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Le 23 mai 2024, la Banque mondiale a inauguré une nouvelle phase de son partenariat avec le Togo en adoptant un nouveau Cadre de Partenariat Pays (CPP) qui s'étendra de 2024 à 2029. Les administrateurs de l’institution multilatérale ont également donné leur feu vert pour l’octroi de trois nouveaux financements à hauteur de 298 millions de dollars (180 milliards FCFA).

« Cet accord marque un tournant décisif pour le Togo et ensemble, nous bâtissons un pays où chaque citoyen pourra bénéficier des progrès réalisés grâce à ces projets innovants et transformateurs », a déclaré Sandra Ablamba Johnson, Ministre-Secrétaire Générale de Présidence de la république, également gouverneure de la Banque mondiale pour le Togo.  

Parmi les trois financements, un projet phare se distingue avec une allocation de 200 millions de dollars (121 milliards FCFA), destinée à l'amélioration de l'accès à l'électricité. Ce projet prévoit la construction de lignes de transmission de 161 kV qui devraient bénéficier à plus d'un million et demi de personnes, surtout en milieu rural, améliorant significativement leur qualité de vie.

En outre, 75 millions de dollars (45 milliards FCFA) seront investis dans le renforcement de la gestion des ressources humaines et des finances publiques, incluant la digitalisation de la collecte des recettes fiscales, ce qui devrait optimiser l'efficacité administrative.

De plus, une enveloppe supplémentaire de 23 millions de dollars (environ 14 milliards FCFA) soutiendra le projet de Cohésion Sociale des régions du nord du golfe de Guinée (COSO), en faveur des réfugiés et des communautés hôtes dans le nord du pays.

Parallèlement, l'institution a ouvert pour le Togo, l'accès à une fenêtre de financement dédiée à la Prévention et la Résilience, dotée de 315 millions de dollars (190,4 milliards FCFA), visant à renforcer la capacité du pays à prévenir et gérer les crises. Ce dernier instrument porte à plus de 613 millions $ (370 milliards FCFA) l’enveloppe totale des facilités mises à disposition par la Banque mondiale au titre de ce nouveau CPP. 

Mobiliser 1,5 milliard $ pour le Togo, d’ici à 2029

Ces engagements financiers sont les premiers jalons du CPP à travers lequel la Banque mondiale envisage de mobiliser plus de 1,5 milliard de dollars (907 milliards FCFA) pour le Togo. En ligne avec la feuille de route du gouvernement.

« Avec ce Cadre de Partenariat Pays, la Banque mondiale intensifie son engagement auprès du Togo et prévoit de mobiliser plus de 1,5 milliard de dollars pour soutenir les réformes et les investissements dans des secteurs stratégiques, tels que l'agriculture, l'énergie, la connectivité et le développement des villes secondaires. Les jeunes et les femmes seront les principaux bénéficiaires de ce cadre partenarial, » a précisé Fily Sissoko, représentant résident de la Banque mondiale pour le Togo.

Le CPP, qui est la stratégie guidant les interventions de la Banque mondiale au Togo au cours des cinq prochaines années fiscales (2025-2029), est structuré autour de trois objectifs : la création d'emplois de qualité par le secteur privé, l'amélioration du capital humain, et la promotion d'un développement territorial inclusif et résilient. Pour y parvenir, la Banque compte sur les interventions de ses filiales (IFC, MIGA, IDA).

« L'IFC travaillera étroitement avec la Banque mondiale et la MIGA pour stimuler la participation du secteur privé dans plusieurs secteurs prometteurs, tels que l'agroalimentaire, l'infrastructure, le numérique, la fabrication, le transport et la logistique, », a déclaré Sergio Pimenta, Vice-président de l'IFC pour l'Afrique. Quant à la MIGA, « elle fournira des garanties qui pourraient potentiellement soutenir le secteur agricole, les partenariats public-privé dans l'infrastructure, les investissements numériques, ainsi que le secteur de l'énergie, » assure Ethiopis Tafara, Vice-président de la MIGA.

Le Togo a bouclé ce vendredi 24 mai, une nouvelle sortie sur le marché des titres publics de l’Uemoa. En quête de 35 milliards FCFA, via une émission simultanée de bons (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), le pays a finalement retenu 38,5 milliards FCFA.

Au total, les investisseurs ont proposé une enveloppe de 76,8 milliards FCFA, soit 219,46 % de taux de couverture de l’opération.

Dans le détail, 9,8 milliards FCFA ont été collectés grâce aux BAT émis sur la maturité de 182 jours aux taux d'intérêts multiples. Quant aux 28,7 milliards restants, ils ont été mobilisés via les OAT émises sur 3 et 5 ans, avec des taux d’intérêt annuels de 6,15% et 6,40%.

Pour rappel, ces ressources collectées permettront au Togo de couvrir les besoins en financement de son budget gestion 2024, qui s’équilibre en recettes et en dépenses à 2179 milliards FCFA.

L’Office togolais des recettes (OTR) effectuera le lundi 27 mai prochain, une nouvelle vente aux enchères publiques. L’activité se déroulera sur le Terminal à conteneurs de Lomé Container Terminal (LCT) au Port de Lomé.

En tout, 15 motos seront mises en vente, a annoncé le fisc. La participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 5 000 FCFA.

« La vente est faite aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur, paiement au comptant et sur place majoré de 12% avec enlèvement immédiat », précise l’OTR.

Pour rappel, les services de l’OTR organisent régulièrement des enchères publiques sur tout le territoire. Elles concernent généralement des marchandises issues de saisies, ou en souffrance aux douanes.

Les préparatifs se poursuivent pour le 9ème Congrès panafricain qui se tiendra à Lomé. Après Pretoria (Afrique du Sud) pour l’Afrique Australe, Bamako (Mali) pour l’Afrique de l’Ouest, Brazzaville (Congo) accueille ce vendredi 24 mai, la conférence préparatoire régionale d’Afrique Centrale.

L'événement qui se déroule en ligne, réunit les experts des différents pays autour du thème : « Panafricanisme économique et émergence africaine ».

L’enjeu est d’établir des ponts institutionnels entre les pays de la région Centrale et leurs diasporas, en prélude au 9eme congrès panafricain. En outre, les participants examineront des propositions concrètes à soumettre lors de la rencontre de Lomé.

Après Brazzaville, trois autres conférences préparatoires suivront dans différentes régions.

Pour rappel, le Congrès de Lomé sera le quatrième sur le continent après ceux de Dar es Salam (Tanzanie), de Kampala (Ouganda) et de Johannesburg (Afrique du Sud). Les cinq premiers Congrès panafricains ont été tenus en dehors de l’Afrique (principalement en Europe, à l’exception du 4ème à New York).

Au Togo, les préparatifs pour la 19e Foire internationale de Lomé ont démarré. Le Centre togolais des expositions et foires (CETEF) ouvre ainsi jusqu’au 30 septembre, les réservations de stands pour cette manifestation foraine.

Cette initiative du CETEF consistant à enregistrer plus tôt les participants cette année, vise à permettre aux opérateurs économiques de participer à l’événement dans « des conditions optimales ».

A cette rencontre annoncée du 22 novembre au 8 décembre prochains sous le thème : « normes et qualités des produits et services, outils de compétitivité et d'accès aux marchés connectés », sont attendus plus de 500 000 visiteurs et plus de 1 000 exposants.

Pour rappel, le CETEF a également lancé jusqu’au 30 juin, les inscriptions pour la 5ème édition de la Foire Made in Togo, qui se tiendra du 26 juillet au 4 août 2024.

Au Togo, le projet de construction de 20.000 logements abordables à Kpomé-Dalavé franchit une étape décisive. L’étude de faisabilité technique du site d’aménagement a été validée le mercredi 22 mai dernier, à la faveur d’un atelier réunissant les différents acteurs concernés. 

Financée par la Banque africaine de développement (BAD), l’étude aborde plusieurs thématiques (géotechniques, hydrogéologiques, épidémiologiques, énergétiques, télécommunications) liées au site, ainsi que l’alimentation en eau potable. Quant au rapport final, il présente les potentialités et les options techniques d’organisation et de développement du vaste site de 1.177 hectares localisé dans la préfecture du Zio. 

Ces études, qui constituent un élément majeur dans la mise en œuvre de ce projet prioritaire de la feuille de route gouvernementale permettent donc d’amorcer la viabilisation du site et établissent les orientations stratégiques d’aménagement du site de Kpomé-Dalavé en y intégrant les aspects de durabilité”, a souligné le directeur de cabinet du ministère de l’urbanisme, Komla Edoh, lors des travaux.

Pour rappel, la réalisation de ce projet phare de l’exécutif s’inscrit dans une politique de promotion de logements décents et abordables et de réponse à la problématique de décongestionnement de la capitale.

Fin 2023, les travaux d’aménagement du pourtour de cette future ville avaient démarré. 

La régulation du secteur des télécommunications par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) continue de susciter de l’intérêt au-delà des frontières nationales. Après plusieurs pays africains dont plus récemment la Mauritanie et le Niger, c’est au tour du Madagascar de s’inspirer de l’expérience togolaise.

Une délégation de l’Autorité de régulation des technologies de communications (ARTEC) de la République de Madagascar a effectué, dans ce sens, une visite de travail, jeudi 23 mai à l’Arcep. Ceci, en marge du séminaire du Fratel.

La mission conduite par le président du conseil d’administration du régulateur malgache, ambitionnait de s’imprégner de l’expérience togolaise, notamment de la nouvelle approche de régulation par la donnée, de la transformation digitale et de la démarche qualité au niveau de la gouvernance.

La rencontre a en outre permis à la délégation d’explorer le centre de supervision de la qualité de service et l’observatoire des marchés de l’ARCEP.

A l’issue de la mission, un accord de partenariat a été signé entre l’Arcep et l’Artec à des fins de renforcement de la coopération.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a assisté jeudi 23 mai à N’djamena, à l’investiture du Président Mahamat Idriss Déby, élu le 06 mai dernier à la tête du Tchad. Une investiture qui devrait mettre un terme à la transition assurée dans ce pays d’Afrique Centrale depuis la mort d’Idriss Déby Itno.

La cérémonie organisée, a réuni plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement. L’occasion pour le n°1 togolais de féliciter de vive voix son homologue et de lui formuler ses vœux de succès dans sa mission. 

Situés dans deux zones économiques voisines, la Cedeao et la Cemac, le Togo et le Tchad entretiennent des relations de coopération multiformes et partagent un intérêt commun pour la paix et la stabilité sur le continent. Il y a trois ans, au lendemain de l’installation d’un Conseil militaire de transition, le Togo avait marqué sa disponibilité à accompagner ce pays dans sa transition

Dans l’espace africain francophone, un référentiel commun d’évaluation des fournisseurs des services télécoms va bientôt voir le jour. C’est l’une des décisions prises lors du 21eme séminaire du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) qui a pris fin mercredi 22 mai à Lomé.

« Nous avons décidé de mettre sur pied une commission d'experts qui proposera, à brève échéance, un référentiel ambitieux et non contraignant d'indicateurs et de seuils de qualité de services et d'expériences clients pour harmoniser les exigences entre nous afin d'amener les opérateurs les moins performants à se hisser au niveau des meilleurs standards observés dans le monde » , a indiqué Michel Galley, directeur général de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

La rencontre qui a réuni 150 délégués venus d’une cinquantaine de pays a permis de discuter de l'économie, de la donnée et des services numériques.

En ce qui concerne le mobile money, les difficultés liées à l'interopérabilité ont été évoquées. « Tout le monde utilise la monnaie électronique via le téléphone, mais nous avons besoin d'interopérabilité. Qu'une personne soit capable de recharger son compte mobile money depuis son compte bancaire. Qu’une personne qui est chez un opérateur X puisse retirer de l'argent chez un opérateur Y », a relevé Louis-Marc Sakala, Directeur général de l'Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE) et actuel président du Fratel.

Notons que le Fratel, créé en 2003, regroupe les régulateurs des télécommunications ayant la langue française en partage.

Au Togo, 127 agents d’appui du Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV) de la région des Savanes ont été formés les 21 et 22 mai sur la gestion de l’information, la sensibilité aux conflits, l’élaboration des règlements intérieurs et l’analyse des données.

La session initiée par l’ONG Plan international Togo, avec l’appui financier de l’Union européenne (UE) s'inscrit dans le cadre du projet de « Renforcement de la prévention de l’extrémisme violent, de la cohésion sociale et de la résilience des populations dans la région des Savanes ».

L’objectif était de permettre à ces acteurs de mieux accomplir leurs missions dans le cadre de la prévention et de la lutte contre l’extrémisme violent.

Concrètement, il s’est agi de renforcer leurs connaissances dans l’identification des facteurs à risque dans le cadre du système d’alerte précoce et permettre une meilleure compréhension du fonctionnement de ce système.

« Ce renforcement des capacités permettra de garantir les meilleures conditions de réussite des tâches essentielles des agents d’appui du CIPLEV », a indiqué Désiré Komou, représentant du CIPLEV

Créé en 2019, le CIPLEV a pour mission d’éradiquer ou de réduire la propagation de l’extrémisme violent.

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