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La capitale togolaise abrite depuis le lundi 23 octobre, la 9ème réunion sur l'avenir de la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et dans l'Océan indien. Les travaux, ouverts par le ministre des transports, Affoh Atcha-Dedji, réunissent 35 pays membres du Comité directeur du programme africain des procédures de vols (AFPP).

Durant trois jours, les assises doivent permettre d’évaluer les activités en 2022 et 2023, d’élaborer un nouveau plan de travail pour 2024, et surtout, définir de nouvelles orientations sur la mise en œuvre de la sécurité de la navigation aérienne sur le continent.

« Le Togo, membre actif de l’AFPP depuis 2014, est résolument engagé sur la question », a souligné le ministre à l’ouverture de la rencontre.

En rappel, le programme africain des procédures de vols vise à renforcer les capacités des experts des autorités de l’aviation civile des pays africains et de ceux de l’Océan indien en matière de navigation conventionnelle et à les outiller pour la surveillance des obstacles. Il aide notamment les Etats à élaborer, approuver, mettre en œuvre et faire le suivi des procédures de vol.  

Plus de trois décennies après sa création, l’Agence de solidarité nationale (ASN), entité gouvernementale de gestion des situations d’indigence et de vulnérabilité, va faire l’objet d’une réorganisation. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a instruit il y a quelques jours le gouvernement dans ce sens.

Concrètement, il s’agira, pour l’ensemble des départements concernés, de proposer un plan de réforme institutionnelle et organisationnelle, qui tiendra compte de l’écosystème administratif et des défis actuels de l’indigence et des vulnérabilités. L’objectif est ainsi, de pallier les contraintes d’ordre opérationnel et d’efficacité relevées par le ministère de l’action sociale.

En rappel, l’ASN est un établissement public administratif à caractère social, chargé de définir et mettre en place une politique nationale et les mécanismes de solidarité, de prendre en charge les personnes vulnérables, et de créer et développer les fonctions d’assistance en cas de risques et de calamités.  

Le Togo vient de franchir un palier significatif dans le développement de son économie maritime. Les Gens de mer (travailleurs maritimes, marins ou non) disposent désormais de leur convention collective.

Le document, fruit d’un long processus entamé en 2019 et impliquant tous les acteurs de l’économie bleue nationale (marins, employeurs, personnel maritime, travailleurs portuaires, pêcheurs, gouvernement), a été officiellement signé le lundi 23 octobre à Lomé.

Approuvée par le ministère en charge du travail et certifiée par le Tribunal du travail, la nouvelle convention entrera en vigueur le 1er janvier 2024. Elle vise notamment à instaurer des conditions de travail justes et équitables pour les acteurs, et surtout, « mettre fin aux conditions de travail désastreuses des gens de mer du Togo », ainsi que l’a souligné le ministre en charge du secteur, Edem Kokou Tengue.

« Cette convention est bien plus qu’un simple accord sur papier. Elle est le résultat de nombreuses négociations entre toutes les parties prenantes impliquées. L’objectif du gouvernement était clair : aligner nos dispositions juridiques nationales et nos pratiques sur la Convention du travail maritime (MLC) de 2006 de l’Organisation internationale du travail (OIT). Elle devrait prendre en compte les aspects liés à l’emploi des gens de mer, aux congés, au règlement des litiges, aux préavis, aux conditions de rapatriement du marin, et autres situations. La Convention Collective des Gens de Mer du Togo est un document qui incarne notre engagement envers les droits, la sécurité et le bien-être de ceux qui travaillent courageusement pour assurer la livraison des denrées alimentaires, des médicaments et des biens essentiels pour l’économie mondiale », a-t-il expliqué.

Cette étape franchie, des séances de sensibilisation sont d’ores et déjà annoncées à l’endroit de tous les acteurs concernés, afin que l’application de cette convention « ne souffre d’aucune ambiguïté ».

Au Togo, les efforts se multiplient dans le sens de l’amélioration de l’accès des populations à l’eau. Le ministre d’Etat, en charge de l’eau et de l’hydraulique villageoise, YarkDamehame a officiellement lancé récemment dans le canton de Tapou (Préfecture de la Kéran), la troisième phase du projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural (PASSCO).

D’un coût total évalué à 6,5 milliards FCFA et financée par l’Agence française de développement (AFD), la nouvelle phase consistera en la réalisation de 850 forages équipés de pompes à motricité humaine. Les travaux, prévus pour s’achever en 2025, devront permettre à plus de 200.000 personnes en milieu rural de bénéficier de l’eau potable.

« L’accès à l’eau potable doit être une priorité absolue dans notre quête de développement. Cela découle de la vision du chef de l’État, de la feuille de route du gouvernement pour la période 2020-2025, et de notre engagement envers les objectifs de développement durable (ODD) », a souligné le ministre.

Tolérance zéro pour les retards

Comme désormais pour la plupart des projets supervisés par le ministère, l’exigence en termes de respect des délais d’exécution et de la qualité des ouvrages, sera maximale.

« A l’endroit des entreprises retenues pour faire les travaux, soyez sûres d’une chose, la tolérance est zéro. Je vous exhorte à travailler dans les règles de l’art et dans les délais. Nous serons rigoureux quant au respect des normes de qualité et des échéances », a prévenu YarkDamehame.

Pour rappel, les deux premières phases du projet ont déjà permis de réaliser 744 forages, avec un avenant de 100 forages supplémentaires en cours d’exécution.

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Accès à l’eau : un budget enhausse pour 2022

Au Togo, le gouvernement renforce son engagement en faveur de l’inclusion et de l’harmonie sociales. L’exécutif a créé, via un décret pris vendredi dernier en conseil des ministres, un Fonds d’appui au secteur social (FASS).

Articulé en deux composantes, un fonds d’appui à la couverture santé universelle nationale et un fonds d’appui aux programmes et projets à caractère social, entièrement ou partiellement financés par l’État, le nouveau mécanisme vise principalement à centraliser toutes les ressources destinées au financement des besoins du secteur social.

L’ambition est de veiller à un meilleur suivi de leur utilisation, garantissant de fait la transparence.

Pour le gouvernement qui a augmenté significativement la part des dépenses sociales au fil des années (50% du budget en cours d’exécution), il s’agit d’un pas de plus dans la réalisation des objectifs prioritaires, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’accès à l’eau et l’énergie, de l’économie numérique, ou encore de l’inclusion financière et économique.

Les rideaux sont tombés vendredi 20octobre dernier sur la 6ème édition de la Semaine africaine de la microfinance (SAM). Durant cinq jours, la capitale togolaise a servi de cadre à d’intenses travaux, destinés à booster la finance inclusive sur le continent.

En tout, près de 1.300 participants, parmi lesquels 58 délégations officielles ainsi que des acteurs de haut niveau, ont répondu présents à Lomé. Une mobilisation record, qualifiée de « formidable » par le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire du Luxembourg, Franz Fayot, présent à l’ouverture des travaux aux côtés du Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.

70 sessions, 30 stands d’innovateurs, 300 bénéficiaires du FNFI…

Au total, plus de 70 communications ont été animées par des spécialistes et experts sur des sujets transversaux, allant de l’avenir durable du continent à la finance inclusive verte, en passant par les risques liés à la sécurité dans le Sahel ou encore la réglementation des microfinances sur le continent.

Dans le même temps, plusieurs activités parallèles se sont tenues dans le périmètre du site dédié à l’évènement. Le ‘Village des Innovateurs’, espace dédié à la valorisation des solutions innovantes en faveur du monde de la finance inclusive, a ainsi regroupé une trentaine de stands occupés par des développeurs de solutions et d’initiatives.

Quant à la Foire aux investisseurs, espace géant de réseautage, de discussions et d’opportunités, elle a mobilisé quelque 125 institutions de microfinance du continent, et vu quelque 25 investisseurs à impact échanger sur d’éventuels partenariats.

Enfin, la tenue de ce grand raout a également été l’occasion pour les bénéficiaires du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) d’exposer leurs produits, et de mettre en lumière les appuis de ce mécanisme lancé en 2014 au profit des populations exclues du système financier classique.  

Au Togo, les préparatifs de la troisième édition du Marché international de l’artisanat (MIATO) sont presque achevés, avant l’ouverture officielle prévue pour le mercredi 25 octobre.

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Sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé qui accueille l’événement, les installations sont en cours de finalisation, a constaté vendredi 21 octobre dernier, la ministre en charge de l’artisanat, Rose Kayi Mivedor.

« Je suis pleinement satisfaite », a indiqué l’officielle à l’issue de sa visite, avant de se réjouir de la mobilisation des acteurs du secteur : « les artisans ont vraiment répondu massivement. On avait prévu 300 stands, tous sont pris, et nous sommes en train d'augmenter les capacités. Le 25, on sera prêt pour accueillir les gens », a-t-elle affirmé.

Pour cette édition 2023 placée sous le thème de « l’artisanat à l’ère de l’autonomisation de la femme et du numérique », 17 pays parmi lesquels le Mali, invité d’honneur, et plus de 120.000 visiteurs, sont attendus.

En rappel, l’objectif de cette manifestation biennale initiée depuis 2019 par le gouvernement, est de créer un cadre de promotion et de valorisation des produits artisanaux du Togo et de la sous-région.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le dimanche 22 octobre 2023 à Lomé, le Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, des Tchadiens de l’étranger et de la coopération internationale, Mahamat Saleh Annadif. Le responsable était présent dans la capitale togolaise, dans le cadre du Forum Paix et Sécurité en Afrique.

Au centre des échanges, les relations bilatérales entre Lomé et N’Djamena, et l’avancement du processus de transition en cours dans le pays.

« Tous les engagements seront tenus pour revenir à un ordre constitutionnel normal », a assuré le chef de la diplomatie tchadienne.

Aux lendemains de la mise en place du Conseil militaire de transition dans le pays, le Togo avait en effet marqué sa disponibilité à accompagner le Tchad vers une transition pacifique et inclusive. La n°1 togolais avait à cet effet, dépêché à plusieurs reprises le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, aux côtés des nouvelles autorités.

Au Togo, les militaires et paramilitaires, coupables d’infractions pourront désormais comparaître devant les juridictions spécialisées. La dernière étape du processus d’opérationnalisation de la justice militaire a été franchie le vendredi 20 octobre dernier à Lomé, avec la remise symbolique des clés et registres aux magistrats militaires.

La cérémonie, présidée par le Garde des Sceaux, Pius Agbetomey, en présence de son collègue de la sécurité et de la protection civile et du Chef d’Etat-major général des Forces armées togolaises, ouvre ainsi officiellement la voie à la conduite des procès sur le territoire.

Eviter l’impunité et les bavures  

« En temps de paix comme en temps de guerre, les juridictions militaires sont compétentes pour instruire et juger les infractions d’ordre militaire prévues par le code : les atteintes à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat impliquant des militaires et assimilés, les infractions de toute nature, commises par des militaires et assimilés en service ou à l’occasion du service, dans les casernes, quartiers et établissements militaires ou chez l’hôte, les infractions de toute nature commises par des militaires ou assimilés, leurs coauteurs et leurs complices avec les moyens appartenant aux armées et institutions assimilées », a détaillé le ministre de la justice, rappelant que tous les citoyens, civils comme militaires sont égaux devant la Loi.

Fruit d’un long processus

C’est ainsi l’aboutissement d’un long processus entamé depuis 2016 par le gouvernement. Ces dernières années, le mécanisme s’est accéléré, avec le renforcement de l’arsenal juridique national, la nomination et la formation des magistrats et assesseurs militaires, ou encore l’imprégnation des différents corps.   

« Vous êtes renvoyés désormais dans l’exercice de vos tâches », a indiqué Pius Agbetomey à l’issue de la cérémonie.

Un premier procès s’ouvre d’ailleurs ce lundi 23 octobre 2023. Sur la table, le dossier assassinat du Colonel Bitala Madjoulba, officier supérieur, commandant du Bataillon d’intervention rapide (BIR), retrouvé mort dans son bureau dans la nuit du 03 au 04 mai 2020.

La première édition du Lomé Peace and Security Forum (LPSF) s’est déroulée ce weekend dans la capitale togolaise. Les travaux, ouverts par le Premier ministre, Victoire Dogbé, ont réuni pendant deux jours, plusieurs délégations d’acteurs politiques de divers horizons, et des experts des questions de paix, de sécurité et de gouvernance.

A l’issue des différentes interventions, structurées en panels, les participants ont invité l'Alliance Politique Africaine, initiatrice de l’événement, à mettre en place un cadre de plaidoyer et de facilitation pour capitatiser sur les acquis de cette première édition. Ceci, a indiqué le chef de la diplomatie togolaise, « dans l’optique d’un accompagnement coordonné des transitions politiques vers une gouvernance démocratique », et d’initiatives de médiation et de dialogue en faveur de la paix et de la sécurité sur le continent.  

Une déclaration commune a sanctionné les assises.

L’initiative togolaise saluée

En marge du forum, l’organisation de cet événement par le Togo a été saluée par plusieurs responsables.

Présent dans la capitale togolaise, le chef du Bureau régional des Nations Unies l’Afrique Centrale (UNOCA), Abdou Abarry, a rencontré le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, à qui il a rendu hommage « pour le rôle éminemment positif qu’il joue en faveur de la paix, du dialogue et de la concertation, non seulement au Togo mais également en Afrique de l’ouest ».

En rappel, l’objectif porté par la diplomatie togolaise à travers cette rencontre internationale, était d’établir un nouveau cadre africain d’échanges, de discussions et de partage d’expériences sur la paix, la sécurité et l’avenir de l’Afrique.

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