertinentes dans les secteurs prioritaires.

Pour pouvoir postuler aux IFAD, les jeunes Togolais doivent être physiquement aptes et disposer du niveau académique ou des diplômes pré-requis ( à savoir un BEPC minimum, pour le cursus Bac pro, et un niveau de classe de 4ème au minimum, pour le CAP).

Les candidats peuvent consulter les détails notamment sur la page des admissions de l'AED.

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Au Togo, à compter de ce lundi 13 juin, la région des Savanes est en état d’urgence sécuritaire. Le gouvernement, réuni ce lundi en conseil des ministres, a adopté un décret dans ce sens. 

La décision est prise, après les deux attaques terroristes perpétrées dans cette partie septentrionale du pays, en l’espace de six mois (10 au 11 novembre 2021 et 10 au 11 mai 2022), contre le dispositif de l’Opération Koundjoare. 

Pour l’exécutif, dont la volonté est de “créer un environnement et les conditions propices aux mesures administratives et opérationnelles nécessaires à la bonne conduite des opérations militaires, au maintien de l’ordre et de la sécurité dans cette région”, cet état d’urgence sécuritaire permettra de “renforcer la célérité de la prise des décisions”, et “facilitera une meilleure agilité des services publics et des forces de défense et de sécurité”.

En rappel, la dernière attaque contre les forces de défense et de sécurité a fait 08 morts et 13 blessés du côté togolais.