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Lomé a abrité mardi 30 janvier, une Table ronde sur le financement des Très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) au Togo. La rencontre, présidée par la ministre, SG de la Présidence de la République, Sandra Johnson, a réuni plusieurs responsables du gouvernement et du Groupe de la banque mondiale, ainsi que des acteurs des secteurs financier et bancaire national et international. 

L’objectif principal, était de se concerter, afin de relever les défis de financement des TPME, pour renforcer la position stratégique du Togo en tant que hub financier sous-régional, et de là, accélérer la transformation structurelle de l’économie nationale, conformément aux objectifs déclinés dans la Feuille de route gouvernementale 2025.

« Les TPME existantes au Togo éprouvent des difficultés pour accéder aux crédits et financer leurs activités. Face à cette situation, le gouvernement, sous l'impulsion du chef de l'État, s'est engagé résolument à promouvoir le secteur privé. Malgré les efforts, les très petites et moyennes entreprises demeurent confrontées à ce défi connu de tous les acteurs », c'est pourquoi, « il urge de trouver une solution à la contrainte de financement des entreprises nationales », a exposé la ministre, Gouverneure de la Banque mondiale au Togo.

Pour l’institution de Bretton Woods, l’une des clés sera notamment de s’appuyer sur le dynamisme du paysage financier national : « D'après les statistiques, le secteur bancaire et financier au Togo est l'un des plus dynamiques et compétitifs en Afrique de l'Ouest avec au moins 10 banques et plusieurs institutions financières présentes sur son territoire », a d’ailleurs souligné le Représentant Résident de la Banque mondiale, Fily Cissoko, à l’ouverture des travaux.

Les recommandations issues de la session serviront d’aide à la finalisation des projets en cours, et à la définition de plans d’actions concrets pour les futurs appuis du Groupe.

Pour rappel, entre 2017 et 2022, la Banque mondiale a appuyé le Togo dans la création de 11.415 TPME portées par des jeunes vulnérables, pour un montant global de 9 milliards FCFA. D’autres projets sont en cours d’élaboration pour faciliter l’accès au financement, dans des secteurs à fort impact économique et social.

Le ministère de la santé et de l’hygiène publique a organisé les 29 et 30 janvier derniers, des consultations foraines à Kara et à Atakpamé. Ceci, dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN), célébrée chaque 30 janvier.

L’activité, organisée avec le concours des partenaires, vise à sensibiliser davantage la population aux maladies tropicales négligées.

« Cette célébration nous offre l’opportunité d’inviter tous les acteurs publics et privés de la santé et d’autres secteurs à adhérer à la lutte contre les MTN au Togo et de prendre en charge les personnes présentant les affections de la peau », a indiqué Gnossike Piham, coordonnateur du Programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées.

Selon les chiffres de l’OMS, les MTN menacent plus de 1,7 milliard de personnes vivant dans les communautés les plus pauvres et les plus marginalisées du monde.

Au Togo, diverses initiatives sont déployées ces dernières années pour lutter contre les MTN. En 2022, le pays a d’ailleurs été distingué par l’OMS pour avoir éradiqué quatre de ces maladies. la dracunculose, la filariose lymphatique, la trypanosomiase humaine africaine (THA), et le trachome.

 

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mardi 30 janvier à Lomé, le ministre malien des affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop, en visite de travail dans la capitale togolaise.

Au menu des échanges, le point sur la situation sociopolitique au Mali, les questions de paix et de sécurité ainsi que les derniers développements politiques et institutionnels dans la sous-région. Abdoulaye Diop a en outre exprimé la gratitude de son pays au Chef de l’Etat, pour son implication aux côtés de la transition en cours dans le pays.   

Ces dernières années, le Togo s’est en effet fortement engagé aux côtés de ce pays frère, confronté également à un défi sécuritaire.

Au Togo, un projet de construction de logements sociaux va prochainement démarrer dans la commune Golfe 7, située dans le Grand Lomé. Une rencontre de sensibilisation a eu lieu dans ce sens à l’endroit des occupants des réserves administratives ce mardi 30 janvier en présence de l'exécutif communal.

La séance, présidée par le directeur de cabinet du ministère de l’urbanisme, Edoh Komlan, avait pour objectif de trouver une solution rapide et pacifique à ce problème d’occupation de réserves administratives qui pourrait retarder voire entraver le lancement du projet.

Concrètement, il s’agissait d’entretenir les occupants sur les conséquences de leur présence sur les réserves administratives.

Les travaux de construction dont le démarrage est prévu en mars prochain, vont se dérouler sur deux sites, à savoir Yokoè-Kopégan (1,34 hectare) et Sagbado-Avoèmé (2,64 hectares).

Pour rappel, ce projet s’inscrit dans un programme global conçu par le gouvernement conformément à son ambition de promotion d'un cadre de vie décent, en vue d’ériger 20.000 logements sociaux abordables.

 

 

Au Togo, l’ambitieux chantier de construction / reconstruction des infrastructures routières, va se poursuivre cette année, avec à la clé, un budget de 84 milliards FCFA dédié à l’aménagement du réseau routier national.

Cette dotation qui correspond à 98% du budget annuel (85 milliards FCFA) alloué au ministère des travaux publics, devrait servir au revêtement de 180 km de route en cours de construction. Entre autres, le  tronçon Aléhéridè-Kpaza-Tchamberi et le contournement de Sokodé.

En outre, cette enveloppe permettra au département dirigé par Zouréhatou Kassah-Traoré, de financer les travaux d’aménagement et de bitumage d’environ 206 km de route sur le territoire national.

D’ici à 2025, l’ambition du gouvernement est non seulement de développer un réseau routier de qualité afin de stimuler les déplacements entre les régions et faciliter les activités dans les différents secteurs, mais également de contribuer au développement social du pays.

Au Togo, le nouveau Garde des Sceaux, ministre de la justice et de la législation, Mipamb Nahm-Tchougli, nommé il y a deux semaines, a poursuivi vendredi 26 janvier dernier sa tournée de prise de contact dans les différents services relevant de son département.

L’exercice qui intervient quelques jours après sa prise de fonction, vise à lui permettre de s'enquérir des conditions de travail des uns et des autres et de donner des orientations sur la vision du chef de l’État en matière d’administration de la justice.

Que ce soit à la direction de la nationalité, au Comité national de l’OHADA (CNO) ou au bureau de commandement du corps des surveillants de l'Administration pénitentiaire (CSAP), le ministre s’est montré attentif aux différentes préoccupations soulevées par les chefs de services et leurs collaborateurs.

Pour rappel, il y a quelques années, le Togo a engagé plusieurs réformes pour rendre la justice accessible à tous. Il s’agit entre autres, de l’instauration des maisons de justice, du renforcement de l’administration pénitentiaire, de la dématérialisation du casier judiciaire et la digitalisation du duplicata de certificat de nationalité, ou encore l’opérationnalisation de la justice militaire.

 

 

Le Togo, représenté par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a pris part les dimanche 28 et lundi 29 janvier derniers, au Sommet Italie-Afrique. La conférence, organisée à Rome, a réuni une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, mais aussi des responsables d’institutions internationales.

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L’enjeu de cette rencontre, était non seulement pour le gouvernement italien, de renforcer la coopération avec le continent, en particulier sur des sujets d’intérêts communs, mais aussi de dévoiler sa stratégie baptisée ‘Plan Mattei’, du nom du fondateur du géant énergétique ENI, qui préconisait une coopération avec les pays africains axée sur le développement des ressources naturelles.

« Nous sommes conscients que le destin de nos continents est interconnecté, c'est-à-dire l'Europe et l'Afrique, et que nous pouvons grandir ensemble. Nous voulons construire une coopération d'égal à égal, loin de toute tentation prédatrice. L’Europe doit rejeter l’approche paternaliste dont elle a souvent fait preuve et l’approche bienveillante qui n’est pas compatible avec son potentiel exceptionnel pour le développement du continent », a déclaré lors des travaux, la Présidente du conseil, Giorgia Meloni.

« Vous serez les bienvenus au Togo »

Pour sa part, Robert Dussey a, au nom du Président de la République, salué l’initiative du sommet, et invité l’Italie à renforcer sa coopération bilatérale.

« Vous serez les bienvenus au Togo, terre d'opportunités et de réussite pour vos entreprises », a assuré le chef de la diplomatie togolaise.

mardi, 30 janvier 2024 10:49

Rentrée solennelle des avocats du Togo

Les avocats du Togo ont effectué vendredi 26 janvier dernier, leur rentrée solennelle pour le compte de l’année 2024. C’était à la faveur d’une cérémonie autour du thème : « L’avocat au service de la justice ».

Au cours des échanges, l’accent a été mis sur les valeurs qu’incarne l’avocat engagé à défendre les principes de justice et d’égalité

« En choisissant ce thème, nous voulons réitérer une évidence fondamentale, la justice est la raison d'être de notre ADN », a expliqué Claude Folly Adama, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Togo.

Occasion pour le Garde des Sceaux, ministre de la justice et de la législation, Mipamb Nahm-Tchougli de rappeler la mission de l’avocat qui s’apprécie à l’aune de la probité et de la sincérité « L’avocat au service de la justice, c’est l’avocat qui, en toutes circonstances, fait appel à sa conscience, au jugement de sa raison et à l’expression de sa dignité. C’est l’avocat qui s’inscrit dans l’évolution de son temps et qui sait saisir les opportunités qu’offre la mondialisation des connaissances », a indiqué l’officiel.

Pour rappel, les avocats ont pour rôle d’assister et de défendre les personnes dans tous les domaines de la vie courante. Ils exercent également une mission de représentation et accomplissent des actes au nom des individus. 

 

L’université de Kara, deuxième université publique du Togo, célèbre le vingtième anniversaire de sa création cette année. Les manifestations marquant ce jubilé de porcelaine ont été lancées en fin de semaine écoulée à Kara (412 km de Lomé) par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Ihou Wateba.

Prévues de janvier à juillet 2024, les activités inscrites à l’agenda de cette célébration sont, entre autres, des journées portes ouvertes, des journées des métiers, de l’innovation et du partenariat et la semaine de l’étudiant. Quant à l'apothéose, elle se déroulera du 3 au 9 juillet 2024.

L’université de Kara qui a ouvert ses portes le 23 janvier 2004, dispose à ce jour de cinq facultés et deux instituts. L’institution compte actuellement plus de 20 000 étudiants et plus de 200 enseignants chercheurs. Elle est basée sur le site de l’ancienne École normale des instituteurs (ENI) de Kara et au nord de Pya.

Pour rappel, il y a neuf mois, une première a été posée pour la construction d’un nouveau campus.

Le Togo s’apprête à accueillir du 29 octobre au 02 novembre prochains, le 9ème Congrès Panafricain. Dans le cadre des préparatifs de ce rendez-vous, le ministère des affaires étrangères a lancé depuis le 23 janvier dernier, un concours d’écriture à l’endroit des jeunes d’Afrique, des diasporas africaines et d’ascendance africaine.

Lancé sur le sous-thème « Jeunesses d’Afrique, des Diasporas et renouveau du panafricanisme : relever ensemble les défis pour bâtir l’avenir en commun », ce concours vise à sélectionner 20 jeunes de 17 à 24 ans issus de 6 régions différentes, qui présenteront leurs idées et perspectives sur le panafricanisme, les nouveaux défis à relever et les meilleures voies à explorer pour mieux affronter l’avenir.

Plusieurs axes de contributions, allant des sciences et technologies à la nécessité de l’africanité, ont été définis pour ce concours, et devront orienter les productions attendues sous forme d’essai.

L’objectif de la diplomatie togolaise, est surtout « d’encourager la jeunesse à réfléchir sur les défis auxquels elle est confrontée, tant en Afrique que dans les Diasporas, et à proposer des solutions novatrices pour construire un avenir commun, fondé sur les principes du panafricanisme ». Du reste, il s’agit d’offrir l’occasion aux jeunes de partager leurs perspectives avec des leaders panafricains, des activistes et des penseurs engagés.

Les candidatures, dont les détails de soumission peuvent être consultés sur le site du ministère, seront clôturées le 23 avril prochain.  

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