Désormais appelée à jouer un rôle de premier plan dans la nouvelle réforme constitutionnelle du pays, l’Assemblée nationale poursuit son processus d'adaptation. Un atelier de renforcement de capacités s’est déroulé dans ce sens jeudi 09 janvier au siège de la Représentation nationale à Lomé.
A l’ère de la Vème République, il est opportun que les membres du bureau des commissions permanentes s’approprient les nouvelles méthodes de travail parlementaire qu’impose le régime parlementaire.https://t.co/qPBHN5sCMh pic.twitter.com/FCoNk5nx6c
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) January 10, 2025
La séance, qui a réuni les membres du bureau des commissions permanentes, visait principalement à outiller les élus sur les réformes introduites dans le travail législatif par la Vème République, ainsi que les nouvelles exigences du travail parlementaire. La session a ainsi permis d’aborder des notions sur le mandat représentatif du député, la procédure d’élaboration d’un texte de loi (projet ou proposition), le circuit de la loi (du dépôt du texte à sa promulgation par le Président du Conseil), ou encore les moyens pour l’exercice du contrôle de l’action gouvernementale.
Les exposés ont en outre permis de s’informer sur la trajectoire historique de l’Assemblée nationale, et l’évolution du nombre des députés. “Il est impératif de s’adapter aux nouvelles exigences de la vie parlementaire”, a exhorté le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, qui a exhorté les députés à maîtriser le contenu de la nouvelle Loi fondamentale et les nouvelles méthodes législatives.
Pour rappel, le nouveau régime parlementaire repositionne l’Assemblée Nationale et le Sénat au centre de la vie politique, et confère plus de pouvoirs au peuple, par le biais de ses représentants à l’hémicycle.
L'Agence togolaise de presse (ATOP) célèbre cette année le cinquantième anniversaire de sa création. Le coup d’envoi officiel des activités commémoratives du jubilé d’or a été donné vendredi 10 janvier à Aného par le ministère chargé de la communication, des médias et de la culture.
C’est parti pour plusieurs semaines d’activités qui permettront d’effectuer une rétrospective et une évaluation de l’impact de l’agence dans le paysage médiatique national depuis sa création. Entre autres activités phares prévues, des interactions avec le grand public, des journées portes ouvertes, tables rondes, formations, sessions de reconnaissance des agents (en fonction et à la retraite) méritants, ou encore la réalisation d’un film documentaire retraçant les 50 années d’histoire de l’Agence.
“Le soutien constructif et les initiatives du chef de l’Etat ont permis de poursuivre la modernisation de l’agence pour qu’elle puisse continuer de répondre aux défis du numérique”, a souligné le directeur de cabinet du ministère, Franck Missité lors du lancement des activités, avant d’appeler à continuer à investir dans les nouvelles technologies, à renforcer les capacités du personnel et à explorer de nouvelles approches pour répondre aux exigences journalistiques.
Créée par décret présidentiel en mars 1975 et actuellement sous tutelle du ministère chargé de la communication, l’ATOP a pour mission la collecte, le traitement et la diffusion des informations nationales. Elle dispose, dans le cadre de sa mission, de correspondants de presse répartis dans tout le pays ainsi que de partenariats avec des agences internationales. Ces dernières années, l’Agence a fait l’objet d’une modernisation, marquée notamment par la refonte de son identité graphique, la mise à jour de son site web, et une amélioration significative de sa réactivité dans le traitement et la diffusion de l’information.
En 2025, le gouvernement poursuivra le renforcement des effectifs de l’administration publique, initié ces dernières années. En tout, 14.120 nouveaux agents seront recrutés, selon les prévisions du ministère de la réforme du service public, du travail et du dialogue social.
Le secteur de l’enseignement fera l’objet d’une attention particulière, avec 8031 personnels attendus. Le chiffre, qui tient compte des divers besoins, inclut notamment le recrutement en cours de 4386 enseignants fonctionnaires, et celui à venir de 3645 personnes.
Le secteur de la santé sera renforcé par 2463 nouveaux agents, tandis que celui des finances bénéficiera de 800 nouvelles recrues. L’Ecole nationale d’administration (ENA), pourvoyeuse en cadres de l’administration publique et parapublique nationale, contribuera à ce renforcement qualitatif des effectifs, avec 101 nouveaux fonctionnaires.
Enfin, 2725 agents, issus d’un concours de recrutement général en attente seront incorporés. A fin 2025, la fonction publique togolaise devrait ainsi compter 83.795 agents actifs, en tenant compte des départs à la retraite (1309) prévus.
Pour les deux prochaines années, le nombre de nouveaux fonctionnaires devrait fortement baisser, avec des prévisions de moins de 5000 agents recrutés respectivement en 2026 et 2027.
A partir du 31 janvier prochain, l’utilisation des timbres fiscaux physiques pour les différentes formalités administratives au sein de l’Office togolais des recettes (OTR) sera suspendue. L’annonce, faite par l’Office, s’inscrit dans le cadre de la modernisation de l'administration fiscale et de la promotion de l'utilisation des outils numériques pour simplifier les démarches aux usagers.
L'utilisation des #timbres physiques pour les différentes formalités administratives au sein de l’Office Togolais des Recettes @otr_togo est suspendue à compter du ?? ??????? ????.#Timbre #suspension #OTR pic.twitter.com/KvuJ9UseeN
— Office Togolais des Recettes (@otr_togo) January 8, 2025
Concrètement, les contribuables devront désormais utiliser les timbres fiscaux électroniques, accessibles en ligne via une plateforme dédiée, ou directement auprès des caisses de recouvrement du commissariat des impôts. Cette innovation, en lien avec la vision gouvernementale, marque un pas significatif dans l’amélioration du climat des affaires et l’optimisation des ressources publiques.
Il y a quelques semaines, l’OTR avait également officialisé la digitalisation de l’immatriculation des véhicules.
Les préparatifs se poursuivent pour l’organisation des élections sénatoriales, reportées au 15 février prochain. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) publiera ce vendredi 10 janvier, la liste provisoire des candidatures acceptées pour le scrutin.
La liste, qui sera disponible à partir de 15h au siège de l’institution, comportera les noms et informations des candidats dont les dossiers ont été jugés conformes à l’issue des processus de vérification. En cas de contestation, les concernés devront se pourvoir immédiatement devant la Cour constitutionnelle, qui rendra sa décision dans les 72 h.
Les candidats retenus définitivement disposeront alors d’un délai de 48h (après l’acceptation de la CENI) pour le versement au Trésor public du cautionnement fixé (300.000 FCFA pour les hommes et 150.000 FCFA pour les femmes), et recevront un récépissé définitif de la Commission. “Le défaut de versement de ce cautionnement entraîne l’annulation de la candidature”, a-t-elle précisé.
En rappel, 41 sièges de sénateurs sont à pourvoir lors des élections.
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L’Agence nationale de promotion et de garantie de financement des PME/PMI (ANPGF) a organisé le mercredi 08 janvier, une séance de sensibilisation à l’endroit des opérateurs économiques sur la loi de finances exercice 2025. Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre de la première session des « Mercredis de l’Entrepreneur », un rendez-vous mensuel visant à renforcer les capacités managériales des entrepreneurs.
Axés sur le thème “PME/PMI : comprendre les enjeux fiscaux et financiers des nouvelles dispositions fiscales de la loi de finances exercice 2025”, les travaux ont permis aux participants de mieux appréhender les réformes fiscales prévues, et de comprendre leurs implications, pour une gestion améliorée de leurs entreprises.
“Nous avons choisi de parler de la loi de finances 2025 pour ce premier numéro du “mercredi de l’entrepreneur” en raison de l’importance que revêt cette loi sur les activités des opérateurs économiques”, a expliqué Naka Gnassingbé De Souza, directrice générale de l’ANPGF.
Créée en 2006, l’ANPGF contribue à la résolution des problèmes d’accès au financement des entreprises. Elle fournit également une assistance aux PME/PMI en matière de renforcement des capacités des promoteurs et des dirigeants. Au 31 décembre 2023, l’institution a accompagné 1300 entreprises pour un financement de plus de 15,5 milliards FCFA.
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Des représentants de l’administration publique, du secteur privé et des associations de consommateurs ont procédé, mercredi 8 janvier, à la validation du rapport 2024 sur l'état de la concurrence au Togo. C’était à la faveur d’une rencontre organisée par le ministère en charge du commerce avec le soutien de la commission de l’Uemoa.
Le rapport 2024 de l’État de la concurrence au Togo validé ➡️ https://t.co/f4ttY3i5vJ@GouvTg#Denyigban#Togo?? #ConcurrenceRapportTogo2024 pic.twitter.com/vm4zlq0z1T
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) January 9, 2025
Concrètement, le document approuvé met en évidence des pratiques persistantes dans des secteurs clés tels que l’audiovisuel, le numérique et les services financiers. Il expose également les insuffisances du cadre réglementaire, notamment le besoin urgent de transposer les directives communautaires et de renforcer la capacité opérationnelle des institutions chargées de la régulation.
« L’élaboration du projet de rapport sur l’état de la concurrence dans notre pays entre dans le cadre du suivi de l’application des règles communautaires de concurrence », a expliqué le directeur général du commerce, Talime Abe.
Pour sa part, le directeur du commerce intérieur et de la concurrence, Atekpe Makiliwè, a mis l’accent sur les actions menées en 2024. Entre autres, des sensibilisations et des formations organisées pour promouvoir la culture de la concurrence auprès des producteurs, transformateurs et commerçants. Une étude a également été menée, portant sur les secteurs de l’audiovisuel et du numérique, en particulier le transfert monétique et la promotion du commerce électronique, afin d'identifier d'éventuelles pratiques anti-concurrentielles.
Cette démarche qui s’inscrit dans le contexte de la mise en œuvre des dispositions nationales, vise à mieux cerner les défis et à poser les bases d'une régulation plus efficace.
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Au Togo, les citoyens peuvent désormais signaler des incidents ou des comportements inappropriés de la part des agents des forces de l'ordre et de sécurité. Une plateforme en ligne de dénonciation a été lancée dans ce sens par le ministère de la sécurité et de la protection civile.
Logée sur le portail national électronique des services publics de l’administration, la plateforme vise à encourager les populations à faire entendre leurs voix, et à renforcer la transparence et la responsabilité au sein des forces de sécurité. Elle couvre notamment des domaines tels que les abus de pouvoir, les discriminations, les comportements non professionnels, la corruption, ou encore les violations des droits humains.
Dans les faits, les plaintes déposées sont examinées par les autorités compétentes, qui veillent à ce que les agents concernés répondent de leurs actes, s’ils sont avérés. Pour sa part, le plaignant est informé des suites données à sa plainte, avec des retours sur les actions entreprises, si nécessaire.
Pour le ministère qui a engagé ces dernières années une politique de proximité, aussi bien sur le terrain qu’en ligne avec les citoyens, il s’agit d’une nouvelle étape dans la promotion d’une sécurité respectueuse des droits humains. Pour rappel, un numéro vert, le 1014, est opérationnel depuis 2019 pour dénoncer tout acte de corruption et d’indélicatesse d’un personnel des forces de sécurité.
Établies il y a 50 ans, les relations bilatérales entre le Togo et le Vietnam vont franchir une nouvelle étape. Cette volonté commune a été manifestée mercredi 08 janvier, à la faveur de la visite officielle du ministre des affaires étrangères, Robert Dussey dans le pays.
En visite officielle au Vietnam, J’ ai été reçu par S E. M. Luong Cuong, Président de la République socialiste du Vietnam, à qui j ai transmis le message de S.E. Faure GNASSINGBE , Président de la République Togolaise. Le Togo et le Vietnam entretiennent des relations de… pic.twitter.com/BpCHxNrgoc
— Robert Dussey (@rdussey) January 8, 2025
Le déplacement, inscrit justement dans le cadre de la célébration du demi-siècle de coopération, a été marqué par une rencontre avec le président vietnamien, Luong Cuong. Au cours des échanges, les deux personnalités ont fait le point sur le partenariat, et exploré de nouvelles perspectives de collaboration.
Robert Dussey a par ailleurs transmis au leader vietnamien, un message personnel du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.
République socialiste située en Asie du Sud-Est, le Vietnam dispose d’une économie basée essentiellement sur l’agriculture, les services et l’industrie.
L’Université de Kara, deuxième université publique du Togo, lance une nouvelle formation axée sur le management du volontariat pour l’année académique 2024-2025. Le programme, mené en collaboration avec l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT), vise à professionnaliser la gestion des volontaires et à renforcer les compétences des acteurs impliqués dans ce domaine.
#Trend
— Agence Nationale du volontariat au Togo (@anvt_togo) January 7, 2025
L'#ANVT, en collaboration avec l'Université de Kara (UK), lance pour le compte de l'année académique 2024-2025, la première promotion du " Certificat en Management du Volontariat " , au département de sociologie.#ANVT#UK pic.twitter.com/i9e6VQLiul
Dispensée au département de sociologie, la formation offre une approche académique structurée pour mieux comprendre le rôle du volontariat dans le développement des communautés. Elle doit également permettre de former des spécialistes capables d’organiser, d’accompagner et de coordonner des initiatives de volontariat aux niveaux local, national et international.
Les cours, prévus sur deux semestres, sont ouverts aux Organisations non gouvernementales (ONG), associations, ainsi qu’aux fonctionnaires internationaux. En rappel, depuis 2011, plus de 65.000 volontaires ont été mobilisés au sein des différentes catégories mises en place par l’ANVT.
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