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Les chambres régionales de métiers (CRM), établissements publics représentant les intérêts professionnels des artisans et contribuant à la structuration du secteur pourraient bientôt être réorganisées. Un projet de modification du décret organisant ces CRM et leur instance faîtière (UCRM), a été présenté mercredi en conseil des ministres par le ministre de tutelle du secteur, Eke Hodin. 

Cette réorganisation veut tenir compte de nouveaux facteurs comme la décentralisation qui met désormais en avant les communes et acteurs locaux, la rationalisation des ressources, et la responsabilisation des différentes instances de gestion. 

Selon les textes actuels, les chambres (au nombre de 6), sont des organes rattachés au ministère de l’artisanat, fonctionnelles dans les cinq régions économiques et dans la Commune de Lomé. L’UCRM pour sa part joue le rôle d’interface entre les artisans et les partenaires que sont l’Etat, les collectivités et les partenaires. 

Pour rappel, le nouveau gouvernement togolais installé depuis octobre 2020, consacre un ministère délégué au secteur des métiers et de l’artisanat. 

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Le montant global du financement de l’Agence française de développement (AFD) au Togo est de 130 milliards FCFA, dont 49 milliards en subventions. C’est l’une des principales informations à retenir de la revue de portefeuille effectuée mardi par le Togo et l’institution financière bilatérale. 

1 FCFA

L’exercice, premier du genre, a réuni en virtuel une délégation gouvernementale et des représentants de l’Agence au Togo, conduite par le Directeur pays, François Jacquier. Les travaux présidés par la SG de la Présidence de la République, Sandra Johnson, ont notamment porté sur l’évaluation de la dizaine de projets contenus dans le portefeuille, et répartis dans les secteurs de l’agriculture, l’éducation, la formation professionnelle, l’énergie, l’eau et l’assainissement.

Si un dynamisme a été relevé au niveau du partenariat et des résultats positifs enregistrés surtout au cours des dernières années, les deux parties se sont engagées vers une optimisation des interventions, afin de bénéficier davantage aux populations. Un mécanisme de suivi et de pilotage du portefeuille sera ainsi mis en place, et des revues périodiques seront désormais organisées, pour plus d’efficacité et d’efficience dans l’exécution des projets.

En rappel, l’AFD, principal bras financier de la politique étrangère d’appui au développement de la France, est présente au Togo depuis 1957.  

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Le Togo devrait rejoindre prochainement le traité de l’Agence africaine du médicament (AMA). Réuni en conseil mercredi, le gouvernement a adopté un avant-projet de loi dans ce sens.

Le texte, qui doit encore faire l'objet d'approfondissements, vise à renforcer l'arsenal du Togo, en ce qui concerne le secteur des médicaments. En effet, le traité de l’AMA signé par les Etats africains le 11 février 2019, s’inscrit dans le cadre du renforcement des initiatives africaines en matière de santé publique. 

Il a notamment pour objectif de faciliter une réaction coordonnée face aux crises sanitaires, de surveiller et d’atténuer le risque de pénurie de médicaments et de dispositifs critiques tels les vaccins.

Ce texte vient à point nommé surtout en cette période de la crise sanitaire et en lien avec la vision sous-régionale relative à l'opérationnalisation de la ZLECAF”, avait déclaré le Président de la République, à l’ouverture des travaux.

En ratifiant le traité, le Togo pourra consolider ses efforts en matière de couverture santé universelle, souligne le gouvernement.

Autre avantage, la lutte contre les médicaments de qualité inférieure et falsifiés, au devant de laquelle s’est porté le Togo en janvier 2020 en lançant l’initiative de Lomé, se verra renforcée. 

En rappel, l’entrée en vigueur du traité de l’AMA nécessite la ratification d’au moins 15 Etats sur les 55 que compte le continent.

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Un peu plus de trois semaines après sa dernière moisson, le Togo effectue ce vendredi une nouvelle sortie sur le marché financier régional. Dans la ligne de mire du Trésor, 60 milliards FCFA. 

Cette nouvelle opération se fera par le biais d’une émission simultanée d’obligations de relance (ODR). Les titres, d’une valeur nominale unitaire de 10 000 FCFA, ont des maturités respectives de 07 ans (taux de 5,9%) et 10 ans (taux de 6,1%).

Comme pour les précédentes, cette sortie doit permettre au Trésor de financer la relance économique post-covid. Depuis le début de l’année, le Togo a toujours obtenu la confiance des investisseurs, avec 435 milliards FCFA mobilisés en tout.  

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi à Lomé en conseil des ministres. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs textes, dans des domaines variés : marchés publics, santé, justice, gestion publique, sécurité, économie maritime, ou culture. 

Au total, deux avant-projets de loi et un projet de décret ont été examinés, et sept communications écoutées.

Les inscriptions à l’Université de Lomé (UL) débutent le 18 octobre prochain pour le compte de la rentrée académique 2021-2022. C’est ce qu’a indiqué l’administration universitaire dans un communiqué. 

Dans les détails, la préinscription en ligne qui concernent uniquement les nouveaux bacheliers sera ouverte le 18 octobre 2021. L'inscription en ligne des étudiants, quant à elle, démarre le 02 novembre. Toutes les formalités d’inscription (nouveaux et anciens étudiants) prennent fin le vendredi 17 décembre. 

L'Université de Lomé invite, par ailleurs, les étudiants et les bacheliers à s'inscrire dans le délai qui ne saurait être prorogé.

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Alors que le rythme de la vaccination anti-coronavirus s’est accéléré ces derniers jours, le Togo pourrait atteindre, voire dépasser, le cap du million de vaccinés d’ici la fin de cette année. C’est ce qu’a laissé entendre mardi le Premier ministre, lors d’un discours à l’Assemblée Nationale. 

A ce jour, nous avons déjà vacciné près de 450 000 dont la grande majorité est pleinement vaccinée (soit après avoir reçu les deux doses, soit après avoir reçu la dose unique de Johnson & Johnson). Au rythme actuel d’environ 10 000 doses administrées par jour, nous dépasserons plus d’un million de vaccinés d’ici fin décembre 2021. Nous devons maintenir le cap, voire accélérer”, a déclaré Victoire Dogbé. 

1,8 millions de doses acquises

Le Togo a en effet mis le pied sur l’accélérateur en termes d’acquisition de vaccins depuis plusieurs semaines, en même temps que se poursuivaient les réflexions destinées à inverser la courbe de contamination. Ainsi à travers les initiatives régionales, continentales et internationales, et l’implication du Chef de l’Etat, “notre pays a reçu au total près d’un million huit cent mille doses de vaccins”, a dévoilé la Cheffe du Gouvernement.

Si “le nombre de doses disponibles n’est pas encore suffisant pour couvrir l’ensemble de la population cible”, “d’autres doses sont annoncées dans les prochaines semaines”, a rassuré le Premier ministre.

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Le Premier ministre, Victoire Dogbé s’est entretenu mardi, avec des représentants de la Banque Publique d’investissement (BPI) de France. Les échanges ont globalement consisté en un passage en revue des priorités du Gouvernement, inscrites notamment dans la feuille de route quinquennale. 

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Ainsi, la délégation de la BPI, conduite par son directeur exécutif Pedro Novo, a montré sa ferme volonté à participer aux efforts de développement amorcés par le Togo, notamment en matière de promotion de l'entrepreneuriat des jeunes. Par ailleurs l’institution financière française entend nouer et renforcer la collaboration avec Lomé, afin de dynamiser davantage les secteurs de la santé, de la digitalisation, des infrastructures ou encore de l’énergie. 

En rappel, la Banque Publique d’investissement de France (BPI) créée en 2012, est un organisme français de financement et de développement des PME et des entreprises innovantes. Elle appartient à l’Etat français, qui en est l'actionnaire majoritaire.

Après quatre années d’exercice, le coordonnateur du système des Nations Unies (SNU) au Togo, Damien Mama, est arrivé en fin de mission. Le responsable fraîchement nommé au Burundi, a entamé sa tournée d’adieux auprès des autorités du pays. 

Au siège de l’Assemblée nationale où il s’est rendu mardi, le coordonnateur a été reçu par la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan. Au menu des échanges : le point sur la collaboration entre la Représentation Nationale et l’institution onusienne, et les nombreuses avancées réalisées par le Togo durant son mandat. 

Sur les trois dernières années, nous avons beaucoup travaillé avec l’Assemblée nationale sur beaucoup de questions, surtout en matière de plaidoyer, sur la budgétisation sociale et aussi sur les questions des droits de l’Homme, des femmes. L’Assemblée nationale togolaise a innové par l’élection d’une dame à sa tête et dont le leadership est très visible. J’ai exprimé notre admiration pour le rôle que l’Assemblée nationale togolaise joue dans le processus de développement. Au niveau des Nations Unies, nous nous réjouissons des lois votées sur les cantines scolaires, la couverture santé universelle, la protection des côtes et le renforcement et la restructuration de la CNDH qui, en fait, sont l’illustration de la croissance démocratique du pays”, a notamment détaillé Damien Mama.  

Le diplomate, qui s’est également réjoui des caractéristiques en termes “d’ouverture et de dialogue” des Togolais, poursuivra sa tournée d’au-revoir dans les prochains jours. 

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Arrivé une nouvelle fois à terme, l’état d’urgence sanitaire sera encore reconduit au Togo. Le gouvernement a sollicité et obtenu mardi des députés, une autorisation de prorogation de l'état d'urgence sanitaire, ainsi que de son délai d’habilitation. Ceci, à la faveur d’un vote en séance plénière à l’hémicycle, en présence du Premier Ministre. 

Le feu vert, accordé cette fois par les élus pour une période de 12 mois à compter du 16 septembre 2021, donne ainsi la possibilité au gouvernement de disposer de moyens juridiques pour continuer d’agir face à la pandémie, et adapter la riposte selon l’évolution de la maladie. 

‘Protéger le plus grand nombre’

Dans son intervention face à la Représentation Nationale, Victoire Tomégah Dogbé a rappelé le contexte de cette nouvelle demande. 

Le 16 mars dernier (date de la dernière autorisation de prorogation), quelques jours après le lancement de la campagne de vaccination, (...) nous étions loin de nous imaginer que nous reviendrons six mois après, partager des éléments d’un constat encore plus alarmant quant à la propagation de la pandémie dans notre pays, comme c’est également le cas dans la sous-région et un peu partout à travers le monde”, a-t-elle souligné. 

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La cheffe de l’exécutif a dans ce sens présenté les chiffres de la flambée épidémique amorcée en juillet, puis détaillé les mesures prises par le Gouvernement : extension des capacités de prise en charge alors même que les centres sont saturés, recrutement de personnel, concertations avec les différents acteurs de la société, accélération de la campagne vaccinale, et renforcement des restrictions, entre autres.     

En prenant ses responsabilités, le gouvernement entend protéger le plus grand nombre”, a martelé le Premier ministre, avant d’exhorter de nouveau à la vaccination, seul moyen “d’atteindre plus vite le seuil d’immunité collective”.    

Consolider les acquis et poursuivre la marche 

Cette nouvelle prorogation permet en outre au pays “de consolider ses acquis et poursuivre sa marche vers le progrès”, estime l’exécutif. En effet, si elle a été marquée par une résurgence des contaminations et des décès, “cette période n’a pour autant pas été un temps d’immobilisme”, a précisé Victoire Dogbé, qui a rappelé aux parlementaires les grandes actions effectuées par le gouvernement dans le but d’atteindre les objectifs de sa feuille de route : inauguration de la plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) et mise en service de deux centrales solaires (Kekeli et Blitta), lancement du programme Wezou, et finalisation du projet de l’Assurance maladie universelle

Des mesures ont également été prises pour soulager la population à l’approche de la rentrée scolaire (gratuité de la scolarité au secondaire et prise en charge de la facturation sociale d’eau et d’électricité du mois d’août), et d’autres sont en cours d’effectivité. “Personne n’a été et ne sera laissé de côté face à la situation de crise sanitaire que nous traversons”, a déclaré la cheffe du Gouvernement, avant d’appeler à un “sursaut patriotique individuel et collectif”. 

En rappel, l’état d’urgence sanitaire a été décrété au Togo depuis avril 2020.