Au Togo, les pratiques et investissements devraient connaître une amélioration dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. L’ONG Plan international Togo et le Cadre de concertation des acteurs de l’eau et de l’assainissement de base au Togo (CCEABT) ont signé en fin de semaine écoulée, un mémorandum d’entente dans ce sens.
Signature d’un mémorandum d’entente entre Plan International Togo et le Cadre de concertation des acteurs de l’eau et de l’assainissement de base au Togo (CCEABT)https://t.co/96pSwsTBe9@TogoOfficiel @CommunicationTg pic.twitter.com/C0I80K2EcV
— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) July 8, 2024
Ce partenariat parrainé par le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise, vise à renforcer les efforts pour améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement durable dans toutes les communautés.
De façon concrète, cette alliance crée une passerelle entre le monde de la recherche et les actions de terrain, pour une meilleure approche des interventions, en prenant en compte les réalités socioculturelles et géographiques du pays.
« En parrainant ce mémorandum d’entente, nous nous engageons à travailler main dans la main pour un Togo meilleur, plus résilient et plus durable », a indiqué le directeur de cabinet du ministère de l'Eau, Adjama Affo Bôni.
Pour rappel, au Togo le taux d’accès à l’eau est en nette progression ces dernières années. L'ambition du pays est d’atteindre 85% de taux d’accès à la fin de l’année 2025.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé sera à nouveau médiateur dans la résolution de questions régionales. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), réunie le dimanche 07 juillet en session ordinaire à Abuja (Nigéria), a en effet sollicité le chef de l’Etat, aux côtés de son homologue du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, désigné Facilitateur de la Cedeao, dans les discussions de la Communauté avec l'Alliance des Etats du Sahel (AES).
Soixante-cinquième (65ème) session ordinaire de la conférence des chefs d’état et de gouvernement...https://t.co/G5iWJmeEUo pic.twitter.com/pgCWfo5cqF
— Ecowas - Cedeao (@ecowas_cedeao) July 8, 2024
Les deux chefs d’Etat devront notamment poursuivre les interactions avec les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger, qui ont conjointement annoncé il y a quelques mois, leur retrait de l’organisation communautaire et la création d’une nouvelle entité tripartite.
En attendant les nouvelles consultations, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a lancé les démarches en vue de disposer d’un plan, afin de faire face aux éventualités.
Pour rappel, Faure Gnassingbé avait été désigné pour faire partie d’un groupe de dialogue avec le Niger.
L’Agence Togo Digital (ATD), principale structure gouvernementale de coordination et d’exécution des projets digitaux, s'apprête à lancer une tournée de sensibilisation à l’endroit des Très petites et moyennes entreprises (TPME). L’opération prévue du 29 juillet au 10 août prochains se déroulera dans les cinq régions administratives du pays.
1- Vous êtes responsable d'une TPME se situant à Tsévié, Atakpamé, Sokodé ou Kara ? Voici une opportunité à ne pas rater ! Participez au DigiTour : une tournée de sensibilisation des responsables de TPME des 5 régions administratives du pays sur les opportunités qu’offre la… pic.twitter.com/VIcuO4sqwN
— Agence Togo Digital (@digitalgouvtg) July 6, 2024
Dénommé « DigiTour », ce périple vise à édifier les responsables des TPME sur les opportunités qu’offre la digitalisation et les potentiels usages du numérique dans la gestion quotidienne de leurs affaires.
Concrètement, ces entrepreneurs seront renseignés sur les outils de gestion financière, la protection des données et l’optimisation de la présence en ligne. Les modules porteront également sur les outils de gestion de stock et la présentation des plateformes de visibilité et de compétitivité en Afrique.
Les entreprises intéressées devront figurer dans la base de données d’une structure d’appui (SAEI, FAIEJ, CNP, GTPME-PMI, ANPGF) ou d’un regroupement d’entreprises. Elles doivent également disposer de la carte CFE et comptabiliser au moins deux années d’activités.
Les inscriptions dont la clôture est prévue le 14 juillet se font via le lien dédié.
Au Togo, les établissements de tourisme et autres lieux assimilés devront désormais, mettre davantage en avant la télévision nationale (TVT) dans leurs espaces. La demande a été faite aux promoteurs le vendredi 05 juillet dernier par le ministre en charge du secteur, Gbenyo Lamadokou.
La décision, prise dans un contexte de promotion de la ‘Destination Togo’ et de poursuite des initiatives d’incitation à la consommation locale, vise à assurer la promotion et la visibilité des richesses et valeurs culturelles du pays.
Surtout, elle se justifie par la faible visibilité de la chaîne nationale d’information, au détriment de chaînes étrangères. “Il arrive qu’elle ne figure même pas dans les bouquets numériques offerts aux usagers desdits établissements”, a d’ailleurs déploré le ministre, avant de demander aux acteurs concernés de “prendre les dispositions idoines pour faire de la TVT, la chaîne de référence et de premier choix dans la programmation [des] postes téléviseurs”.
“On n’oblige pas les gens à suivre la TVT”
Si des contrôles inopinés sont envisagés, comme pour les autres initiatives d’incitation à la promotion du local, il ne s’agit pas d’une obligation à suivre la télévision nationale.
“On n’oblige pas les gens à suivre la TVT mais qu’elle fasse partie des options pour permettre à ceux qui veulent suivre la chaîne nationale de l’avoir. C’est la solution aux plaintes récurrentes des clients des hôtels”, a précisé le ministre dans une clarification accordée à un média local après la publication de la note circulaire.
Le processus d’admission au Collège militaire Eyadema suit son cours. Le ministère des armées a publié vendredi 05 juillet, la liste des candidats retenus pour le concours d’entrée en 6ème et Seconde dans cet établissement.
En tout, ils sont 611 candidats, attendus mardi 16 juillet prochain pour la session écrite. Les épreuves se dérouleront dans six centres, répartis sur tout le territoire : EPP du camp Général Gnassingbé Eyadema à Lomé, le Lycée de Tsévié Ville 1, le Lycée d’Atakpamé, l'École du camp de la Gendarmerie Nationale de Sokodé, le Collège militaire Eyadema à Tchitchao, et l’École centrale de Dapaong.
Les candidats devront se présenter dans les différents centres, munis d’une pièce d’identité en cours de validité. En outre, ils devront impérativement compléter leurs dossiers de candidature avec les relevés de notes du CEPD et du BEPC le jour de l’écrit ou au plus tard, le vendredi 26 juillet 2024, a rappelé le ministère.
Au Togo, les efforts réalisés ces dernières années dans le domaine de la santé ont particulièrement impacté un indicateur : l’accessibilité géographique aux soins de santé. En trois ans (de 2020 à 2023), il est passé de 71% à 90,7%, selon les dernières statistiques.
Pour y parvenir, le gouvernement a lancé une série d’initiatives, allant du renforcement des capacités d’accueil à celui du personnel de santé, en passant par des mécanismes innovants. Dans ce sens, 86 nouvelles formations sanitaires ont ainsi été construites et 60 autres rénovées, dans le cadre du projet de “Services de santé essentiels de qualité pour couverture sanitaire universelle” (SSEQCU), pour un coût de 40 milliards FCFA.
Si le pays a dans la foulée ouvert son tout premier hôpital de référence, baptisé Dogta Lafiè, les chantiers se sont multipliés sur le volet infrastructurel. Plusieurs formations sanitaires, notamment des centres hospitaliers préfectoraux (CHP) et régionaux (CHR), ainsi qu’un Centre médico-social (CMS) ont été rénovés et équipés. La réhabilitation devrait également bientôt être effective au sein des centres hospitaliers universitaires (CHU) de Lomé et Kara, avec le projet Ellipse dont les bases ont été jetées il y a un an.
Sur le plan du personnel, plusieurs recrutements ont été lancés depuis 2020 dans diverses spécialités, dans le but de renforcer les ressources humaines, et d’améliorer le maillage du territoire. A ce jour, plus de 2.500 professionnels médicaux et paramédicaux ont ainsi été enrôlés par l’Etat, tandis que les agents de santé communautaires (ASC) ont vu leur présence et implication renforcées.
La démarche a ainsi permis d’améliorer la couverture des besoins en personnel de santé au niveau primaire de soins surtout, qui est passée de 36% en 2020 à 46% l’année dernière.
Enfin, l’accessibilité aux soins a également été boostée par des initiatives comme le Programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né ‘Wezou’, qui a permis à ce jour de toucher plus de 400.000 femmes enceintes et faciliter près de 222.000 accouchements, d’après les derniers chiffres.
Maintenir la dynamique
Pour le gouvernement, il s’agit de maintenir cette dynamique, qui a notamment permis au pays d’obtenir de bonnes performances au niveau de l’indice de développement humain (IDH).
Plusieurs projets sont d’ailleurs en cours, à l’instar de celui des hôpitaux Mère-enfant, avec deux déjà achevés et quatre en cours de construction. En outre, l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle (AMU) devrait permettre de renforcer les acquis.
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Au Togo, les données statistiques devraient être mieux exploitées. L’Institut National de la Statistique et des Études Économiques et Démographiques (INSEED) a en effet signé il y a quelques jours, un mémorandum d'accord avec le Centre Africain pour le Développement Équitable (ACED).
L’entente paraphée par les responsables des deux institutions vise à accompagner l’INSEED sur plusieurs volets. Entre autres, la mise en place du visa statistique, l'amélioration des capacités de recherche et l'organisation de voyages d'études.
« Ce partenariat stratégique avec l'INSEED constitue une étape majeure vers une culture du recours systématique aux données dans la prise de décision en Afrique de l'Ouest. Il nous permettra de conjuguer nos efforts et nos expertises pour promouvoir une prise de décision fondée sur des données probantes dans les domaines clés du développement durable au Togo », a indiqué Fréjus Thoto, directeur exécutif de l'ACED.
Pour sa part, le Secrétaire général de l'INSEED, Tchiou Animaou, a salué la mise en place de ce cadre de partenariat qui permettra de faciliter l'accès des utilisateurs (décideurs politiques et praticiens) aux données.
En rappel, l’ACED est un centré basé au Bénin qui accompagne et assiste les décideurs politiques et les praticiens de développement dans la prise de décisions éclairées, équitables et inclusives. Il intervient dans les domaines comme l'économie de la nature, l'économie numérique et le développement humain.
Au Togo, l’Agence nationale de la cybersécurité a échangé jeudi 04 juillet avec les startups et les PME du secteur numérique. La rencontre qui a réuni une quarantaine de participants, a permis de discuter de leurs défis en matière de cybersécurité.
Un atelier de travail a réuni ce 4 juillet, une quarantaine de Startups évoluant dans le domaine du numérique. L'objectif de cette séance de travail organisée par @AncyTogo est de comprendre leurs défis afin de mieux les accompagner à renforcer leur posture de sécurité. pic.twitter.com/XhCwTG11Uu
— Ancy Togo (@AncyTogo) July 4, 2024
Concrètement, il s’agissait d’outiller les parties prenantes sur les techniques permettant de mieux faire face aux cyberattaques.
« C’est le rôle de l’État de protéger le cyberespace national, et vous êtes des acteurs de ce cyberespace national », a indiqué Gbota Gwaliba, directeur général de l’ANCy.
Et de préciser qu’il est « important de protéger les startups contre les cybermenaces à travers la mise en place de bonnes pratiques ».
Notons que cette rencontre fait suite à celle déjà organisée avec les acteurs communaux, la presse ou encore les agents de la fonction publique.
Pour rappel, le Togo s’est engagé dans la transformation digitale ces dernières années. A travers l’Ancy, plusieurs initiatives sont prises pour sécuriser le cyberespace. Le pays s’est même doté, il y a quelques jours d’une stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2024-2028.
Deux semaines après avoir été dévoilé, le dernier rapport national sur le développement humain (IDH) entame sa dissémination auprès des différentes couches de la population. Les résultats ont été officiellement présentés jeudi 04 juillet aux médias, lors d’un atelier à Lomé.
Les travaux, présidés par la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson, en présence de la ministre de la communication, Yawa Kouigan, visaient à échanger avec les acteurs des médias sur les performances enregistrées par le pays en matière de développement humain. Il s’agissait en outre de présenter les facteurs explicatifs de ces progrès, particulièrement les réalisations enregistrées dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route gouvernementale.
Madame @SandraA_JOHNSON, Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a présidé ce 04 juillet 2024 à Lomé, un atelier de dissémination à l’endroit des médias sur l’Indice de développement humain (IDH), en présence de Madame @YawaKouigan, ministre de la… pic.twitter.com/LTLRlmwaVh
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) July 4, 2024
Selon le rapport, le Togo a de nouveau confirmé ses progrès observés depuis plusieurs années, en améliorant son indice (0,539 en 2021-2022 à 0,547 en 2023-2024) et en se classant 1er dans l’espace Uemoa (pour la cinquième année consécutive) et 4ème dans la Cedeao.
“Le Togo a fait le choix du développement centré sur l'homme, le processus le plus difficile en économie”, a notamment rappelé Sandra Johnson aux professionnels des médias.
Santé, éducation, niveau de vie..., des efforts louables
Pour réaliser ces performances, le pays, qui s’est doté en 2020 d’une nouvelle feuille de route quinquennale de développement, a multiplié les efforts dans les secteurs qui s’alignent parfaitement sur les composantes de l’IDH.
Ainsi, que ce soit dans la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable et à l’électricité, l’amélioration du cadre de vie, les infrastructures ou encore le secteur agricole et l’amélioration de la sécurité alimentaire, de nombreux progrès ont été réalisés et présentés.
Pour le gouvernement, l’objectif est désormais de passer à un nouveau palier, celui de la catégorie des pays à IDH moyen, dont le score est au moins égal à 0,550.
Au Togo, la cascade de Souroukou, située dans la Préfecture de Mô (Région Centrale), va bientôt faire l’objet d’une meilleure valorisation. Une étude, initiée il y a quelques mois, a été validée récemment par des experts et cadres de la localité.
Le projet, porté par le ministère du tourisme, s’inscrit dans la droite ligne du gouvernement qui veut créer et promouvoir une offre touristique de loisirs. En outre, il répond à l’objectif du département dirigé par Gbenyo Lamadokou, de valoriser au moins un site par région afin de donner à chacune, un pôle d’attraction touristique.
Concrètement, une série de travaux, notamment d’infrastructures, seront engagés pour valoriser le “potentiel exceptionnel” de ce joyau naturel niché à 15km de Djarkpanga, et renforcer son attractivité. Selon le ministre, il s’agit également de mettre l'accent sur les bénéfices pour les communautés locales du Mô. “La valorisation de la cascade de Souroukou représente une étape cruciale dans la réalisation de cette vision ambitieuse, visant à renforcer l'attractivité touristique du Togo et à stimuler le développement économique régional”, a souligné l’officiel.
Pour rappel, la cascade de Souroukou est réputée être la plus grande de la sous-région ouest-africaine.