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Le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa) a lancé ce mercredi 28 novembre 2018, une campagne de d’identification et d’enregistrement de toutes les personnes désirant investir dans le secteur agricole.

L’objectif selon le bureau d’implémentation, est de préparer une meilleure prise en charge par le Mifa, des différents acteurs de la chaîne de valeur agricole.

L’initiative vise ainsi à  « apporter de meilleures réponses aux besoins de financement, aux débouchés, aux opportunités de services, et aux divers partenariats entre acteurs des chaînes de valeur ». Les informations recueillies vont permettre au mécanisme de mieux planifier les offres de solutions aux besoins.

Des collecteurs seront déployés sur toute l’étendue du territoire du 28 novembre au 07 décembre 2018. Le formulaire d’enregistrement est également disponible sous le lien https://goo.gl/Kw1j1Q.   

Le ministre en charge de l’économie numérique, Cina Lawson, a ouvert ce mercredi 28 novembre 2018 à Lomé, en présence de son homologue de l’enseignement supérieur, Octave Nicoué Broohm, un séminaire de restitution pour la mise en œuvre des modules de formations spécialisées en TIC.

L’objectif de ce séminaire est de présenter en détail aux entreprises, aux écoles et centres de formation, à travers des ateliers, des formations porteuses d’emploi dans le domaine des TIC. Il s’inscrit dans la mise en œuvre du Programme régional ouest-africain de développement des infrastructures de communication (WARCIP), soutenu par la Banque Mondiale.

« Il y a des métiers clés comme la cybersécurité, la gestion des data-center ou d’autres relatifs au multimédia dans lesquels les entreprises recrutent », a indiqué Cina Lawson. Et de poursuivre : « On a besoin que nos jeunes soient formés pour pouvoir être recrutés dans ces domaines ».

Le séminaire va durer 2 jours et sera essentiellement meublé d’ateliers et de tables rondes autour des thèmes « Les femmes et les métiers des TIC » et « Formation tout au long de la vie au Togo : quel modèle économique pour quelle offre de formation » ?

A partir du 1er janvier 2019, le Bénin et le Togo, assureront directement, chacun de leur côté, l’importation de leurs besoins en énergie. C’est l’une des décisions ayant sanctionné le mini-sommet intergouvernemental, tenu à Lomé hier mardi 27 novembre, en présence des présidents Faure Gnassingbé et Patrice Talon. 

Jusque-là, la CEB (Communauté électrique du Bénin), la structure commune aux deux pays, chargée d’assurer « le service public de production et de transport de l’énergie électrique », avait des privilèges d'acheteur unique. Et surtout, chacun des deux États s’était engagé à ne conclure aucun accord séparé d'importation d'énergie électrique, rapporte le site Togo First.

Selon le communiqué final d’hier, « chaque Etat assurera l’importation directe de ses besoins complémentaires en énergie. », à partir de l’année prochaine.

Et pour cause, dès le 1er janvier prochain, la CEB change d’objet social. « La CEB devient désormais gestionnaire de réseau de transport d’énergie avec pour activité connexe la poursuite de l’exploitation des moyens de production du barrage de Nangbéto et des deux turbines à gaz installées dans les deux pays. », indique la note qui, dans la foulée, annonce une restructuration de la compagnie, face à son manque avoué d’efficacité et de résultats.

Hier à Lomé, la mise sous administration provisoire de la structure qui a fêté en juillet dernier ses jubilés d’or, a été actée. « Une direction transitoire sera mise en place à compter du 1er janvier 2019 », annoncent les deux pays. 

Elle aura, sous six mois, et la supervision du Haut Conseil Inter Étatique (un comité de huit ministres), la lourde mission d’engager la procédure de recrutement d’un gestionnaire délégué, en vue d’amorcer la restructuration de la compagnie. 

Face à la facture salée cumulée par les deux pays, les présidents tout en saluant leurs fournisseurs, ont opté pour une restructuration de la dette. « S’agissant de la dette de la CEB à l’égard de ses fournisseurs d’énergie (TCN, VRA, GRIDCo et CIE), il sera procédé, en accord avec ces créanciers, à la mise en place d’un plan d’apurement », indique le communiqué.

Fiacre E. Kakpo

La Côte d’Ivoire va bénéficier d’un appui budgétaire d’un montant de 25 milliards FCFA (environ 38 millions d’euros) dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Contrat de désendettement et de développement (C2D) conclu avec la France.

Deux conventions ont été signées, à cet effet, entre le gouvernement ivoirien et l’Agence française de développement (AFD), ce mardi 27 novembre 2018.

La première convention est un avenant au 2ème C2D. Celle-ci rend possible la signature de la convention de financement de l’appui budgétaire global. Elle a également pour objectif de réaménager les enveloppes budgétaires des projets de certains secteurs.

La seconde convention porte, quant à elle, sur l’appui budgétaire en question, d’un montant de 25 milliards (environ 38 millions d’euros) au titre de l’année 2018 accordé via l’AFD en faveur de la Côte d’Ivoire.

Pour le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, « avec le C2D, d’importants projets d’investissements dans divers domaines des secteurs sociaux, comme la santé, l’eau potable et l’éducation ont contribué à l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes ».

Issu d’un accord bilatéral d’annulation de dette conclu entre la France et la Côte d’Ivoire signé le 24 juillet 2012, dans le cadre de l’initiative des pays pauvres très endettés (PPTE), le C2D constitue un mécanisme de financement qui consiste à la reconversion de la dette remboursée en subventions pour les projets de développement.

A ce jour, deux tranches C2D ont été signées entre les deux pays. Le 1er C2D, d’un montant de 413,25 milliards FCFA (environ 630 millions d’euros) a couvert la période allant de 2012 à 2015. Le 2ème C2D, d’un montant de 738 milliards FCFA (environ 1,125 milliard d’euros) est mis en œuvre sur la période 2014-2020. Un troisième C2D est également prévu pour courir à partir de 2020.

Flore Kacou

Dans un communiqué publié le lundi 26 novembre dernier, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), impliquée dans la résolution de la situation sociopolitique du Togo, a réagi aux récentes déclarations d’acteurs politiques et de la société civile.  

L’organisation sous-régionale relève que les « propos et écrits, diffusés pour appeler à des initiatives susceptibles de créer le désordre et de susciter la violence au Togo, sont de nature à compromettre les efforts qui sont en cours pour mettre fin à la situation difficile que connait le pays ».

L’institution a donc exprimé sa « totale désapprobation » de ces messages ou propos qui « accentuent l’inquiétude chez les amis et partenaires du Togo » et qui « vont à l'encontre des intérêts fondamentaux du peuple Togolais et de la sous-région ».

La Cedeao a donc invité les parties, ainsi que les médias et les organisations de la société civile, à privilégier le dialogue et la concertation dans la résolution des différends, et à promouvoir la culture de la paix, conformément « aux paragraphes 39 et 40 de la feuille de route du 31 juillet 2018 à laquelle ont souscrit tous les acteurs politiques ».

L’institution a enfin réaffirmé sa « ferme détermination à tout mettre en œuvre en vue de l’application de la feuille de route ».

Le Togo a entamé le 25 novembre dernier, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, 16 jours de campagne et d’activisme contre les violences faites aux femmes, autour du thème : « Maintenons nos efforts contre les violences faites aux femmes et aux filles ».

Selon le ministre en charge de la promotion de la femme, Tchabinandi Kolani-Yentcharé, la campagne, donne l’occasion d’intensifier les actions visant à mobiliser l’opinion nationale et internationale pour une meilleure prise en compte des droits humains et particulièrement ceux liés aux violences sur le genre.

Diverses formes de violences sont perpétrées à l’encontre des femmes et des filles au Togo, d’après une étude réalisée en 2010 par le gouvernement. Entre autres, des violences psycho-sociale, physique, sexuelle ou encore des mutilations génitales.

Des centres d’écoute et des clubs de veille ont été implantés dans les régions et une ligne verte « Allo 1011 » a été mise en place. 

Des activités de sensibilisations, de renforcement de capacités, des émissions radio et télé sont prévues le long de la campagne qui s’achève le 10 décembre, journée internationale des droits humains.

La 15ème session ordinaire du comité des experts du Conseil de l’Entente s’est ouverte ce mardi 27 novembre 2018 à Lomé.

La rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’agenda 2019 de l’institution sous-régionale, va permettre, pendant 3 jours, d’examiner le projet de budget 2019, d’analyser et de finaliser les nombreux projets.

Il s’agit notamment de projets axés sur la promotion de la paix et de la sécurité dans l’espace commun, et ceux du développement à la base, au profit des populations. Un accent particulier est mis sur les projets d’électrification rurale. 

Une fois les projets examinés, approuvés ou amendés, il faudra identifier les pistes de mobilisation de fonds, afin d’en assurer le financement et la matérialisation, selon la présidente du comité, Abra Afétsè Tay. 

Les dossiers finalisés à l’issue des travaux seront soumis  à la session des ministres du conseil qui s’ouvre le 1er décembre prochain, a également indiqué la responsable.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue du Bénin, Patrice Talon ont co-présidé ce mardi 27 novembre 2018 à Lomé la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de la Communauté Electrique du Bénin (CEB).

Le sommet s’inscrit dans le cadre de la célébration des 50 ans de l’institution, chargée de la fourniture d’électricité aux populations et aux industries des deux pays. Les travaux de cette rencontre ont principalement porté sur l’examen de la situation de l’organisme créé en juillet 1968.  

Il a été question de l’évolution récente du secteur de l’énergie électrique dans les deux Etats, surtout dans les domaines de la sécurité de l’approvisionnement, l’autonomie énergétique et la consolidation d’un service public de l’électricité.

De grandes orientations ont été notamment prises par les Chefs d’Etats et leurs ministres en charges des finances et de l’énergie, en vue d’une meilleure restructuration de l’institution communautaire. Entre autres, la mise en place d’un plan d’apurement de la dette de la CEB à l’égard de ses fournisseurs d’énergie, le changement d’objet social de la Communauté et sa mise sous gestion déléguée à partir du 1er janvier 2019.

Au Ghana, l’heure est à l’autonomisation financière. Plusieurs mois après avoir annoncé son intention de sevrer son pays de l’aide des bailleurs de fonds étrangers, le président ghanéen Nana Akufo-Addo (photo) vient de soumettre au parlement son premier budget sans contrôle du Fonds monétaire international (FMI).

Si le nouveau projet de Loi de finances est le troisième élaboré par le dirigeant ouest-africain, il devrait par contre être le premier lui permettant d’avoir une plus grande marge de manœuvre pour financer ses projets de développement.

En effet, au titre d’un accord triennal de 918 millions $, conclu avec le pays sous l’ancien président, John Dramani Mahama, le FMI avait imposé certaines conditions obligeant l’Etat ghanéen à améliorer ses ressources internes, à maîtriser ses dépenses et à réduire son déficit, limitant ainsi ses marges de manœuvre.

Face aux inquiétudes de plus en plus grandissantes par rapport aux effets pervers de la décision du gouvernement de ne pas reconduire l'accord, le ministre des Finances, Ken Offori-Atta, a réaffirmé l’engagement des autorités à maintenir la discipline budgétaire en insufflant une nouvelle dynamique à l'économie nationale, afin de booster la croissance.

D’après des propos relayés par La Tribune Afrique, le responsable a annoncé une intensification des investissements dans les infrastructures « sans compromettre la viabilité de la dette ».

Notons que, d’après le ministre de la Communication, Kojo Oppong Nkrumah, le nouveau projet de loi devrait apporter « plus de soulagement, d'espoir et d'amélioration du niveau de vie des populations ».

Pour rappel, en mars dernier, le chef de l’Etat ghanéen annonçait une croissance de 8,3% pour le pays, en 2018, en hausse par rapport au chiffre de 6,8% prévu dans le budget de l’Etat pour la même année.

Moutiou Adjibi Nourou

Selon la coordinatrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI), Euphrasie Yao (photo), ce sont 5 milliards FCFA (environ 8,6 millions $) qui sont nécessaires pour permettre à son institution d’atteindre les objectifs de la deuxième phase de son plan d’action. Cette déclaration a été faite le 23 novembre 2018, au cours de l’atelier de présentation de ladite phase.

S’adressant à des partenaires nationaux et internationaux, la coordinatrice s’est exprimée en ces termes : « je sollicite fortement votre accompagnement pour que nous arrivions à mobiliser le budget de près 5 milliards FCFA nécessaire à l’atteinte des résultats escomptés. Les femmes du Compendium vous sollicitent pour les accompagner à affiner leur stratégie de mobilisation des ressources afin qu’en 2024, lors de la prochaine évaluation finale de la phase 2 du programme, des résultats beaucoup plus importants que ceux d’aujourd’hui soient atteints ».

Poursuivant, Euphrasie Yao explique qu’au cours de cette seconde phase, « le programme Compendium va travailler à assurer une meilleure exploitation de sa base de données, qui est énormément sollicitée par la communauté du développement, aussi bien au niveau national qu’international. Nous développerons à partir du programme des projets novateurs d’autonomisation économique des femmes/jeunes filles et de d’entrepreneuriat féminin, en synergie avec les organisations de la société civile. Nous allons continuer les actions en faveur du renforcement de la participation des femmes aux postes de décision ainsi que le déploiement du programme dans toutes les régions du pays et dans les différentes diasporas ivoiriennes à l’extérieur ».

Aussi, Euphrasie Yao a rassuré l’assistance sur les questions de la promotion de la paix en affirmant qu’elles seront fortement introduites afin de permettre aux femmes et aux jeunes filles du COCOFCI de jouer pleinement leur rôle dans la préservation de la paix dans en Côte d’Ivoire.

Notons que, la première phase du programme Compendium, a permis au pays de mettre en place d’une base de données dynamiques de plus de 14 000 femmes cadres de haut niveau, de jeunes filles diplômées et de femmes de tout niveau résidant principalement en milieu rural. Elle a aussi permis la production d’un annuaire de femmes cadres de haut niveau, favorisé la contribution de l’amélioration de l’environnement national en faveur de la prise en compte de la dimension genre, à appuyer la nomination des femmes au sein du gouvernement, des institutions et à des postes de décision administratifs et privés.

Cette première phase a par ailleurs, contribué au développement du leadership des femmes et des jeunes filles avec des formations spécifiques et des partages d’expériences, ainsi qu’au développement de partenariats visant l’emploi des femmes et des jeunes, ainsi que, la résolution des problématiques de Genre.

Flore Kacou