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La capitale togolaise a abrité mardi une rencontre de restitution des résultats de l’évaluation des acquis scolaires réalisée dans les écoles bilingues ELAN. Cette réunion de deux jours s’inscrit dans le cadre du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Conférence des ministres de l'Éducation des États et Gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN).

L’enquête qui concerne la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo, permet de mesurer les performances des élèves dans la pratique des langues nationales et de la langue française. Trois compétences sont évaluées chez les apprenants, notamment la lecture, l’écriture et le calcul. Pour la directrice de l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF), Mona Laroussi, les résultats permettront de partager “les bonnes pratiques" de certains pays.

Ces assises constituent une étape importante dans le processus de promotion d’une “éducation de qualité nécessaire à l’avènement d’une école africaine de progrès”, a souligné le ministre délégué chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat, Kokou Eké Hodin. 

Pour rappel, le programme Ecole et langues nationales en Afrique (ELAN) est appuyé par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Le Togo a adhéré à l’initiative dès 2016.  

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a dirigé mercredi à Dapaong une grande rencontre d’échanges avec les populations de la Région des Savanes. L’activité, qui intervient quelques jours après les récentes attaques terroristes dans les localités de Kpendjal, a réuni membres du gouvernement, forces vives de la région (élus, chefs traditionnels, religieux et de communautés, jeunes, femmes…), et représentants des forces de sécurité de défense. 

Objectif, échanger en toute liberté et courtoisie, et formuler des propositions afin de juguler ces attaques destructrices et meurtrières. De nombreuses propositions pertinentes ont ainsi été émises, et ”contribueront à alimenter et enrichir les décisions et mesures fortes qu’imposent les circonstances, en vue de préserver les vies humaines et renforcer la sécurité et la protection des populations et du territoire national”. 

Au cours de ses interventions, le chef de l’Etat a réaffirmé la détermination du gouvernement à intensifier les efforts pour venir à bout des attaques et triompher dans cette lutte contre le terrorisme. Quant aux populations, Faure Gnassingbé a exhorté à une vigilance plus accrue, et au maintien de la coopération avec les forces de défense et de sécurité.   

Au Togo, “la majorité des consommateurs sont insatisfaits des services offerts par les opérateurs fixes et mobiles”. C’est la principale conclusion de l’enquête de satisfaction réalisée il y a quelques semaines par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, et dont les résultats ont été publiés mercredi. 

Le sondage large public, effectué auprès de plus de 32 000 personnes sur tout le territoire, avait pour but de connaître “à ce moment précis (30 mai au 17 juin 2022) le ressenti ou l’opinion des consommateurs”, explique l’Arcep. Globalement, il en ressort “un niveau d’insatisfaction élevé des services fibre à domicile proposés par les deux opérateurs fixes (Togo Telecom et Group Vivendi Africa Togo) et des services des deux opérateurs mobiles (Togo Cellulaire et Moov Africa Togo)”, révèle le régulateur.

Cherté, qualité, facturation, indisponibilité… pour la fibre

Dans les détails, “l’insatisfaction porte principalement sur la cherté des services, les problèmes de qualité des services et l’indisponibilité des services”, note le gendarme national des télécoms. Par ailleurs, poursuit-il, “les clients se sont aussi plaints des problèmes de facturation, de l’inaccessibilité des services d’assistance clientèle et des délais de réparation des pannes trop longs”.

Publicité intempestive, épuisement des forfaits pour le mobile

Quant aux clients des opérateurs mobiles, si les mêmes ressentis sont observés (cherté, problèmes de qualité et indisponibilité des services), de nouvelles insatisfactions sont enregistrées. 

Elles concernent notamment les “réceptions de messages intempestifs à caractère publicitaire, l’épuisement anormal des forfaits et les délais longs de réparation des dysfonctionnements”.

Les différents opérateurs sont de nouveau exhortés à consentir “plus d’investissements pour améliorer la qualité et la disponibilité des services et à davantage d’efforts pour la baisse des tarifs, notamment pour les services mobiles qui demeurent toujours parmi les plus chers de la zone UEMOA en entrée de gamme”, a conclu l’Autorité.

Au Togo, l’administration publique multiplie les initiatives pour accroître son efficacité et sa capacité à délivrer les services aux populations. Trois études viennent d’être réalisées dans ce sens et devront servir de boussole à l’action gouvernementale d’ici les prochaines semaines. 

Les nouveaux outils, réalisés avec l’appui du PNUD, portent notamment sur la satisfaction des usagers du service public, la simplification et la dématérialisation des procédures administratives, et la création de deux centres administratifs de services partagés. L’objectif pour le ministère de la fonction publique, est de satisfaire au mieux les besoins exprimés par les citoyens, et faciliter l’accès de tous à un service public de qualité et équitable à tous les niveaux, tout en tenant compte de la révolution numérique et de la transformation digitale en marche dans le pays, portée par la feuille de route gouvernementale. 

Une fois les documents validés (des travaux sont en cours à Lomé jusqu’à vendredi), il est attendu notamment des améliorations dans les services de fourniture d’eau, d’électricité, de poste, de transport, de justice, d’éducation, de santé, de délivrance d’identité, de médias publics, de sécurité sociale ou encore de régulation des marchés publics. 

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Au Togo, depuis le début de l’année, le gouvernement a alloué plus de 25 milliards FCFA dans la subvention des prix des produits pétroliers. Ce montant, révélé par le ministère du commerce à la faveur du nouveau réajustement des prix opéré mardi, dépasse largement les prévisions initiales. Rien qu’en avril dernier, ce sont plus de 12 milliards FCFA qui ont été injectés, informait il y a quelques mois Kodjo Adedze. Avec les nouveaux tarifs à la pompe, les subventions actuelles de l’Etat vont de 178 à 233 FCFA par litre, selon les différents produits (super-sans plomb, pétrole, gasoil et mélange deux-temps).

“Un piège”

Si elle a servi à “limiter le poids de la hausse des prix au plan national”, dans un contexte d’envolée du prix du baril à l’international du fait de la guerre en Ukraine, cette subvention est “plutôt devenue un piège”, expliquent les services du ministère. 

Ceci, “dans la mesure où elle est de plus en plus importante et qu'elle sert à subventionner des pays voisins”. En effet, il a été constaté que “des personnes viennent s'approvisionner ici et vont revendre ailleurs”, profitant ainsi des efforts consentis pour soulager les populations. 

D’autres subventions en attente

Pour l’exécutif, il est de plus en plus difficile de tenir longtemps ce rythme. “Aujourd'hui si on continue avec ce niveau, ce serait impossible de satisfaire à d'autres besoins. Il faut aussi faire des choix. Car pendant ce temps, la subvention sur les engrais pour les paysans est aussi nécessaire et d'autres efforts encore”, font observer les services du ministère.

Depuis mars, le gouvernement a dû procéder à trois ajustements des prix des produits pétroliers, en raison du contexte international. 

Au Togo, la Banque mondiale dispose d’un nouveau Représentant-résident, depuis le 1er juillet dernier et le départ de Hawa Cissé Wagué, arrivée en fin de mission. Fily Sissoko, le nouveau responsable a officiellement pris fonction cette semaine et a été reçu mardi par le Premier ministre, Victoire Dogbé. 

De nationalité ivoirienne, Fily Sissoko compte deux décennies d’expérience au sein de l’institution de Bretton Woods qu’il a rejoint en 2002 en tant que spécialiste en gestion financière au bureau de Dakar. Au Togo, le nouveau visage de la Banque (le douzième depuis 1982), va s'atteler à renforcer l’engagement de l’institution dans le pays afin de poursuivre l’appui à la mise en œuvre de la Feuille de route 2025, et renforcer le dialogue avec le gouvernement et les principales parties. 

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je prends fonction au Togo, pour renforcer le partenariat déjà fructueux entre le pays et le Groupe de la Banque mondiale. Je viens dans un pays où l’engagement fort des dirigeants à opérer une transformation socio-économique structurelle se manifeste à travers des actions et des chantiers importants dans plusieurs domaines. Notre portefeuille en cours se porte déjà bien, mais je m’emploierai à le booster davantage pour apporter des solutions durables en réponse aux besoins des populations”, a indiqué l’officiel. 

Pour rappel, le portefeuille actuel de la Banque mondiale au Togo s’élève à 917,5 millions $ et comporte 19 projets et programmes, dans plusieurs domaines prioritaires.

 

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a effectué mardi une visite de travail à Abidjan. Le déplacement intervenait au lendemain de sa mission à Bamako, à l’issue de laquelle le Togo a accepté de conduire la facilitation de la situation entre le Mali et la Côte d’Ivoire

Reçu en audience par le Président Alassane Dramane Ouattara, le chef de la diplomatie togolaise a transmis un message du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, avant d’échanger avec le leader ivoirien sur le sort des 49 soldats ivoiriens arrêtés à l’aéroport de Bamako le 10 juillet 2022.   

A l’instar des autorités maliennes, les responsables ivoiriens se sont engagés à un règlement rapide de la situation. Des discussions se poursuivront dans ce sens. 

Suite aux dernières attaques barbares perpétrées par des bandes armées terroristes dans les Savanes, de nombreuses photos et images affligeantes montrant les personnes décédées ont été publiées sur les réseaux sociaux et diverses plateformes de discussions. Dans un communiqué signé des ministres de la Justice, des Droits de l’Homme et de la Communication, le gouvernement a mis en garde contre ces actes et appelé à la responsabilité. 

La publication des photos et images de cette nature est attentatoire à l’ordre public et constitue des infractions punissables conformément aux dispositions des articles 355 et 356 du code pénal togolais”, expliquent les ministres, condamnant des “agissements indécents et foncièrement contraires aux règles et valeurs sociales et morales”.  

Surtout, précisent-ils, “l’exercice de la liberté d’expression ne saurait justifier des déviances et abus”, d’autant plus que des articles “du code de la presse et de la communication prévoient que cette liberté s’exerce dans le respect notamment de la dignité humaine et des impératifs de la défense nationale et de la sécurité”.  

Les acteurs des médias, entre autres, sont donc invités à maintenir leur engagement et leurs actions de sensibilisation et d’information, pour non seulement aider à éviter ces actes, mais également contribuer à la lutte contre le terrorisme. 

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Le continent observe depuis quelques semaines une récurrence des fièvres virales hémorragiques, notamment celles de Lassa, Ebola et Marburg. Face à la détection de plusieurs cas de cette dernière au Ghana voisin, le ministère de la santé a rappelé ce mardi certaines dispositions à prendre pour éviter de contracter la maladie. 

Les comportements recommandés sont principalement de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, éviter tout contact avec les liquides biologiques (sang, sueur, selles, urines, salives, vomissures), éviter d’être exposé aux chauves-souris, ou encore éviter de manipuler le corps d’une personne décédée de fièvre hémorragique.

Pour l’heure, la surveillance épidémiologique a été renforcée sur le territoire, et la sensibilisation est en cours. 

En rappel, la maladie à virus Marburg est une maladie très grave, hautement contagieuse et souvent mortelle, qui se transmet par contact avec les liquides biologiques d’une personne malade. Ses principaux symptômes sont une fièvre brusque, une fatigue intense, une douleur musculaire, des maux de tête, des nausées ou vomissements, des douleurs abdominales et saignements inexpliqués. 

Au Togo, une cinquantaine de produits prioritaires sera certifiée. Le gouvernement a lancé, il y a quelques semaines, un appel à candidatures aux opérateurs économiques et aux entrepreneurs, pour favoriser la distribution des produits locaux sur le marché, notamment de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). 

L’initiative qui vise à promouvoir la consommation locale permettra d’accompagner les entreprises du secteur agroalimentaire et non-alimentaire. Ainsi, les capacités des bénéficiaires seront renforcées sur des thématiques liées à la qualité. 

Les dossiers de candidature, dont la composition est disponible en ligne, doivent être soumis au plus tard le 19 août prochain à la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE).