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Annoncé déjà il y a quelques mois, le nouveau programme stratégique quinquennal du Conseil de l’Entente se précise. Le projet de document a été remis jeudi au Président de la République, président en exercice de la conférence des chefs d’Etat de l’institution par le Secrétaire exécutif, Marcel Amon-Tanoh, lors d’une audience à Lomé. 

Articulé sur la période 2023-2027, le nouveau plan qui a fait l’objet de nouvelles orientations formulées par Faure Gnassingbé, doit, une fois adopté, permettre à l’institution de contribuer davantage à l’intégration entre les États membres. Le Togo a en effet placé son mandat à la tête du Conseil, sous le sceau de transformations fonctionnelles et opérationnelles. 

Pour rappel, le Conseil de l’Entente créé en 1959, regroupe cinq pays de la sous-région : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger et Togo.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a poursuivi cette semaine ses rencontres avec les populations sur le territoire. A Kpalimé où le gouvernement s’est réuni en séminaire lundi et mardi, le chef de l’Etat a échangé avec les forces vives (élus locaux, têtes couronnées, femmes, jeunes) du Grand Kloto, dans la Région des Plateaux. 

Au menu de ces échanges, des sujets liés à la paix, la sécurité, la lutte contre le terrorisme, le développement ou encore le vivre-ensemble. Entouré d’une délégation gouvernementale, Faure Gnassingbé a félicité les populations pour leur résilience et présenté aux participants, issus des préfectures de Kloto, d’Agou, de Kpélé et de Danyi, les actions menées en matière d’inclusion sociale, surtout en faveur des jeunes et femmes, ainsi que les mesures prises pour soutenir le pouvoir d’achat des populations face à la vie chère. 

Les projets de réalisation d'infrastructures, en cours à Kpalimé, destinés à libérer le potentiel économique, touristique et agricole de la ville ont également fait l’objet de discussions. 

L’occasion a été donnée aux uns et aux autres d’exprimer leurs ressentis vis-à-vis des actions gouvernementales dans la localité, et l’on en a tiré un certain nombre d’enseignements”, a résumé le porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouadan.

Comme à Dapaong en juillet dernier, la rencontre a débuté par une minute de silence en hommage aux victimes d’attaques terroristes sur le territoire.

Réunie en début de semaine à Kpalimé dans le cadre d’un séminaire, l’équipe gouvernementale a également tenu un conseil des ministres. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets. 

Un avant-projet de loi de finances rectificative comptant pour l’exercice 2022 a ainsi été examiné et adopté. Ce texte prend notamment en compte les nouvelles dépenses opérées par l’exécutif pour satisfaire aux questions sécuritaires et sociales, dans un contexte de renforcement des mesures d’appui au pouvoir d’achat des populations.

Deux projets de décret ont été également adoptés. Le premier, sur la création d’un Observatoire de la qualité des services au Togo, et le second, sur des modalités liées au cadre général des opérations du projet national d’identification biométrique. 

Trois communications ont en outre été écoutées, respectivement sur les cahiers de charge des opérateurs de communications électroniques, les pistes rurales et les pertes d’énergie sur le réseau de la CEET. 

Pour rappel, en marge des travaux, des activités de terrain ont été menées par le Premier ministre et plusieurs membres de l’exécutif.

En marge du deuxième séminaire gouvernemental de l'année, la cheffe du gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé a effectué une descente sur le terrain. Objectif, constater l’état d’avancement des travaux. 

Entouré de plusieurs membres du gouvernement, le Premier ministre a écouté différentes explications relatives entre autres à l’évolution du chantier et échangé avec les populations. “Ces infrastructures vont véritablement transformer la belle ville de Kpalimé, et vont contribuer au développement touristique et économique de la région”, a-t-elle indiqué.

Pour rappel, les travaux de réhabilitation et de renforcement de la Route N°5 Lomé-Kpalimé ont été lancés en 2020 pour un coût global de 214 milliards FCFA. L’ouvrage est exécuté par l’entreprise Ebomaf.

 

L’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) a validé mercredi son plan stratégique quinquennal (2023-2027). Le document a pour objectif de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes primo-demandeurs d’emploi. 

Déclinée en trois axes (amélioration de l’accompagnement de l’écosystème emploi, notoriété de l’ANPE et développement de prestations aux demandeurs d’emploi et entreprises), la stratégie devrait permettre à l’agence de professionnaliser son accompagnement envers les employeurs et investisseurs. Ainsi, les prestations du service public de l’emploi seront digitalisées pour plus d’efficacité, afin de donner « aux jeunes une réelle chance de trouver un emploi décent et productif, partout où ils se trouvent », a déclaré son directeur général, Kossi Tsiglo. 

Si la démarche s’aligne sur l’axe 2 de la feuille de route gouvernementale, elle permettra surtout à l’ANPE de relever le défi de l’inadéquation entre l’offre de formation et les besoins du marché du travail. 

Au Togo, à l’instar de l’ANPE, plusieurs autres mécanismes sont mis en place par le gouvernement pour favoriser l’emploi des jeunes. 

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La cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tsegan a pris part mardi dernier, au nom du chef de l’Etat, à la cérémonie d’investiture du nouveau Président du Kenya, William Samoei Ruto. L’événement s’est déroulé devant une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernements, au stade de Kasarani à Nairobi. 

A l’issue de sa prestation de serment, le nouveau dirigeant a axé son discours sur la poursuite de la dynamique de développement du pays, et annoncé dans la foulée de nouvelles mesures. Le désormais n°1 kényan, qui partage les mêmes visions avec son homologue Faure Gnassingbé, a en outre exprimé sa reconnaissance à l’endroit de ses pairs. 

William Ruto succède à Uhuru Kenyatta. 

Au Togo, la gratuité des frais de scolarité, décidée depuis l’année dernière par le gouvernement pour les collèges et lycées publics reste en vigueur. Le rappel a été fait mercredi, à quelques jours de la nouvelle rentrée scolaire, par le ministre des enseignements, Dodzi Kokoroko, dans une note relative aux inscriptions. 

Les seuls frais que devront payer les parents d’élèves sont ceux dits “parallèles”, fixés à hauteur de 3.000 FCFA pour les collèges et 5000 FCFA pour les lycées (général comme technique). 

Aucun parent ne doit être soumis au paiement de frais supplémentaires ou spéciaux pour l’inscription aux examens, la fabrication de table-bancs, l’achat de fournitures et de matériels, ou pour tout autre besoin”, a précisé le ministre, qui il y a quelques mois, interdisait déjà le retrait conditionné des livrets, bulletins et autres relevés de notes scolaires.    

La politique de gratuité de la scolarité publique est l’une des mesures déployées par l’exécutif, dans le cadre de ses actions de renforcement de la résilience des populations. En 2021, l’exemption des frais d’inscriptions aux examens avait coûté 2 milliards FCFA à l’Etat

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Le ministère des enseignements primaire, secondaire et technique a dévoilé ce mercredi la liste des admis au concours de recrutement pour les lycées scientifiques de Lomé et de Kara. 

En tout, 101 candidats sont retenus sur toute l’étendue du territoire. Dans le détail, 41 élèves vont rejoindre le lycée scientifique de Kara et 60 celui de Lomé.  

Pour rappel, au Togo la rentrée administrative et pédagogique est fixée au 19 septembre et la reprise effective des cours, le 26 septembre.   

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a attiré ce mercredi, par le biais d’un communiqué, l’attention de la population sur des offres de bourses pour l’étranger.  

En effet, ces offres explique Majesté Ihou Wateba sont proposées par “une association dénommée OAPEC (Organisation africaine pour l’éducation et la culture) dirigée par un certain Tete Yao Séyram” qui se dit “être en partenariat avec certaines universités au Maroc, en Suisse, au Sénégal etc”.

Ainsi, le ministre décline toute responsabilité face à “cette pure et simple escroquerie” et en appelle à la vigilance de toute la population. 

Pour rappel, au Togo des mécanismes sont mis en place pour renforcer davantage le fichier de bourses scolaire et pédagogique.   

 

Au Togo, les acteurs des chaînes de valeurs agricoles vont bénéficier d’un nouveau coup de pouce en termes d’accompagnement technique. Trois entités, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), le Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) et l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT) ont annoncé mardi la signature d’un mémorandum d’entente dans ce sens. 

Ce partenariat tripartite vise notamment à “prendre des initiatives communes pour se rapprocher davantage du secteur agricole”. Selon les responsables, il sera question, entre autres, d’effectuer des actions de promotion des chaînes de valeur et des filières agricoles porteuses en vue de la professionnalisation des acteurs, et de fournir des formations et assistances techniques sur les nouvelles pratiques culturales aux producteurs.

Rappelons que la plateforme industrielle avait déjà mené des démarches similaires auprès de quelques filières, en vue de renforcer leurs structures.