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vendredi, 26 août 2022 17:58

HCTE : début de la campagne électorale

Le processus électoral du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) a franchi un nouveau cap. En effet, la campagne pour l’élection des délégués pays est officiellement ouverte du 24 août au 23 septembre. 

Le compte à rebours est lancé après la publication de la liste des candidats. Ainsi, le président de la Commission électorale indépendante Victor Womitsoles a invité à “mobiliser les Togolais de leurs pays ou circonscriptions à se faire enregistrer comme électeurs sur la plateforme hcte.diaspora.tg jusqu’à la date limite du 15 septembre 2022”. Pour un bon déroulement, ils sont appelés au “respect des exigences de tolérance, de courtoisie et de civisme”. 

En rappel, ce processus est conduit par les membres de la Commission électorale indépendante du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (CEI-HCTE), nommés il y a quelques semaines.

Au Togo, le processus de renouvellement des instances du Conseil national de la jeunesse (CNJ) est lancé. Le sujet a fait l'objet d'une communication présentée jeudi en Conseil des ministres par Myriam Dossou d’Almeida, ministre du développement à la base. 

En effet, ce processus se déroule alors que le mandat du bureau exécutif national du Conseil national de la jeunesse est arrivé à son terme. L'élection d'un nouveau bureau devrait se faire tout en prenant en compte les réalités actuelles. Ainsi, il est nécessaire "d’adapter le décret déjà existant au contexte actuel, en tenant notamment compte de la décentralisation". 

En rappel, le CNJ sert de cadre de concertation pour les jeunes. Il leur permet de participer au processus de développement du pays. 

Après avoir été assouplies en février dernier, les mesures gouvernementales édictées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 seront à nouveau allégées. Jeudi en conseil des ministres, l’exécutif a donné des instructions dans ce sens. 

Ce nouvel allègement, annoncé aussi bien sur le plan sanitaire qu’organisationnel, se justifie notamment par le ralentissement des contaminations, observé par la coordination nationale de la riposte (CNGR) sur le territoire. En effet, si un léger rebond avait été observé le mois dernier à la faveur de la réouverture officielle des frontières, le déploiement des équipes sanitaires et des groupes de surveillance, le renforcement des dispositifs lors des grands rassemblements et le maintien de la vaccination, ont permis d’encadrer la propagation et d’éviter de nouveaux pics de contaminations. 

Depuis mars 2020 et le début de l’épidémie au Togo, les mesures restrictives ont été de tous ordres : sanitaires, économiques, sociales, etc. A l’instauration d’un état d’urgence sanitaire, se sont ajoutées des interdictions de manifestations et de rassemblements, la fermeture des frontières et des lieux d’affluence, ou encore le lancement de campagnes vaccinales. Des actions qui ont été saluées aussi bien par l’opinion nationale qu’internationale.   

A ce jour, le pays dénombre un peu plus de 38 000 cas confirmés pour 282 décès officiellement recensés. Sur le plan de la vaccination, plus de 2 millions de personnes ont reçu au moins une dose.

Les rideaux sont tombés ce vendredi sur la 72ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique. Les travaux, ouverts lundi au Centre international des Conférences de Lomé par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont été clôturés par le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, président de cette session. 

Durant cinq jours, ministres de la santé de 47 pays, officiels, représentants d’organisations africaines, hauts responsables de l’OMS, et partenaires au développement ont planché et délibéré sur plusieurs dossiers, dans le but de redéfinir une nouvelle politique sanitaire pour le continent impacté par de multiples crises.

A l’issue de la session, plusieurs décisions auront été prises, comme le lancement d’une campagne de lutte contre la drépanocytose et l’adoption de nouvelles stratégies pour lutter contre les maladies chroniques et pour transformer le système de santé africain à la suite du Covid-19.

Parallèlement, des discussions auront permis d’aborder des questions relatives au financement de la santé en Afrique, le trafic des faux médicaments et de qualité inférieure, ou la persistance de maladies comme la tuberculose. “Nous restons pleinement déterminés à travailler avec chacun de nos États membres pour atteindre nos objectifs de santé, qui, je le crois fermement, sont à notre portée, malgré les défis”, a déclaré la Directrice régionale Matshidiso Moeti, lors de la cérémonie de clôture.

La responsable, originaire du Botswana, verra par ailleurs son pays accueillir la prochaine session, annoncée du 28 août au 1er septembre 2023.

Le Botswana abritera du 28 août au 1er septembre 2023, la prochaine session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique (RC73). La décision a été prise par les délégués des différents pays, ce vendredi au dernier jour de la rencontre qui s'est tenue à Lomé. 

Le Botswana, pays d’origine de la Directrice régionale de l’OMS pour le continent, Matshidiso Moeti, succèdera donc au Togo à l’organisation de cet événement de haut niveau. 

Un autre pays s’était également porté candidat pour la 73ème session, l'Île Maurice.

 

Quelques semaines après l’adoption du code des marchés publics, le gouvernement franchit un nouveau cap dans la réforme de la commande publique. L’exécutif a adopté jeudi en Conseil des ministres un projet de décret relatif à la redevance du système des marchés publics. 

Le texte qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires permet de baisser le taux de la redevance des marchés publics qui passe de 1,5% à 0,75% du montant des marchés hors taxes. L’objectif est “d’alléger le poids des charges des opérateurs économiques et titulaires d’un marché public”.

Si la mesure vient renforcer les capacités du système de la commande publique, elle garantit aussi l’autonomie financière des organes de gestion des marchés publics. 

Au Togo, les réformes dans le domaine du numérique se poursuivent. L’exécutif a en effet adopté jeudi en Conseil des ministres, un projet de décret relatif à la qualification des prestataires de services de confiance. 

L’objectif poursuivi par le gouvernement est de déterminer “les règles relatives à la procédure de qualification des prestataires de services de confiance, de cybersécurité et des produits de sécurité, ainsi qu’à la procédure d’agrément des centres d’évaluation”. Le texte vient renforcer la sécurité autour des systèmes d’information des administrations et opérateurs de services essentiels. En effet, le Togo ambitionne de devenir un modèle en matière de cybersécurité. 

En rappel, un mémorandum d’entente a été signé entre le Gouvernement et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) permettant au pays d’abriter le Centre Africain de Coordination et de Recherche en Cybersécurité. 

 

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce jeudi 25 juillet en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets.  

A l’issue du conseil, quatre projets de décret ont été adoptés, dans les secteurs de l’aviation civile, la cybersécurité, la gouvernance publique et les marchés publics.

Précisément, le premier texte définit les modalités de perception de redevances par l’Agence nationale de l’aviation civile, tandis que le second aborde les règles de qualification des prestataires de services de confiance de cybersécurité. Le troisième texte traite d’un code de bonne conduite des représentants de l’Etat dans des organes et établissements, et le dernier baisse le taux de redevance des marchés publics. 

En outre, quatre communications ont également été entendues, respectivement sur l’évolution de la pandémie de covid-19 dans le pays, la promotion des activités physiques et sportives de masse, le renouvellement des instances du Conseil national de la jeunesse, et l’état d’exécution des projets d’investissement. 

Notons qu’à l’entame des travaux, le gouvernement a félicité le Président de la République pour la distinction accordée au pays par l’OMS pour l’élimination de 4 maladies tropicales négligées.

Au Togo, la population est sensibilisée sur la non-violence, les abus et exploitation sexuels contre les mineurs. Une campagne nationale a été lancée il y a quelques jours dans ce sens, avec le concours du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).

Initiée dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant (CDE) et de la politique de tolérance zéro sur les abus et exploitation sexuels, cette campagne vise à préserver les droits des enfants et à sanctionner les prédateurs. En effet, selon le directeur de cabinet du ministère de l’Action sociale Koffi Gani, 428 enfants dont 84 garçons ont été violés, 40 victimes d’inceste dont 3 garçons, et 245 d’exploitation sexuelle, en 2018. Plusieurs causes sont à l’origine de cette situation, dont le “développement exponentiel des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)” et la “diffusion sur les réseaux sociaux des images de mineurs”. 

Pour lutter contre le phénomène, différents mécanismes sont mis en place au Togo. Ainsi, un système intégré de protection des enfants et un Conseil Consultatif National des Enfants (CCNE) sont instaurés. Aussi, un numéro vert (1011) est mis à la disposition de la population pour dénoncer les auteurs de violation des droits des mineurs.  

Le ministre de la sécurité et de la protection civile a acté il y a quelques jours, la création de nouvelles unités de police sur toute l’étendue du territoire. Au total, 55 commissariats et 5 postes de police vont voir le jour. 

Les nouvelles unités, réparties pour la plupart dans les nouvelles communes, ont une compétence territoriale fixée “au périmètre urbain et suburbain de la localité”, a précisé Yark Damehame.

Leur mission sera entre autres de protéger les personnes et les biens, maintenir et rétablir l’ordre public, ou encore lutter contre le crime organisé et la délinquance.

Avec ces nouveaux postes et commissariats, le Togo renforce un peu plus sa sécurité intérieure, dans un contexte d’expansion démographique et de défis sécuritaires.