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Au Togo, une nouvelle ère débute pour le secteur du textile. La plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) a officiellement lancé mardi 10 octobre, l’exportation des vêtements ‘Made in Togo’ vers les Etats-Unis d’Amérique.

En tout, plus de 123.000 vêtements, commandés par la marque américaine ‘Children’s Place’ et disposés dans des containers ont pris la direction du Pays de l’Oncle Sam.

Cette avancée, qui intervient près de deux ans après l’opérationnalisation du parc textile au sein de la plateforme, vient valider les choix opérés par le gouvernement en inscrivant l’accélération de la promotion du secteur industriel par le biais de la PIA, dans les axes prioritaires de sa feuille de route

Le début de ces exportations confirme l’engagement du Togo à entreprendre des réformes audacieuses visant à améliorer le climat des affaires et à stimuler les investissements nationaux et étrangers en vue d’une diversification de l’économie. Ainsi, la collaboration étroite entre le secteur public et le secteur privé sera maintenue et développée afin de multiplier des investissements similaires à ceux de la PIA”, a annoncé la ministre de la promotion de l’investissement, Manuella Santos. 

Pour rappel, un centre de formation à la confection de l’habillement a été ouvert au sein de la plateforme, afin de former des milliers de jeunes, et d’accélérer la production. L’ambition du pays est claire, devenir une plaque tournante du textile dans la sous-région.

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Au Togo, des réformes s’annoncent dans les secteurs des hydrocarbures et des mines. La ministre en charge de ce département a présenté mercredi 11 octobre en conseil des ministres, une communication dans ce sens. 

Concrètement, il s’agira dans le secteur des hydrocarbures, d’une mise à jour du cadre réglementaire et législatif, ainsi que de l’élaboration d’un plan national d’implantation des stations-services. L’adoption de ce plan, a expliqué Mila Aziable, permettra d’assurer une “répartition harmonieuse” de celles-ci sur le territoire. A ce jour, une dizaine de compagnies se partagent le marché. 

En ce qui concerne le secteur minier, les mesures envisagées visent notamment à remédier à l’impact négatif de l’exploitation des carrières sur l’environnement et le cadre de vie des communautés. Dans cette optique, les autorités locales seront davantage impliquées dans le processus d’attribution des permis d’exploitation.

En outre, des efforts supplémentaires seront menés, afin de prévenir et de dissuader les exploitations illégales.  

Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont démarré le lundi 09 octobre dernier, leurs traditionnelles assemblées annuelles. L’événement, organisé cette année à Marrakech (Maroc), enregistre la participation du Togo.

Au menu de ces rencontres qui réunissent des milliers d’acteurs divers, des discussions sur la promotion de l'emploi, l'égalité des sexes, l'action climatique, ou encore les moyens d’intervention des institutions de Bretton Woods en cas de crise ou d’urgence. 

Pour la délégation officielle togolaise, conduite par la ministre, SG de la Présidence de la République et Gouverneure pays de la Banque mondiale, Sandra Johnson, c’est également l’occasion d’effectuer des échanges bilatéraux. 

Mercredi 11 octobre, des rencontres ont ainsi eu lieu avec des délégations de la Société financière internationale (SFI) et de la Banque mondiale. 

Occasion d’évoquer les projets en cours, notamment le financement des secteurs sociaux (logements, santé), ou encore de l’énergie et de l’appui aux PME. 

Les assemblées prendront fin le 15 octobre.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mercredi à Lomé, le ministre d’État au ministère des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie Saoudite, Adel Bin Ahmed Al-Jubeir, en visite de travail au Togo. Le diplomate était notamment porteur d’un message du Roi d’Arabie Saoudite et du Prince héritier.

Au centre des échanges, le partenariat entre Lomé et Riyad qui s’est davantage renforcé durant ces dernières années. Les deux personnalités ont dans ce sens fait le tour des dernières avancées opérées dans le cadre de cette coopération bilatérale.

Sous l’impulsion de leurs leaders respectifs, le Togo et l’Arabie Saoudite ont accentué leurs liens dans divers secteurs comme la diplomatie, l’agriculture, l’économie, l’énergie, ou encore les affaires.

Le royaume saoudien, qui a affirmé son soutien à la feuille de route gouvernementale Togo 2025, accompagne le Togo dans la mise en œuvre de ses politiques de développement d’infrastructures routières et hydrauliques, et dans l’aménagement des terres agricoles. En outre, plusieurs projets d’expansion du réseau de transmission et de distribution d’électricité sont financés. 

Enfin, l’entente s’est étendue aux investisseurs et opérateurs économiques, avec le rapprochement entre les chambres de commerce et d’industrie des deux pays. 

L’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi 11 octobre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont été une nouvelle fois essentiellement consacrés au processus d’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle (AMU) au Togo.

A l’issue de la réunion, sept projets de décret ont été adoptés. Les textes portent respectivement sur la gestion du mécanisme de l’AMU, les conditions et modalités d’affiliation aux deux principaux régimes du mécanisme au Togo (assistance médicale -RAM- et assistance maladie obligatoire -RAMO-), les modalités du contrôle médical de l’AMU, le cadre juridique des relations entre les organismes de gestion et les prestataires de soins, l’organisation des commissions de recours gracieux, et enfin, les valeurs et les nomenclatures des actes et produits pharmaceutiques couverts par l’AMU. 

L’objectif de ces différents décrets est d’accélérer la mise en œuvre du processus, qui devra être déployé sur l’ensemble du territoire national dès le 1er janvier 2024

Deux communications ont en outre, été écoutées lors du conseil. Ces dernières ont tour à tour porté sur l’élaboration d’une nouvelle politique nationale des loisirs, et les réformes envisagées dans les secteurs des hydrocarbures et des mines. 

Enfin, un compte-rendu a été fait sur l’organisation de la Semaine africaine de la microfinance à Lomé, du 16 au 20 octobre prochains. 

Certains quartiers de Lomé et Tsévié connaîtront des interruptions dans la fourniture du courant électrique cette semaine, a annoncé la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET). Ceci, en raison des travaux de maintenance programmés sur les ouvrages électriques, du mercredi 11 au dimanche 15 octobre.

Dans le détail, les coupures interviendront principalement en journée, entre 08h30 et 14h00 au plus tard, selon les zones ciblées. 

Une nouvelle fois, les populations ont été invitées à prendre leurs précautions en débranchant notamment les appareils durant le temps de la coupure. 

Programme des interruptions

Mercredi 11 octobre 2023

09h00 à 14h00 : Poste SOAEM seul

09h00 à 14h00 : Zones Lamontine , Ferme Anénou, Lycée Adétikopé, Institut Astuce, Togocel Kladjeme, Lycée Adétikopé 2, Akadwa et leurs environs.

Jeudi 12 octobre 2023

09h00 à 14h00 : Adétikopé, zones Togocel et Moov et leurs environs.

Dimanche 15 octobre 2023

08h30 à 12h30 : Zone portuaire, Oryx, Rodis 1 et 2, Afric Industry 1 et 2, Plastica, 3sp, Coco beach, plage ramatou, Orna group, ARTCL, SOTORAF et leurs environs.

09h00 à 14h00 : Tsévié ville, Davié et leurs environs.

Le Togo s’apprête à accueillir dans quelques jours, à partir du lundi 16 octobre prochain, la 6ème édition de la Semaine africaine de la microfinance (SAM). En tout, près de 700 participants d’une cinquantaine de pays d’Afrique et du monde sont attendus dans la capitale togolaise. 

Durant cinq jours, il sera question d’échanger sur les enjeux de la finance inclusive sur le continent. Ceci, à travers une série d’activités de haut niveau (panels, keynotes, ateliers, plénières et sessions parallèles). Également, une foire aux investisseurs ainsi qu’un “Village des innovateurs” sont prévus, permettant notamment de créer des partenariats entre les institutions de microfinance et les investisseurs, ou encore de présenter les produits et services innovants développés par ces IMF. 

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Pour le Togo, qui abritera cet événement, après la Tanzanie, le Sénégal, l’Ethiopie, le Burkina Faso et le Rwanda, il s’agira de réitérer l’engagement du pays en faveur des mécanismes d’inclusion financière des populations. 

Ces dernières années, sous l’impulsion des réformes gouvernementales, le pays est ainsi devenu la locomotive de la bancarisation dans l’Uemoa, et surtout l’une des places fortes de la microfinance, avec plus de 85% de taux d’inclusion, devant le Bénin et la Côte d’Ivoire. Symbole phare de cette performance, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a, via ses 13 produits, octroyé plus de 100 milliards FCFA à quelque 2 millions de personnes issues de diverses catégories et couches de la population.

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Au Togo, les préparatifs s’intensifient pour le déploiement de la campagne biométrique de masse. En prélude à la phase pilote, l’Agence nationale d’identification (ANID) multiplie les tests. 

L’entité gouvernementale a lancé dans ce sens depuis le 04 octobre dernier, une nouvelle démonstration de faisabilité (Proof of Concept). 

L’activité, deuxième du genre après la première organisée du 20 avril au 26 mai 2022, vise à enregistrer pendant 30 jours, au moins 2.000 personnes, selon un quota et un chronogramme définis par région : Grand Lomé/4-14 octobre : 900 personnes ; Maritime/17-26 octobre : 650 personnes ; Plateaux/30-31 octobre : 200 personnes ; Centrale/3-4 novembre : 200 personnes.

L’objectif est de tester toutes les fonctionnalités de la plateforme technologique d’enregistrement, ainsi que les processus métiers, les kits biométriques et leur fiabilité, la génération des numéros biométriques, afin d’y déceler les éventuels soucis techniques à régler et les dispositions à prendre. 

Les données collectées (après le consentement préalable des personnes) seront de natures biométrique (empreintes digitales et iris) et démographique (âge, sexe, nom et prénoms, adresse, contact, email). 

A l’issue de l’enregistrement, les personnes recevront un message indiquant le numéro d’identification, un récépissé d’enregistrement, ainsi qu’une carte pourvue d’un QR code.

Pour rappel, l’identification biométrique des personnes doit à terme, permettre au Togo d’améliorer sa protection sociale. 

Au Togo, près d’un million de personnes vivant dans la zone du Grand Lomé vont bientôt pouvoir bénéficier d’un meilleur approvisionnement en eau potable. Le gouvernement a lancé le mardi 10 octobre à Lomé, le projet d'amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT). 

L’initiative, financée par la Banque mondiale sous la forme d’un crédit de 100 millions $ (environ 62 milliards FCFA), couvrira la période 2023-2029, avec pour principaux objectifs de renforcer l’accès au service de l’eau et d’assainissement dans le Grand Lomé, ainsi que la performance opérationnelle des fournisseurs du système d’approvisionnement. 

In fine, il s’agira surtout d’améliorer l’alimentation en eau dans cette région qui compte 13 communes et qui dépend aujourd’hui d’une cinquantaine de forages, captant trois nappes. 

Le réseau du Grand Lomé ne couvre actuellement que 58% des abonnés de la TDE et la faible capacité de l’usine de production d’eau de Cacaveli limite le réseau de distribution pour satisfaire les demandes croissantes”, a expliqué le ministre d’Etat, en charge de l’eau et de l’hydraulique villageoise, Yark Damehame.  

En outre, a-t-il poursuivi, ce projet, qui “représente également un investissement dans notre avenir”, comportera un volet social avec un impact attendu sur les jeunes filles en milieu scolaire. 

Tolérance zéro pour les retards et les approximations 

Les travaux, qui devraient être lancés incessamment, devront par ailleurs être exécutés avec diligence, avec un accent particulier sur le respect des échéances, la qualité des ouvrages et la dénonciation des mauvaises pratiques, a insisté pour sa part, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, en lançant officiellement le projet. 

Tolérance zéro pour les retards, tolérance zéro pour les exécutions approximatives”, a martelé la cheffe du gouvernement. 

Pour rappel, en 2022, le taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement du Grand Lomé se situait autour de 71%, selon les évaluations du ministère.

Au Togo, la justice militaire est désormais opérationnelle. Les activités de cette juridiction ont été officiellement lancées le lundi 09 octobre à Lomé, à la faveur de l’ouverture d’un atelier d’imprégnation des différents corps des forces armées togolaises (FAT).

L’objectif de cette rencontre était notamment de clarifier aux militaires et paramilitaires, des notions liées aux infractions, les compétences des juridictions militaires, ou encore les fonctions de siège. 

Nous avons à bâtir la justice qui est rendue au nom du peuple togolais. Avec l'avènement de la justice militaire, le Togolais saura que le militaire est un frère, le militaire jouit des mêmes droits et des mêmes obligations que lui, et que le militaire aussi est soumis à la loi”, a indiqué le ministre de la Justice, Pius Agbetomey.

Également, a précisé le Garde des Sceaux, “Les juridictions militaires sont conçues pour être animées non seulement par les magistrats de l'ordre civil, mais aussi par les magistrats purs ou moins militaires formés à cet effet”.  

Pour rappel, il y a quelques mois, les magistrats devant siéger au Tribunal ainsi qu’à la Cour d’Appel militaire ont été nommés par le Président de la République.

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