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Les étudiants de l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové ont officiellement démarré leur rentrée académique 2024-2025 le jeudi 16 janvier à Kpalimé. Au total, 676 apprenants ont été retenus sur tout le territoire national.

Pendant trois ans, ils suivront une formation comptant pour le Cycle de Baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et du Cycle de Licence professionnelle agricole (CLPA). Des parcours instaurés depuis quelques années, dans le cadre de la réorganisation de l’institut, alignée sur la politique agricole du pays.

Dans le détail, le CBPA forme dans quatre spécialités, à savoir la santé animale, la foresterie et la gestion durable de la terre, l’agroéquipement et l’agropastoral, tandis que le CLPA forme en agriculture, santé animale et halieutique, foresterie et gestion de l’environnement, machinisme agricole et aménagement, ouvrages hydro-agricoles et l’agroalimentaire. Au cours de l'année académique 2023-2024, 602 apprenants ont été formés dans les deux cycles.

En rappel, l’INFA de Tové, créé en 1980 par décret, a pour objectif de contribuer à la formation professionnelle des apprenants et des acteurs des chaînes de valeurs agricoles.

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L’Agence Togo Digital (ATD) a récemment lancé le programme "Investment Readiness" destiné à accompagner les startups dans leur quête de financement et de croissance. L’initiative, portée par le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, vise à renforcer les capacités des jeunes entreprises innovantes en leur offrant des outils et un encadrement adaptés pour améliorer leur attractivité auprès des investisseurs.

Concrètement, le programme offre six mois de formations pratiques aux startups qui seront sélectionnées. Au cours de cette période, les participants bénéficieront de séances de coaching personnalisé et des échanges avec des experts.

Les startups auront également l’opportunité d’être immergées dans l’écosystème des investisseurs, avec des rencontres qui seront organisées pour leur permettre de tisser des liens et de mieux se préparer aux négociations. En outre, des sessions dédiées à l’élaboration des plans d’affaires sont prévues.

Les candidatures, ouvertes jusqu’au 3 février, peuvent être soumises via ce lien dédié.

Le gouvernement prévoit de renforcer ses initiatives en matière de sécurité alimentaire en 2025. L’objectif est de consolider les actions déjà entreprises pour garantir un accès équitable à des produits alimentaires de qualité, tout en soutenant les filières agricoles.

Dans cette dynamique, il est prévu cette année une dotation de 56 milliards FCFA au profit du ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, dont 19 milliards FCFA (en hausse de 46 % par rapport à 2024) seront consacrés à la sécurité alimentaire. Ces fonds serviront à financer les projets portés par ce département, notamment le plan septennal de sécurité alimentaire du Togo sur la période 2024-2030.

Pour sa part, l’Agence nationale de la sécurité alimentaire (ANSAT) poursuivra sa mission d’achat et de stockage des céréales ainsi que de préfinancement des producteurs agricoles. L’ambition est de parvenir à une production qui couvre les besoins nationaux.

« Nous devons renforcer la sécurité alimentaire, travailler à la souveraineté alimentaire et permettre à nos braves agriculteurs de vivre décemment de leur labeur », avait insisté le Chef de l’État à Tsévié lors du Forum des producteurs agricoles du Togo (FoPAT).

Après plusieurs étapes préparatoires, la construction de la voie de contournement de Sokodé démarre. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a officiellement lancé les travaux le jeudi 16 janvier à Kpario dans la préfecture de Tchaoudjo. 

Longue de 16 km, la nouvelle voie part de la RN1 dans la localité de Tchalo située au sud de Sokodé, contourne la ville du côté ouest, croise la RN17 sur la route Sokodé-Bassar pour rejoindre la RN1 au niveau de Kidéoudè. L’infrastructure, dont la conception repose sur des standards internationaux, comprendra deux tronçons bitumés de longueurs respectives de 12,7 km et 3,3 km, une emprise de 70 mètres, une chaussée de 7 mètres et un accotement de 1,5 mètres de part et d’autre. Le tout, pourvu d’ouvrages de franchissement et d’assainissement.

Une fois achevée, elle permettra de désenclaver la ville de Sokodé et ses environs tout en réduisant le trafic de gros porteurs dans le centre-ville, de réduire les inégalités territoriales, de fluidifier le trafic régional, et de promouvoir le développement des activités socioéconomiques.

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Sa réalisation, évaluée à un coût global de 24,5 milliards FCFA, est le fruit d’un partenariat entre le gouvernement et le Japon, à travers son agence de coopération internationale (JICA). Dans le détail, l’archipel nippon finance le projet à hauteur de 82% (environ 20 milliards FCFA), soit son plus gros investissement au Togo à ce jour. 

Le développement des infrastructures de transports occupe une place de choix dans la relance économique amorcée depuis quelques années déjà par notre pays. Les importants investissements accordés à ce secteur témoignent de la volonté du Président de la République de doter le pays d’infrastructures indispensables pour faciliter la circulation des biens et des personnes, pour promouvoir les échanges commerciaux internes et intra régionaux et pour consolider les bases d’une croissance forte aux fins d’un développement durable”, a indiqué le le ministre en charge du désenclavement et des pistes rurales, Bouraïma Kanfitine Tchede Issa, lors de la cérémonie de lancement organisée en présence du Représentant-résident de la JICA, Motoharu Wakabayashi.

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Pour rappel, en dehors du contournement de Sokodé, une politique de modernisation des infrastructures routières est en cours dans la région Centrale avec notamment le réaménagement de la RN14 (Sokodé-Tchamba-Kambolé, frontière Bénin, 86 km), la réhabilitation de la RN17 (Sokodé-Bassar, avec le contournement des monts Malfakassa et la bretelle de Bianaparba).

Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey, a accordé à Lomé un entretien à la chaîne télévisée Vox Africa. Dans l'interview, diffusée le jeudi 16 janvier, le chef de la diplomatie togolaise a abordé une kyrielle de sujets, en lien avec l’action diplomatique du Togo, sous l’orientation du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Crises politiques ouest-africaines, relations avec la Cedeao et les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), positionnement du pays sur l’échiquier international, doctrine et rayonnement diplomatique, initiatives portées ou soutenues par Lomé, rôle de la diaspora ou encore attraction des investissements, les principales actions ont été détaillées.

Le Togo est un petit pays mais une grande nation”, a notamment affirmé le ministre, avant de réitérer son appel à un monde où le respect mutuel prévaut.  

L’intégralité de l’entretien

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La dotation des principaux pôles de croissance en infrastructures se poursuit sur le territoire. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a procédé le jeudi 16 janvier dans la préfecture de Tchaoudjo à la remise officielle du nouveau marché de Sokodé aux populations de la ville.

Financé à hauteur de 2 milliards FCFA par le gouvernement, avec la contribution de la coopération allemande (KfW), le nouveau marché central est un complexe commercial disposant d’un bâtiment principal d’une emprise de 2025 mètres carrés à deux niveaux, et d’autres bâtiments annexes. Le site, qui abrite également deux hangars ainsi qu’un magasin de stockage d’une capacité de 400 tonnes, accueille au total 1200 places commerciales, dont 260 boutiques et 812 espaces de vente, auquel s’ajoute un espace non couvert offrant 26 places de vente.

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L’opérationnalisation de cette infrastructure marchande structurée, inscrite dans le cadre du Programme d’appui à la décentralisation (PAD), vise notamment à promouvoir l’entrepreneuriat féminin et à favoriser l’autonomisation économique et financière des femmes, qui représentent une part significative des acteurs économiques de la région. Ce nouveau marché moderne vient s’ajouter à ceux de Kpalimé (Plateaux) et de Tsévié (Maritime), réalisés dans le cadre du même projet. 

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Des initiatives sont déjà entreprises, pour la construction de grands marchés modernes à Aného et à Sotouboua, et d’un petit marché à Agbonou dans l’Ogou 1.

Le ministère des armées vient de lancer pour le compte de l'École du service de santé des armées de Lomé (ESSAL), un nouveau concours de recrutement. Ce concours, ouvert aux jeunes togolais des deux sexes, élèves ou étudiants, est prévu pour les 08 et 09 avril 2025 au Lycée de Tokoin I (Colombe de la Paix). Il vise notamment à renforcer le soutien sanitaire des Forces armées togolaises (FAT) avec des officiers médecins, pharmaciens, vétérinaires et odontostomatologues. Les postulants, dont la limite d’âge ne devra pas excéder 21 ans à la date du concours, devront en outre remplir une série de conditions préalables, dont les détails sont disponibles en ligne et dans le quotidien national d’informations TogoPresse. La date limite des candidatures pour la préinscription est fixée au 03 mars à 17h.  

Pour rappel, l’ESSAL, créée en 1993, est l’une des structures de formation des FAT. Depuis 1998, elle bénéficie du statut d'École nationale à vocation régionale (ENVR), et accueille dans ce sens plusieurs nationalités étrangères.

Après quatre années de mise en œuvre, le projet ‘Motaog, Jeunes et Femmes pour la participation citoyenne et la cohésion sociale’ est arrivé à son terme dans la région des Savanes. Les principaux acquis de cette initiative lancée en 2020 par Plan International avec le concours de partenaires internationaux et des organisations de la société civile, ont été dévoilés le mardi 14 janvier lors d’une cérémonie à Korbongou. 

En quatre ans, 7232 jeunes parmi lesquels 5732 femmes ont été formés aux compétences entrepreneuriales, à l’employabilité et à la gestion des activités génératrices de revenus (AGR). Dans le détail, ces formations ont permis à de nombreux bénéficiaires de lancer ou de renforcer des activités économiques durables, grâce à des stages, des appuis matériels et des financements de plans d’affaires.

Également, plus d’un millier de groupes d’épargne ont été créés, largement au-delà de l’objectif initial de 350, générant plus de 1,4 milliard FCFA d’épargne, et permettant à 90% des femmes impliquées de voir leur situation économique s’améliorer. En outre, près de 50.000 personnes, dont 37 858 femmes et 273 personnes en situation de handicap, ont été directement impactées, grâce à des mécanismes de renforcement de la cohésion sociale et d’amélioration du dialogue communautaire. 

Enfin, autre succès marquant de ce projet, l’implication accrue des femmes dans les discussions foncières, leur permettant de défendre leurs droits et d’influencer les processus de répartition des terres. “Le projet Motaog a été un catalyseur pour Plan International et ses partenaires. Il a permis d’identifier les besoins des enfants, jeunes et femmes, ouvrant la voie au développement de nouveaux projets dans la région des Savanes”, selon la représentante résidente de l’institution onusienne, Awa Faly Ba. 

Le gouvernement, représenté par le ministre délégué auprès du ministre de la sécurité et de la protection civile, Mohamed Ouro-Sama, a salué l’impact du projet sur la stabilité et la résilience des communautés locales. 

Nouvelle étape dans le processus de décentralisation au Togo. Les conseillers régionaux élus à l’issue des élections régionales du 29 avril 2024 ont officiellement entamé leur mandat le mercredi 15 janvier sur toute l’étendue du territoire. Ceci, à la faveur de l’organisation de leurs sessions inaugurales. 

Les sessions, présidées par les gouverneurs des régions respectives, ont également été l’occasion d’élire et d’installer les bureaux exécutifs. Ces bureaux sont notamment composés d’un président, de plusieurs vice-présidents, et de rapporteurs. 

Avec leur entrée en fonction, la voie est désormais balisée pour l’organisation des élections sénatoriales, prévues pour le 15 février prochain. Pour rappel, les conseillers régionaux sont élus pour un mandat de six ans, renouvelable deux fois.  

Objet d’une transformation structurelle entamée il y a quelques années avec la mise en route de plusieurs initiatives, le secteur agricole togolais veut maintenir sa dynamique. Un nouveau programme de modernisation a été élaboré dans ce sens par le gouvernement. 

Dénommé ‘PRoMAT’ et mis en œuvre par le ministère chargé du secteur, le nouveau programme vise à accroître les performances et à relever les défis nouveaux comme les changements climatiques et le besoin de compétitivité des produits locaux. L’initiative, qui doit capitaliser sur les résultats des différents programmes d’investissements déployés ces dernières années, s’articule autour de quatre axes spécifiques : le soutien à la production agricole et à la résilience des systèmes de production, la valorisation des produits agricoles et l’accès aux marchés, l’accès au financement et la promotion des initiatives privées, et enfin le renforcement de la gouvernance du secteur.

Pour y parvenir, l’exécutif entend maintenir le dialogue direct engagé en 2023 avec les producteurs à travers les FOPAT. Ceci, afin d’avoir une compréhension partagée des objectifs, et poursuivre dans le sens de l’approche multisectorielle pour des résultats mesurables et des impacts concrets.

Une mobilisation significative de ressources en 2024 

En 2024, l’engagement des pouvoirs publics en faveur de ce secteur stratégique de l’économie nationale s’est ainsi traduit par d’importants efforts pour renforcer la sécurité alimentaire, œuvrer en faveur de la souveraineté alimentaire, et surtout, permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail.

Plus de 10 milliards FCFA ont ainsi été débloqués au profit de 149.000 producteurs, à travers divers mécanismes d’aide. Également, l'État a poursuivi sa politique de subvention des engrais à hauteur de 17,9 milliards FCFA. Le programme de mécanisation du secteur a été intensifié, avec le déploiement de 400 tracteurs agricoles et la distribution de 3500 kits d’irrigation. Enfin, pour disposer d’une cartographie actualisée du secteur, un recensement national agricole, le cinquième du genre, a été lancé. 

Pour 2025, les efforts seront poursuivis, avec le concours des partenaires, en particulier dans l’aménagement des terres, le développement des infrastructures d’irrigation, et l’amélioration des pistes rurales.

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