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Les urbanistes du Togo vont bientôt disposer d’un cadre légal d’exercice de la profession et d’un code de déontologie.

Réuni en conseil des ministres le 22 novembre dernier, le gouvernement a adopté un projet de loi relatif à l’exercice de la profession au Togo. La décision vise à doter la corporation d’une réglementation et d’un ordre national, à l’instar des architectes ou encore des géomètres.

Organisés depuis mai 1991 au sein d’une « Association Togolaise des Urbanistes Libéraux », les professionnels du métier ne disposaient pas d’une réglementation ordinale ou de dispositions propres à un groupement professionnel.

Ce projet de loi est introduit en considération de « l’évolution du droit communautaire et de la maîtrise de l’urbanisation et de l’assainissement du cadre de vie ». Il va permettre d’organiser la profession en conférant un statut légal au métier et en harmonisant les pratiques.  

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience ce vendredi 23 novembre 2018, Harouna Kaboré, ministre burkinabé du commerce, de l’industrie et de l’artisanat.

Arrivé à Lomé dans le cadre de l’ouverture de la 15ème Foire Internationale de Lomé, à laquelle le Burkina Faso est le pays invité d’honneur, Harouna Kaboré a transmis au Chef de l’Etat un message de remerciements de son homologue, Roch Marc Christian Kaboré.

Les échanges ont surtout porté sur les relations de coopération économique entre les deux pays. « Nous avons salué l’excellence des relations qui existent entre les deux peuples », a indiqué le ministre à l’issue de l’audience. Et de poursuivre : « nous avons renouvelé l’engagement de notre pays à travailler dans ce sens ».

Les Togolais seront appelés aux urnes le 20 décembre 2018. Dans cette perspective, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a eu hier 22 novembre, une rencontre avec les représentants des partis politiques et des candidats indépendants en lice.

Objectif : rappeler les dispositions en ligne avec la législation, sur la régulation du passage des candidats sur les médias d’Etat afin d’assurer un accès équitable aux médias d’Etat à tous les candidats. A terme, l’idée pour la HAAC, est de jouer sa partition dans l’optique des élections réussies.

Cette rencontre s’est tenue, comme de coutume et selon les usages, en prélude à la cérémonie de tirage au sort au cours de laquelle les dates et l’ordre de diffusion des interventions des candidats sur les médias officiels.

L’institution rassure que « tout candidat ou liste de candidats dispose pour présenter son programme aux électeurs, d’un accès équitable aux moyens officiels d’information et de communication, dans le respect des procédures et modalités déterminées par la loi ». La campagne devrait s’ouvrir le 04 décembre  2018, précise l’institution.

A l’issue des opérations de recensement électoral, 3 251 599 personnes, dont 210 000 lors de la prorogation exceptionnelle, ont été enrôlées par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Pour les 2 zones de recensement, 1 428 273 hommes et 1 613 326 femmes ont été inscrits.

Les chiffres, « provisoires et sous réserve des phases de traitement des données, notamment le dé-doublonnage et l’apurement », ont été communiqués ce vendredi 23 novembre 2018 à Lomé au cours d’une conférence de presse animée par l’institution.

L’objectif de cette rencontre avec les médias, selon le Président de la Ceni, Kodjona Kadanga, était « d’échanger et de faire le point après la clôture des opérations de recensement électoral sur l’ensemble du territoire ».

La commission a également donné des précisions sur les candidatures reçues pour le compte des législatives prévues le 20 décembre 2018. Ainsi, 856 candidatures provenant de 12 partis politiques et de 18 listes d’indépendants ont été enregistrées. « Les dossiers de candidature ont été transmis à la Cour Constitutionnelle pour examen en vue de la publication de la liste définitive », a précisé Kodjona Kadanga.

Le président de la Ceni est par ailleurs revenu sur l’appui de la Cedeao, à travers les 2 experts électoraux et les 2 auditeurs du fichier électoral, puis a rappelé le chronogramme des prochaines activités de la Commission.

La première phase d’audit du fichier électoral provisoire débutera le 27 novembre prochain et l’affichage des listes électorales provisoires dans les centres de recensement et de vote s’effectuera le 30 novembre 2018.    

Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpéssi, a procédé ce jeudi 22 novembre 2018, au lancement à Lomé, d’une tournée nationale sur les fondamentaux devant garantir des scrutins crédibles et apaisés.

Organisée avec l’appui du Programme des nations unies pour le développement (Pnud Togo), la campagne vise à informer et sensibiliser l’opinion publique sur les dispositions contenues dans le code électoral et qui veillent au bon déroulement des consultations nationales.

5000 personnes seront ainsi formées dans les 5 régions sur des thématiques du processus électoral, le recensement, le vote, le dépouillement, la centralisation des résultats ou encore les voies de recours.  

Les personnes formées devront ensuite servir de relais au niveau des populations à la base.

Réuni en conseil des ministres ce jeudi 22 novembre 2018, le gouvernement a adopté un décret fixant la contribution de l’Etat au financement de la campagne électorale en vue des législatives du 20 décembre prochain à 200 millions FCFA.

Les conditions pour bénéficier de ce financement de l’Etat ont été également fixées.

Ainsi, 65% du montant sont répartis à égalité entre toutes les listes de candidats. Les 35% restants sont répartis proportionnellement, au suffrage obtenu entre les listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés.

Rappelons que la campagne électorale s’ouvre le mardi 04 décembre prochain à minuit  et s’achève le mardi 18 décembre 2018 à 23h59.  

Le forum de haut niveau sur le développement des zones de transformation agro-industrielle via les PPP se tient à Lomé ces 22 et 23 novembre 2018.

L’évènement est initié par le Centre autonome d’études et de renforcement des capacités pour le développement du Togo (Caderdt), avec l’appui du gouvernement et de la Banque Africaine de Développement (BAD).

L’objectif est de mobiliser les acteurs du secteur privé pour un partenariat public-privé dans le secteur agricole, ce qui contribuera à la réalisation de l’axe 2 du PND, qui consiste au développement des pôles de transformation agricole et manufacturière.

Pour Odilia Gnassingbé, directrice du Caderdt, « les investissements ne peuvent pas se faire que par les seules ressources de l’Etat, raison pour laquelle le secteur privé doit être impliqué afin de conjuguer les efforts ».

Pendant les deux jours d’activités, investisseurs, partenaires au développement, ainsi que des institutions financières, vont plancher ensemble au cours de panels, sur les opportunités d’affaires au Togo pour développer le secteur qui emploie 60% de la population active et contribue à près de 40% au PIB.

Par le biais d’une décision interministérielle publiée en début de semaine, les ministres en charge de l’Enseignement national ont officiellement dévoilé les dates des examens et concours de l’année académique en cours.

Les dates retenues pour l’écrit se présentent ainsi :

BAC 1 : 20 au 24 mai 2019

BEPC : 04 au 07 juin 2019

CEPD : 17 au 19 juin 2019

BAC 2 : 17 au 22 juin 2019

BTS : 08 au 13 juillet 2019

25764 Tableau

La note, conjointement paraphée par Komi Paalamwé Tchakpélé, Octave Nicoué Broohm et Georges Kwawu Aïdam, respectivement ministres des Enseignements primaire et secondaire, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, et Délégué chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, indique également le découpage de l’année scolaire.

Ainsi, l’année entamée le lundi 24 septembre dernier, s’achèvera le vendredi 05 juillet 2019.

Les activités pédagogiques se répartissent comme suit :

1er trimestre : 24 septembre au 21 décembre 2018

2ème trimestre : 07 janvier au 22 mars 2019

3ème trimestre : 03 avril au 05 juillet 2019

Plus d’information sur les dates ici

Chaque 20 novembre est célébrée la journée de l’industrialisation de l’Afrique. A l’occasion de cet événement, le ministre de l’industrie et du tourisme Yaovi Attigbé Ihou a délivré un discours dans lequel il propose le renforcement des changes intra-africains comme la solution pour permettre aux produits manufacturés africains de se tailler une place et de trouver des marchés.

En effet, si le ministre ne précise pas la part que les produits industriels africains s’adjugent dans le concert des nations, il la trouve néanmoins marginale. « La part des produits industriels africains dans les échanges internationaux est insignifiante », constate-t-il. Or,  « sans la garantie d’un marché pour recevoir les produits industriels africains, la transformation structurelle de l’économie ne saurait être possible ».

Il souligne que les actions de densification et de diversification des ressources industrielles devraient contribuer à cette transformation structurelle. Objectif : atteindre une croissance forte de l’ordre de 8% à l’horizon 2022. Une croissance durable, résiliente, inclusive et créatrice d’emplois décents, à travers la mise en œuvre du Plan National de Développement 2018-2022.

En marge de la célébration de la journée africaine de la sécurité routière, le 20 novembre, le gouvernement a initié une campagne de sensibilisation de 03 jours axée sur la courtoisie sur la route et la prévention des accidents.

L’initiative, lancée par le ministre des infrastructures et des transports, Ninsao Gnofam, consiste à sensibiliser les usagers de la route sur le respect du code, la limitation de la vitesse, la surcharge ou encore l’entretien des véhicules.

2840 accidents ont été recensés pour les 3 premiers mois de l’année et 286 décès ont été enregistrés sur les routes au premier semestre 2018.

Des chiffres dûs pour la  plupart au non-respect de la réglementation et à l’excès de vitesse, selon le ministre, qui envisage notamment, au rang des mesures, l’installation de radars à des points stratégiques et le renforcement des capacités des jeunes entre autres, afin de prévenir les accidents et les pertes en vies humaines.