Au Togo, la directrice de l’Agence Togo Digital (ATD), Kafui Ekouhoho a, au nom de la ministre en charge de l’économie numérique, lancé en fin de semaine écoulée, le programme « Nana Tech ». L’initiative vise à renforcer les capacités des femmes entrepreneures dans le domaine du numérique et à promouvoir l'innovation technologique au sein des entreprises dirigées par des femmes.
Concrètement, ce programme qui s’inspire des « Nana Benz » (femmes togolaises qui ont dominé le commerce des pagnes dans les années 70-80), devrait permettre aux femmes entrepreneures de se familiariser avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
« Nana Tech est un concept qui fait partie de la vision gouvernementale et qui a pour objectif d'identifier et promouvoir les talents féminins dans le secteur des études et de l'information », a expliqué la directrice de l’ATD.
Le programme est soutenu par l’Organisme de mise en œuvre du Millenium Challenge Account au Togo (OMCA-Togo), dans le cadre de son programme de promotion des TIC.
« L'organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account Togo est honoré de travailler avec le secteur du digital au Togo pour accélérer et concrétiser les réformes profondes engagées depuis le début de l’année », a indiqué Jeanne Ngname Bougonou, directrice de l’OMCA.
Le programme se décline en cinq composantes
Nana Tech couvre à ce jour, cinq sous-programmes : Nana Tech Entrepreneures (un programme d'incubation de 6 mois destiné aux femmes entrepreneures), Nana Tech Immersion (un atelier de formation de 06 jours sur la gestion d’entreprise), Nana Tech Ecosystème (des tables rondes dans les grandes villes pour recueillir les avis des acteurs de l'écosystème entrepreneurial féminin), Nana Tech Lab ( des formations en ligne) et Nana Tech Talents (destiné à développer l'esprit d'entreprise et des compétences numériques chez de jeunes).
Pour rappel, le lancement de Nana Tech intervient au moment où le gouvernement est en plein processus de digitalisation des services publics. L’ambition est de rendre disponibles en ligne, au moins 75% des démarches administratives d’ici à 2025.
Après une année 2023 marquée par des performances économiques robustes, le Togo devrait poursuivre sur sa dynamique. Pour 2024, le ministère de l’économie et des finances prévoit ainsi un taux de croissance du PIB réel de 6,6%, en légère hausse par rapport aux 6,4% estimés pour l’année dernière.
Ces projections, dévoilées dans le dernier bulletin trimestriel sur les perspectives économiques, annoncent également une inflation en baisse à 2,7%.
Le Togo prévoit une croissance de 6,6% en 2024, avec une inflation en baisse à 2,7%. Les réformes économiques et les investissements, comme la Plateforme Industrielle d’Adétikopé, stimulent cette dynamique. #Togo #Économie #Croissancehttps://t.co/Hir00zMzEt pic.twitter.com/0RaU4FunI2
— Togoreforme (@togoreforme) June 13, 2024
Concrètement, cette “croissance robuste” devrait être portée par les différents secteurs, informe le Secrétariat permanent pour le suivi des politiques de réformes et des programmes financiers : “Le secteur primaire devrait croître de 4,6%, grâce à l’agriculture, l’élevage et la pêche. Les secteurs secondaire et tertiaire devraient connaître une croissance de 7,0% et 7,2% respectivement, stimulée par l’agroalimentaire, les matériaux de construction, l’électricité, le gaz, le BTP, les activités manufacturières, le commerce, les transports et les services d’hébergement et de restauration”, détaille la structure gouvernementale.
Croissance annuelle moyenne de 7% jusqu’en 2026
Par ailleurs, il est prévu une croissance annuelle moyenne de 7% entre 2024 et 2026, soutenue notamment par les projets et réformes de la feuille de route gouvernementale, dont la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) lancée il y a trois ans, qui continue d’attirer des acteurs économiques.
Pour le ministère de l’économie et des finances, ces perspectives économiques “montrent un Togo en plein essor, avec des politiques et des réformes visant à renforcer la croissance économique, à stabiliser l’inflation, à réduire le déficit commercial et à améliorer la gestion de la dette”.
Quelques semaines après les épreuves écrites, l’examen du Baccalauréat Première Partie (BAC 1) livre son verdict. Les résultats seront officiellement affichés dans tous les centres d’écrit ce lundi 07 juin à partir de 10h.
Dès dimanche soir, les résultats étaient déjà disponibles, via SMS ou en ligne sur la plateforme de publication des résultats des examens nationaux.
Au total, plus de 106.000 candidats ont composé pour l’obtention du précieux sésame qui ouvre les portes de la Terminale.
La capitale togolaise a accueilli vendredi 14 juin une réunion du comité de pilotage du Projet corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey (PCE-LON). La rencontre co-présidée par les ministres en charge des transports des trois pays (Togo, Niger Burkina Faso), a été consacrée au renforcement de la sécurité aux postes de contrôle.
Concrètement, Il s’agissait pour les parties prenantes d'examiner l’état d’avancement du projet dans chaque pays, faire la situation sur les difficultés rencontrées, proposer des solutions, et formuler des recommandations.
A l’issue de la réunion, les ministres se sont engagés à adapter les postes de contrôle aux besoins sécuritaires. Autres décisions prises, l'implication des représentants des ministères en charge de la défense et de la sécurité dans la mise en œuvre du projet et la dynamisation des comités nationaux de facilitation de transport ainsi que du transit inter-Etats.
En outre, le Togo et le Burkina Faso ont été encouragés à intensifier la lutte contre les tracasseries routières sur le corridor et à élargir la plage horaire au niveau du Poste de contrôle juxtaposé (PCJ) de Cinkassé.
Pour rappel, le corridor Lomé-Ouaga-Niamey, long de 1065 km, est un axe incontournable de la chaîne d’approvisionnement des trois pays et un itinéraire essentiel pour leurs économies respectives.
Un grave accident de la circulation a été enregistré en début d'après-midi, vendredi 14 juin, à l’entrée sud d’Atakpamé, sur la Route Nationale 1. Le drame est survenu lorsque deux véhicules (un camion de transport de marchandises et une camionnette de type minibus de 15 places avec 22 passagers à son bord) roulant à vive allure, sont entrés en collision.
Un grave accident de la circulation est survenu le vendredi 14 juin 2024, aux environs de 14 heures 30 minutes, à l’entrée sud de la ville d’Atakpamé, impliquant deux véhicules circulant à vive allure sur la route nationale N°1. 1/2 pic.twitter.com/nGvWuJbAls
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) June 15, 2024
Le dernier bilan fait état de 9 morts dont 4 sur les lieux et 5 après leur évacuation au CHR de la ville. 14 blessés dont 11 dans un état grave ont également été recensés, parmi lesquels 3 mineurs.
Prudence et respect scrupuleux du code
Dans un communiqué publié quelques heures après, le ministre de la sécurité, Calixte Madjoulba a exprimé la compassion du gouvernement aux victimes et lancé un nouvel appel à la prudence et au respect scrupuleux des prescriptions du code de la route.
“Les surcharges et les excès de vitesse doivent être totalement proscrits pour préserver la vie et l’intégrité physique des usagers de la route”, a en outre insisté le ministre.
L’Assemblée nationale togolaise a un nouveau président. Les députés de la nouvelle législature, réunis vendredi 14 juin en session de plein droit, ont procédé à l’élection de Kodjo Sévon Tépé Adedze au perchoir de l’institution.
Les députés ont élu, ce 14 juin 2024, les 13 membres du bureau de la première législature de la Ve République. L’honorable Kodjo Sévon-Tépé Adédzé est le nouveau Président de @ParlementTogo avec 106 voix pour, 2 contre et une abstention.https://t.co/pfIxkzfnNr pic.twitter.com/YxpuZebNyi
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) June 14, 2024
Seul candidat en lice, Kodjo Adedze a été élu avec 106 voix pour, 2 contre et une abstention. Conformément aux nouvelles dispositions réglementaires, il présidera l'hémicycle pendant trois ans. Dans sa mission, il sera assisté par un bureau de 6 vice-présidents, 3 questeurs et 3 secrétaires parlementaires.
Kodjo Adedze, actuellement ministre d’Etat, en charge de l’urbanisme et de l’habitat en attendant la formation d’un nouveau gouvernement, succède à Yawa Djigbodi Tségan.
Le nouveau bureau
Président : Kodjo Sévon-Tépé Adedze
1er Vice-Président : Zouréhatou Kassah-Traoré
2ème Vice-Président : Gbalgueboa Kangbeni
3ème Vice-Président : Komla Dodzi Kokoroko
4ème Vice-Président : Ayao Dzreke
5ème Vice-Président : Mohamed Ouro-Sama
6ème Vice-Président : Myriam Dossou-d’Almeida
1er Questeur : Sourou Kpatcha
2ème Questeur : Akuélé Adanlété-Lawson
3ème Questeur : Tchékéré Namoni
1er Secrétaire : Koffi Gani
2ème Secrétaire : Dianti Ameyo M’boma
3ème Secrétaire : Senou Soklingbé
Au Togo, l’éducation nationale continue de bénéficier d’une attention particulière des pouvoirs publics. Après avoir connu une multiplication par sept (+620%) entre 2005 et 2020, le montant alloué à l’éducation primaire et secondaire a maintenu sa progression au cours des quatre dernières années.
Avec une dotation de 191 milliards accordée pour 2024, soit près de 12% du budget national, l’enveloppe dédiée à l’éducation a ainsi augmenté de 52% depuis 2020. Une performance saluée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance, dans une note émise jeudi 13 juin en prélude à la Journée de l’enfant africain (16 juin).
Selon l’UNICEF, cette progression “traduit l’engagement continu du Gouvernement à atteindre les Objectifs de Développement Durable d’ici à 2030 dans le domaine de l’éducation”.
Taux de scolarisation en hausse, quasi-parité filles-garçons
Alors que plusieurs pays africains ont été invités à accélérer les efforts en matière d’allocation de meilleures parts (au moins 15 à 20%) de leurs dépenses publiques à l’éducation, le Togo s’illustre dans plusieurs domaines.
Le pays a ainsi progressé en termes d’accès, enregistrant l’an dernier, un taux net de scolarisation de 93.17% au primaire, grâce notamment à la politique gouvernementale d’alimentation scolaire. A cela, s’ajoute une amélioration des indicateurs de scolarisation des filles, qui ont conduit à l’atteinte d’une quasi-parité au niveau des enseignements primaire et secondaire.
Pour l’exécutif, il s’agit de poursuivre la dynamique de renforcement du secteur, conformément aux ambitions de la feuille de route. En rappel, à l’orée de la nouvelle année académique, 10 priorités ont été définies par le gouvernement.
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Education : 1.035 salles de classes construites entre 2022 et 2023
Au Togo, l’Autorité de régulation des communications électroniques et postes (Arcep) organise jusqu’au 23 juin, une enquête de satisfaction client. L’opération vise à évaluer la perception globale des consommateurs à l'égard de leurs opérateurs de télécommunications.
L'ARCEP lance une enquête de satisfaction client à travers les canaux ci-après:
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) June 4, 2024
➡️ USSD: *800#
➡️ Appel au numéro 8000
➡️ Application mobile <<ARCEP Togo>> sur Play store
➡️ Web: https://t.co/agqoYQDxZN#régulationparladonnée #enquêtedesatisfaction pic.twitter.com/EkxhsvgMJA
Concrètement, cette nouvelle enquête permettra au régulateur d'identifier les éventuels motifs d'insatisfaction et les domaines nécessitant des améliorations.
S’ils sont contactés par le centre d’appel de l’institution, les clients qui le souhaitent peuvent également participer, via soit code USSD, soit appel gratuit, soit le site web de l’autorité, ou encore en téléchargeant l’application « ARCEP TOGO » conçu par le gendarme des télécommunications.
Pour rappel, l’Arcep organise régulièrement ces enquêtes pour garantir la qualité des services de télécommunications dans le pays. En 2022, le régulateur avait lancé une enquête auprès des consommateurs, à l’issue de laquelle les opérateurs avaient été épinglés
Au Togo, le Comité de pilotage local (COPIL) du projet GEDEC (Projet de gestion des déchets et décentralisation) a officiellement lancé ses activités à Sokodé. C’était à la faveur d’une visité effectuée jeudi 13 juin au Centre communal de traitement pour l’assainissement (CECOTRA).
Cette visite qui intervient dans le contexte de la Quinzaine de l’environnement a permis de présenter aux autorités et acteurs locaux, le fonctionnement du Centre d’enfouissement technique des déchets (CET) et de la Station de traitement des boues de vidanges (STBV) dans la commune Tchaoudjo 1.
L’occasion pour le maire, Korodowou Ahini-Mankana, de souligner l’importance du projet GEDEC. « A travers le projet GEDEC, nous mettons autour de la table tous les acteurs, ce qui permet à notre commune à qui incombe la gestion des déchets et l’assainissement, de créer des services adaptés et réellement fonctionnels ».
Financé par l’Union européenne, à hauteur de plus de 3 milliards FCFA, le projet GEDEC s’inscrit dans le cadre du Programme de Renforcement des Services Publics Locaux-Assainissement et déchets (PRSPL) et vient compléter d'autres initiatives, notamment le projet Eau et Assainissement (PEAT 1 et 2) lancé en 2015 pour améliorer la gestion des ordures ménagères et des boues de vidange au Togo. Outre Tchaoudjo 1, les communes Tone 1, Kozah 1, Ogou 1 et Zio 1 sont bénéficiaires du projet.
Au Togo, le Programme alimentaire mondial (PAM) a un nouveau Représentant-résident, Moïse Ballo. Le nouveau responsable a été reçu jeudi 13 juin par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.
Les échanges entre les deux personnalités ont essentiellement porté sur le renforcement du partenariat entre l’agence onusienne et le gouvernement togolais.
« En tant que nouveau représentant, mon devoir est de renforcer les acquis et d’aller au-delà de l’appui que nous apportons au gouvernement », a indiqué le successeur de Aboubacar Koisha.
Notons que dans le cadre du financement de son plan stratégique 2022-2026, qui s’aligne sur la feuille de route gouvernementale, le PAM a déjà mobilisé près de 90% des ressources globales fixées à plus de 10 milliards FCFA (17,6 millions de dollars).
Le PAM qui intervient au Togo depuis 2005, dispose depuis trois ans, d’une représentation entière avec des interventions à l’endroit des personnes en situation de vulnérabilité.