RTG

RTG

Au Togo, la Nouvelle Société Cotonnière (NSCT) détenue à 51% par le groupe singapourien Olam et la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton du Togo (FNGPC) sont parvenues à un compromis. A la suite d’une rencontre de concertation en milieu de semaine, d’importantes décisions ont été prises pour améliorer la production et assurer des revenus décents pour les cotonculteurs.

Comme la fixation du prix d'achat du coton graine à 300 FCFA le kilogramme pour le premier choix et à 280 FCFA pour le second choix, garantissant ainsi un tarif compétitif pour les producteurs. De plus, les engrais NPKSB 12-20-18-5-1 et Urée 46 % N seront vendus aux producteurs à un prix subventionné de 14 000 FCFA le sac de 50 kilogrammes.

Une autre mesure importante consiste en la création d'un comité tripartite regroupant des représentants de la FNGPC, de la NSCT et de l'État, représenté par les ministères de l'agriculture et des finances. Ce comité aura pour mission de superviser les questions stratégiques et d'assurer une coordination harmonieuse de la filière cotonnière.

« Ces décisions visent à soutenir les producteurs dans leurs efforts et à les encourager à améliorer la productivité de leur culture », a déclaré Antoine Gbegbeni, ministre en charge de l’agriculture. Elles ouvrent également la voie à une nouvelle campagne (2024-2025) réussie.

Il est à noter qu'en début juin, les producteurs de coton, ont fait état de mauvaise gestion de la filière cotonnière du Togo par Olam. L'accord conclu entre la NSCT et la FNGPC représente donc un pas significatif vers de meilleurs jours pour la filière cotonnière au Togo.

Lire aussi:

Coton : le rebond se confirme, 70.000 tonnes récoltés en 2023-2024

 

Interrompus depuis la fin du premier trimestre, les transferts de conteneurs en transit du port de Lomé vers le port sec de la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) s’apprêtent à reprendre. De nouveaux échanges ont été organisés dans ce sens il y a quelques jours, entre le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue, et la communauté portuaire. 

La rencontre, qui s’inscrit dans la logique de dynamisation du secteur voulue par le gouvernement, a également permis de plancher sur le transit des marchandises du Niger via le Port de Lomé, dans un contexte de renforcement des échanges commerciaux entre les deux pays. 

Une fois relancés, les transferts devraient permettre au port sec de la plateforme de remplir pleinement son rôle de pôle logistique. Il y a quelques mois déjà, plusieurs géants du transport maritime (MSC, Maersk, CMA CGM…) se sont ralliés à l’infrastructure, dans une perspective de reprise des activités.

Au Togo, la croissance économique est restée solide au cours de l’année 2023 et s’est établie à environ 5,6%. C’est l’une des principales conclusions de la dernière mission du Fonds monétaire international (FMI) effectuée du 29 mai au 07 juin dernier dans le pays.

Globalement, plusieurs progrès significatifs ont été relevés. “Les autorités ont réalisé des progrès substantiels en matière de mobilisation des recettes, portant les recettes budgétaires globales à 16,8 % du PIB en 2023. Les autorités ont également bien démarré l’assainissement budgétaire”, a notamment souligné l’équipe dirigée par Hans Weisfeld.

En outre, le Togo a réussi durant l’année écoulée, à faire reculer l’extrême pauvreté (25,8% de la population contre 28,4% en 2018) et à progresser dans la réalisation des objectifs de développement durable (56,3 sur 100 désormais). 

Ces progrès, réalisés malgré les chocs des dernières années, (Covid-19, hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants, défis sécuritaires régionaux), ont été possibles grâce aux initiatives gouvernementales destinées à stimuler la croissance par le biais de réformes structurelles, à améliorer le climat des affaires et à renforcer l'inclusion sociale par des dépenses focalisées sur les populations vulnérables.

L’embellie devrait se poursuivre

Sauf chocs exogènes, les performances économiques devraient rester robustes et les résultats sociaux continuer de s'améliorer”, a d’ailleurs conclu l’institution de Bretton Woods à l’issue de sa visite. 

Pour rappel, en mars dernier, le Fonds avait débloqué une enveloppe de 68,3 millions $ pour soutenir les réformes économiques du pays.

Au Togo, le Centre hospitalier régional de Kara (CHR Kara) dispose désormais d’un centre de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre. Le directeur de cabinet du ministère en charge de l’action sociale, Kofi Gani, a en effet procédé à l’inauguration de la nouvelle infrastructure, mardi 11 juin.

Dénommé « One Stop Center de Kara », le centre est une initiative du gouvernement via le ministère de l’action sociale avec le soutien de l’ambassade de France dans le cadre du projet FSPI (Fonds spécial pour les projets innovants). Sa construction répond à l’ambition de renforcer les actions de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

Ce nouveau centre qui vient s’ajouter à celui de Lomé, permettra d’assurer une prise en charge holistique des victimes de violences basées sur le genre.

Pour rappel, le Togo dans le cadre de la lutte contre les VBG, a mis en place plusieurs dispositifs juridiques. Entre autres, le code des personnes et de la famille, le code de l’enfant et la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel.

Engagé ces dernières années dans un paradigme de développement orienté vers une transformation structurelle de l’économie, le Togo a fait le pari stratégique de miser sur le digital. Ce choix a de nouveau été rappelé par la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, dans une analyse scientifique publiée par le ‘SSRG International Journal of Economics and Management Studies’, une revue économique indexée. 

En abordant l’angle de “l'effet de la numérisation sur la performance des entreprises non agricoles au Togo”, la ministre est notamment revenue sur l’impact significatif de l’adoption des technologies numériques sur le tissu économique. 

En modernisant ses infrastructures technologiques et en encourageant l'innovation numérique, le pays a pu stabiliser son économie dans des périodes troubles. Cette transformation digitale a permis de diversifier les sources de revenus, de renforcer la gouvernance économique et de créer un environnement propice à l’amélioration du climat des affaires”, a expliqué l’officielle.

Au Togo, plusieurs projets sont ainsi en cours dans divers domaines, portés par les pouvoirs publics et les partenaires, et connaissent divers niveaux d’avancement. L’objectif affiché par le gouvernement, est de faire du pays, un hub numérique sous-régional. 

Lire aussi:

Victoire Dogbé : “il est important de rendre la vie beaucoup plus facile pour les citoyens”  

La Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) a procédé en fin de semaine dernière à l’ouverture d’un nouveau péage sur la nationale 17. Le nouveau poste érigé dans la préfecture de Dankpen plus précisément à Djabignon, est le 18ème sur le territoire.

La nouvelle infrastructure compte 6 voies dont 2 couloirs destinés aux véhicules à deux roues ; 2 pour les véhicules poids lourd et 2 voies intermédiaires pour le passage de toutes les autres catégories. Elle permettra de renforcer les capacités de la SAFER en matière de financement de l’entretien du réseau routier national.

En rappel, pour le compte de cette année, la SAFER ambitionne de mobiliser au moins 23 milliards FCFA.

 

Le Togo représenté par son ministre d’Etat, Kodjo Adedze en charge de l’urbanisme, prend part depuis mardi 11 juin au Rwanda, à l’Assemblée générale de Société pour l’habitat et le logement en Afrique (Shelter Afrique). Cet événement annuel qui est à sa 43ème édition, réunit à Kigali, des représentants des Etats membres, actionnaires de la société, des institutions financières et des partenaires au développement autour du thème : « Partenariats durables dans la chaîne de valeur du financement du logement abordable ».

Durant trois jours, il s’agira d’approfondir les réflexions sur l’avenir du logement en Afrique, renforcer le programme de transformation de l’organisation et sa transition vers une banque de développement dynamique.

« Cette Assemblée générale annuelle marque un tournant décisif pour affirmer notre parcours de transformation », a indiqué Thierno Habib Hann, directeur général de Shelter Afrique.

Et d’ajouter que « la transformation de Shelter Afrique en une banque lui permettra d’élargir ses activités, notamment en mobilisant plus de fonds au profit des projets de logements modernes résistant au changement climatique, en soutenant l’accès à la propriété pour les femmes ».

Notons que le Togo a conclu un accord avec Shelter Afrique pour le financement de 3000 logements décents à coûts abordables. Ceci dans le cadre d’un programme global qui ambitionne d’ériger en tout, 20.000 logements sociaux, conçu par le gouvernement, conformément à son agenda de promotion d'un cadre de vie décent.

Créé en 1982, Shelter Afrique est un organisme panafricain de financement du développement du logement. L’entité dont le siège est basé au Kenya, est composée de 44 pays africains, la BAD et la Société Africaine de Réassurance.

Au Togo, le ministre de l'environnement et des ressources forestières, Foli Bazi Katari, a procédé, lundi 10 juin au lancement officielle   de la Quinzaine de l'environnement et du développement durable (QEDD). L'événement qui en est à sa 3ème édition, est placé cette année sous le thème : « Eau propre, air pur, sol et forêt préservés : notre responsabilité collective ».

Pendant deux semaines, il s’agira de sensibiliser et d’éduquer les populations sur les risques environnementaux majeurs et de promouvoir des comportements responsables face aux défis environnementaux.

« L’organisation de cette quinzaine en juin est stratégique pour susciter une plus grande prise de conscience quant à l’ampleur des défis environnementaux actuels. Par des actions civiques et politiques, la QEDD ambitionne de déclencher une véritable prise de conscience et un engagement accru pour la protection de l’environnement », a indiqué Adadji Koffi, directeur général de l’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE).

Au cours de cette nouvelle édition, plusieurs activités seront menées sur l’étendue du territoire et tourneront des questions liées au changement. Entre autres des conférences débats, des concours, des formations et des opérations de nettoyage des quartiers.

L’occasion pour le ministre de rappeler les défis environnementaux majeurs du pays (lutte contre le changement climatique, préservation de la biodiversité, lutte contre les pollutions et nuisances, etc.) et d’inviter chacun à un changement de mentalité et de comportement favorables à la gestion durable de l’environnement.

Initiée depuis 2016, la quinzaine de l’environnement contribue à la promotion d’une culture environnementale citoyenne.

Après six jours de compétition, la 29ème édition du Tour cycliste du Togo s’est achevée le dimanche 09 juin dernier. Ceci, à l’issue d’une dernière étape courue entre Vogan et Lomé, suivie d’un critérium fermé de 30 km dans la capitale. 

Au tableau des honneurs, le Mali ressort comme le grand vainqueur, aussi bien collectivement qu’individuellement. Gagnant de 3 étapes sur 6 et premier au classement général, Yacouba Diallo remporte le maillot jaune après avoir parcouru les 702,2 km du tour en 19 heures 23 minutes et 37 secondes. 

Quatrième lors du bouquet final, le Togolais Nyouleleng Tchalem termine 10ème du classement général individuel.

Au Togo, la fête de la Tabaski (Aïd El Kébir) aura lieu le dimanche 16 juin prochain sur toute l’étendue du territoire. C’est ce qu’a indiqué lundi 10 juin, l’Union musulmane (UMT). 

Comme de coutume, les prières de circonstance se dérouleront aux lieux consacrés à partir de 8h. 

Pour rappel, la Tabaski, encore appelée Aïd Al-Adha, est l’une des célébrations les plus importantes de la religion islamique. La journée, qui est l’occasion de partages, réjouissances et convivialité, est généralement fériée.