Le Grand Lomé va renforcer sa résilience face aux inondations grâce à une nouvelle initiative. L’Agence nationale pour la protection civile (ANPC) a en effet entamé le jeudi 12 septembre, une rencontre consacrée à la validation d’une étude de gestion des inondations dans le District autonome du grand Lomé (DAGL).
L’initiative intitulée « Aléas et risques d’inondation – atténuation des inondations dans le Grand Lomé » s’inscrit dans le cadre du projet Climate Risk et Early Warning System (CREWS) financé par la Banque Mondiale. Concrètement, l’étude identifie les zones vulnérables, propose des options prioritaires et formule des recommandations d'actions pour réduire les risques. Parmi les endroits à haut risque figurent l'ouest de Lomé, les bas-fonds, les vallées et les zones lacustres, en raison de leur faible capacité de stockage.
« Nous avons constaté que nos centres urbains, semi-urbains et zones rurales n’étaient plus épargnés par les inondations. Malgré les efforts du gouvernement, le réseau de drainage actuel n’est pas capable de contenir l’intensité des pluies que nous subissons », a indiqué Nelson Akibode, directeur de la prévention, de la coopération et des affaires humanitaires à l’ANPC.
Pour rappel, le Togo s’est récemment doté d'un schéma national d’analyse et de couverture des risques, renforçant un peu plus son dispositif de réduction des risques de catastrophes.
Au Togo, le comité technique du Cadre de concertation État-secteur privé (CCESP) a tenu, jeudi 12 septembre, sa première réunion de l’année. La rencontre, présidée par le ministre des finances, Georges Barcola, a permis de faire un bilan des actions entreprises et d'envisager les perspectives afin de renforcer la collaboration entre l’État et le secteur privé.
Parmi les avancées notables depuis la dernière session, figure l’amélioration du dialogue entre les acteurs publics et privés, notamment dans le domaine fiscal. « Une des avancées importantes enregistrées ces derniers mois concerne l'opérationnalisation des organes de recours en matière fiscale », a indiqué le ministre, précisant que les discussions se poursuivent sur les points restés en instance.
En outre, un cadre structuré de lutte contre les importations frauduleuses sera mis en place, dans le but de protéger le marché national et de garantir des conditions de concurrence équitables pour les entreprises locales.
L’occasion également pour le ministre de rassurer le secteur privé quant à la résilience économique du pays, malgré un environnement global marqué par des chocs exogènes et des défis sécuritaires. « Avec une prévision de croissance de 6,6 % pour 2024, le pays affiche des perspectives encourageantes, soutenues par une maîtrise de l’inflation, qui devrait passer de 5,3 % en 2023 à 2,7 % en 2024 » a-t-il indiqué.
Créé en 2017, le Cadre de concertation État-secteur privé vise à favoriser des réflexions sur des sujets d’intérêt. L’objectif pour les pouvoirs publics est de se montrer plus attentifs aux préoccupations du secteur privé. Une enquête est d’ailleurs en cours pour évaluer la satisfaction du secteur privé dans ses relations avec l’administration publique.
Les grandes dates de l’année académique 2024-2025 sont désormais connues. Les ministres en charge du secteur de l’éducation nationale et de la formation (enseignements primaire et secondaire, enseignement supérieur et recherche, enseignement technique, formation professionnelle et apprentissage) ont dévoilé ce vendredi 13 septembre, via une décision conjointe, le découpage officiel.
Pour les préscolaires, primaires, et secondaires, publics comme privés, laïcs comme confessionnels, la nouvelle année débutera le lundi 16 septembre prochain au matin et s’achèvera le vendredi 11 juillet 2025 au soir.
Les congés de détente, introduits l’an dernier, seront de nouveau en vigueur cette année, en plus des congés classiques de Noël et de Pâques. Les grandes vacances sont programmées du vendredi 11 juillet 2025 au dimanche 14 septembre 2025. Quant à la prochaine rentrée scolaire, elle est fixée au 15 septembre 2025.
En ce qui concerne l’enseignement supérieur, les dates de la rentrée et des vacances universitaires seront fixées par le ministre de tutelle.
Quant aux apprenants en formation en alternance dans les centres, les apprentis, et les professionnels en perfectionnement, ils suivront leurs programmations habituelles, n’étant pas soumis au découpage.
Une délégation togolaise, composée des lauréats du projet ‘Togo Digital Awards, effectue depuis le 8 septembre dernier, un voyage d’immersion au Nigéria. Le périple, financé par le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, avec le soutien de la coopération allemande à travers la GiZ, vise à aller à la découverte de l’écosystème numérique nigérian, surnommé ‘La Silicon Valley Africaine’, du fait de son impressionnant essor ces dernières années. Il s’agit également de s’imprégner de son dynamisme et de ses expériences.
Depuis le 08 septembre 2024, des lauréats de la troisième édition du Togo Digital Award sont en terre nigériane pour une immersion de 7 jours dans l'écosystème tech de ce pays. Un voyage rendu possible par le soutien du Ministère de l'Economie Numérique et de la Transformation… pic.twitter.com/y1oKmsa8Sm
— Ministère de l'Economie Numérique ?? (@NumeriqueTG) September 9, 2024
Durant plusieurs jours (jusqu’au 14 septembre), les jeunes pousses togolaises ont ainsi l’occasion de rencontrer des leaders de startups nigérianes et d'institutions majeures, publiques comme privées du secteur numérique, tout en découvrant des incubateurs renommés. Le Togo, engagé dans une dynamique de modernisation de son infrastructure numérique, et de renforcement de sa gouvernance par le biais de la digitalisation, entend s’inspirer des bonnes pratiques de ce pays ouest-africain, qui s'est imposé comme l’un des pôles technologiques majeurs en Afrique, et engendré de nombreuses success-stories.
L'aventure de l'immersion au Nigéria a commencé ce lundi 9 septembre pour les lauréats de #TDA3. Pour leur première journée, ils ont rencontré des acteurs fortement impliqués dans la digitalisation de l'économie nigeriane et le développement de l'écosystème entreprenarial.… pic.twitter.com/3AiG2dARpp
— Togo Digital Awards | Voyage d’immersion (@TGdigitalawards) September 10, 2024
L’ambition gouvernementale, déclinée dans la stratégie ‘Togo Digital 2025’, est notamment de libérer davantage le potentiel de croissance du pays, améliorer sa compétitivité et assurer une plus grande inclusion sociale aux populations.
Près d’une décennie après l’élaboration du Guide des Loisirs (2013), le Togo dispose d’un nouveau document de référence en la matière. Le ministère des sports et des loisirs a en effet validé ce jeudi 12 septembre, le nouveau Recueil des jeux traditionnels.
Conçue suivant une approche scientifique qui a permis de collecter, d’analyser et de traiter des données recueillies sur le territoire, la nouvelle mouture veut permettre de raviver les pratiques culturelles et ludiques du pays, et favoriser la transmission de génération en génération.
“L’acculturation a engendré un relâchement de la pratique des jeux traditionnels qui permettent de stimuler l’intelligence et l’habileté chez l’individu. Nous assistons de ce fait, à une disparition progressive de ces jeux en raison de leur méconnaissance par la jeune génération et de l’invasion des jeux importés”, a fait remarquer le Secrétaire général du ministère Agano Kodzo Dogbeda, lors des travaux.
Le nouveau recueil désormais prêt, des manœuvres seront bientôt lancées pour permettre aux populations de se l’approprier.
La Commission des bourses du Commonwealth (CSC) a mis à la disposition du Togo, des bourses d’études pour les grades Master et Doctorat, dans les universités du Royaume-Uni pour l’année universitaire 2025-2026, a annoncé la Direction des bourses et stages. Une campagne de bourse a ainsi été ouverte jusqu’au 15 octobre.
?????*#Togo #MESR #Commonwealth* Le commonwealth offre des bourses aux étudiants inscrits dans les parcours Master et Doctorat. Nous invitons les personnes intéressées à postuler. Les services compétents sont disponibles pour tout accompagnement dans leur processus de… pic.twitter.com/CJnJioreNr
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) September 12, 2024
Le processus de candidature se déroule en deux étapes : une première qui consiste à remplir les informations sur le site du CSC, et une seconde qui consiste à identifier par le postulant lui-même, deux ou trois universités auxquelles il soumettra également une demande d’admission.
“Les candidats togolais sont encouragés à postuler dans les filières orientées vers les métiers prioritaires telles que : science, technologie, ingénierie et mathématiques”, a indiqué la direction des bourses et stages.
“Une sensibilisation sera menée spécialement sur ces bourses”, a assuré ce jeudi 12 septembre, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Kanka-Malik Natchaba.
Le gouvernement a lancé depuis le 23 mai dernier une enquête nationale de satisfaction du secteur privé, dans ses rapports avec les administrations publiques. L’initiative, menée par le Comité de concertation Etat-Secteur privé (CCESP), vise à donner la parole aux opérateurs économiques et investisseurs, afin d’avoir des retours d’expériences.
Dans ce sens, une phase de collecte de données s’est ouverte depuis le 03 septembre dernier sur tout le territoire national. L’opération, conduite par l'Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), s’achèvera le 30 septembre prochain.
Les informations recueillies devront notamment permettre d’élaborer un indicateur de satisfaction, de faire des propositions pour améliorer l’environnement des affaires, ainsi que la bonne mise en œuvre des mesures législatives, de renforcer la concertation, ou encore de favoriser la confiance mutuelle.
“Les opérateurs économiques sont invités à réserver un bon accueil aux agents de collecte et à leur fournir des informations exactes et avérées”, a exhorté mardi 10 septembre, le gouvernement.
Pour rappel, le Comité de concertation Etat-Secteur privé a été mis en place depuis 2017, pour renforcer la confiance entre les différents acteurs et améliorer le climat des affaires au Togo.
Portée au plus haut niveau institutionnel avec la mise en place annoncée d’un partenariat stratégique global, la coopération entre le Togo et la Chine va également se dynamiser auprès des secteurs privés. Les chambres de commerce et d’industrie des deux pays, la CCI-Togo et la China Chamber of Commerce for Import and Export of Machinery and Electronics Products (CCCME) ont conclu la semaine dernière un protocole d’accord dans ce sens.
L’entente, paraphée côté togolais par le nouveau président de l’institution consulaire, José Symenouh, a été scellée à la faveur d’une table ronde sur l’investissement organisée en marge du FOCAC, en présence de la ministre de tutelle, Manuella Santos.
L'Etat togolais a organisé en marge du forum de la Coopération Sino-Africaine, des tables rondes sur l’investissement auxquelles ont pris part notre secteur privé national ! Ce fut une opportunité de démontrer la qualité de la relation Etat-Secteur privé et de signer deux… pic.twitter.com/597QqEWmqP
— Manuella M. Santos (@Manu_EllaSantos) September 10, 2024
L’ambition pour le Togo est de susciter des partenariats durables avec le secteur privé chinois, et d’attirer les investisseurs. Dans cette dynamique, un autre protocole d’accord a été conclu avec la China Africa Business Council (CABC), une institution regroupant plus de 3000 sociétés chinoises évoluant dans des secteurs variés : infrastructures, logistique, énergie, biotechnologie, agriculture, industrie manufacturière, entre autres.
Une délégation de la CABC s’était d’ailleurs entretenue avec le Président de la République, Faure Gnassingbé lors de son séjour dans le pays.
Au Togo, les populations de la région des Savanes victimes des conséquences de la crise sécuritaire, continuent de bénéficier de l’attention du gouvernement et de ses partenaires. Le ministère de l’action sociale a en effet achevé le 28 août dernier, une nouvelle phase d’assistance à leur profit.
L'initiative soutenue par le Programme alimentaire mondial (PAM), s’inscrit notamment dans le cadre du Programme d’urgence pour le renforcement et la résilience (PURS) des populations. En tout, plus de 12 000 ménages, soit environ 63 000 personnes issues de 170 localités réparties dans les sept préfectures de la région, ont ainsi bénéficié d’une distribution de kits alimentaires.
Principalement ciblés, les réfugiés, les déplacés internes et les populations vulnérables des communautés d'accueil, ainsi que les demandeurs d’asile. En outre, un accent particulier a été mis sur les femmes enceintes, allaitantes et les enfants de moins de deux ans.
Pour rappel, la dernière phase en date de cette opération d’assistance s’est déroulée en mars, touchant plus de 63 000 personnes de la région.
Au Togo, l’examen du Certificat de fin d’apprentissage (CFA) a officiellement démarré le mardi 10 septembre sur toute l’étendue du territoire. Au total, 45 772 candidats parmi lesquels plus de 31 000 femmes, composent pour l’obtention de ce diplôme qui ouvre les portes du monde du travail aux artisans. Un effectif en hausse par rapport aux 41 000 enregistrés l’an dernier.
Pêle-mêle, plus d’une cinquantaine de spécialités, allant de la couture au carrelage, en passant par la carrosserie, sont ouvertes pour cette session 2024. Comme de coutume, le gouvernement, représenté par les ministres en charge de l'apprentissage et du commerce, s’est rendu dans plusieurs centres d'examen, afin de s’assurer du bon démarrage des épreuves.
“Ce nombre élevé de candidats est un signal au gouvernement qui s’engage à prendre des mesures pour répondre à la demande croissante en matière de formation et d’insertion professionnelle”, a assuré Kayi Mivedor-Sambiani, qui a rassuré les postulants à propos des initiatives en cours pour faciliter la délivrance des certificats et l’insertion dans la vie active.
En rappel, l’examen du CFA clôture la saison des examens au Togo.