RTG

RTG

jeudi, 02 septembre 2021 17:18

Hommage national à Eugénie Nakpa-Polo

Une cérémonie d’hommage national présidée par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a été rendue ce jeudi à Lomé à la présidente de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Eugénie Nakpa-Polo, rappelée à Dieu le 16 août dernier

L’événement, auquel ont pris part des personnalités politiques, administratives, traditionnelles et religieuses, diplomates, ainsi que le président de la CNDH Bénin, a été l’occasion de rendre un dernier hommage officiel à celle qui est devenue en avril 2019, la première femme à la tête de la Commission depuis sa création en 1987.

Femme digne (et) passionnée” selon les mots du premier Ministre, Eugénie Nakpa Polo a consacré 29 années sur les 31 de sa vie professionnelle, au seul secteur des droits de l’homme, à différentes fonctions et responsabilités. 

Directrice de la protection et de la défense des droits de l’homme, Directrice générale des droits de l’homme pendant près de 19 ans, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la justice chargé des droits de l’homme et des relations avec les Institutions de la République, l’illustre disparue a servi le Togo à l’extérieur, en tant que membre du Comité d’experts africains sur les droits de l’homme et le bien-être de l’enfant, et Ambassadeur, Représentant permanent de la République Togolaise près l’Office des Nations unies et des autres Organisations internationales.

51046 56579 hommage national eugnie nakpa polo ocb

Son immense contribution à la jouissance des droits de l’homme par les populations du Togo et au plan international est à la mesure de sa rigueur et de son professionnalisme. Son mandat a permis de redorer le blason de la CNDH qui a gagné encore plus en confiance auprès de l’opinion nationale” a notamment déclaré le Rapporteur général de l’institution, Olivier Sronvi lors de son intervention.

Pour le ministre en charge des Droits de l’Homme, “la franchise, la méthodologie inclusive et participative, le sens du bien commun ont été les meilleures armes de l’illustre disparue dans la conduite de ses missions”. 

Eugénie Nakpa Polo était, sans doute, l’un des meilleurs analystes du diagramme des droits de l’homme au Togo. Elle était une mémoire des progrès de notre pays dans la consolidation de sa démocratie et le renforcement de la jouissance des droits de l’homme”, a rappelé Christian Trimua. 

Le ministre a également réitéré les condoléances du Gouvernement à la famille éplorée et aux proches, ainsi qu’à tous les défenseurs des droits humains au Togo. 

Les obsèques se poursuivront samedi à Kandé, dans la localité natale de la présidente de la CNDH, en présence de nombreux officiels et du Chef de l’Etat ou de son représentant.

Le Fonds monétaire international (FMI) dispose d’un nouveau représentant résident au Togo. Le camerounais Maximilien Kaffo a été officialisé cette semaine, en remplacement du burkinabé Jules Tapsoba, arrivé en fin de mission. 

D’abord économiste au ministère des finances de son pays, le nouveau visage du Fonds au Togo a intégré l’institution basée à Washington en 2014, et a été également consultant pour la Banque mondiale.

Depuis Lomé, il aura pour mission de renforcer la coopération, déjà bonne, entre le Togo et le FMI. Des discussions sont d’ailleurs en cours actuellement, pour le déploiement d’une nouvelle Facilité élargie de crédit (FEC).

Lire aussi

Le Togo, parmi les bénéficiaires africains des nouveaux droits de tirage spéciaux du FMI

La 4e édition de la Conférence internationale sur les entreprises sociales et la responsabilité sociale des entreprises (CIESRES’21) se déroulera la semaine prochaine, du 9 au 10 septembre. L'événement, initié depuis 2018 par le ministère du développement à la base et soutenu par l’ambassade des USA, se tiendra comme l’an dernier essentiellement en ligne en raison de la situation sanitaire. 

Durant deux jours, des intervenants de différents pays participeront aux différentes sessions et panels axés autour du thème de cette année, qui s’intéresse à la création d’emploi dans les collectivités locales. 

En rappel, l’objectif de ces assises annuelles est d’approfondir les réflexions sur la responsabilité sociétale des entreprises et leur contribution au développement socio-économique du Togo. Tout ceci, en lien avec les ambitions gouvernementales de faire du Togo, un hub pour les entreprises sociales en Afrique de l’ouest.

Le ministère de la culture a dévoilé les résultats de l’appel à projets pour l’édition 2021 du Fonds d’aide à la culture (FAC). Au total, 300 millions FCFA ont été débloqués par le Gouvernement aux artistes, acteurs et promoteurs culturels. 

En tout, 512 projets ont été retenus sur les 965 soumis. Un coup de pouce des pouvoirs publics à ce secteur durement éprouvé par les effets de la pandémie, et dont les acteurs ont souhaité un fonds d’appui aux artistes pour juguler la crise, leurs principales activités (concerts, manifestations culturelles, expositions) étant suspendues. 

Les arts de la scène (chansons, clips, spectacles, entre autres) s’offrent la part du lion avec 131,7 millions FCFA, soit 43% de la dotation. Les acteurs du 7ème art bénéficient de 57,9 millions (19,3%). Les projets des secteurs du patrimoine culturel et des arts plastiques reçoivent respectivement 40,4 et 31 millions FCFA, tandis que les écrivains et acteurs des arts littéraires perçoivent 24 millions FCFA.

La participation aux manifestations culturelles nationales et internationales est également financée, à hauteur de 15 millions FCFA. 

En rappel, le FAC, opérationnel depuis 2013, est une subvention accordée par l’exécutif à tous les acteurs du monde artistique pour la construction et la réhabilitation des équipements et infrastructures culturelles, l’aide à la création artistique, littéraire et cinématographique et la mise en valeur du patrimoine national. En 2019, 600 millions FCFA avaient été alloués à environ 250 projets.

Lire aussi

Vers une réforme de la subvention du Fonds d’aide à la culture

Près d’un an après son entrée en vigueur au Togo, le Programme Seuil (Threshold) se concrétise dans les faits. Le Gouvernement et la Millennium Challenge Corporation (MCC) ont officiellement lancé jeudi à Lomé le démarrage des activités de l’institution chargée de sa mise en œuvre opérationnelle, l’OMCA. 

Recommandation du MCC, l’organisme créé par décret gouvernemental en 2019, va désormais prendre en charge l’opérationnalisation du programme, afin de contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie des populations togolaises. 

Le Threshold, conclu il y a deux ans et doté d’une enveloppe de 20 milliards FCFA, comporte principalement deux volets : la réforme du secteur des Technologies de l’information et de la Communication (TIC) et de celui du foncier, qui permettra d’accroître les investissements dans le secteur agricole.

Ce programme vient à point nommé au moment où le Gouvernement a adopté de nouvelles priorités contenues dans la feuille de route gouvernementale pour la période 2020-2025”, souligne le ministre de l’économie Sani Yaya, qui a rappelé que le pays a déjà “enregistré des avancées majeures dans les deux secteurs d’intervention du Threshold au Togo”. En l'occurrence la refonte du code foncier et domanial, et la redynamisation de l’Arcep qui a déjà mis en œuvre plusieurs réformes et sanctions.

L’Organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account (OMCA) mènera sa mission avec un directoire de 12 personnes, dirigé par une femme, Bougonou N’gname, avec pour ambition de parvenir au Programme Compact.

Lire aussi

MCC : le Togo vise toujours le Compact

Comme l’an dernier, le Togo valide 14 indicateurs au Millennium Challenge Corporation

Le Togo s’engage un peu plus au niveau international sur les questions liées à la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale. Le pays a officiellement adhéré mardi dans ce sens à deux nouvelles conventions de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Le premier texte, dénommé “Cadre inclusif OCDE/G20 sur le BEPS”, vise à lutter contre l'évasion fiscale, améliorer la cohérence des règles fiscales internationales et assurer un environnement fiscal plus transparent.

Le Togo, qui devient par cette occasion le 140ème adhérent à cet accord, contribuera à la mise en oeuvre du “Paquet BPES” qui contient 15 mesures dotant les gouvernements d’instruments efficaces pour prévenir et lutter contre la fuite de capitaux.  

Le second texte auquel a adhéré le pays vise pour sa part à relever les défis posés par la numérisation de l’économie. Dénommé “Plan des Deux Piliers”, cette convention à laquelle Lomé devient le 134e adhérent, entend “réformer les règles fiscales internationales et faire en sorte que les entreprises multinationales paient une juste part d’impôt partout où elles exercent des activités”.  

Pour le Togo qui a fait de la réforme de son système fiscal, une priorité dans la mobilisation des ressources, ces nouvelles adhésions doivent permettre de consolider l’arsenal juridique existant, et combler les éventuels vides.

En rappel,le Togo est membre de l’OCDE depuis 2019.

Le nouveau directeur-pays et Représentant-résident du Programme alimentaire mondial (PAM) au Togo, Aboubacar Koisha, a décliné mardi les principaux volets de l’action que compte mener l’organisme onusien aux côtés du Gouvernement. Ceci, lors d’une rencontre à la Primature avec le Premier Ministre, Victoire Dogbé.

Selon le responsable, les activités de l’institution, contenues dans un plan intérimaire provisoire pour 2021-2022, vont consister à un renforcement de la protection sociale et des filets sociaux. Dans ce sens, “environ 170 000 Togolais qui sont dans les situations difficiles causées par la crise sanitaire et les chocs climatiques” bénéficieront d’un appui, a indiqué Aboubacar Koisha. “À travers ce volet, nous allons assister avec l’équipe alimentaire 20 000 personnes, et 150 000 personnes avec le transfert monétaire”, a-t-il détaillé. 

Le second volet de l’assistance du PAM concernera la résilience du système alimentaire. A ce titre, un “renforcement des capacités des producteurs sur toute la chaîne de valeurs” sera effectué.

Enfin, le Programme, qui utilise depuis de nombreuses années le Port de Lomé pour sa logistique régionale (et récemment l’Aéroport), entend poursuivre ses activités à partir de la plateforme, a soutenu l’hôte du Premier Ministre. En 2020, plus de 100 000 tonnes de produits alimentaires ont d’ailleurs transité par le PAL, à destination du Sahel et de pays du Golfe de Guinée. 

Pour rappel, le PAM qui opérait depuis 2005 au Togo à travers la Représentation résidente du Bénin, dispose officiellement depuis le début de l’année d’un bureau au Togo.

Après avoir abrité du 24 au 26 août dernier (via visioconférence) la 71ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, le Togo accueillera de nouveau les prochains travaux en 2022. Le Togo a été désigné pays-hôte, à l’issue des trois jours d’assises de fin août. 

La 72ème session, qui se tiendra cette fois en présentiel, sera l’occasion pour les ministres africains de la santé, de définir le programme de santé du continent et faire le point sur les décisions actées à Lomé il y a quelques jours. 

Pour le Togo, ce choix est une nouvelle reconnaissance, pour l’engagement du pays sur les questions sanitaires sur le continent.

 

Le Togo lance ce mercredi 1er septembre sa campagne qualificative pour la Coupe du Monde de Football Qatar 2022. Les Eperviers, arrivés à Thiès depuis le 28 août dernier, affronteront à 16h les Lions de la Teranga du Sénégal. 

La sélection nationale, emmenée par son nouvel entraîneur, Paulo Duarte, entend faire d’entrée un bon résultat et engranger de la confiance. Les coéquipiers de Djene Dakonam sont logés dans un groupe relevé qui comprend en plus du Sénégal, le Congo et la Namibie. 

La rencontre sera diffusée gratuitement sur la chaîne télévisée de la FIFA disponible sur YouTube.

En rappel, l’unique participation du Togo pour la Coupe du Monde de Football remonte à 2006, en Allemagne.

Le Togo a officiellement adhéré il y a quelques jours à l'Accord sur la création du Fonds pour le développement des exportations en Afrique (FEDA). Ce fonds, dont le siège est basé au Rwanda, est une filiale de la Banque africaine d'import-export (Afreximbank). 

En signant cet accord, le Togo, qui rejoint quatre autres signataires (Rwanda, Mauritanie, Guinée et Soudan du Sud), permet au FEDA de finaliser son processus de création juridique, et diversifie un peu plus ses outils de financement.

Le Fonds qui se veut “une nouvelle plateforme multilatérale de développement”, veut jouer “un rôle essentiel dans la promotion de l’industrialisation, du développement des exportations et du commerce intra-africain”, a rappelé mardi le patron d’Afreximbank, Benedict Oramah. Pour y parvenir, l’institution entend “catalyser les flux d’investissements directs étrangers (IDE) dans les secteurs du commerce et des exportations de l’Afrique”.

Pour rappel, le Togo est déjà très impliqué dans un autre mécanisme de développement du commerce intra-africain, la Zlecaf. 

Lire aussi:

Le Togo, 3e pays le plus engagé et préparé pour la mise en œuvre de la Zlecaf (rapport)