Les étudiants togolais boursiers de l’étranger, éligibles au renouvellement de la bourse au titre de l’année universitaire 2024-2025, sont invités à faire parvenir leurs dossiers au plus tard le vendredi 18 octobre à la Direction des Bourses et Stages (DBS).
L’annonce a été faite lundi 9 septembre par le ministère de l’enseignement supérieur via un communiqué précisant que cette procédure concerne à la fois les boursiers du gouvernement togolais et ceux de la coopération.
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— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) September 10, 2024
Les soumissions peuvent se faire à l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
« Tout refus de satisfaire à cette demande entraîne la suspension voire la suppression de la bourse », a précisé le ministère.
En séjour la semaine dernière en Chine dans le cadre du FOCAC 2024, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a participé à une conférence internationale sur la problématique de la bonne gouvernance. Invité spécial de cette session, le chef de l’Etat a effectué une intervention introductive, au cours de laquelle il a notamment abordé l’exemple du Togo qui, en engageant des réformes constitutionnelles, entend améliorer sa gouvernance.
Une conférence internationale de haut niveau consacrée à la problématique de la bonne gouvernance, s’est tenue ce 05 septembre 2024 à Pékin, dans le cadre du neuvième sommet du Forum économique sino-africain (FOCAC 2024). L’ambition des dirigeants africains et chinois est de… pic.twitter.com/W7RBNxvDhp
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) September 6, 2024
“Ma conviction est qu’une meilleure gouvernance est nécessaire à l’échelle globale pour résoudre les problèmes complexes auxquels nous sommes confrontés. Je pense aussi bien à la crise alimentaire, à la crise climatique et à la crise sécuritaire”, a d’abord affirmé le Président de la République, devant un auditoire de dirigeants africains et chinois.
Au Togo, des changements institutionnels et constitutionnels ont ainsi été opérés, en vue de renforcer la gouvernance politique, et de garantir la légitimité des institutions démocratiques, gage de réussite des projets de développement économique et social.
“La réforme institutionnelle majeure qui est en cours au Togo transforme notre régime présidentiel en régime parlementaire. Celle-ci vise à mieux équilibrer les pouvoirs exécutif et législatif. Il en va de même pour la création d’un Sénat. Nous garantissons ainsi que nos institutions politiques soient inclusives et représentatives. Nous renforçons aussi la démocratie, la transparence électorale et la redevabilité des gouvernants vis-à-vis de leurs populations”, a expliqué Faure Gnassingbé.
Pour le n°1 togolais, ces changements relèvent d’une “ambition stratégique” : celle d’“être un Etat fort, visionnaire et protecteur”.
Dans cette dynamique, plusieurs initiatives ont été engagées et seront poursuivies, afin de moderniser le pays : “La recherche de la bonne gouvernance va au-delà des institutions. Elle passe par la recherche de la modernité aussi bien dans les technologies que dans les esprits. Ainsi, au Togo, nous avons digitalisé de nombreux services publics, ce qui a significativement augmenté leur efficacité et réduit les délais administratifs”, a-t-il illustré, avant d’évoquer également la promotion de l’égalité et de l’équité genre, l’un des axes de gouvernance sur lesquels le Togo a véritablement progressé au cours des dernières années.
Faure Gnassingbé a en outre mis l’accent sur d’autres aspects de la gouvernance, notamment des institutions internationales globales et des instances régionales et sous régionales comme la Cedeao et l’Uemoa.
Au Togo, les préparatifs du 9ème Congrès panafricain, prévu du 29 octobre au 2 novembre à Lomé, entrent dans leur dernière ligne droite. Les inscriptions ont été officiellement ouvertes lundi 09 septembre par le ministère des affaires étrangères.
Axé sur le thème du renouveau du panafricanisme et de la place du continent dans la gouvernance mondiale, l’événement réunira dans la capitale togolaise, des Africains du continent, de la diaspora et des Afro-descendants. "Nous devons nous mettre au travail pour transformer nos idées, les idées de nos pères fondateurs, en une réalité pour le bien de nos populations africaines", avait récemment exhorté le chef de la diplomatie togolaise, le ministre des affaires étrangères, lors d’un entretien sur la tenue de ce grand raout.
En prélude, cinq conférences préparatoires ont été organisées dans les différentes régions d’Afrique, et une rencontre dédiée à la diaspora afro-descendante a eu lieu au Brésil. Des réunions qui ont permis de poser les bases des discussions qui auront lieu lors du congrès, tout en recueillant les contributions des acteurs locaux sur les problématiques spécifiques à leurs régions respectives.
Au Togo, l’école reprend ses droits au titre de l’année scolaire 2024-2025. A une semaine de la reprise générale des classes, le personnel d’encadrement (enseignant et administratif) a effectué lundi 09 septembre, sa rentrée pédagogique sur toute l’étendue du territoire.
Cette reprise anticipée, introduite depuis 2020 dans le système éducatif national, doit permettre de préparer au mieux le terrain pour un bon démarrage des activités, évitant ainsi les tâtonnements généralement observés en début d’année.
Pendant une semaine, enseignants, inspecteurs, ou encore conseillers pédagogiques seront formés sur plusieurs modules pédagogiques, et la prise en main des nouveaux outils d’enseignements.
“Il est question de rappeler aux collègues la mission du personnel d’encadrement, et la décliner au niveau des chefs d’établissements, afin d’avoir une éducation réussie”, a expliqué dans ce sens Esso Assiah, inspecteur des enseignements préscolaire et primaire.
Poursuivre la modernisation du secteur
Lundi, dans une note circulaire adressée aux responsables éducatifs, le ministre des enseignements primaire et secondaire, Dodzi Kokoroko, a dévoilé les points prioritaires de la nouvelle année, basés notamment sur les projets de la feuille de route à l’horizon 2025 et les orientations gouvernementales.
“Les actions entamées pour une école moderne se poursuivront”, a-t-il annoncé avant d’exhorter tous les acteurs à un engagement collectif et individuel.
Au Togo, la promotion du sport scolaire et de masse vient de franchir un nouveau cap. Lundi 9 septembre, le ministère des Sports et la filiale togolaise du groupe bancaire panafricain Ecobank ont signé une convention de partenariat en ce sens.
L’entente, paraphée par la ministre Lidi Bessi-Kama et Souleymane Toure, directeur général d’Ecobank-Togo, vise à contribuer au développement du sport scolaire et de masse. Concrètement, à travers cet outil juridique, Ecobank s’engage à accompagner les initiatives du gouvernement en matière de sport scolaire, universitaire, et de masse ainsi que les projets spécifiques du ministère.
L’occasion pour le directeur général d’Ecobank de saluer la redynamisation des championnats scolaires et l’engagement du gouvernement à intégrer la pratique du sport dans la vie quotidienne des citoyens à travers les Journées nationales du sport. « Cette convention matérialise notre volonté de contribuer à la promotion des valeurs véhiculées par le sport », a-t-il déclaré.
Pour la ministre, cette collaboration vient soutenir la vision de l’exécutif de faire des sports, « non seulement un instrument de paix, de santé publique et de cohésion sociale, mais aussi un secteur créateur de richesses et pourvoyeur d’emplois ».
Pour rappel, ces dernières années, les championnats scolaires et universitaires font l’objet d’une attention particulière de la part du gouvernement.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience lundi 09 septembre à Lomé, le président du Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu.
Le religieux, Archevêque de Kinshasa, séjournait dans la capitale togolaise dans le cadre des obsèques de Mgr Nicodème Anani Barrigah, qui se sont déroulées le weekend dernier.
Echanges entre le chef de l’Etat et le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce lundi 09 septembre 2024 à Lomé, le président du Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM). le Cardinal… pic.twitter.com/bmbDfMjX0o
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Au cours des échanges, le Cardinal a remercié le Chef de l’Etat pour sa présence à la messe d’inhumation ainsi que son implication dans l’organisation des obsèques et hommages rendus à l’illustre défunt. L’archevêque a en outre salué la politique de paix, de cohésion sociale et de promotion du dialogue interreligieux au Togo.
Lancé en 1969 et basé à Accra, le Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar est une structure de l’Eglise catholique qui regroupe l’ensemble des conférences épiscopales régionales et nationales du continent. Depuis 2015, le SCEAM a un statut d’observateur auprès de l’Union Africaine.
Le Togo accueille pour la deuxième année consécutive le Cours régional de politique commerciale (CRPC) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Cette formation, prévue pour durer huit semaines, a été lancée lundi 09 septembre par le ministre délégué Kossivi Hounakey, représentant le ministre du commerce.
La Salle Prof. AHADJI K. Nonou de la présidence de l’@UniveLomeTg, a servi de cadre le lundi 09.09.2024, à la cérémonie de lancement officiel du cours régional de l’organisation mondiale du commerce sur la politique commerciale. ➡️ https://t.co/EUN3WKzqFl#Denyigban#Togo?? pic.twitter.com/vI7Zv9RbFP
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) September 10, 2024
L’initiative vise à renforcer les compétences des cadres des ministères du commerce des pays de l’Afrique francophone. Concrètement, elle permettra aux participants d’avoir une meilleure compréhension des politiques commerciales et du système multilatéral, afin de tirer profit des opportunités commerciales offertes au niveau mondial.
Les travaux qui s’appuient sur les outils numériques de l’Université de Lomé, permettront également aux bénéficiaires de disposer d’équipements adéquats pour favoriser le commerce et l’investissement dans les États membres et soutenir l’industrialisation ainsi que le développement dans la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).
Lors de son intervention, le ministre délégué Kossivi Hounakey a rappelé que l’Afrique, malgré son immense potentiel, ne représente que 2 % du commerce mondial. « Pour changer cette situation, il est impératif de renforcer l’intégration africaine, les capacités productives et les compétences de transformation », a-t-il insisté, soulignant l’importance des programmes d’assistance technique de l’OMC.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba a, quant à lui, salué les succès de la première édition du CRPC et l’excellente coopération entre le Togo et l’OMC. Il a réaffirmé l’engagement du pays en faveur de l’éducation et de la formation des cadres dans le domaine du management commercial international, un levier essentiel dans un monde de plus en plus interconnecté.
Au Togo, les étudiants pourront désormais partager leur parcours académique entre les principales universités publiques du pays. L’UL et l’UK ont en effet acté le 29 août dernier la mobilité des étudiants à partir de la rentrée universitaire 2024-2025.
Restitution des travaux de l'atelier sur l'harmonisation des curricula et la mobilité étudiante entre @UniveLomeTg et @KaraUniversite ce 29/08/2024. #GouvTg #kmnatchaba #republicoftogo #TogoOfficiel #Tgtwittos #TBN228 Lire la suite ⬇⬇⬇https://t.co/YMWZUjC6Oz pic.twitter.com/DgPRvJ7D8A
— Université de Lomé (@UniveLomeTg) August 29, 2024
La décision, prise après consultation des différents acteurs, doit permettre d’offrir aux étudiants une plus grande flexibilité et des opportunités pour diversifier leur parcours académique. De façon concrète, les étudiants régulièrement inscrits en parcours de licence dans l’une des deux entités, auront la possibilité de poursuivre et achever ce parcours dans l’autre.
Cette mobilité, précise la décision interuniversitaire, couvrira une période minimale de deux années académiques, soit quatre semestres.
Toutefois, les étudiants devront avoir validé l'intégralité des Unités d'Enseignement (UE) des deux premiers semestres de leur cursus avant de pouvoir postuler pour la mobilité. En outre, cette opportunité ne pourra être exercée qu'une seule fois au cours du cycle licence.
Début 2024, le gouvernement avait déjà pris des mesures pour optimiser l’utilisation des enseignants dans les deux universités, facilitant ainsi l’harmonisation des ressources humaines et pédagogiques.
Le ministère des Enseignements primaire et secondaire a dévoilé, ce lundi 9 septembre, les résultats définitifs du dernier concours de recrutement dans les lycées scientifiques de Lomé et de Kara. Au total, 100 candidats, tous sexes confondus, ont été déclarés admis, répartis comme suit : 55 pour Kara et 45 pour Lomé.
Pour y parvenir, les candidats ont d’abord été présélectionnés sur la base de leurs notes en classe et à l’examen du BEPC, avant de passer les épreuves écrites.
Pour rappel, la création des lycées scientifiques vise à améliorer la formation des élèves à la pratique des sciences et à faciliter leur orientation vers les filières scientifiques. L’ambition du gouvernement est de doter chaque région éducative d’un lycée scientifique.
Déjà partenaires depuis plusieurs années dans les domaines de la défense et de la sécurité, le Togo et la Chine envisagent d’intensifier leur coopération. Plusieurs échanges se sont déroulés dans ce sens durant la semaine écoulée, en marge de la participation du pays au forum de la coopération sino-africaine.
Mercredi 4 septembre, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a ainsi reçu à Pékin, le ministre chinois de la défense, Dong Jun.
Chine-Togo : perspectives d’une coopération sécuritaire renforcée La paix, la sécurité et la stabilité sont l’un des axes majeurs de la coopération sino-togolaise. C’est à bon droit que le Président de la République, @FEGnassingbe a reçu le 04 septembre 2024 à Pékin, le Ministre… pic.twitter.com/8ak6vBnlfM
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) September 7, 2024
Les discussions ont porté sur un renforcement de la coopération en matière de défense, dans le contexte sécuritaire sous-régional et national actuel. Le développement des infrastructures routières a également été abordé. La Chine dont le génie militaire est reconnu à travers le monde, pourrait ainsi apporter son expertise dans la mise en œuvre du projet du Corridor Lomé-Cinkassé.
Toujours sur le plan du renforcement du dispositif de lutte contre l’insécurité au nord-Togo, le chef de l’Etat s’est entretenu avec le responsable de la Beijing Defense Company, plus grand fournisseur national d’équipements EOD (contre les engins explosifs).
FOCAC2024 : visite du chef de l’Etat à la CATIC En marge des travaux du FOCAC2024 qui s’est tenu à Pékin en Chine, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué une visite de terrain à la China National Aero-Technology Import-Export Corporation (CATIC). Le… pic.twitter.com/1ClZVCFff2
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) September 9, 2024
Le n°1 togolais s’est en outre rendu à la CATIC, la Société nationale chinoise d’import-export des technologies aéronautiques, où il a, en tant qu’invité d’honneur, suivi des présentations sur les activités de la structure, en particulier la fabrication d’équipements militaires, d’aéronefs, et la formation des officiers.
Concerné depuis quelques années par la propagation de l’insécurité et de l’extrémisme violent dans la sous-région ouest-africaine, le Togo a opté pour une approche holistique alliant prévention, anticipation et projets de développement socioéconomique comme stratégies efficaces, avec la contribution des partenaires bilatéraux et multilatéraux.