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Au Togo, le secteur des transports, soumis à de nombreux défis, pourrait bientôt disposer d’une politique d’orientation. Le gouvernement a adopté lundi en conseil des ministres, un avant-projet de loi dans ce sens. 

Le texte, dont les motivations s’inspirent des objectifs de la nouvelle feuille de route gouvernementale (renforcer la position de hub logistique et de services du pays), vise à “définir les principes généraux régissant les différents modes de transport au Togo notamment routier, ferroviaire, aérien, maritime, fluvial, lagunaire et lacustre”. 

Il s’agit d’offrir un cadre général structurant qui fixe les principes dans lesquels les activités de transports doivent se dérouler, quel que soit le mode; faire en sorte que l’activité de transports des marchandises et des biens puisse s’exercer dans des conditions qui respectent les standards qui permettent au pays d’être au niveau le plus optimal possible et facilitant des éléments comme l’interconnexion, des modes de développement soucieux de l’environnement et qui respectent les infrastructures et le développement urbain”, explique le Secrétaire général du gouvernement, Kanka-Malik Natchaba. 

Avec ce “socle général”, chaque sous-secteur pourra mieux réglementer spécifiquement ses activités, a ajouté le ministre.

L’équipe gouvernementale s’est réunie en conseil des ministres ce lundi 27 juin à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets dans divers secteurs. 

A l’issue des travaux, un avant-projet de loi et un projet de décret ont été adoptés respectivement sur les transports et les accords commerciaux. Des communications ont également été écoutées, notamment sur la programmation budgétaire et économique pluriannuelle, la mise en place d’une structure d’accompagnement et d’appui aux TPME et le lancement il y a quelques jours de la nouvelle version de la plateforme des services publics de l’administration

Les travaux ont en outre été marqués par les félicitations du gouvernement au Chef de l’Etat pour l’adhésion du pays au Commonwealth. Occasion pour le Premier ministre d’inviter chacun des membres à prendre les dispositions afin de saisir toutes les opportunités offertes par cette adhésion.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce lundi à Lomé les lettres de créance des nouveaux ambassadeurs du Royaume-Uni et du Japon, respectivement Harriet Clare Thompson et Ikkatai Katsuya. Après le cérémonial traditionnel, les deux diplomates ont tour à tour eu un entretien avec le chef de l’Etat.

La représentante britannique a renouvelé l’engagement de Londres à renforcer les relations de coopération avec Lomé, notamment dans les secteurs de la sécurité, du commerce, des infrastructures, de la santé et des affaires. Un engagement qui prend davantage de sens avec l’adhésion désormais officielle du Togo au Commonwealth des Nations.   

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Pour sa part, le successeur de Hideaki Kuramitsu, parti en novembre dernier, a annoncé la couleur quant à sa mission : consolider le partenariat entre le Pays du soleil levant et le Togo dans les domaines du développement économique et social, de la paix et la stabilité dans la sous région. “Nous allons continuer à accompagner les efforts du gouvernement togolais dans ces domaines”, a d’ailleurs déclaré le diplomate nippon à l’issue de l’échange.

Le Togo entretient d’excellentes relations avec les deux pays, matérialisés par des représentations diplomatiques, mais également des partenariats diversifiés. 

Le paiement de frais, par les élèves ou leurs parents, pour l’obtention des livrets scolaires, bulletins et relevés de notes est interdit dans les établissements scolaires, publics comme privés. Le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat l’a rappelé lundi dans une note de service adressée aux chefs d’établissements. 

En effet, informe Dodzi Kokoroko, “ il m’est donné de constater que des chefs d’établissements scolaires, tant du public que du privé, conditionnent le retrait ” de ces documents au paiement de “ frais de signature, de traitement ou d’acheminement ”. Ces actions sont contraires aux dispositions prises par le gouvernement pour assurer la gratuité des frais d’examen. 

Il invite les personnels de direction d’établissement scolaires à mettre fin à cette pratique et ceux qui retiennent toujours ces documents à les remettre, “ à titre gratuit, aux élèves concernés ”. 

Pour rappel, les frais d’inscription aux différents examens ont été supprimés par le gouvernement depuis le début de l’année académique 2020-2021. La mesure a coûté à l’Etat 1,9 milliard FCFA en 2021.

Deux mois après le lancement de sa phase pilote, le Fonds Tinga vient de franchir une nouvelle étape. L’initiative a été présentée la semaine dernière aux partenaires techniques et financiers. 

La rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la phase de mobilisation de ressources a permis d’échanger avec les acteurs bancaires notamment, sur le financement du secteur énergétique. Créé par le gouvernement, le mécanisme permettra dans sa phase pilote de raccorder environ 33 000 ménages à l’électricité, contre un frais d’accès de 1000 FCFA. Environ 1 044 389 ménages seront touchés d’ici 2030. 

A l’issue des travaux, plusieurs partenaires, parmi lesquels la Banque mondiale, le PNUD, ou encore la Banque Africaine pour le Développement (BAD) ont manifesté la volonté d’accompagner le gouvernement dans la mise en place du mécanisme.

En rappel, le Fonds Tinga vient s’ajouter à d’autres mécanismes mis en place pour renforcer le taux d’accès à l’électricité, d’ici 2030.

Opérationnelle depuis 2017, la plateforme dédiée aux démarches du permis de construire (SIGPC : Système intégré de gestion du permis de construire) dispose de nouvelles fonctionnalités. Une nouvelle version a été mise en ligne ce mois-ci par la Cellule Climat des Affaires.

Objectif de cette mise à jour : améliorer la célérité dans le traitement des dossiers, mais surtout répondre aux besoins de la décentralisation. Entre autres fonctionnalités ajoutées, la possibilité pour les maires et élus locaux, de consulter directement les dossiers relevant du ressort de leur commune et également d’interagir avec les services d’instruction du permis.

Avec le récent déploiement du nouveau portail des services publics de l’administration, le SIGPC rénové est en cours de migration et les demandes de permis de construire pourront bientôt être soumises via la nouvelle plateforme.

Pour rappel, la réforme du permis de construire est l’une des grandes innovations apportées par le gouvernement dans le secteur de l’amélioration de l’environnement des affaires ces dernières années. Résultat, d’importants changements ont été observés dans les procédures, démarches, délais et tarifs.

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L’institut des métiers de la mer de l’Université de Lomé (UL) et la société Togo Terminal ont conclu vendredi à Lomé un protocole d’accord. L’entente, signée en présence de plusieurs membres du gouvernement par les premiers responsables des deux entités, vise surtout à apporter des solutions à la problématique de l’inadéquation entre la formation et l’emploi que connaît le secteur maritime au Togo, malgré les multiples opportunités offertes. 

Concrètement, les deux parties se sont engagées à “définir le contexte général et les modalités pratiques du partenariat, pour développer des collaborations dans plusieurs domaines et axes de travail”. Il s’agira notamment de développer et de co-financer des formations aux métiers de la mer, assurées au sein de l’Institut universitaire, et de permettre à la filiale de Bolloré Transport  et Logistics d’accueillir des étudiants en stage. 

Des modèles de formations en entreprise et en alternance (comme avec les IFAD) sont envisagés, tout comme des sessions de renforcement des ressources humaines. Pour l’UL qui diversifie de plus en plus ses cadres de partenariat, ce protocole d’accord est une “manifestation de la professionnalisation et de l’ouverture de l’UL qui rapprochent ses formations des grandes techniques managériales des grandes entreprises”. 

dimanche, 26 juin 2022 12:10

Le Togo devient membre du Commonwealth

C’est désormais officiel : huit ans après le lancement du processus, le Togo a rejoint le Commonwealth des Nations. La décision a été annoncée ce samedi 25 juin par l’Organisation, à l’issue de son sommet tenu à Kigali (Rwanda). 

Pour le Togo, pays francophone ayant connu une page de colonisation britannique, c’est l’aboutissement d’un long processus au cours duquel de nombreuses évaluations ont été menées et des consultations réalisées. Quelques heures après son annonce officielle, la nouvelle a été saluée par le Président de la République. “Je remercie les Etats membres du Commonwealth pour l’acceptation de notre candidature en ce jour. L’adhésion du Togo à cette grande famille est une évolution que nous avons souhaitée dans une perspective de renforcement de la coopération entre États et du brassage des peuples”, a indiqué Faure Gnassingbé, qui a félicité au passage son homologue rwandais Paul Kagame, porté à la présidence de l’Organisation.

Avec cette adhésion dans cet espace de 2,5 milliards de personnes, ce sont de nouvelles opportunités qui s’ouvrent pour le pays, dans de nombreux domaines comme l’économie, la géopolitique, ou encore l’éducation, a précisé le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey. “L'adhésion du Togo est motivée par le désir d'étendre son réseau diplomatique, politique et économique [...] et de se rapprocher du monde anglophone. […] de redéfinir les relations bilatérales avec le Royaume-Uni en dehors de l'UE après le Brexit”, a ajouté l’officiel. 

Pour l’Assemblée nationale qui a donné son feu vert à cette intégration en avril dernier, c’est une “satisfaction”.  “Cet événement historique traduit la vision audacieuse et pragmatique du Président de la République de permettre à notre pays de poursuivre sa marche vers le développement durable et la prospérité partagée à travers la diversification de sa coopération avec d’autres Etats dans plusieurs domaines notamment diplomatique, économique, éducatif, culturel”, a souligné pour sa part la cheffe de la Représentation nationale, Yawa Tsegan.

Un autre pays, le Gabon, a également fait son entrée au sein du Commonwealth. Ce qui porte désormais à 56 le nombre de pays membres.    

Le Togo a bouclé ce vendredi une nouvelle sortie sur le marché financier régional. Le pays avait en effet lancé un appel d’offres pour la mobilisation de 25 milliards FCFA, à travers une émission simultanée d’obligations de relance (ODR). 

Deux OAT ont été lancées, de durées respectives de 3 et 7 ans. En tout, plus de 80 milliards FCFA de soumissions ont été recueillis, mais le Trésor n’a finalement retenu que le montant recherché, à raison de 18,7 milliards pour la première OAT et 6,2 pour la seconde. 

Avec cette nouvelle opération réussie, le Togo passe le cap des 300 milliards FCFA récoltés depuis le début de l’année. 

Le meeting prévu par certains partis politiques regroupés au sein de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) dans le quartier Bè (Golfe 1) est interdit”, a annoncé dans un communiqué le ministre en charge de la sécurité et de la protection civile. 

Principales raisons de cette interdiction, “des renseignements de dernières minutes et le risque majeur qui pourrait en découler pour la sécurité des personnes et des biens”.

Selon Yark Damehame, “l’organisation d’une telle manifestation, dans un contexte sécuritaire sous-régional et national très préoccupant et marqué notamment par une volatilité et une imprévisibilité notoires, est de nature à compromettre les efforts en cours pour préserver l’ordre public et la sécurité nationale”. 

Les populations sont donc invitées à “vaquer librement à leurs occupations en toute quiétude”.