Le président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adedze, a pris part le jeudi 1er août, au nom du chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, à la cérémonie d’investiture du président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani.
Réélu avec 56,12 % des suffrages, Ghazouani a entamé son deuxième mandat en réaffirmant son engagement en faveur de la consolidation démocratique et du développement économique. La cérémonie a rassemblé de nombreux dirigeants, dont des présidents et premiers ministres d'Afrique et d'ailleurs. Parmi les personnalités présentes à la cérémonie, figuraient des chefs d'État et de gouvernement de renom, tels que Bassirou Diomaye Faye du Sénégal, Adama Barrow de Gambie, Mahamat Idriss Déby Itno du Tchad, Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau, le président Mohammed el-Menfi de Libye, le vice-président ivoirien Tiémoko Meyliet Kone ainsi que les Premiers ministres du Maroc et de l'Algérie.
Honoré d’avoir représenté le Chef de l'État S.E.M @FEGnassingbe, ce 1er août 2024 à Nouakchott, lors de l'investiture de S.E.M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président mauritanien réélu pour un second mandat. J'ai transmis les chaleureuses félicitations du PR à son homologue. pic.twitter.com/XC1kXU24yg
— Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) August 2, 2024
Dans son discours, le président Ghazouani a promis de continuer à renforcer les politiques de protection sociale, en mettant l'accent sur l'éducation et l'intégration professionnelle des jeunes. Il a également déclaré une "guerre acharnée" contre la corruption, appelant à une mobilisation générale des forces vives du pays, y compris les médias et la société civile.
Dans un Sahel fréquemment secoué par les crises, la Mauritanie a réussi à maintenir une stabilité relative au cours de la dernière décennie. C’est dans ce contexte que le président mauritanien, également président de l’Union africaine, Mohamed Ould Ghazouani, a réitéré son engagement en faveur d'une politique extérieure dynamique. Lors de son discours d'investiture, il a promis de continuer à déployer une « diplomatie active », ancrée dans des relations de bon voisinage, le respect mutuel et une coopération profitable, tout en s’engageant fermement pour l'intégration économique du continent africain, la préservation de sa sécurité et de son autonomie, ainsi que la promotion des objectifs de l'Union africaine.
« Nous continuerons à être, comme par le passé, des gardiens de la paix, de la fraternité, de l'union et de la réconciliation entre les mondes arabe et africain », a-t-il déclaré, marquant son intention de renforcer les liens d'amitié avec les différentes communautés du continent, notamment celles avec lesquelles la Mauritanie partage des racines historiques et des intérêts communs.
Cette orientation s'aligne étroitement sur celle du Togo, dont la diplomatie se focalise aussi sur le renforcement des liens interafricains et le soutien aux initiatives de paix dans la région.
Les récentes rencontres, en janvier 2024, entre les présidents du Togo et de la Mauritanie, notamment lors de la visite officielle de Faure Essozimna Gnassingbé à Nouakchott, ont mis en exergue cette convergence d'intérêts. Les deux personnalités et leurs délégations avaient discuté de coopération dans les secteurs portuaire et de la pêche, tirant parti de leurs atouts géographiques stratégiques, et avaient également abordé d’autres questions économiques, culturelles et sécuritaires, notamment concernant la crainte de l’escalade de la violence dans la région africaine du Sahel. En octobre 2021, le président togolais s'était déjà rendu à Nouakchott, où s'était tenu en marge de sa visite, un sommet mauritanien-togolais sur les questions de climat et de terrorisme.
La Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a récemment lancé en collaboration avec la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA (CCR-UEMOA) et la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), la troisième édition du concours « Tremplin startup Uemoa ».
Ouverte jusqu’au 20 août 2024, cette compétition s'adresse aux startups évoluant dans le secteur des industries culturelles et créatives (ICC) et qui utilisent une stratégie marketing créative et digitale pour promouvoir les contenus.
Dans le détail, les secteurs des ICC concernés sont entre autres, le cinéma, l’audiovisuel, la musique, les arts vivants, l’édition, les arts visuels, l’artisanat d’art, le design, la mode et les jeux vidéo.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations complémentaires à travers ce lien dédié.
Ce concours qui est d’e
nvergure régionale vise à identifier, récompenser et accompagner les startups les plus prometteuses, distinguées par la qualité de leurs activités et leur impact.
La modernisation des formations sanitaires se poursuit au Togo. Le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa a réceptionné ce jeudi 1er août à Lomé, un important lot d’équipements médicaux destinés aux structures sanitaires de toutes les régions du pays.
Les équipements, d’un coût global d’environ 20 milliards FCFA, ont été commandés depuis plusieurs mois dans le cadre des projets de renforcement de l’état de préparation des systèmes de riposte d’urgence (REPSRU) et des services de santé essentiels de qualité pour une couverture sanitaire universelle (SSEQCU), initiés par le gouvernement avec l’appui du Groupe de Banque mondiale.
Dans le détail, il s’agit de 7 ambulances médicalisées pour 7 hôpitaux du pays, près de 8.000 lits d’hospitalisation et d’accouchement, des centaines d’appareils de radiodiagnostic mobiles numérisés, de tables d’examen, de soins, et d’accouchement, d’équipements informatiques, et d’appareils spécialisés entre autres.
A cela, s’ajoutent quelque 200 motos tout terrain acquis au profit des agents de santé communautaire (ASC) et renforcement de la surveillance épidémiologique, ainsi que pour le programme élargi de vaccination sur le terrain.
L’objectif, a rappelé le ministre qui a reçu symboliquement les équipements des mains du Représentant-résident de la Banque, Fily Sissoko, est de poursuivre le renforcement des plateaux techniques des formations sanitaires du pays, en vue d’améliorer significativement les soins de santé délivrés aux populations.
“Ces équipements que nous remettons officiellement au ministère de la Santé et de l’hygiène publique visent à soutenir les actions du Togo dans la prise en charge efficace des patients dans nos hôpitaux. Je saisis cette opportunité pour féliciter, une fois encore, le chef de l’État, pour son engagement et pour les actions concrètes et pertinentes menées depuis plusieurs années dans le secteur de la santé”, a souligné le représentant de l’institution de Bretton Woods.
Pour le Togo, il s’agit d’un pas de plus vers l’atteinte des objectifs d’amélioration de la couverture de santé, déclinés dans la feuille de route gouvernementale.
Lire aussi:
Au Togo, l’accessibilité géographique aux soins de santé en nette amélioration
Un peu plus de deux mois après avoir présenté sa démission ainsi que celle du gouvernement au chef de l’Etat, Victoire Tomégah-Dogbé est reconduite au poste de Premier ministre. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a en effet procédé ce jeudi 1er août, à sa nomination.
Conformément à la Constitution du 6 mai 2024, notamment en ses dispositions transitoires des articles 95 et suivants, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBÉ @FEGnassingbe, a procédé, ce jour, à la nomination de Madame Victoire Sidémého… pic.twitter.com/IvfESdOHiq
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) August 1, 2024
La nomination a été actée, conformément aux dispositions transitoires de la Constitution de la Vème République, dont le Togo s’est officiellement doté le 6 mai dernier. Suivant, les mêmes dispositions, un nouveau gouvernement sera constitué dans les jours à venir.
Pour rappel, Victoire Dogbé avait été nommée pour la première fois à la Primature en 2020.
Lire aussi:
Démission du Gouvernement : les contours de la gestion des affaires courantes
Le Togo dispose désormais d’un référentiel de contrôle dans le domaine des finances publiques. Les agents des administrations centrales et des collectivités territoriales ont en effet procédé mercredi 31 juillet à la validation du nouvel outil.
L’initiative portée par le ministère des finances avec le soutien de la coopération allemande (Giz), vise à permettre aux contrôleurs financiers de couvrir l’ensemble des services déconcentrés du pays et d’exercer leur mission en toute transparence.
Concrètement, ce référentiel de contrôle, une première au Togo et dans la sous-région, sera un outil capital de traitement des dossiers et un repère indispensable en matière de contrôle du service, à l’usage des contrôleurs financiers.
« Le référentiel est un tableau matriciel comportant des contrôles clés. Il identifie les contrôles en fonction des risques majeurs associés et redéfinit le contrôle à faire par rapport à chaque type de dossier », a expliqué Komi Akakpo, directeur national du contrôle financier.
Notons que l’ambition du gouvernement est de moderniser l’administration publique en améliorant la qualité des dépenses publiques. Ces dernières années, plusieurs initiatives ont été déployées dans ce sens.
Ouverte depuis le 26 juillet dernier, la cinquième édition de la foire ‘Made in Togo’ bat son plein au Centre togolais des expositions et foires (CETEF). Au total, plus de 500 exposants ont été recensés, un nombre record, loin de celui de l’édition précédente (un peu plus de 70).
Sur le site, 225 exposants accueillent en simultané, tandis que près de 300 exposants opèrent en mode tournant, selon les chiffres de l’organisation. Plusieurs secteurs économiques sont représentés, tels que l’artisanat, l’agroalimentaire, la cosmétique, la diététique, ou encore la gastronomie locale.
En plus des traditionnelles expositions, les activités, placées autour du thème de “la contribution de la consommation des biens et services locaux au développement socio-économique au Togo”, sont également rythmées par des panels de réflexions et des concerts musicaux.
Lundi, lors de la cérémonie d’ouverture officielle, la ministre du commerce, Rose Kayi Mivedor a exhorté les acteurs à maintenir les efforts afin que “la Foire Made in Togo reste une vitrine pour la valorisation et la promotion des produits togolais pour stimuler davantage leur consommation”.
Madame Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, Ministre du @CommercegouvTg, a présidé le lundi 29 juillet 2024, au @CETEFTOGO2000, la cérémonie d’ouverture officielle de la 5e édition de la Foire Made in Togo. ➡️ https://t.co/zqDUYfjw3S@GouvTg#Denyigban#Togo?? pic.twitter.com/ckyaSJjTv4
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) July 30, 2024
En rappel, l’édition est gratuite et ouverte à tous. Les expositions s’achèvent le 04 août.
Au Togo, la dématérialisation des services publics se poursuit. Le ministère chargé du commerce vient de procéder, avec l’appui de l’Agence Togo Digital (ATD), à la mise en ligne de 8 nouvelles procédures administratives liées aux opérations commerciales et artisanales.
Dans le communiqué de presse ci-dessous, la Ministre du @CommercegouvTg annonce la dématérialisation de huit (08) procédures administratives liées aux opérations commerciales et artisanales, avec l'appui de l'Agence Togo Digital.@GouvTg @digitalgouvtg#Denyigban#Togo?? pic.twitter.com/GKcJ1E0Ckv
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) August 1, 2024
Sont désormais disponibles en ligne, les demandes d'autorisation préalable d'importation des produits sensibles, de mise sur le marché national des denrées alimentaires, les demandes de carte d’importateur ou d’exportateur, ou encore de certificat d’origine hors Cedeao.
Dans le domaine de l’artisanat, peuvent dorénavant être sollicitées à distance, la demande de la carte professionnelle, l’enregistrement d’un apprenti, l’inscription à l’examen du Certificat de fin d'apprentissage (CFA) et la demande du diplôme.
La mise en ligne de ces services, disponibles dans les sections “Citoyens” ou “Professions Libérales” du portail national, vise non seulement à faciliter l’accès des populations à ces requêtes, mais également à moderniser davantage l’administration publique nationale.
Pour rappel, l’ambition du gouvernement est de digitaliser et de rendre disponibles, au moins 75% des démarches administratives d’ici 2025.
Lire aussi:
Les services du ministère de la fonction publique bientôt digitalisés
La Corée du Sud dispose d’un nouvel ambassadeur désigné au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a reçu en fin de semaine écoulée à Lomé, la copie figurée des lettres de créance du nouveau représentant, Park Kyongsig.
I was so pleased to welcome and receive copy Letters of Credence from Mr. Park Kyongsig, Ambassador-designate (non résident) of South Korea to Togo. We remain committed to expanding our partnership across various areas such as training, trade and investment, science and… pic.twitter.com/O0WlfE9Cvs
— Robert Dussey (@rdussey) July 27, 2024
Basé à Accra (Ghana), le diplomate couvre également le Bénin. Au Togo, où il succède à Lim Jung-Taek, Park Kyongsig aura notamment pour mission de poursuivre le renforcement du partenariat bilatéral.
Le Togo et la Corée du Sud, liés depuis 1963, ont en effet annoncé l’année dernière leur volonté commune de dynamiser davantage leur coopération dans plusieurs domaines. Ces intentions se sont matérialisées en novembre par la visite officielle du Premier ministre coréen Han Duck-soo, et surtout par la rencontre à Séoul entre les chefs d’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé et Yoon Suk-yeol.
Park Kyongsig sera officiellement accrédité à Lomé par le Président de la République.
Au Togo, les efforts se multiplient dans le sens de l’amélioration de l’accès des populations à l’eau potable. Le ministère de l’eau a récemment annoncé la construction de nouveaux forages à Mango, dans la région des Savanes.
En tout, cinq forages seront réalisés et répartis dans les différents quartiers. L’initiative vise à renforcer la résilience des populations de cette région du nord et garantir un accès plus facile à l’eau.
Ces dernières années, le Togo a réalisé des avancées notables dans la fourniture d’eau potable. Ceci, grâce aux efforts du gouvernement conjugués aux partenariats stratégiques, à l’appui des ONG et au soutien des institutions internationales.
L'ambition de l'exécutif est d’atteindre 85% de taux d’accès à la fin de l’année 2025.
Au Togo, chaque parcelle de terrain sur toute l’étendue du territoire pourra bientôt disposer d’un Numéro Unique Parcellaire (NUP). L’Office togolais des recettes (OTR) s’apprête en effet à lancer cet identifiant, à partir du 1er août 2024.
L’introduction de ce système, qui s’inscrit dans le cadre des réformes de simplification et de modernisation des procédures foncières, permettra de désigner et d’identifier formellement dorénavant les parcelles. Dans ce sens, précise l’Office, il devra “obligatoirement figurer dans tout document portant sur un immeuble”.
Si son format ainsi que ses modalités de gestion restent à dévoiler, le NUP devrait, une fois opérationnel, favoriser une meilleure transparence dans la gestion foncière, ainsi que la réduction des litiges liés aux droits de propriété, grâce à une meilleure traçabilité des actifs.
Au Togo, plusieurs initiatives ont été déployées au cours des dernières années en matière de gouvernance foncière. Depuis 2019, le pays s’est ainsi doté d’un guichet foncier unique, destiné à faciliter l’archivage et la résolution des litiges, entre autres.