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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu jeudi à Pya au Nord du pays, le nouveau président élu de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo.Au menu des échanges, la coopération bilatérale et sous-régionale, ainsi que le raffermissement des liens déjà excellents entre Lomé et Bissau.

Secouée ces dernières années par une profonde crise sociopolitique, la Guinée Bissau avait réussi à organiser grâce à la médiation de la Cedeao, des élections présidentielles à l’issue desquelles le nouveau président Umaro Sissoco Embalo a été déclaré vainqueur avec 53,55% des voix.

Faure Gnassingbé, sollicité par l’ONU et l’Union Africaine, s’était investi particulièrement dans la résolution de cette crise. Des policiers et gendarmes togolais sont d’ailleurs actuellement déployés en Guinée Bissau, dans le cadre de la mission de sécurisation et de maintien de la paix de la Cedeao.

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Le Fonds National de Finance Inclusive (FNFI) a officiellement lancé jeudi un nouveau produit. C’était lors d’une cérémonie de lancement à Blitta, présidée par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé.

La nouvelle offre, dénommée N’Godédé qui signifie ‘Progrès’ en langue locale, est destinée aux bénéficiaires du Fonds en fin de cycle. Spécifiquement pour les jeunes apprentis en formation ou en fin de formation, il s’agit d’un Kit de financement, formation et entreprenariat.

Pour le Fonds, ce nouveau produit, dans la lignée des précédents, veut toucher un peu plus les couches défavorisées de la population et renforcer le niveau d’inclusion sociale et financière qui est passé de 50% en 2014 à 74% en 2019.

D’ailleurs dans son intervention, le Chef de l’Etat s’est félicité des résultats engrangés depuis la mise en œuvre de ce mécanisme. En 05 ans d’activités (2014-2019), le FNFI a accordé, à travers ses offres (AJSEF, AGRISEF, APSEF, entre autres) des micro crédits pour un montant global de 87 milliards de FCFA. Environ un million de Togolais en ont bénéficié.

Également en termes de remboursement, les chiffres sont satisfaisants avec un taux moyen de 95% dans les délais.

Afin d’accentuer l’impact et renforcer l’inclusion, le cap est mis désormais sur la pérennisation du Fonds avec un nouveau schéma directeur 2019-2024 en phase avec le Plan national de développement (PND).

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Annoncé depuis plusieurs semaines, le Sommet international de Lomé contre le trafic des médicaments falsifiés s’ouvre ce vendredi 17 janvier 2020.

Organisé par la République Togolaise et la Fondation Brazzaville, cet évènement inédit doit servir de point de départ à une mobilisation internationale contre ce fléau qui tue chaque année des centaines de milliers d’Africains dont un nombre considérable d’enfants. Un chiffre particulièrement marquant, la valeur estimée du marché illégal des médicaments falsifiés ou de qualité inférieure est de 200 milliards $.  

Plusieurs Chefs d’Etat du continent, en exercice et d’anciens dirigeants, ainsi que d’éminentes personnalités se retrouveront autour du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé pour jeter ensemble les bases de ce nouvel engagement dénommé « Initiative de Lomé ».

Aux abords de l’Hôtel 2 Février où se tiendront pendant deux jours les travaux, les préparatifs sont achevés et un périmètre de sécurité a été établi.

Jeudi déjà, de nombreuses personnalités attendues au sommet ont commencé à rallier Lomé, à l’instar du leader sénégalais Macky Sall ou encore de la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti.  

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Dans une interview accordée au bimensuel togolais Imagine Demain paru ce jeudi, la ministre-déléguée, conseillère du Président de la République en charge du Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson, a réaffirmé l’ambition du Togo d’intensifier ses réformes, afin d’améliorer davantage son économie.

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La responsable a tour à tour évoqué le Plan National de Développement, les initiatives menées par le Togo afin d’attirer davantage d’investisseurs (forums, roadshows, adhésions aux institutions internationales de développement), les réformes entreprises par le Togo ces dernières années, concrétisées par ce bond de 59 places au Doing Business en 02 ans et les perspectives pour 2020.  

« Le PND vient de boucler en réalité sa première année de mise en œuvre et ces premiers mois sont consacrés à la communication sur le Plan institutionnel et à la conception des projets voire de mobilisation des partenaires/investisseurs », a-t-elle indiqué, rappelant toutefois que plusieurs projets sont déjà mis en œuvre et en cours de réalisation : Kekeli Efficient Power, Centrale de Blitta, double-partenariat avec Dangote Group, Cizo, agropoles et parcs industriels, ou encore construction de l’hôpital de référence. 

Concernant le Forum Togo-UE, qui a été le grand rendez-vous de l’année dédié à l’investissement au Togo, Sandra Johnson s’est félicitée de la réussite de ce sommet « qui a apporté beaucoup de choses, aussi bien au gouvernement qu’au secteur privé ». Preuve de l’intérêt que continue de susciter ce forum, au cours des 06 mois qui ont suivi sa tenue, « 7946 visites ont été enregistrées sur le site internet dédié ».  

« Les réformes réalisées par le gouvernement se traduisent dans le quotidien des Togolais »

La ministre a ensuite rappelé toutes les réformes opérées sur tous les indicateurs, de la création d’entreprises à l’obtention de crédit, en passant par le transfert de propriété, le permis de construire ou le raccordement à l’électricité. « Les défis portent sur l’accélération des réformes en cours de mise en œuvre relatifs aux coûts des facteurs de production (eau, électricité avec la construction de nouvelles centrales, les télécommunications et l’internet), la fiscalité, l’accès au crédit, le E-Foncier et la justice en particulier, le E-justice, pour une meilleure appropriation », a-t-elle affirmé.

Et d’annoncer : « 2020 ne sera pas du tout repos car il nous faut maintenir le cap des réformes en vue de sécuriser l’investissement de notre partenaire stratégique qu’est le secteur privé ».

Une déclaration qui va dans le même sens que celui du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, une semaine après la publication du rapport de la Banque Mondiale. « Nous sommes en compétition, nous devons maintenir le cap des réformes et accélérer le mouvement, faisons-le et bien ! », avait invité le n°1 togolais.

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Pour le compte de l’exercice 2019, le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa) a réussi à mobiliser au total 8,116 milliards FCFA de financement au profit de 76 500 acteurs agricoles, et a facilité la création de près de 140 000 emplois.

187 contrats ont été signés durant toute l’année entre le Mécanisme et les différents acteurs des chaînes de valeur, soit pour des achats de produits, soit pour des prestations de service agricoles, le tout pour un montant total de 20,699 milliards FCFA.

Également, des intrants agricoles d’une valeur globale de 310 millions FCFA ont été distribués à des coopératives, toujours dans le cadre de partenariats. Le Mifa, en synergie avec d’autres structures de l’Etat et autres projets du ministère de l’agriculture, a enrôlé environ 90 000 actifs agricoles pour 42% de femmes et 51% de jeunes de moins de 40 ans.

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Tous ces résultats ont été communiqués mercredi à Lomé par les premiers responsables du Mécanisme, à la faveur d’un exercice de présentation du bilan de performances pour l’année écoulée. L’on retient surtout qu’en 2019, le taux de réalisation a été de 107% pour une exécution financière de 97%. Mais pour Aristide Agbossoumonde, Directeur Général du Mécanisme devenu depuis février 2019 une Société Anonyme (SA), « 2019 a été une année de rodage et il faut maintenant passer à un rythme de croisière ».

Alors pour 2020, « les objectifs seront très élevés », a-t-il indiqué, déclarant ensuite : « nous voulons atteindre 1 million de personnes dans ce secteur ».

Les principaux défis résideront donc à en croire le Patron du mécanisme, dans le renforcement des capacités des micro-partenaires, la mobilisation des ressources financières adaptées aux besoins des acteurs, la fourniture à temps des intrants agricoles ou encore la mise en place effective des produits d’assurance au profit des acteurs.

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Un peu plus d’un mois après l’officialisation de son appui budgétaire pour la période 2019-2020, l’Union Européenne a procédé ce mercredi 15 janvier au décaissement de la première tranche de cet appui, soit 16 millions d’euros (environ 10,5 milliards FCFA).

C’était lors d’une cérémonie officielle de remise symbolique de chèque qui a réuni à Lomé côté togolais Demba Tignokpa et Sani Yaya, respectivement ministre de la planification du développement et de l’économie, et côté européen, le chargé d’affaires de la délégation, Bruno Hanses.

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Les fonds, versés au Trésor public et transférés directement au financement du budget de l’Etat adopté par le Parlement au titre de la Loi de Finances 2019, se composent d’une tranche fixe et d’une tranche variable, chacune d’une valeur de 08 millions d’euros.

« La décision de décaissement s'est fondée sur les nombreux efforts soutenus du gouvernement togolais en matière de réformes économiques et d'amélioration du climat des affaires », explique-t-on du côté de l’UE. Également, précise-t-on, « l'Union européenne a pris en compte les performances économiques, la mise en œuvre de la politique macroéconomique dédiée à l’assainissement budgétaire et la baisse de la dette publique ».

Pour rappel, le montant total de l’appui est de 33 millions d’euros (21,6 milliards FCFA). Le prochain décaissement devrait avoir lieu en fin d’année.

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D’abord annoncée en janvier 2018 à 20%, puis portée à 25% en avril de l’année suivante, la part d’attribution des marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs se veut un tremplin dans l’accompagnement du dynamisme de la jeunesse togolaise.

La mesure, initiée par le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé dans le cadre de sa politique d’inclusion socio-économique, veut soutenir l’engagement d’une couche sociale qui opte de plus en plus pour l’initiative privée.

Un peu plus d’un après son lancement, des « résultats très appréciables » ont été relevés avec plus de 4000 bénéficiaires enregistrés et 12,638 milliards FCFA octroyés en 2018. Mais ils sont encore « en deçà des attentes », relèvera le Chef de l’Etat. En effet, seule la moitié environ des montants a pu être effectivement consommée.

Des instructions ont été ainsi données afin que des dispositions supplémentaires soient prises, ainsi que des mécanismes d’appuis financiers mis en œuvre.

Dans ce sens, l’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des PME/PMI (ANPGF) a été désignée comme l’une des principales institutions assurant le financement de ce quota. L’ANPGF travaille en collaboration avec d’autres institutions dont le FAIEJ et la SOGEMEF, pour accompagner les jeunes entrepreneurs de 18 à 40 ans et des femmes sans limitation d’âge.

En octobre dernier, ce sont près de 400 millions FCFA de financement, dont 40% aux femmes, qui ont été accordés par l’Agence dans le cadre de cette mesure. Des chiffres qui « bien qu’encourageants, ne nous réjouissent pas, parce qu’il y a encore des jeunes qui ne sont pas touchés sur le terrain », affirmait alors Simone Tebayema, l’une des responsables de l’Agence.

Une délégation d’opérateurs économiques suisses, responsables du groupe GLOSYA (Global Synergy Africa) a rencontré ce mardi des responsables de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT).

La délégation, en séjour au Togo dans le cadre d’une mission de prospection a présenté les activités du Groupe et affiché son intention d’explorer des pistes d’investissements et de s’implanter dans plusieurs pays sur le continent dont le Togo.

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GLOSYA, basé à Genève et fondé par un groupe d’entrepreneurs suisses et africains, évolue dans les secteurs des infrastructures, de la santé et de l’éducation entre autres, à travers le développement de projets, la formation et la gestion.

Le Président de la CCIT, Germain Meba, a exposé aux investisseurs helvètes, les potentialités du Togo, les ambitions du pays déclinées dans le Plan National de Développement et les multiples opportunités d’investissement sur le territoire. Les projets comme Lomé Croisière, les centres de formation en mécanique automobile et aux métiers de bouche, ainsi que l’agro-business ont été notamment évoqués.  

Après Sokodé l’an dernier, Kara accueille à partir de ce mercredi les Journées Portes Ouvertes de la Presse togolaise.

Cette 6ème édition, placée sous le thème « Médias, facteurs de cohésion sociale » intervient, quelques semaines après l’adoption d’un nouveau code de la presse et à un peu plus d’un mois de l’élection présidentielle. L’occasion pour le Conseil national des Patrons de Presse (Conapp), porteur de l’initiative, de coupler l’organisation de ces JPO à celle d’un atelier sur les élections.

Ainsi durant les 03 jours que vont durer les activités, il sera question pour les participants de plancher sur la profession journalistique au Togo, la nouvelle mouture adoptée par le Parlement, ou encore les conditions de travail des acteurs du 4ème Pouvoir.

En ouvrant les travaux, le président des responsables de la Presse, Arimiyao Tchagnao a souligné qu’« il est temps de changer l’image de la presse togolaise ».

Le Togo compte actuellement un peu plus de 170 organes de presse officiellement recensés.

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L’année écoulée a été remarquable pour le ministère de la Justice dans l’exécution de ses tâches. Près de 100% des activités inscrites dans la lettre de mission au titre de l’année 2019 ont été réalisées, selon le Secrétaire général du ministère.

Ainsi, 2019 a vu la création de cinq nouvelles maisons de justices et l’achèvement presque finalisé du tribunal de Sokodé, le vote du nouveau code de l’organisation judiciaire, l’opérationnalisation de tribunal de commerce de Lomé, la tenue d’audiences publiques permettant de traiter un nombre considérable de litiges, la poursuite de la réforme du système carcéral ou encore l’actualisation de la Politique Nationale de la justice (PNJ).

Également, le ministère a procédé au cours de l’année à l’organisation de deux concours de recrutement d’auditeurs de justice et de greffiers, ainsi qu’à des délivrances foraines de certificats de nationalité à différentes couches de la population.

Autre détail important relevé par les responsables de ce département, la concession des 25% de part de marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs, conformément aux instructions données par le Chef de l’Etat.

Pour 2020, le ministère entend opérationnaliser les maisons de justice nouvellement créées, mettre en œuvre la nouvelle organisation judiciaire, procéder à l’élaboration du nouveau code de procédure pénale. Autre grand chantier pour le ministère dirigé par Pius Agbetomey, « parvenir à relever les défis juridiques et judiciaires du foncier au Togo ».

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