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Le Togo disposera bientôt d’une carte de l’investissement orienté vers les objectifs de développement durable (ODD). Mardi 07 novembre dernier à Lomé, les premières bases de cet outil ont été jetées à la faveur d’une rencontre entre les principaux acteurs de développement du pays.

L’initiative, portée conjointement par le ministère de la promotion de l’investissement et le PNUD, vise notamment à « accélérer l’accès à l’espace financier » du pays dans la mise en œuvre de ses objectifs, et mettre en place une plateforme de dialogue et de mobilisation des ressources.

De façon concrète, des données seront collectées auprès des structures et institutions, publiques comme privées, et enregistrées sur une plateforme agrégée au niveau mondial. Ceci, afin de donner un meilleur aperçu des opportunités d’investissements dans des domaines clés du pays en lien avec les ODD : éducation, santé, énergie propre, industrie, lutte contre la pauvreté, accès à l’eau potable, ou encore environnement, entre autres.

L’ambition ultime, explique Célestin Tsassa, consultant auprès du Pnud, « est de rendre plus visible ce qui est possible d'être fait dans un pays dans le cadre des ODD ».

Pour le Togo, qui a renforcé ces dernières années sa politique de promotion et d’attraction des investissements directs étrangers (IDE), c’est une « nouvelle ère qui s’ouvre », a souligné le directeur par intérim de l’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (API-ZF), Atsouvi Yawo Sikpa.

« L’élaboration de cette carte contribuera à l'accélération des objectifs du gouvernement, et partant, des ODD », a ajouté le responsable.

A ce jour, une quarantaine de pays dans le monde (dont une dizaine sur le continent), ont déjà finalisé leur carte.

Le recrutement militaire général lancé il y a quelques mois, se poursuit. Le ministère des armées a publié mercredi 08 novembre, la liste des candidats retenus dans les différentes préfectures, à l’issue de l’enrôlement effectué du 16 au 23 octobre dernier.

Au total, 3.354 candidats ont été retenus, et sont convoqués au Centre national d’instruction des Forces armées togolaises (CNI/FAT) de Kara le lundi 04 décembre prochain pour le début de la formation militaire.    

Ces derniers devront se présenter notamment « en tenue de sport, munis de leur carte nationale d’identité en cours de validité », a précisé le ministère.

La liste des recrues pourra être consultée en ligne, dans le Quotidien national, ou encore dans les brigades de gendarmerie des préfectures.

Désormais éligible au Programme Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC), le Togo maintient ses efforts dans l’amélioration de ses politiques publiques. Comme l’an dernier, le pays a obtenu une note de 14/20, selon les résultats de la carte des scores 2024, publiée ce mercredi 08 novembre à Lomé par la cellule nationale du MCC.

Comme en 2023, le Togo coche 7 indicateurs sur 8 dans le domaine de la ‘Liberté économique’, et 5 sur 6 au niveau de la ‘Bonne Gouvernance’. La catégorie ‘Investissement dans le capital humain’ reste l’indicateur sur lequel les efforts sont moins visibles, avec de nouveau seulement 2 indicateurs mis au vert sur 6.

Dans le détail, la carte interpelle notamment sur les questions de politique fiscale, de droits politiques, de dépenses sanitaires, ou encore de protection des ressources naturelles ;

« Lorsqu’on analyse de près les scores sur les 6 indicateurs manquants, on remarque qu’il y en a qui sont juste sur ou en dessous de la ligne médiane. Il suffit donc d’un petit effort pour les faire passer du rouge au vert », a observé Bèguèdouwè Paneto, le Secrétaire général du ministère de la planification du développement et de la coopération, rattaché à la Présidence de la République.

Avec ce score, le Togo reste toujours éligible au Threshold et à la formulation du Compact, a précisé pour sa part le coordonnateur du MCA-Togo, Stanislas Baba.

D’ailleurs, sur le dernier point, une stratégie est en cours d’élaboration, et devrait être soumise prochainement à l’organisme gouvernemental américain.

Le Togo, à l’instar de tous les pays bénéficiaires de la Loi américaine sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA), est en faveur d’une prorogation de ce mécanisme au-delà de 10 ans. Le plaidoyer a été effectué il y a quelques jours, par la ministre du commerce, Rose Kayi Mivedor, à la faveur de la 20ème édition du Forum sur le programme, organisée du 02 au 04 novembre à Johannesburg (Afrique du Sud).

Les assises, placées sous le thème des partenariats pour « une AGOA résiliente, durable et inclusive », réunissaient les ministres du commerce des pays éligibles, les représentants de l’administration américaine, des opérateurs économiques et des acteurs de la société civile. Globalement, il s’agissait de partager les expériences d’utilisation de cette loi de préférence commerciale, et de renforcer les liens économiques existants entre les USA et le continent. En outre, il était question de mettre l’accent sur la contribution de l’AGOA au déploiement de la Zlecaf.

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Pour les ministres, « l’accès au marché américain sous l’AGOA a contribué au développement des petites et moyennes entreprises (PME) notamment celles dirigées par des femmes et des jeunes dans les secteurs du textile et de l’agroalimentaire. Cette opportunité de marché a facilité l’attraction des investissements dans des programmes d’industrialisation, conduisant ainsi à la création de milliers d’emplois », ont-ils souligné, avant d’appeler unanimement à une prorogation du mécanisme prévu pour s’achever en 2025.

« Cette demande d’extension sera traitée minutieusement », a indiqué la partie américaine.

Pour rappel, l’AGOA, lancé en 2000 par l’Oncle Sam, vise à aider les pays d’Afrique subsaharienne à accroître leur accès au marché américain dans le but d’améliorer le commerce. Ceci, à travers des accès en franchise de droits.

Au Togo, l’opérationnalisation de l’Assurance maladie universelle se précise. A deux mois de son déploiement annoncé, les concertations se poursuivent avec toutes les parties impliquées.

Mardi 7 novembre  à Lomé, les ministres en charge de la santé, de l’accès universel aux soins, de l’action sociale, et la directrice de l’Institut national d’assurance maladie, ont rencontré les acteurs de la santé, constitués des représentants des ordres, des associations de paramédicaux, et des syndicats.

Objectif, présenter le schéma de la mise en œuvre du mécanisme, et solliciter l’implication du corps médical, acteur important du processus.

« L'objectif n'est pas seulement de fournir une couverture maladie universelle, mais aussi de garantir des soins de qualité. C’est bien la mission du personnel de santé dans son ensemble », a rappelé Jean-Marie Koffi Ewonoulé Tessi, à l’issue des échanges.

Pour rappel, le mécanisme une fois lancé, sera opéré par deux entités (INAM et CNSS), et comportera deux régimes, pour mieux garantir un accès aux soins de santé essentiels à toutes les couches de la population.

mercredi, 08 novembre 2023 16:53

Hadj 2024 : les inscriptions sont ouvertes

Au Togo, les inscriptions pour le prochain pèlerinage annuel aux lieux saints de l’Islam, couramment appelé le Hadj, sont ouvertes depuis le lundi 06 novembre dernier.

Si les coûts n’ont pas encore été officiellement fixés, « les futurs pèlerins peuvent s’inscrire au prix fixé au titre de l’édition 2023, soit un montant de 3,4 millions FCFA », a annoncé le ministre de l’administration territoriale et président de la Commission nationale du Hadj (CNH), Hodabalo Awate, avant de préciser qu’en cas d’augmentation ou de réduction, « les candidats seront invités à compléter ou percevoir la différence ».

Parallèlement, l’établissement des documents de voyage et la vaccination se feront sur le site de délivrance des passeports à Lomé, à partir du mardi 21 novembre prochain.

Pour rappel, en 2023, plus de 2400 fidèles musulmans togolais ont effectué le déplacement en Terre sainte, un quota en augmentation par rapport aux dernières années.

Au Togo, les collectivités territoriales passent à l’heure du bilan. La faîtière des communes (FCT) a tenu mardi 07 novembre à Lomé, sa traditionnelle assemblée générale annuelle.

L’assise, troisième du genre depuis la mise en place de l’entité en 2020, a été ouverte par le ministre de l’administration territoriale et du développement des territoires, Hodabalo Awaté, entouré d’autres membres du gouvernement.

Il s’agissait notamment de passer en revue les différentes activités menées jusqu’alors, renouveler le bureau exécutif, et définir de nouvelles orientations.

« Vous êtes appelés à prendre part activement aux efforts de développement de notre pays », a rappelé Hodabalo Awaté, avant d’inviter les maires à redoubler d’efforts.

Pour rappel, la FCT est le principal interlocuteur du gouvernement et des partenaires, sur les questions qui touchent à la décentralisation.

La ville de Shangaï abrite depuis le dimanche 05 novembre, la 6ème édition de la China International Import Expo (CIIE). L’événement, qui accueille des hommes et femmes d’affaires de plus de 150 pays du monde, enregistre la participation du Togo.

En effet, une délégation d’opérateurs économiques togolais, soutenue par plusieurs entités publiques (CETEF, CCI-Togo, API-ZF et Port autonome de Lomé), a fait le déplacement et pris ses quartiers parmi les quelque 400.000 professionnels participants.

Le pavillon togolais dressé pour l’occasion, expose non seulement une variété de produits locaux, mais également des biens et services. Plusieurs rencontres B2B sont prévues, avant la journée du 09 novembre dédiée à la promotion des atouts et opportunités économiques du pays.

Pour le Togo, la participation à ce rendez-vous mondial est surtout l’occasion d’étendre son marché, et de trouver de nouveaux partenaires.

En rappel, les cinq précédentes éditions de la CIIE ont mobilisé plus de deux millions de participants, et vu le lancement de près de 2.000 produits, technologies et services nouveaux et innovants.

mercredi, 08 novembre 2023 02:47

Visite de travail du chef de l’Etat au Congo

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué ce mardi 07 novembre, une visite de travail au Congo. Le chef de l’Etat, a été accueilli à son arrivée à Oyo, par son homologue, Denis Sassou-N’Guesso.

Au menu de ce séjour, plusieurs sujets bilatéraux, mais aussi continentaux et internationaux. Les deux leaders ont en outre réaffirmé leur volonté de diversifier les échanges entre les deux pays.

Pour rappel, la dernière visite du n°1 togolais en terre congolaise remonte à mai 2022. Quelques mois plus tard, les deux chefs d’Etat se sont retrouvés à Londres en marge des obsèques de la reine Elizabeth II.

Après le Mali, le Togo va désormais mettre sa diplomatie au service d’un autre pays de la sous-région. Les autorités de la transition nigérienne ont formellement sollicité ce lundi 06 novembre, la facilitation du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, dans leurs efforts de dialogue avec la communauté internationale.

1 Mali

La demande a été faite, à la faveur d’un entretien à Lomé, accordé par le chef de l’Etat à une délégation officielle, composée du ministre d’Etat et de la défense, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, du ministre de la jeunesse et des sports, le Colonel Major Abdourahamane Amadou, et du Haut commandant de la Garde nationale, Ahmed Sidian.

Pour mener à bien cette médiation, un Groupe de soutien à la transition (GST-Niger) sera créé et co-présidé par les deux pays, sous l’égide de l’Alliance politique africaine (APA), un cadre de coopération renforcée lancé à Lomé en mai dernier.

Entre autres missions assignées à ce Groupe, la facilitation du dialogue entre le gouvernement de transition et la communauté internationale, et la fourniture d’un appui adapté à la situation du pays.

Garant du désengagement militaire de la France

En outre, les autorités nigériennes ont désigné le Togo, comme garant du retrait des forces françaises dans le pays, aux côtés des Etats-Unis. En effet, Paris a entamé depuis début octobre, le processus de désengagement de ses troupes avant la fin de l’année.

« Dans la situation particulière de votre pays, le Togo comprend et veut vous aider pour qu’enfin, il y ait la paix, l'harmonie et la stabilité (...) Aider le Niger, selon le président Faure, c’est aider la Cedeao, et c’est aider la région, sinon, c’est toute la région qui va s’ébranler », a souligné le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, lors du point de presse conjoint organisé à l’issue de l’audience.

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