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Après une première édition en présentiel réussie l’année dernière, Lomé sera à nouveau cette année, la capitale de l'industrie financière africaine. L’édition 2023 de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS) est officiellement fixée du 13 au 14 novembre prochains, ont annoncé les organisateurs. 

En tout, plus de 800 acteurs de la finance africaine sont attendus dans la capitale togolaise, pour discuter de l’amélioration de l’inclusion financière sur le continent, et jeter les bases d’une véritable industrie panafricaine des services financiers. 

L’édition 2022, ouverte par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, avait regroupé des participants de 50 pays. Au menu, 13 panels, 17 tables rondes, des keynotes, des ateliers, des rencontres bilatérales ainsi que des signatures d’accords entre différentes entités.

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Près d’un an après son adhésion, le Togo poursuit son intégration au sein du Commonwealth. Le pays, représenté par Kodjo Adedze, a ainsi participé du 05 au 06 juin, à la toute première Réunion des Ministres du Commerce de l’Organisation depuis qu’il en est devenu membre. 

La rencontre, organisée au Marlborough House à Londres et comptant pour l’année 2023, a été axée sur les questions liées au commerce et à l’investissement. 

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Il s’agissait notamment pour les ministres de réfléchir à une “meilleure coopération pour des économies résilientes, inclusives, vertes et numériques”, comme l’a rappelé la Secrétaire générale de l’Organisation, Patricia Scotland. Plusieurs thèmes ont ainsi été évoqués, comme les solutions de politique commerciale face à la crise climatique, le commerce numérique, ou encore le système commercial multilatéral.    

Nous partageons une vision commune : atteindre 2 000 milliards de dollars américains dans le commerce intra-Commonwealth d'ici à 2030. Nous nous réunissons à une époque de changements et de défis. Nous sommes tous étroitement liés par un nœud enchevêtré de crises couvrant les systèmes mondiaux : un monde vivant avec les conséquences sociales, politiques et économiques du COVID-19, une dette écrasante, une inflation en hausse et des taux d'intérêt élevés, une flambée des coûts de l'alimentation et de l'énergie, des tremblements de l'instabilité et des conflits et des effets de plus en plus durs du changement climatique”, a énuméré la responsable avant d’inviter les Etats membres à la synergie.

Pour sa part, Kodjo Adedze a réitéré la volonté du Togo de grandir au sein de l’institution, et d’apporter sa contribution à la réalisation de ses ambitions. 

La prochaine activité phare du Commonwealth est prévue en 2024 à Apia (Samoa), avec la réunion des Chefs de Gouvernements.  

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Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de l'Accès universel aux soins, Moustafa Mijiyawa a reçu, lundi 5 juin à Lomé, une délégation allemande conduite par la secrétaire d'Etat parlementaire du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ), Bärbel Kofler. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération sanitaire entre le Togo et l’Allemagne.

Au cours des discussions, les deux parties ont passé en revue les projets mis en œuvre au Togo. L’objectif est de mieux planifier les futurs financements. L’émissaire allemand a dans le même sens, annoncé une enveloppe supplémentaire de 7 millions € pour le renforcement des droits et des actions en faveur de la santé sexuelle et reproductive.

Au Togo jusqu’au 10 juin prochain, la secrétaire d'Etat parlementaire rencontrera plusieurs personnalités. Différents sujets seront abordés, notamment la lutte contre la pauvreté, le renforcement des droits des femmes, la cohésion sociale et la lutte contre le terrorisme.

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La capitale togolaise abrite depuis lundi 5 juin, une rencontre d’évaluation de l’interconnexion des systèmes informatiques. La rencontre de cinq jours qui réunit les administrations douanières d’Afrique de l’ouest s’inscrit dans le cadre du projet Système d’interconnexion et de gestion des marchandises en transit (SIGMAT).

Au cours des travaux, les cadres de douanes venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo examineront les protocoles d’accord pour l’opérationnalisation effective du SIGMAT sur les corridors des huit pays dans un premier temps, puis sur tous les corridors de la sous-région. La rencontre pourrait ainsi aboutir à l’adoption du SIGMAT.

Concrètement, ce projet est initié pour faciliter l’échange des informations relatives aux marchandises en transit entre les douanes des pays de la CEDEAO. L’objectif est de réduire considérablement les temps d’attente aux frontières, afin d’alléger la tâche aux administrations douanières et aux opérateurs économiques. Le dispositif permet de suivre les marchandises depuis leur lieu de départ jusqu’à leur destination.

Pour rappel, le SIGMAT est en vigueur entre le Togo, le Burkina Faso et le Niger, à la faveur d’un protocole d’accord signé entre ces trois pays en 2019. Le mécanisme est aussi opérationnel depuis l’année dernière entre les douanes togolaises et béninoises.

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Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) a entamé le lundi 05 juin une mission de trois jours (jusqu’au 08 juin) au Togo. Ce séjour, au cours duquel plusieurs activités seront menées, s’inscrit surtout dans le cadre du lancement d'un projet de renforcement de la gestion des finances publiques. 

L’initiative, portée par l’institution de Bretton Woods sur la période 2023-2026, est financée par l’Union européenne (1,8 milliard FCFA).  

Trois axes sont particulièrement ciblés, la budgétisation des programmes et budgétisation basée sur les priorités, la gestion des investissements publics, et la gestion des risques budgétaires. L’objectif poursuivi est de permettre au pays de mettre en œuvre des réformes clés, dans le sillage de celles réalisées sur les périodes 2012-2016 et 2018-2022, et qui ont permis de renforcer les capacités dans les domaines de la préparation du budget, de l'information financière, ou encore de la gestion de la trésorerie et de la dette. 

Pour rappel, le FMI dispose au Togo d’un Conseiller Résident auprès du ministre de l’Economie et des finances. L’occupante du poste, Amina Bambara Billa a été officiellement reconduite.

L’icône nationale du football Sheyi Emmanuel Adebayor veut apporter davantage son concours à la formation de la jeunesse. La Fondation créée par l’ex-capitaine des Eperviers et l’Université de Lomé ont conclu lundi 05 juin, une convention de partenariat, pour une durée de 05 ans. 

L’entente, paraphée lors d’une cérémonie avec le Président de l’Université de Lomé, Dodzi Komla Kokoroko, en présence du ministre de la communication, prévoit la construction d’un amphithéâtre pour les étudiants, ainsi qu’une tribune sur le nouveau terrain de football de l’institution universitaire, ou encore l’appui aux startups du pôle universitaire d’innovation et de technologie. 

La collaboration s’étend par ailleurs à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), où il est notamment attendu que l’ancien ballon d’Or africain dispense des cours. Il pourra également mettre son carnet d’adresses à contribution pour solliciter des stages et obtenir des opportunités d’insertion professionnelle aux étudiants. 

Parallèlement, la première université publique du pays s’engage à collaborer pleinement avec la Fondation SEA, en mobilisant notamment ses moyens pour la visibilité et la réussite des activités de cette dernière. 

Vous avez beaucoup de choses à apporter à cette jeunesse, qui a davantage besoin de repères”, a affirmé le président de l’Université, avant d’inviter la vedette à être au cœur du programme de valorisation de l’excellence universitaire et de promotion d’activités sportives, culturelles et sociales menées par l’UL. 

Pour rappel, Emmanuel Adebayor s’est également fortement impliqué ces dernières années dans d’autres domaines : la promotion du civisme fiscal avec l’Office Togolais des Recettes (OTR), et la formation des jeunes en agribusiness.   

mardi, 06 juin 2023 07:59

Hommage national à Aboudou Assouma

Le Togo a rendu, lundi 05 juin 2023, un ultime hommage à Aboudou Assouma, président de la Cour constitutionnelle, décédé dix jours plus tôt (le 26 mai dernier) à 78 ans. Une cérémonie solennelle, présidée par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a réuni pour l’occasion à Lomé, les membres du gouvernement, de l’assemblée nationale, du corps judiciaire, des personnalités civiles et militaires, ainsi que des représentants de juridictions francophones étrangères.

Au cours de la séance empreinte d’émotion, plusieurs orateurs se sont succédé, pour évoquer la vie de l’illustre disparu, ainsi que ses hauts faits au service du pays et de la justice africaine. 

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El Hadj Aboudou Assouma était un grand magistrat, un monument du paysage constitutionnel de notre pays. Sa sagesse, sa loyauté et son dévouement à la constitution ont marqué notre pays. Il a su contribuer à la consolidation de la justice constitutionnelle et au positionnement de la Cour constitutionnelle au sein des institutions de la République comme garante des droits fondamentaux, de la stabilité et levier de démocratie et de la paix sociale”, a notamment souligné le ministre chargé des relations avec les institutions de la République, Christian Trimua lors de son éloge funèbre.

Aboudou Assouma était un monument africain du droit”, a relevé pour sa part le président de la Cour suprême du Bénin, Victor Dossou, avant de souhaiter que “sa vie puisse inspirer les générations présentes et futures”. 

Pour rappel, Aboudou Assouma, né à Kara en 1945, a été, tour à tour, juge d’instruction, procureur de la République, et ministre délégué, avant d’être nommé à la tête de la plus haute juridiction nationale. 

Il a été inhumé dans la journée.

La dernière phase du recensement électoral, comptant pour les préparatifs des élections législatives et régionales, a officiellement démarré ce lundi 05 juin. C’est parti pour une semaine, au moins, d’enrôlement, dans cette zone qui comprend les régions Kara et Savanes. 

Sur le terrain, la Commission nationale électorale indépendante a procédé aux derniers réglages, avant le lancement des opérations, dans les Centres de recensement et de vote mobilisés pour l’occasion. 

En ce qui concerne les personnes déplacées à cause de la situation sécuritaire dans l’extrême-nord, elles seront recensées dans leurs lieux d’accueil.

Le ministère des armées a rendu publique le 31 mai dernier, la liste de la dernière vague des candidats retenus dans le cadre du dernier recrutement général des militaires pour la formation militaire. Ces derniers sont attendus le 17 juillet prochain au Centre national d'instruction des Forces armées togolaises (CNI/FAT) de Kara à 06 heures.

Le communiqué du ministère précise que les candidats devront se présenter en tenue de sport et munis de leur carte d’identité en cours de validité. “Tout candidat qui ne se présentera pas dans les délais prescrits sera considéré comme démissionnaire”. 

Au total, 1396 candidats sont retenus pour cette dernière vague. La liste, disponible sur le portail du ministère des armées, sera publiée dans le Quotidien national et dans les brigades de gendarmerie des préfectures.

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Au Togo, quatre ans après les élections locales, le processus de responsabilisation progressive des collectivités territoriales se poursuit. Jeudi 1er juin dernier en conseil des ministres, un nouveau palier a été franchi avec l’adoption de deux projets de décrets destinés à clarifier les compétences respectives de l’Etat et des communes, dans deux domaines particuliers : la santé et l’hygiène publiques d’une part, puis l’éducation et la formation professionnelle de l’autre. 

Concrètement, le premier texte, indique notamment que “l’Etat est responsable de la politique de la santé, de la réglementation et de la surveillance des établissements de santé, tandis que les communes ont notamment pour mission de mettre en place des actions de prévention et de promotion de santé et d’hygiène ainsi que d’œuvrer plus localement à l’accès à tous aux soins primaires”

Quant au second, il prévoit que “l’Etat se charge de définir et suivre la mise en œuvre de la politique nationale d’éducation et apporte un appui technique à l’élaboration et à l’exécution des projets d’établissement scolaire, tandis que les communes ont entre autres pour mission d’identifier les lieux d’implantation des centres de formation professionnelle, établissements scolaires”.

Une fois entérinées, ces nouvelles dispositions devraient permettre d’améliorer l’implication des communes aux côtés de l’Etat, de renforcer le système de santé et le système éducatif, et enfin, d’améliorer la complémentarité entre les divers acteurs de la gouvernance publique.