Quelques semaines après avoir décliné à Lomé son intention de participer au programme d’électrification rurale ‘CIZO’, la firme japonaise Mitsubishi a réaffirmé son engagement à accompagner le Togo dans sa politique d’électrification rurale. C’était à la faveur d’une rencontre au siège du conglomérat à Tokyo, ce mardi, entre les principaux responsables de la société et le Président de la République.
La rencontre s’inscrivait dans la logique de celles menées par la délégation togolaise actuellement au Japon pour le TICAD 7, afin de promouvoir le PND. Les responsables de Mitsubishi, qui se sont réjouis de l’engagement du Chef de l’Etat dans le renforcement de la coopération entre le Japon et le Togo, ont assuré les officiels togolais de leur investissement dans les solutions off-grid et également dans la promotion de l’agro-business.
Le n°1 togolais a été également le témoin de la conclusion d’une opération de levée de fonds du conglomérat nippon au profit de BBOXX qui intervient justement au Togo.
Pour rappel, Mitsubishi, qui intervient dans le domaines des infrastructures, de la logistique, du développement, des finances et de l’énergie, regroupe plus de 300 sociétés basées dans plus de 90 pays dont une dizaine sur le continent.
La 7ème Conférence internationale sur le développement de l’Afrique de Tokyo s’est ouverte officiellement ce mercredi 28 août 2019, en présence du Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
L’évènement, qui se tient de nouveau à Yokohama, après 2008 et 2013, a été lancé par le Premier ministre japonais Shinzo Abe et se déroulera jusqu’au 30 août. Près de 4500 participants, parmi lesquels de nombreux Chefs d’Etat et de gouvernement africains, prennent part à cette grande messe de la coopération entre le Pays du Soleil levant et le Continent premier. Les travaux porteront essentiellement sur trois piliers, l’économie, le développement, la paix et la sécurité.
A ce TICAD, le Togo entend mener des discussions pouvant mener sur des partenariats autour de projets à fort impact socio-économique dans plusieurs secteurs dont l'éducation, l'économie numérique et les énergies renouvelables.
La délégation togolaise composée de plusieurs membres du gouvernement entend également capitaliser sur ce sommet pour partager avec les acteurs privés et publics nippons, les opportunités d’investissement au Togo, contenues dans la Plan national de développement (PND 2018-2019).
Au 3ème jour de son séjour dans l’archipel nippon dans le cadre du 7ème TICAD qui s’ouvre demain, le Président de la République SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est rendu ce 27 août 2019 dans la ville de Sendaï, chef-lieu de la préfecture de Miyagi.
Cette visite symbolique, intervient 8 ans après celle effectuée dans la région, alors durement frappée, 03 mois auparavant, par une triple catastrophe séisme-tsunami-accident nucléaire. Le Chef de l’Etat, qui fut d’ailleurs le premier dirigeant étranger à se rendre dans la zone sinistrée, s’y était recueilli et avait fait un don de 200 000 dollars à la Croix Rouge du pays, marque de solidarité encore appréciée et saluée au Pays du Soleil Levant.
Dans la commune de Watari-Cho, le n°1 togolais chaleureusement accueilli par la population de la localité, a pu apprécier l’évolution du chantier de reconstruction de la ville, toujours en cours.
Comme annoncé la semaine dernière, la revue nationale de la performance des réformes des finances publiques réalisées à fin juin s’est ouverte ce mardi à Lomé. Ce premier exercice de l’année, qui se déroule avec le concours de la Banque Mondiale et de l’UE, porte sur les plans de travail, le budget annuel (PTBA) 2019 et les matrices de réformes 2019-2021.
Dans la lignée des réformes de l’année 2018, dont le taux de réalisation avait dépassé la barre des 90%, le gouvernement a poursuivi les efforts cette année à travers notamment la mise en œuvre du nouveau code des impôts, l’opérationnalisation du tribunal de commerce de Lomé, le renforcement du système statistique, la tenue du 1er Débat d’orientation budgétaire ou encore la tenue des élections locales. « La mise en œuvre des réformes a permis, entre autres, de rendre notre pays plus attractif aux yeux des partenaires techniques et financiers et plus généralement des bailleurs de fonds », a déclaré Kossi Tofio, représentant le ministre de l’économie et des finances.
L’efficacité et le dynamisme de ces réformes sur les deux dernières années ont contribué à l’amélioration pour la seconde année consécutive du score du CPIA du Togo, a surenchéri pour sa part le représentant de la Banque Mondiale lors de l’ouverture des travaux.
La tenue de cette revue, a poursuivi Thierry Yogo, « présente pour nous une opportunité de prendre connaissance de l’état d’avancement des réformes, d’identifier les forces et faiblesses afin de proposer des mesures correctives ». Et de rassurer qu’ «avec la nouvelle série d’appui budgétaire qui vient de commencer, la Banque Mondiale va continuer à appuyer le Plan national de réformes ».
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Le gouvernement, vient de mettre en place un numéro d’urgence d’appel gratuit, dans le cadre de la lutte contre la corruption, la criminalité et l’incivisme.
Ce numéro vert, le « 1014 », chapeauté par le ministère de la sécurité et de la protection civile, « est destiné à tout citoyen, victime ou témoin d’un acte de corruption ou d’indélicatesse commis par un personnel des forces de sécurité ou d’un fait d’insécurité, pour dénoncer ces situations afin que des mesures urgentes soient prises en temps réel ».
De façon concrète, cette mesure qui s’inscrit également dans le cadre de la nouvelle dynamique de promotion d’une meilleure sécurité routière au Togo, permettra de renforcer la collaboration entre la population et les autorités en charge de la sécurité, dans la lutte contre le racket par exemple.
Pour rappel, un autre numéro vert, le 8277 existe aussi et est mis à disposition des citoyens pour dénoncer tout acte de corruption.
Le Togo accueille à partir de ce mercredi une nouvelle mission des services du Fonds Monétaire International (FMI), pour le compte de la 5ème revue du Programme de Facilité élargie de crédit (FEC). Comme lors des précédentes, la mission sera conduite par Ivohasina Fizara Razafimahefa, chargé de mission de l’institution au Togo.
Au cours de son séjour qui durera du 28 août au 10 septembre, l’équipe du FMI effectuera des séances de travail avec des personnels de plusieurs institutions diplomatiques et des partenaires en développement, ainsi que les services de l’administration publique et privée togolaise.
La dernière revue de la FEC qui s’était tenue du 20 mars au 02 avril, avait permis à l’institution de Bretton Woods de noter avec satisfaction les efforts économiques réalisés par le Togo. Ce qui a permis un nouveau décaissement de 35 millions de dollars en juin, portant à près de 175 millions de dollars le total des décaissements depuis le début du programme.
Pour rappel, l’accord triennal d’un montant total de 244,8 millions $ a été approuvé en 2017.
Le ministre en charge de la jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé a invité ce lundi à soutenir davantage l’entrepreneuriat des jeunes et à « célébrer l’audace, le génie et l’innovation de la jeunesse togolaise ».
C’était à la faveur du lancement officiel de la 8ème Foire des jeunes entrepreneurs ‘Adjafi’ qu’elle a présidé, lors d’une cérémonie qui a enregistré la participation des représentants des institutions de la République ainsi que les partenaires du secteur privé.
Dans son intervention, le ministre de la jeunesse a souligné l’impact de cette initiative qui est pour le gouvernement, « une des vitrines qui met en avant le potentiel de la jeunesse ». La foire est également l’occasion pour les institutions et mécanismes du gouvernement comme le Faiej, le Pradeb, l’Anadeb ou la CCIT d’être au plus proche des jeunes entrepreneurs, a souligné Victoire Dogbé.
L’édition 2019, qui a ouvert ses portes vendredi, est axée sur la sécurité sociale du jeune chef d’entreprise en vue d’une croissance inclusive. Elle durera un peu plus de 2 semaines et sera le théâtre d’expositions-ventes, de formations, de tables-rondes et de loisirs. Plus de 250 entrepreneurs dont certains issus de pays de la sous-région prennent part à cette manifestation foraine où sont attendus 200 000 visiteurs.
Quelques heures après son arrivée à Tokyo dans le cadre de la 7ème conférence internationale sur le développement de l’Afrique de Tokyo (TICAD), la délégation togolaise a entamé des échanges avec les investisseurs japonais.
Un business-forum a été organisé dans ce sens ce lundi. L’activité, qui a enregistré la participation des membres du gouvernement, a porté sur les projets structurants du Plan National de Développement (PND 2018-2022), dans les domaines de l’agriculture, des infrastructures, du commerce, de l’énergie, de l’économie numérique et du logistique.
L’objectif pour la délégation, dans la droite ligne des précédentes activités similaires menées dans plusieurs villes du monde, était d’exposer les potentialités du Togo ainsi que les atouts stratégiques de ce plan qui s’appuie essentiellement, dans sa réalisation, sur le secteur privé.
D’autres rencontres du genre sont prévues dans les prochains jours.
Une première vague de pèlerins togolais au Hadj 2019 a regagné Lomé ce lundi en provenance d'Arabie Saoudite. Les pèlerins ont été accueillis à leur descente d’avion par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane, et Dokissime Gnama Latta, Directeur Général de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema.
Ils étaient au total 2 225 Togolais à s’envoler pour la Mecque fin juillet, afin d’observer et accomplir le 5ème pilier de l’Islam.
« Toutes les conditions ont été mises en place par le Comité d’organisation du Hadj et le rapatriement se déroulera selon le chronogramme établi », a indiqué le ministre qui a déploré la perte de deux pèlerins, décédés de mort naturelle.
Les autres vagues sont attendues jusqu’au 10 septembre.
La Banque mondiale vient de confirmer, à la faveur de son dernier rapport sur l’évaluation des politiques et institutions nationales en Afrique (CPIA) pour 2018, la progression du Togo ces dernières années sur les questions de la qualité des politiques socio-économiques et de son cadre institutionnel.
Une nouvelle fois, le Togo se classe parmi les 8 pays africains ayant le mieux amélioré la qualité de leurs politiques et institutions, avec un score de 3,2 points sur 6, soit +0,1 par rapport à son score précédent.
Cette performance, observable au niveau des réformes opérées et concrétisées par les percées dans le Doing Business, le Mo Ibrahim Index et le MCC, est tirée par le renforcement de la « politique et gestion de la dette publique », les réformes pour l’amélioration du climat des affaires et celles qui « ont conduit à une plus grande transparence, à une réduction de la bureaucratie et à un meilleur rapport coût-efficacité dans le transfert de propriété », selon l’institution de Brettons Woods.
Seul pays africain à avoir augmenté sa note pour le critère « politique et gestion de la dette publique », le Togo est également, avec la Côte d’Ivoire, le seul pays qui a amélioré sa note en ce qui concerne l’environnement réglementaire des entreprises, un critère qui mesure l’environnement juridique, réglementaire et politique des entreprises privées, notamment en évaluant les réglementations affectant le lancement ou la cessation d’activité, la concurrence, les opérations commerciales en cours, les marchés fonciers et du travail.
Toutefois, souligne l’institution dirigée par David Malpass, un retard reste à rattraper dans ce classement encore dominé par le Rwanda qui a une note de 4. Pour rappel, le CPIA mesure depuis 1980 la solidité des Etats africains en terme politiques et institutionnels.