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Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a effectué jeudi une visite de travail au Mali. Ce déplacement, qui intervient quelques jours après la levée des sanctions contre le pays par la Cedeao, visait à échanger avec les principales autorités de la Transition. 

A Bamako où il a été reçu par le Président Assimi Goita, puis par son homologue Abdoulaye Diop, le chef de la diplomatie togolaise a félicité ses interlocuteurs pour leur “ouverture d’esprit” et leur “volonté manifeste de sortir de l’impasse”. Des ingrédients qui ont notamment permis d’obtenir “un compromis satisfaisant”. 

Les autorités maliennes ont de leur côté salué “l’élan de solidarité active du Togo”, dont la médiation a été portée par l’implication du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.

Des assises bientôt à Lomé 

Dans le but de poursuivre les efforts afin de permettre au Mali de continuer ses réformes, le Groupe de soutien à la transition (GST-Mali) sera réactivé. En concertation avec l’Union Africaine, sa prochaine réunion a d’ailleurs été programmée pour la première quinzaine de Septembre, et se tiendra dans la capitale togolaise. 

Robert Dussey a une nouvelle fois réaffirmé la disponibilité du Togo à accompagner ce pays frère vers la stabilité.

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Moins de 24h après le dernier, l’équipe gouvernementale s’est à nouveau réunie en conseil des ministres jeudi à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets.

Au total, un avant-projet de loi et trois projets de décret ont été adoptés dans les secteurs du social, de la gouvernance économique et de la décentralisation. Les textes concernent les droits de la femme, l’adressage des voies par les collectivités locales, la destitution des élus et responsables locaux, et enfin le développement des TPME. 

Deux communications ont également été écoutées, notamment sur la dématérialisation des services publics et la collaboration entre les institutions de l’Etat et les administrations.

Après avoir confié la gestion de l’Assurance maladie universelle (AMU) à l’Institut national d’assurance maladie (INAM), le gouvernement élargit et adapte ses attributions. Un projet de décret a été adopté dans ce sens mercredi en Conseil des ministres. 

L’objectif poursuivi par l’exécutif est “d’assurer la mise en œuvre efficace et efficiente de l’AMU”. S’il s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Assurance maladie universelle sur le territoire, le texte vient également renforcer l’inclusion sociale, conformément aux ambitions déclinées dans le premier axe de la nouvelle feuille de route gouvernementale (Togo 2025). 

Pour rappel, le projet de loi instituant l’AMU a été approuvé par l’Assemblée nationale l’année dernière. L’initiative dont la gestion a été confiée à un organisme qui dispose de plus de dix années d’expériences dans le domaine, vise à offrir des soins de santé d’une meilleure qualité à toute la population.

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Au Togo, la réforme de la commande publique se poursuit. Un projet de décret portant code des marchés publics a été adopté par le Conseil des ministres mercredi à Lomé. 

Le texte précise les dispositions légales qui régissent la commande publique. L’objectif est de répondre aux besoins des autorités contractantes “en matière de réalisation de travaux, d’acquisition de fournitures ou de prestation de services”.

En effet, menée dans un contexte de renforcement du climat des affaires, cette réforme permettra de mieux gérer les acquisitions et d’accélérer les procédures, tout en professionnalisant les acteurs. 

Pour rappel, le processus d’actualisation du cadre des marchés publics a été entamé depuis l’année dernière. 

Après une longue période d’accalmie, les cas de contamination connaissent un rebond au Togo, comme partout dans le monde, favorisés par l’ouverture des frontières, l’allègement des mesures restrictives, la reprise des activités ou encore l’apparition de nouveaux variants. Mercredi, à la faveur de son point de presse hebdomadaire, la Coordination nationale de gestion de la riposte (CNGR) a tiré la sonnette d’alarme. “Alors qu’on était à moins de 10 cas en début avril, plus de 100 cas ont été enregistrés à chaque fois lors des deux dernières semaines (243 au total)”, a indiqué le médecin-colonel, Mohaman Djibril. A cela, s’ajoutent 4 malades actuellement au centre de soins et 180 cas actifs recensés. 

Les cas ne se limitent pas uniquement à Lomé, mais aussi à l’intérieur du pays. Il s’agit de faire attention”, précise l’officiel, qui insiste sur l’importance d’une reprise de l’engouement autour de la vaccination. 

Pour les fêtes traditionnelles, des mesures envisagées  

Alors que les fêtes traditionnelles effectuent leur grand retour après deux années d’interdiction, les autorités sanitaires entendent mettre le paquet pour éviter toute flambée de contaminations. Des équipes sanitaires et les membres des groupes mixtes de surveillance seront ainsi mobilisés pour accompagner les comités locaux tout au long des festivités, a annoncé mercredi le Coordonnateur lors d’une communication en conseil des ministres.

Dans le même temps, des dispositifs de vaccination seront déployés sur les sites de ces fêtes, et les mesures de contrôle renforcées sur les sites sensibles : aéroport, lieux de rassemblement et de réjouissance.  

Pour le gouvernement qui a réussi à enrayer, grâce à ses restrictions, la courbe de contamination en mars dernier, il faut absolument éviter de renouer avec des pics de propagation. 

Annoncée il y a quelques semaines, la loi relative à la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo se précise. Le gouvernement a adopté mercredi un avant-projet dans ce sens. 

Le texte, qui viendra renforcer l’arsenal existant, veut surtout permettre d’offrir les meilleures conditions à l’éducation des enfants, dans un contexte de plus en plus marqué par un phénomène grandissant de violences à caractère sexuel dans les institutions éducatives et centres d’apprentissage. Ce qui, explique le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan, “impacte négativement les études des apprenants victimes et compromet leur avenir”.

Une fois adoptée, la nouvelle mouture mettra en place des mécanismes de prévention, de protection et d’accompagnement, mais également sur le volet répressif, d’aggravation les peines. 

Il est important que les élèves puissent se sentir en sécurité à l’école et que les résultats soient à la hauteur des espérances”, a insisté le ministre.

Au Togo, le secteur du textile et de l'habillement va disposer d’un statut franc. Le gouvernement a adopté mercredi un avant-projet de loi dans ce sens. 

Le texte qui s’inscrit dans le cadre du “renforcement de l’attractivité du cadre législatif pour les investissements” vise à réglementer ce secteur. L’objectif est de contribuer à la transformation économique du pays à travers “la création d’emplois et l’inclusion sociale dans un contexte de mise en place de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA)”.

Ainsi, l’outil va accélérer l’installation des industries du secteur du textile et de l’habillement. La mise en place de la PIA permet de créer plusieurs emplois dans l’industrie textile. 

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L’équipe gouvernementale s’est réunie en conseil des ministres ce mercredi 06 juillet à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets dans divers domaines. 

A l’issue de la réunion hebdomadaire, deux avant-projets de loi et deux projets de décret ont été adoptés dans les secteurs de l’éducation, la gouvernance économique et le social. Les textes concernent précisément la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel, un statut de zone franche pour les secteurs du textile et de l’habillement, et un code des marchés publics.   

Une communication a par ailleurs été écoutée sur des actions à mener pour limiter la propagation du Covid-19 pendant les fêtes traditionnelles. 

Enfin, le gouvernement s’est réjoui des conclusions du dernier sommet de la Cedeao qui s’est soldé par la levée des sanctions qui pesaient sur le Mali. Une levée qui a été possible grâce aux initiatives diplomatiques déployées par le chef de l’Etat auprès de ses homologues.

Le Togo dispose d’un nouveau plan stratégique du Programme alimentaire mondial (PAM) pour la période 2022-2026. Le document a été validé il y a quelques jours, à Rome (Italie) par le Conseil d’administration de l’organisation.   

Doté d’un budget de 17,6 millions de dollars, ce plan devrait toucher plus de 260 000 personnes vulnérables. Il s’aligne sur la feuille de route gouvernementale et le nouveau Cadre de Coopération au Développement 2023-2026 des Nations Unies au Togo. 

Dans les détails, les interventions de l’agence onusienne porteront sur le renforcement des capacités nationales de réponse aux situations d’urgence et du corridor logistique entre Lomé et les pays enclavés du Sahel, sur la fourniture de l’assistance alimentaire et sur l’appui aux efforts de résilience des communautés vulnérables.

En rappel, le PAM intervient au Togo depuis 2005 et dispose depuis l’année dernière d’une représentation entière

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Au Togo, un important pas vient d’être franchi dans la lutte contre l'extrémisme violent. Une stratégie nationale de lutte contre le phénomène a été adoptée mardi à Lomé. 

Le document qui s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement de la résilience face à l’extrémisme violent dans un contexte d’insécurité sous-régionale, va servir de boussole pour les différents acteurs. Il sera coordonné par le Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV).  

En effet, le gouvernement a pris des “mesures innovantes et multisectorielles” pour anticiper et répondre efficacement à la menace terroriste. L’objectif est de “concilier les approches sécuritaires et de développement en alliant à la fois des mesures opérationnelles, sécuritaires, institutionnelles et légales et des mesures plus souples et plus endogènes”, a rappelé le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame. 

Inauguration d’une cellule d’analyse de risques 

Dans le même temps, le pays renforce ses moyens opérationnels. Une cellule d’analyse de risques a été inaugurée, toujours mardi. 

Le dispositif, mis en place avec le concours l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex), pour un coût de 2,5 milliards de FCFA, doit favoriser l’échange de renseignements entre les experts du Togo et d’autres pays sur l’extrémisme violent et le terrorisme. 

Selon le chef de la délégation de l’Union européenne, Joaquin Tasso Vilallonga, l’initiative permettra de lutter “contre la criminalité organisée et transnationale et les trafics illicites, en promouvant en même temps la coopération policière et judiciaire internationale”. 

La cellule d’analyse de risques de Lomé devient la septième de la sous-région. 

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