RTG

RTG

Au Togo, c’est la dernière ligne droite avant le début de l’édition 2023 de la Foire Internationale de Lomé (FIL). A quelques jours de l’ouverture officielle des stands, les derniers préparatifs sont en cours sur le site du Centre togolais des expositions et foires (CETEF-Togo 2000) dédié à l’événement.

Les travaux qui mobilisent des dizaines d’équipes de techniciens, sont presque achevés à 80% et devraient être bouclés d’ici à quelques jours. Surtout, cette 18ème édition devrait rimer avec modernité et innovations, annonce-t-on.

« Pour cette édition, nous voudrions améliorer un peu plus la qualité, avec de meilleurs parcours et de l’expérience client. Les visiteurs auront également moins de difficultés au niveau des parkings et de la billetterie », a assuré jeudi 16 novembre, le directeur général du Centre, Alexandre de Souza.    

Il y a quelques jours, le CETEF a annoncé la couleur, en se dotant d’une nouvelle identité visuelle et d’un nouveau portail internet.

Pour rappel, les activités, durant lesquelles sont attendues plus de 1.000 exposants et 300.000 visiteurs, se dérouleront du 22 novembre au 03 décembre.

Au Togo, les usagers de la Route Nationale 1 sont invités à la prudence et au respect des signalisations durant les prochains jours. Cet axe principal sera en effet dévié à partir de ce samedi 18 novembre au niveau de l’Hôtel de Ville de Tsévié, a annoncé le ministère en charge des travaux publics.  

La déviation, prévue jusqu’au dimanche 26 novembre, est due aux travaux d’aménagement et de bitumage de la voie d’accès au nouveau marché de la ville, chef-lieu de la région Maritime.

Pour rappel, la RN1 relie Lomé à Dapaong et est longue de 624 km.

C’est désormais officiel. Deux ans après la fin des négociations entre les pays du bloc Afrique-Caraïbes-Pacifique (OEACP) et ceux de l’Union Européenne (UE), le nouvel accord de partenariat est effectif. Les deux parties ont signé le mercredi 15 novembre dernier à Apia (Samoa), le nouveau cadre de coopération qui succède à celui de Cotonou, en vigueur depuis deux décennies.

La nouvelle entente, désormais appelée ‘Accord de Samoa, a été paraphée une dernière fois lors d’une cérémonie, par les négociateurs en chef des deux blocs, le ministre des affaires étrangères togolais, Robert Dussey, et la Commissaire de l’UE pour les partenariats internationaux, Jutta Urpilainen.

Le nouveau document, juridiquement contraignant, formalise ainsi le partenariat renouvelé entre les deux entités, et ouvre la voie à une collaboration renforcée sur une série de questions cruciales, notamment le développement durable, le changement climatique, les droits de l'homme et la gouvernance démocratique.

Refonte des relations Europe-OEACP

« Tout au long des négociations, notre organisation a tout fait pour que le passage de l’Accord de Cotonou à l’Accord de Samoa ne soit pas une simple formalité, un simple « jeu de langage », mais l’occasion d’un véritable changement du partenariat. Plus qu’une simple occasion de renouvellement d’un accord devenu caduc, le nouvel accord doit offrir l’occasion d’une refonte des relations Europe-OEACP », a insisté Robert Dussey, lors de la cérémonie qui a réuni les délégations de tous les pays concernés.

1 ceremony

Pour le chef de la diplomatie togolaise qui a rappelé la nécessité du multilatéralisme dans un monde de plus en plus « perturbé », « l’accord de Samoa doit être un nouveau départ et non la transition vers la fin du partenariat OEACP-UE ».

Cinq ans de travaux

C’est donc la fin de cinq années d’intenses travaux et de laborieuses consultations à travers le monde, durant lesquelles le Togo, mandaté solennellement en mai 2018 à Lomé pour présider le Groupe central de négociations, a œuvré pour une conciliation des différentes positions.

Place désormais à la ratification du nouveau socle de partenariat par les législations nationales.

Lire aussi:

Accord Post-Cotonou : « l’Afrique sort gagnante », estime Robert Dussey

vendredi, 17 novembre 2023 10:13

Fin de l’AFIS 2023

La troisième édition de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS 2023) s’est achevée jeudi soir à Lomé. Les travaux, lancés la veille par le Président de la République, auront mobilisé en tout, près d’un millier de participants.

Durant deux jours, ministres de l’économie et des finances, gouverneurs de banques centrales, dirigeants d’autorités de régulation, représentants de grands groupes financiers, banquiers, assureurs, promoteurs de fintechs et autres acteurs, ont couvert plusieurs sujets destinés à jeter les bases d’une industrie financière africaine compétitive et durable.

Plusieurs membres du gouvernement ont également pris part aux activités, en intervenant notamment lors de sessions parallèles.

Les travaux ont également été marqués par la signature de deux accords en faveur des petites et moyennes entreprises, dont l’un, d’un montant de 200 millions $, a été conclu entre Ecobank et African Guarantee Fund (AGF).

Enfin, des entreprises et dirigeants ont été primés, à l’occasion de la deuxième édition de l’AFIS Awards.     

Bonne nouvelle pour les petites et moyennes entreprises (PME) africaines. Ecobank et l’African Guarantee Fund (AGF) ont conclu jeudi 16 novembre à Lomé, un accord de partage de risques d’un montant de 200 millions $, destiné à stimuler la croissance économique et à soutenir les entreprises sur le continent.

L’entente, signée par les dirigeants des deux institutions, au deuxième jour de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS) qui se déroule dans la capitale togolaise, se pose comme « le plus grand mécanisme de garantie jamais signé en Afrique subsaharienne ».

Dans le détail, l’accord consacre le troisième renouvellement du partenariat entre les deux institutions, après ceux de 2013 et 2018, qui comportaient respectivement des portefeuilles garantis de 50 millions $ (couvrant 7 pays) et 230 millions (14 pays). Désormais, indique-t-on, ce sont 27 pays (dans lesquels opère le groupe bancaire panafricain) qui sont concernés, avec des accords de prêts favorables pour le financement des entreprises dirigées par les femmes et des projets verts.

Pour les PME togolaises, il s’agit d’une nouvelle opportunité à saisir, quelques semaines après la signature de la convention de financement de 10 milliards FCFA entre le Gouvernement et la BADEA à leur profit.

Au Togo, le fichier électoral issu du dernier recensement, effectué entre avril et juin sur toute l’étendue du territoire, est « suffisamment fiable pour permettre la tenue des prochaines élections régionales et législatives dans des conditions de confiance », a déclaré l’Organisation internationale de la francophonie, par la voix du Conseiller spécial politique et diplomatique de la Secrétaire générale de l’OIF, Désiré Nyaruhirira.

Cette déclaration, faite mercredi 15 novembre à Lomé, intervient à la suite d’un audit externe et indépendant réalisé du 20 au 27 octobre derniers par une équipe de l’organisation composée de trois experts -un informaticien, un juriste et un statisticien démographe.

Inclusion politique des femmes, unicité et exactitude des données

A l’issue des analyses « minutieuses et rigoureuses » du fichier, les conclusions « rassurantes » des experts révèlent des données intéressantes, notamment sur la forte représentativité des femmes. En effet, a indiqué le chef de la mission, l’on recense 53,8% de femmes inscrites contre 46,18% d’hommes, pour un total de quelque 4,2 millions d’électeurs.

Avec cet audit, le Togo franchit une étape supplémentaire vers la tenue des prochaines consultations électorales, régionales et législatives.

Pour rappel, à l’issue du recensement, un premier apurement du fichier par la Commission électorale nationale indépendante avait permis de répertorier près de 91.000 potentiels doublons. Un audit interne, opéré dans la foulée a également permis de radier plus de 129.000 inscrits, avant l’expertise de l’OIF.  

« Huit cas de dengue ont été enregistrés au Togo », a annoncé mardi 14 novembre, le ministère de la santé. Ces cas, détectés à la suite du relèvement du niveau d’alerte il y a quelques semaines, se répartissent dans plusieurs régions du pays : 5 dans la Maritime, 1 dans les Plateaux, et 2 dans les Savanes.

Face à cette situation, plusieurs dispositions immédiates ont été adoptées, pour la prise en charge des cas dans les formations sanitaires, ou encore le renforcement de la détection précoce.

En outre, des séances de sensibilisation aux mesures de lutte antivectorielle s’intensifient au sein des communautés. Les populations sont notamment invitées à dormir sous des moustiquaires imprégnées ou à porter des vêtements qui couvrent autant que possible le corps, afin d’éviter les piqûres de moustiques, à détruire les gîtes larvaires et à assainir régulièrement leur environnement.

« Devant toute suspicion, les populations sont invitées à informer le centre de santé le plus proche pour une prise en charge rapide », a rappelé le ministère. 

Pour rappel, maladie infectieuse de plus en plus récurrente dans la sous-région, fait partie du groupe des fièvres virales hémorragiques, et peut infecter toute personne à travers sa transmission par piqûres de moustiques.

Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a pris part le mardi 14 novembre dernier à Accra, au nom du Président de la République, à la Conférence sur les Réparations. Cette rencontre, initiée par l’Union Africaine, réunit jusqu’au 17 novembre, des dirigeants politiques du continent et de la région des Caraïbes, ainsi que des universitaires et acteurs de la société civile.

L’objectif, est notamment de « construire un front uni pour faire avancer la cause de la justice », et obtenir « le paiement de réparations », pour l’esclavage transatlantique et pour les dommages subis durant l’ère coloniale par les Africains.   

Concrètement, il s’agira de construire un front uni et de renforcer la collaboration entre les Etats africains et leur diaspora entre autres, ainsi que de parvenir à un plan d’action pour un processus de justice réparatrice durable en Afrique.

‘Pas seulement une quête de compensation financière’

En prenant la parole au nom du chef de l’Etat, la cheffe du gouvernement a félicité le Ghana pour l’initiative, et salué les efforts de l’UA dans ce sens.

Un an après son adhésion, le Togo poursuit son intégration au sein des différentes entités du Commonwealth. Le pays a officiellement intégré mardi 14 novembre, la Fédération des Jeux de l’organisation, (Commonwealth Games Federation).

Cette intégration a été votée à l’unanimité par les 72 membres réunis à Singapour, dans le cadre de l’assemblée générale de la CGF. Ceci, à l’issue d’un long processus mené conjointement par le gouvernement et le Comité national olympique togolais (CNOT).

Avec cette intégration, la voie est non seulement désormais ouverte pour la participation du Togo aux Jeux et activités sportives du Commonwealth, mais également à des « opportunités sans précédent pour nos athlètes et encadreurs », a salué le président du CNOT, Akpaki Deladem.

Nouvelle reconnaissance pour le Port de Lomé. La plateforme portuaire a reçu il y a quelques jours au Nigéria, deux distinctions majeures : le prix du « Meilleur Trafic Transit et Transbordement » en 2022 et, celui de la « Meilleure Politique de Système de Management Intégré (SMI) ».

Les trophées, décernées lors de la 43ème session de l’Association des Ports d’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC) et de la 7ème édition des Awards des ports africains, organisées du 6 au 9 novembre à Lagos, ont été présentées ce mardi au ministre de l’économie maritime, Edem Tengue.

La première distinction, qui n’est pas une première, récompense l’efficacité des opérations de la plateforme en 2022, qui a enregistré un trafic transit de 3,8 millions de tonnes et un trafic de transbordement de 1,574 millions de conteneurs EVP.

Quant à la seconde, elle vient souligner l’obtention de 4 certifications ISO (45001, 14001, 27001 et 9001) par le premier port ouest-africain.

« Ces récompenses témoignent de l'engagement continu du Port Autonome de Lomé envers l'excellence, l'innovation et la durabilité, et renforcent sa position en tant que leader régional dans le domaine portuaire. Elles sont le fruit du travail acharné, de la vision stratégique du gouvernement togolais, et de l'engagement de toute l'équipe du port, ainsi que de ses partenaires et parties prenantes », a salué le ministre.

Par ailleurs, un autre trophée a été également été décerné à un membre de l’administration portuaire, Adanlete Lawson Akuele Yevona, qui a été honorée en tant que "Meilleure Femme Ayant Assuré avec Dynamisme des Fonctions dans le Secteur Maritime et Portuaire (RFPMP-AOC)".

Page 90 sur 766