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Le ministère de la sécurité et de la protection civile a procédé il y a quelques jours à la destruction et l’incinération de plus de 50 000 kg de drogues et de produits illicites saisis. L’opération, à laquelle s’est joint le ministère de la justice ainsi que d’autres entités spécialisées, s’inscrivait dans le cadre de la journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues, célébrée chaque 26 juin. 

Dans le détail, il s’agit de 239 kg de cocaïne, 152 kg d’éphédrine, 7062 kg de cannabis, 31 124 kg de médicaments illicites, 5187 kg de cigarettes, et 10 kg de papier à fumer. En outre, 7062 litres de boisson frelatées, 900 litres d’éthanol et 16 000 pâtes dentifrices saisies ont également été détruites. 

L’objectif principal est de sensibiliser davantage les populations sur les problèmes que posent le trafic illicite et l’abus des drogues dans notre société”, a rappelé Yark Damehame dans un message. Pour le ministre, “la drogue encourage, alimente, nourrit, de diverses manières, d’autres formes de criminalité et contribue au large éventail de menaces complexes”, alors que le pays fait déjà face à une pression sécuritaire du fait de la menace terroriste. 

L’année dernière, ce sont 130 tonnes de drogues et diverses substances illicites qui ont été mises au feu. 

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Une dizaine de jours après son dernier succès sur le marché financier régional, le Togo initie une nouvelle opération. Le Trésor a émis en fin de semaine écoulée un avis d’appel d’offres.  

L’opération, une nouvelle émission simultanée d’obligations de relance (ODR), vise à lever 30 milliards FCFA. Les titres, d’une valeur nominale de 10 000 FCFA ont des durées de 05 et 10 ans et des taux d’intérêt de 5,8% et 6,1%.

Les fonds mobilisés serviront notamment à assurer la couverture des besoins de financement du budget de l'État, dans le cadre de la stratégie de relance économique post-Covid. Depuis janvier, le Trésor a déjà réussi à récolter un peu plus de 300 milliards FCFA, sur un objectif annuel de 550 milliards.

Déjà appréciable au début des années 2010, la lutte contre le VIH connaît de réelles avancées depuis quelques années au Togo. “Sur la période 2010-2021, notre pays a enregistré une réduction de 56% des nouvelles infections et de 63% du nombre de décès liés au SIDA”, indique notamment le Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST).

Les progrès sont un peu plus visibles au niveau de la prévalence (nombre de cas de malades, englobant aussi bien les cas nouveaux qu’anciens) : de 4% en 2000, ce taux qui est descendu à 2,3% en 2018, est actuellement estimé à 1,9%. Également, note le coordonnateur du CNLS, Vincent Pitché, de « très bonnes performances » ont été notées en matière de prise en charge de co-infection Tuberculose/VIH (TB/VIH), avec “un taux de décès stable autour de 15% depuis 5 ans”.

Implication collective, dépistage, plan stratégique…

Pour en arriver là, de nombreuses actions ont été menées, avec le concours de différents acteurs : gouvernement, parlement, collectivités territoriales, secteur privé et partenaires techniques et financiers. Depuis 2015, une politique nationale des interventions à base communautaire existe, assortie d’un plan stratégique, permettant de réunir des acteurs de la société civile, des réseaux religieux et des ONG.

En 2021, plus de 530.000 personnes ont été dépistées et 14 millions de préservatifs distribués, en dépit de la situation sanitaire. D’ailleurs, explique Eric Verschueren, le Directeur ONUSIDA au Togo, “la riposte au VIH a fait preuve d’une résilience exemplaire lors de l’épidémie de COVID-19 au Togo. Le pays se démarque par sa bonne gestion de la crise, l’intégration avancée des acteurs communautaires dans la riposte et sa contribution aux deux derniers appels à la reconstitution des ressources du Fonds mondial”. 

Mettre fin à l’épidémie

Si les progrès sont jugés “impressionnants”, l’ambition du Togo est désormais de poursuivre les activités, afin de mettre fin à l’épidémie du sida comme problème de santé publique. Un accent particulier sera mis sur l’éradication des inégalités et injustices qui favorisent le fléau. 

Le but est de parvenir à l’atteinte de l’objectif ‘95-95-95’ : 95% des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) connaissant leur statut, 95% d’entre elles recevant un traitement antirétroviral (ARV) et 95% de celles-ci ayant une charge virale supprimée.

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Après un taux de 5,5% enregistré en 2021, le taux de croissance économique “est  révisé à 5,9% pour l’année 2022, contre une prévision initiale de 6,1%”. Ceci en raison du conflit entre l’Ukraine et la Russie. C’est l’une des principales informations dévoilées vendredi par le ministre de l’Economie et des Finances, à la faveur de la deuxième session ordinaire du Conseil national du Crédit (CNC). 

Sur le plan national, les nouvelles projections, effectuées en mai 2022, confirment l’accélération de l'activité économique, à un rythme légèrement réduit de 20 points de base”, a indiqué Sani Yaya. 

L’activité économique est en effet portée par le secteur tertiaire avec une contribution de 3,4% à la croissance. La part des secteurs primaire et secondaire s’élève respectivement à 1,1% et 1,5%. L’économie nationale a aussi enregistré sur les 5 premiers mois des “tensions inflationnistes”, avec un taux moyen qui s’est établi à 8%, après avoir atteint 4,5% au 31 décembre 2021. 

L’occasion également pour le ministre de rappeler les actions entreprises par le gouvernement pour soutenir la population face à la vie chère. Ces dernières concernent notamment le plafonnement de plusieurs prix (transports urbains et interurbains, produits locaux et importés), la suspension de la TVM et des remboursements de l’avance d’un mois de salaire pour les fonctionnaires. 

Au Togo, les enfants de 3 à 59 mois sont vaccinés contre le paludisme saisonnier. Une campagne de prévention a démarré notamment dans les régions Centrale, Kara et Savanes. 

La chimioprévention du paludisme saisonnier est initiée par le gouvernement. Répartie sur 4 mois, elle se déroule au moment des grandes saisons de pluie et s'effectue sur toute l’étendue du territoire. Des médicaments sont distribués aux enfants pour prévenir la maladie. Ainsi, environ 195 000 enfants seront couverts par cette campagne dans la région des Savanes pendant la saison pluvieuse.   

Plusieurs mesures sont prises par l’exécutif pour venir à bout du paludisme, dont la gratuité du test rapide et des médicaments dans les centres de santé.  

Un mois après son lancement, la campagne nationale de reboisement se poursuit, sous l’impulsion des institutions gouvernementales. Les équipes de la Primature ont ainsi procédé ce weekend à de nouvelles actions.  

En tout, un millier de plants ont été mis en terre dans le Zio, dans l’enceinte de l’école primaire publique de Déve. Pour le personnel de la Primature, il s’agit non seulement de poursuivre le reboisement engagé par l’exécutif pour atteindre l’objectif décennal d’un milliard d’arbres d’ici 2030, mais également d’assurer l’entretien et le suivi des plants mis en terre. 

Pour rappel, pour cette année, l’objectif est de planter 21 millions d’arbres.

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La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest dispose d’un nouveau président en exercice. Le leader bissau-guinéen Umaro Embalo Sissoco a été porté dimanche à la tête de l’institution, à l’issue du 61ème sommet ordinaire tenu à Accra en présence du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.

L’Organisation, qui procédait au renouvellement de ses instances, a également choisi un nouveau président de la Commission en la personne du gambien Aliou Omar Touray. Ce dernier succède à l’ivoirien Jean-Claude Kassi Brou, nommé il y a quelques semaines au poste de Gouverneur de la Bceao.

Les travaux, qui ont porté sur une revue de la situation socio-politique, sécuritaire et économique de la sous-région, ont par ailleurs accouché de décisions importantes sur la transition au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. 

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Le n°1 togolais a saisi cette opportunité pour réitérer l’engagement du Togo en faveur de l’intégration régionale, d’une synergie d’actions contre les menaces sécuritaires et de toute initiative visant la consolidation de la paix par le dialogue.  

Pour rappel, l’ancien président en exercice de la Cedeao était le ghanéen Nana Akufo-Addo.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, prend part ce dimanche à Accra (Ghana), à la 61ème session de la Conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement de la Cedeao. Au menu des travaux, la situation socio-politique, sécuritaire et économique dans les pays de la communauté.

Au cours de cette rencontre, le n°1 togolais et ses pairs examineront notamment des rapports sur l’état de la communauté, la situation financière de l’espace et le rapport final du comité d’administration et des finances.

Les recommandations formulées par rapport à la situation sociopolitique au Mali, en Guinée et au Burkina Faso seront également examinées. 

En rappel, au cours du récent sommet de la Cedeao  tenu il y a quelques mois, les dirigeants ont souhaité un retour à l’ordre constitutionnel au Burkina Faso. Ils ont aussi instruit les autorités maliennes à proposer un chronogramme acceptable en vue d’une levée progressive des sanctions.

De nouveaux fonctionnaires rejoignent l’administration publique. Les ministres de la fonction publique et de l’agriculture ont procédé  il y a quelques jours, via un arrêté ministériel, à l’affectation de nouveaux agents. 

Au total 269 personnes sont affectées à deux ministères. Dans les détails, 28 candidats de la session du 12 décembre 2020 du concours national de recrutement sont dirigés vers le ministère des enseignements et 241 relevant de la session du 3 mai 2019 vers celui de l’agriculture. 

Pour rappel, d’autres concours de recrutement de fonctionnaires ont été lancés, notamment dans le secteur de l’éducation. Le gouvernement veut recruter 3 000 enseignants.  

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Quelques jours après son adhésion au Commonwealth, le Togo et l’agence de crédit à l’exportation du gouvernement britannique UK Export Finance vont élargir leur cadre de partenariat. Le sujet a fait l’objet d’un échange, il y a quelques jours à la Primature, entre le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, et le chef exécutif de l’agence, Louis Taylor. 

Notamment envisagée, la construction d’un barrage pour produire de l’énergie hydroélectrique, la facilitation de l’irrigation agricole et la création de centres agricoles de mécanisation. L’objectif est “de créer plus d’emplois, d’offrir des biens et des services à une grande partie de la population togolaise”, a indiqué le responsable de l’agence. 

UK Export Finance intervient déjà au Togo à travers le financement d’un projet de construction de route.