Le Togo accueille à partir de ce lundi jusqu’au 7 septembre le lancement du Mois de l'amnistie en Afrique (MAA), pour la remise et la collecte des armes illicites. L’événement se situe dans le cadre de l’initiative “Faire taire les armes” du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA).
Le mois de l amnistie trouve son fondement dans le contexte sécuritaire africain où les conflits persistent malheureusement, alimentés par des facteurs multiformes et par la tendance des civils à acquérir des armes pour se protéger. @_AfricanUnion pic.twitter.com/mnjLjTqoP7
— Robert Dussey (@rdussey) September 5, 2022
En effet, depuis septembre 2021, une décision a été prise par le CPS permettant à un Etat membre sélectionné d’abriter le MAA pour une meilleure vulgarisation de ses objectifs et une large participation des populations. L’occasion permet d’encourager “les civils à remettre volontairement les armes illicites en leur possession sous réserve d'anonymat et d'immunité de poursuites”. Ainsi, les programmes initiés pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration sont présentés au grand public. Si plus de 40 millions d'armes illicites continuent de circuler sur le continent, elles sont à l’origine de plus 500 000 décès enregistrés chaque année.
Commémoré en septembre de chaque année, le Mois de l’amnistie en Afrique est déclaré par la Conférence de l’Union africaine jusqu’en 2030. Il s’aligne sur les mesures de la feuille de route principale de l’Union pour faire taire les armes en Afrique.
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Au Togo, 347 décès et 4863 blessés ont été enregistrés sur les routes durant les six premiers mois de l’année 2022. Les chiffres ont été communiqués en fin de semaine écoulée par le ministre de la sécurité et de la protection civile, lors du traditionnel exercice de présentation du bilan sécuritaire semestriel du pays.
En tout, 3818 accidents ont été dénombrés de janvier à juin, soit une moyenne mensuelle de 636 accidents et 58 morts. La Nationale n°1 reste la plus meurtrière, avec 127 morts, tandis que les engins à deux roues confirment les statistiques observées depuis plusieurs années, avec 73% des accidents recensés et 189 morts.
Si les chiffres sont presque similaires à ceux de l’année dernière sur la période sous-revue, les causes restent toujours les mêmes : non-respect du code, alcool et téléphone au volant, excès de vitesse.
“On n’a besoin de sensibiliser encore pour la visite technique, le port du casque, la ceinture de sécurité ou le téléphone”, a déploré Yark Damehame, regrettant qu’un “mort de plus est toujours un mort de trop”.
“La répression va s’intensifier”
“La répression va s’intensifier”, a par ailleurs déclaré le ministre, rejoint dans cette dynamique par son collègue des transports qui a interpellé les syndicats sur la question : “Il faut qu’on change d’attitude”, a martelé Affoh Atcha-Dedji. Le nouveau code de la route adopté il y a quelques semaines fera d’ailleurs l’objet de vulgarisation dans quelques semaines, avant les phases de pédagogie et de répression, ont assuré les officiels.
Persistance des faits criminels
Sur le plan de la criminalité, les chiffres restent préoccupants, même s’ils sont en baisse comparés à ceux de l’année dernière. Au total, une cinquantaine de braquages, vols à main armée et cambriolages ont été officiellement recensés par les forces de sécurité. Si aucune perte en vie humaine n’a été déplorée, le préjudice direct est élevé avec près de 200 millions FCFA de pertes.
Les peuples Bassar et Konkomba ont célébré samedi à Guérin-Kouka leur fête traditionnelle D’pontr/N’dack. Les festivités ont connu la participation du Premier ministre, entouré de plusieurs membres du gouvernement.
Les activités qui ont réuni plusieurs participants se sont déroulées autour de la cohésion socio-économique et du développement culturel. “D’pontr/N’dack, fête des ignames dans le Grand Bassar, est un vibrant témoignage de l’union entre les peuples de Bassar et Konkomba”, a déclaré le ministre de la culture, Kossi Lamadokou. Ainsi, il a appelé les populations à renforcer ces liens pour le développement de la localité.
La cérémonie a par ailleurs été marquée par la dégustation des nouvelles ignames.
La prochaine édition de cette fête commémorée de façon rotative est prévue dans la préfecture de Bassar.
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Après deux mois d’intersession, les députés effectueront leur retour ce mardi 06 septembre, conformément aux dispositions constitutionnelles. Ce sera lors d’une cérémonie délocalisée à Kara, à laquelle prendront part plusieurs officiels.
#AssembléeNationale??#SixièmeLégislature#Ouverture2èmeSessionOrdinaire2022#Kara
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) September 5, 2022
Conformément aux dispositions de l’article 55 alinéa 2 de la #Constitution, la deuxième session ordinaire de l’année s’ouvre ce mardi 6 septembre 2022 à 10 heures, au Palais des congrès de Kara. pic.twitter.com/y3eFZwQtqS
A l’agenda de cette session dite budgétaire, plusieurs projets de lois en instance, et l’adoption du prochain budget de l’Etat. Comme en mars dernier, lors de la rentrée parlementaire au titre de l’année, la délocalisation de l’activité à Kara sera une nouvelle occasion pour les élus du peuple de mener quelques actions au contact de la base.
En rappel, la première session achevée le 30 juin dernier, a vu 12 lois être adoptées.
L’Autorité de régulation des communications électroniques et postes (Arcep) a annoncé vendredi l’ouverture d’une procédure de sanction contre l’opérateur Groupe Vivendi Africa Togo (GVA Togo) “pour non-respect des obligations de permanence, disponibilité et continuité des services”.
COMMUNIQUE DE PRESSE:#Fibre à domicile (Canal Box) de l'opérateur #GVA #Togo:manquements graves et récurrents d'indisponibilité de service.
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) September 2, 2022
Lire l'article relatif au CP:⬇️https://t.co/UsKnVKxIhN#GVA #Togo@cafeinfos@TEOLIS_Officiel @togocom_tg pic.twitter.com/wrK1Y9f4Ys
La sanction intervient après des semaines de “manquements graves et récurrents d’indisponibilité de service”. En effet, le régulateur a relevé une “multiplication des cas d’indisponibilité de services et plus particulièrement des débits d’une lenteur jusqu’en dessous de 1 Mbps en lieu et place des débits souscrits par les consommateurs respectivement de 50 Mbps et de 200 Mbps”.
Autre couac noté par le gendarme des télécommunications, le manque d’information et de communication de l’opérateur de CanalBox : “Les consommateurs subissent tous ces manquements sans que l’opérateur GVA Togo n’informe sur la nature du problème et le délai approximatif dans lequel le service sera rétabli, et ce en violation de l’article 27 de son cahier des charges”.
En attendant les conclusions de la procédure, les autres fournisseurs d’accès internet sont exhortés “à mettre en œuvre tous les moyens pour assurer la disponibilité de service ainsi que le respect des débits pour lesquels les consommateurs paient”.
Pour rappel au Togo, l’accès à internet est assuré par quatre opérateurs : Togo Telecom, Cafe Informatique, le Groupe Vivendi Africa et Teolis.
Après une année 2021 globalement positive, la diplomatie togolaise a effectué cette semaine sa rentrée 2022-2023. Une conférence, animée par l’ancien chef de la diplomatie somalienne, Abdisaid Muse Alia, a été organisée dans ce sens vendredi à Lomé autour du thème des défis sécuritaires et des stratégies de stabilisation sur le continent.
Ouverture aujourd’hui de la rentrée diplomatique 2022-2023. Suivant la vision du président @FEGnassingbe , la diplomatie togolaise doit être proactive au service de la paix et la stabilité dans la sous région. pic.twitter.com/mfhFARNO3w
— Robert Dussey (@rdussey) September 2, 2022
Devant un parterre d’officiels, d’ambassadeurs et d’universitaires, le ministre des affaires étrangères Robert Dussey a décliné les grandes lignes de l’agenda diplomatique national, articulé autour de deux axes forts : la paix et la stabilité.
“Au cours de l’année diplomatique qui commence en ce jour, notre pays va continuer, sur le plan multilatéral, d’œuvrer, avec les autres Etats africains et l’Union africaine, au renforcement de la capacité de l’Afrique à s’affirmer et à assumer en toute responsabilité ses positions sur la scène internationale. (...) Outre ce volet, nous continuerons et renforcerons au cours de l’année, le travail de diversification de nos partenariats et subséquemment l’exploration de nouveaux horizons et de nouvelles perspectives économiques”, a-t-il indiqué.
Par ailleurs, a poursuivi le ministre, la question de la diaspora et des afro-descendants sera de nouveau évoquée, et “le Togo continuera la mise en œuvre de l’Agenda de la Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine lancé en 2021”.
“La diplomatie togolaise se veut pragmatique, neutre et non-alignée, pour mieux servir les causes de la paix, de la sécurité collective, de l’intégration régionale et africaine, et du développement humain”, a résumé Robert Dussey.
Pour rappel, la rentrée diplomatique est l’occasion annuelle pour le gouvernement de rappeler les grandes lignes de l’action publique extérieure du Togo.
Les autorités de la transition malienne ont libéré, “à titre humanitaire”, 03 militaires féminins ivoiriens, faisant partie des 49 interpellés début juillet à Bamako et détenus au Mali. L’annonce officielle a été faite samedi à Lomé, à la faveur d’un point de presse conjoint réunissant les ministres des affaires étrangères du Togo et du Mali, et le Directeur de cabinet du Président ivoirien.
— Robert Dussey (@rdussey) September 3, 2022
Ce geste intervient, grâce à la facilitation conduite par le Togo et l’implication du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé dans la résolution de cette affaire.
“La République de Côte d’Ivoire déplore que des manquements et des incompréhensions aient été à l’origine de cet événement fortement regrettable. La République de Côte d’Ivoire, soucieuse de maintenir des relations de bon voisinage avec le Mali, s’engage à respecter les procédures des Nations Unies ainsi que les nouvelles règles et dispositions maliennes édictées, relatives au déploiement des forces militaires au Mali. Enfin, afin d’aplanir les divergences existantes et de contribuer ainsi à la préservation de la paix et de la stabilité dans la sous région, la République de Côte d’Ivoire s’engage à poursuivre, de manière transparente et constructive avec le Mali, les échanges et les discussions sur tous les sujets d'intérêt commun”, a souligné dans son intervention Fidèle Sarassoro.
Le Togo, pour sa part, a remercié les différents acteurs impliqués dans le processus et en appui à sa médiation, et a surtout réaffirmé sa disponibilité ainsi que sa détermination à œuvrer pour un dénouement heureux.
— Robert Dussey (@rdussey) September 3, 2022
“Les discussions sont en cours pour que très rapidement, les autres militaires en détention puissent recouvrer la liberté”, a d’ailleurs précisé le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey.
Les soldats libérés ont été remis à la partie ivoirienne à Lomé.
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Le Togo a réussi ce vendredi une nouvelle mobilisation de fonds sur le marché financier régional. En quête de 30 milliards FCFA pour financer sa stratégie de relance économique, le pays a de nouveau obtenu la confiance des investisseurs.
Mise en œuvre du programme d'OdR sur le MTP. Avec des rendements moyens pondérés de 5,82% (5 ans), 5,94% (7 ans), accédez aux détails de la performance de l’émission simultanée d'OdR du ce 02.09.22 en cliquant ici : https://t.co/3Wzz0nYZdJ #MTP #TG pic.twitter.com/SyNMdxwBuK
— UMOA-Titres (@umoatitres) September 2, 2022
Deux OAT ont été lancées, de durées respectives de 5 et 7 ans. En tout, plus de 72 milliards FCFA de soumissions ont été recueillies, mais le trésor n’a finalement retenu que 33 milliards FCFA, à raison de 23 milliards FCFA pour la première OAT et 10 milliards FCFA pour la seconde. L’opération a enregistré un taux de couverture de 242%.
Avec cette nouvelle opération réussie, le Togo passe le cap des 407 milliards récoltés depuis le début de l’année.
Lomé accueille depuis jeudi des Journées de travail sur les transports et transits routiers et maritimes entre le Togo et le Burkina Faso. L’activité, qui se déroule à la faveur de la visite du ministre burkinabé des transports, Mahamoudou Zampaligre, réunit non seulement des officiels, mais également des opérateurs économiques, transporteurs et autres acteurs du secteur.
De façon concrète, il s’agit pour les participants de trouver des solutions permettant de faciliter davantage le transit des marchandises sur le corridor Lomé-Cinkassé-Ouagadougou. Sont notamment pointés du doigt, des problèmes “de gestion de fret, de représentation des organisations professionnelles, ou encore de tarifs” qui handicapent les activités.
“Nous devons parvenir à régler ces petites difficultés”, a indiqué l’officiel burkinabé, qui participe aux travaux aux côtés de ses homologues des transports et du commerce du Togo. "Lorsqu'un véhicule quitte le Port de Lomé avec des marchandises, il faut qu’il arrive en un temps record au Burkina Faso, sans rencontrer de difficultés et ne pas dégrader également nos infrastructures”, a embrayé Affo Atcha-Dédji.
Du reste, un accent sera également mis sur la sécurité sur le corridor, dans le contexte actuel marqué par le fléau terroriste en provenance du Sahel.
Pour rappel, le Togo, de par son positionnement géographique et son port en eau profonde, est un excellent point de transit pour les pays de l’hinterland.
Après une année 2021 marquée par des performances encourageantes, le ministère du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a entamé 2022 avec de “nombreux défis sur tous les fronts”. Au premier semestre, de bons résultats ont été obtenus dans ce sens.
L'illustration des résultats phares du Ministère du développement à la base de la jeunesse et de l'emploi des jeunes pour le premier semestre 2022 pic.twitter.com/EVaViUpy2V
— Devbase Togo (@Devbase_Tg) September 1, 2022
De janvier à juin, plus d’un milliard de francs CFA ont ainsi été mobilisés au profit des jeunes entrepreneurs du pays. 1459 très petites et moyennes entreprises (TMPE) ont pu être créés, tandis que plus de 50 000 emplois ont été créés (7219 durables et 43 793 temporaires).
Sur le plan des filets sociaux, 127 000 élèves du préscolaire et du primaire de l’enseignement public ont bénéficié des repas chauds offerts dans le cadre du programme des cantines scolaires.
En ce qui concerne l’accès des populations aux services sociaux de base, 36 unités d’infrastructures sociocommunautaires et économiques (unités de soins périphériques, bâtiments scolaires, marchés, etc.) ont été construits durant la période.
Enfin, dans le volet d’accompagnement de la jeunesse, près de 130 000 jeunes filles et garçons ont été formés et sensibilisés sur tout le territoire, sur des notions relatives notamment à la citoyenneté, aux droits de l’homme et aux fléaux sociaux.
En 2021, le département piloté par Myriam Dossou d’Almeida avait atteint un taux de performance de 84% dans la réalisation de ses activités.
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