RTG

RTG

Au Togo, de fortes pluies sont enregistrées ces derniers jours dans le bassin de l’Oti. Cette situation est susceptible de provoquer des inondations dans certaines localités. 

En effet, la menace provoque déjà « l’engorgement des nappes phréatiques et un début de débordement des cours et plans d’eau », pouvant entraîner des inondations dans les préfectures de Kpendjal, Oti, Oti-sud, Kéran et Dankpen. Ainsi, le ministère de la Protection civile a exhorté l’ensemble de la population, particulièrement celles des zones à risques à plus de responsabilité, de prudence et de vigilance. Quant aux acteurs impliqués dans la gestion des catastrophes, ils sont invités « à œuvrer dans le sens de la prévention et de l’alerte aux communautés exposées ». 

La direction de la météorologie nationale a annoncé de fortes pluies de septembre à novembre dans les régions Maritime et des Plateaux.  

Au Togo, l’appui des petites et moyennes entreprises se poursuit. L’exécutif a en effet adopté jeudi en Conseil des ministres un avant-projet de loi relatif aux Centres de gestion agréés (CGA). 

L’objectif poursuivi par le gouvernement est d’élargir le champ d’activité des CGA au profit des TPME. Si avant 2020, seule la forme associative était retenue pour ces Centres, aujourd’hui ils peuvent être créés par “plusieurs types d’acteurs économiques”, notamment des membres des chambres de commerce, de métier et d’agriculture, des experts comptables et fiscalistes… 

D’autres innovations sont apportées au dispositif. De fait, les CGA sous forme associative pourront bénéficier des subventions privées ou publiques. Ils “ont désormais la préférence sur les marchés publics à hauteur de 5% et ceci n’exclut pas celle qui était déjà disponible au plan communautaire portée à hauteur de 15% ”, a expliqué le porte-parole du gouvernement Akodah Ayewouadan. Ces entités peuvent aussi être représentées auprès de l’Office togolais des recettes (OTR).  

Pour rappel, les Centres de gestion agréés sont des organismes exerçant sous la forme d’association ou de société de capitaux, à l’exception des sociétés à associé unique. Ils accompagnent les adhérents dans la gestion, la comptabilité, mais aussi en matière du droit fiscal et social.

Lire aussi

Le Togo se dote d’une Agence de développement des TPME

Annoncée déjà en avril dernier, la stratégie d’assainissement et de supervision du secteur de la microfinance au Togo est désormais effective. Jeudi en Conseil des ministres, le gouvernement y a consacré un séminaire, afin de mieux s’en imprégner. 

Etalé sur une période de trois ans, le nouveau plan, qui se veut conforme à la réglementation communautaire en la matière, poursuit plusieurs objectifs : mettre en place des actions permettant de renforcer le cadre d’exercice des systèmes financiers décentralisés (SFD) dans le pays, accroître les moyens de contrôle et enfin, rendre plus performant le secteur, tout en protégeant les populations et leurs épargnes.

Une finance inclusive en bonne santé... mais à consolider

Pour le Togo, il s’agit d’une démarche essentielle afin de préserver les acquis d’un secteur qui se porte bien depuis plusieurs années

Le pays a d’ailleurs affiché au premier trimestre de l’année 2022, la troisième meilleure progression dans la zone Uemoa en matière de dépôts collectés, a annoncé jeudi le ministre de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel. De même, a révélé Mazamesso Assih, l’encours des crédits dans la microfinance s’est accru de 38,3 % pour se situer à 327,6 milliards de FCFA contre 247,6 milliards de FCFA l’année dernière. 

Seul bémol, l’accroissement du taux de dégradation du portefeuille, d’où la nécessité d’actions urgentes en faveur du secteur. « Aujourd'hui près de la moitié des Togolais sont touchés par les services de la microfinance donc on a un secteur particulièrement dynamique, qui permet aux populations les plus éloignées des services bancaires classiques, de bénéficier de services quasi identiques. Il faut donc maintenir la vitalité de ce secteur », explique le porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouadan. 

Pour rappel, au Togo, près d’une centaine de SFD sont officiellement reconnues. 

Lire aussi:

Inclusion financière : le gouvernement insiste sur la rigueur professionnelle des prestataires

Six mois après avoir assoupli les conditions de voyage au départ et à l’arrivée au Togo dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, le gouvernement procède à un nouvel allègement. Les ministres en charge de la santé et des transports ont rendu public de nouvelles mesures mardi. 

Concrètement, “les voyageurs âgés de moins de 12 ans sont exemptés du test PCR à l’arrivée comme au départ”. 

Pour ceux de plus de 12 ans présentant une preuve de vaccination complète à l’arrivée, le test PCR ne sera plus exigé comme document sanitaire de voyage. Il en est de même pour ceux de la même tranche d’âge au départ, et à destination d’un pays ne l’exigeant pas comme document sanitaire de voyage. 

En outre, “la validité des résultats du test PCR est désormais de 05 jours”, ont annoncé Moustafa Mijiyawa et Affoh Atcha-Dedji. 

Ces nouvelles conditions s’inscrivent dans le cadre d’un nouveau train d’allègement des restrictions décidé la semaine dernière par l’exécutif, au vu de l'amélioration de la situation sanitaire dans le pays. Il y a quelques jours, les boîtes de nuit et lieux assimilés ont été autorisés à rouvrir.

Le deuxième Bataillon d’intervention rapide (2ème BIR) dispose d’un nouveau patron, le Lieutenant-colonel Latièmbé Kombate. L’officier a pris ses fonctions lors d’une cérémonie de passation de commandement organisée en début de semaine au camp de Nioukpourma (20 km de Dapaong). 

Le nouveau chef de corps remplace à ce poste le Lieutenant-colonel Koudzo Soo Abi. Conformément à un arrêté ministériel de juillet 2022, ses nouvelles fonctions seront cumulées à celles de Commandant de la Force de l’opération Koundjoaré, actuellement déployée au nord du pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. 

Précédemment Chef de corps du Régiment Parachutiste Commando (RPC), actuellement dirigé par le Lieutenant-Colonel Bouwakibè Ali, le Lieutenant-colonel Latièmbé Kombate est un officier aguerri. Il a notamment commandé pendant huit ans (2002 à 2010), le Centre National d’Entraînement Commando (CNEC). Issu de la première promotion de l’Ecole de formation des officiers des Forces armées Togolaises (EFOFAT) en 1998, ce militaire d’élite a tour à tour été formé en Chine, en France, au Gabon ou encore au Maroc. 

Pour rappel, depuis plusieurs semaines, les Forces armées procèdent à une restructuration du système de défense, pour mieux faire face à la menace terroriste.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 31 août en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets. 

A l’issue du conseil, un avant projet de loi a été adopté sur la création des centres de gestion agréés (CGA), entités spécialisées dans l’accompagnement des entreprises. 

Un projet de décret, axé sur l’identification biométrique des personnes physiques a également été examiné en première lecture. Son étude devrait se poursuivre lors des prochaines réunions. 

Les travaux ont en outre été marqués par une communication relative à la situation de l’inclusion financière au 1er trimestre dans le pays, ainsi qu’un séminaire sur la stratégie d’assainissement et de supervision du secteur de la microfinance.

Quelques jours après la vente aux enchères publiques, l’Office togolais des recettes (OTR) lance une nouvelle opération de dépréciation des valeurs des véhicules de plus de 5 ans d’âge en souffrance sous douane. 

Cette mesure de dépréciation de 30% sur les valeurs sera effective à compter du 1er septembre et se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2022. L’objectif, indique le fisc, est d’accompagner la population en cette période de vie chère et de décongestionner les parcs autos, afin d’inciter de nouvelles commandes de fin d’année. 

Cet allègement fiscal fait partie des dispositions du Code des douanes national. 

mercredi, 31 août 2022 12:18

Au Togo, le phosphate reprend des couleurs

Après une décennie marquée par un tassement relatif en termes de production (avec néanmoins une exception en 2018), le phosphate togolais renoue avec de bonnes performances depuis deux ans. L’extraction de la roche phosphatée a en effet de nouveau dépassé la barre symbolique du million de tonnes annuels en 2020 et 2021 (respectivement 1,3 et 1,45), alors qu’elle s’établissait à 703 000 en 2019

Contexte favorable à l’international  

Cette augmentation annuelle de 10% intervient alors que les cours mondiaux du minerai, principal ingrédient dans la fabrication des engrais, ont presque doublé l’an dernier, passant de 88 dollars la tonne en février 2021 à 176 dollars en décembre.  

Pour le Togo, il s’agit d’une bonne nouvelle. L’embellie s’est ainsi ressentie au niveau des ventes. En 2021, ces dernières ont atteint 1 389 811 de tonnes, soit le niveau le plus élevé depuis les années 90, période où le Togo a connu ses ventes les plus fastes, comme l’indique le graphique réalisé par Togo First. 

2 au togo le phosphate reprend des couleurs ocb

La tendance devrait d’ailleurs demeurer à l’optimisme, d’autant plus que sur le marché, les conditions restent favorables à l’export. Durant le premier semestre de l’année, le prix est passé de 173 $ en janvier à 287 $ en juin, soit son plus haut niveau depuis 2009.

Lire aussi

Le Togo et Dangote Group signent deux importants accords de partenariat industriels et miniers

Au premier semestre de l’année, la mise en œuvre des réformes affichait environ 43% de taux d’exécution physique et 25 % de taux d’exécution financière. C’est l’une des principales conclusions de la revue nationale des réformes à fin juin 2022, dans les départements ministériels et institutions de l’Etat. 

Le point a été présenté il y a quelques jours par visioconférence par le secrétaire permanent pour le suivi des réformes, Kpowbié Tchasso Akaya. Les réalisations, dont la mise en œuvre n’a pas été chose aisée, selon le responsable, peuvent être regroupées par axes de la feuille de route gouvernementale. 

Ainsi, pour le premier axe (inclusion sociale, harmonie et paix), les réformes réalisées concernent notamment le processus de transformation des médias d’Etat en office, le renforcement du mécanisme institutionnel de mise en œuvre de l’assurance maladie universelle et l’amélioration du rendement des enseignants et de l’encadrement pédagogique du système. 

Concernant le deuxième axe, elles sont relatives au développement de l’offre touristique de loisirs, au renforcement de la chaîne de valeur culturelle, au lancement du processus d’actualisation des politiques culturelle et touristique et à la poursuite de l’adoption des textes du nouveau code foncier. 

Enfin, les réformes opérées dans l’axe 3 concernent le système de gestion des finances publiques, dont l’un des principaux points est le budget programme “que le gouvernement continue de consolider par des actions complémentaires”. 

Au total, sur 312 activités de réformes opérationnelles programmées pour l’année 2022, 43 ont été réalisées, 222 sont en cours de réalisation et 47 n’ont pas connu de début de réalisation. 

Le concours interne et externe d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (ENA) s’est ouvert lundi sur le territoire. Au total, 3500 candidats (dont 10% de fonctionnaires) composent dans les deux centres d’écrit répartis à Lomé et Kara, pour un ticket d’entrée. 

Le concours avait été lancé en juillet dernier pour les cycles II et III, à l’intention des Togolais désireux de faire carrière dans la haute administration publique. A l’issue des épreuves écrites qui s’achèvent ce mardi, une session orale sera organisée pour les candidats retenus. 

En bout de course, 110 futurs énarques seront déclarés admis.