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Arrivé mercredi à Pretoria pour une visite de travail, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu le même jour avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa.

Les deux dirigeants ont d’abord échangé sur la coopération bilatérale. L’objectif de cette visite, outre l’investissement et la promotion du PND, étant de renforcer les relations entre les deux pays.

Le Togo et la nation arc-en-ciel ont en effet établi des relations diplomatiques depuis 1997. Il a été également question de sujets liés aux défis du continent.

En marge de ce tête à tête présidentiel, le n°1 togolais a rencontré plusieurs grands patrons et CEO de multinationales sud-africaines désireuses d’investir au Togo dans les secteurs de l’agriculture, des transports, de la logistique, du tourisme ou encore des TIC.

Plusieurs délégations de grandes entreprises sud-africaines sont d’ailleurs attendues à Lomé dans les prochains jours afin de concrétiser ces objectifs.

« Le Chef de l'Etat est pressé, et moi aussi je suis très pressé, donc on a deux hommes très pressés et très vite on va augmenter notre staff de la SFI à Lomé et commencer à travailler ». C’est ce qu’a déclaré Philippe Le Houérou, PDG de la branche du Groupe de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé.

Une rencontre avait en effet eu lieu en début de semaine avec le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé à Kigali. Les discussions ont porté sur la coopération entre l’institution financière et le Togo comme l’a indiqué le PDG : « J’ai échangé avec le Chef de l’État sur la coopération de la SFI, voir comment on peut faire la différence en matière de développement du secteur privé ».

Il a été également question d’énergies, d’infrastructures et logistiques, des nouvelles technologies et d’agrobusiness.

Philippe Le Houérou a affirmé au Chef de l’Etat la disponibilité de son organisation à aller le plus rapidement possible sur le terrain et entamer les prospections. « Nous avons des solutions et nous allons venir à Lomé pour mettre en place une structuration bancable, mais en même temps sociale en matière de prix ».  Et de conclure : « c’est demain la concrétisation de ces projets et non dans 10 ans ».

Il est lancé pour le compte du forum économique Togo-UE (FETUE) qui se tiendra les 13 et 14 juin prochain à Lomé, un appel à projets bancables.

Au total 100 projets matures en conformité avec le Plan national de développement (PND 2018-2022) seront sélectionnés et pourront bénéficier de renforcement de capacités.

L’objectif étant de faire acquérir aux porteurs de projets, des aptitudes à défendre leurs projets face aux différents investisseurs européens, afin de décrocher des partenariats lors des rencontres B2B prévues lors du forum.

Vous êtes opérateur économique, vous avez un projet, rendez-vous sur le portail forumtogo-ue.tg et soumettez votre candidature.

En rappel, la participation au forum est conditionnée à une inscription en ligne et le paiement de frais s’élevant à 50 000 FCFA. 400 participants provenant de 29 pays sont attendus.

L’évolution des finances publiques dans les secteurs sociaux (notamment l'eau, l'assainissement, la santé, l'éducation, la protection sociale et la nutrition) est passée au peigne fin par le gouvernement.

C’est à travers un atelier de validation, qui s’est tenu ce mercredi 27 mars 2019, autour d’une analyse du budget de l’Etat, menée par le Centre autonome d'étude et de renforcement de capacités pour le développement au Togo (Cadert), et axée sur ces secteurs sociaux entre 2013 et 2018.

L’objectif était de prendre la mesure des actions menées jusqu’à présent, et d’en informer les acteurs concernés, afin d’améliorer la budgétisation nationale en faveur du social.

La chose semble à cet effet en bonne voie, car l’étude révèle notamment que les dépenses publiques consacrées aux services sociaux sont en hausse ces dernières années (passant, à titre d’illustration, de 168 milliards FCFA à 224 milliards FCFA, de 2013 à 2016).

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé est depuis ce mercredi 27 mars 2019 à Prétoria où il effectue une visite de travail et d’amitié sur invitation de son homologue Cyril Ramaphosa.

Cette visite, qui intervient quelques heures après son déplacement à Kigali, est la première depuis celle du 25 juillet 2018 et le 10ème sommet des BRICS.

Au menu du séjour présidentiel, des entretiens avec Cyril Ramaphosa sur la coopération économique entre les deux pays. Des rencontres avec des hommes d’affaires évoluant dans les secteurs des transports maritimes et ferroviaires, de l’énergie et des technologies sont également prévues.

L’occasion pour le n°1 togolais de présenter aux investisseurs et opérateurs économiques de la nation arc-en-ciel, le Plan National de Développement (PND 2018-2022) et les opportunités d’investissement au Togo.

A la faveur de son séjour à Kigali où il a pris part au 7ème Africa CEO Forum, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce mardi 26 mars 2019 avec son homologue rwandais Paul Kagamé.

Les échanges entre les deux leaders ont porté sur des sujets d’intérêt commun, notamment la coopération entre les deux pays et les possibilités de la renforcer. Le Togo et le Rwanda entretiennent en effet depuis plusieurs années d’excellentes relations qui se matérialisent sur le terrain par plusieurs projets similaires réalisés dans les deux pays.

En rappel, les deux pays se sont classés comme les deux meilleurs réformateurs en Afrique dans le dernier rapport du Doing Business.

A cette rencontre internationale de haut niveau, prévue ces mercredi 27 et jeudi 28 mars 2019, Marc Ably-Bidamon Dèdèriwè, ministre des Mines et de l’Energie, devrait prononcer un discours centré sur la réalisation et le financement de la révolution énergétique en Afrique, thème retenu.

Il relèvera la pertinence de ce thème, ainsi que les obstacles à la réussite de cette révolution énergétique sur le continent africain.

Aussi, le patron des énergies dans le gouvernement Klassou II formulera des propositions idoines pour permettre au secteur des énergies de connaître un essor en Afrique. Il partagera à cette occasion, l'expérience et la vision du Togo, en matière d'énergie.

En dehors de son exposé sur les grandes lignes de la stratégie nationale d’électrification, des progrès réalisés, des éventuelles difficultés rencontrées et des perspectives, le ministre devrait partager avec les participants, d’autres initiatives prises par le gouvernement togolais, notamment le Plan National de Développement (PND 2018-2022).

La réflexion s’inscrit dans le cadre d’un atelier, à l’initiative du ministère des mines et de l’énergie, qui s’est tenu ce mardi 26 mars 2019, avec la participation des acteurs du secteur privé. Il s’agit ainsi pour le gouvernement d’inciter les entreprises à s’impliquer, afin d'atteindre l'objectif d'énergie pour tous au Togo, à l'horizon 2030.

Par ailleurs, ainsi que l’explique Abass Abdoulaye (photo), Directeur général de l'énergie, ces travaux visent à explorer dans quelle mesure « le secteur de l'énergie devrait apporter tout son poids dans la réalisation du Plan national de développement ». Et de poursuivre « La stratégie d'électrification qui a été élaborée devra se faire avec nos partenaires privés ».

L’objectif, à terme, étant de proposer des pistes de solutions, pour dynamiser le secteur sur tous ses segments : de la production, à la commercialisation, en passant par les acticités d'achat, d'import-export, ou encore de distribution.

Pour rappel, une étude avait été auparavant commanditée par le Ministère, avec l’appui de la délégation de l’Union européenne, afin d'identifier les forces et faiblesses du secteur de l’énergie au Togo. Ses résultats ont servi de cadre de référence à ces travaux.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé se dit profondément attristé par les violences meurtrières survenues à Ogossagou dans le Centre du Mali. Samedi 23 mars dernier au matin, des assaillants ont perpétré des tueries dans ce village.

Le bilan provisoire fait état de 136 morts, suite à ce massacre contre la communauté peulh. Les auteurs de cette attaque tragique, décrits comme des hommes armés, habillés en chasseurs traditionnels, ont également massacré des populations au village de Welingara, village voisin, situé à 2 kilomètres plus loin.

A la suite de ce drame, le gouvernement malien a limogé l'Etat-Major et dissout l'association de chasseurs dogons, mise en cause, qui nie toute implication dans cette violente attaque.

Faure Gnassingbé exprime sa compassion au peuple malien et aux familles éplorées : « Nous exprimons nos condoléances aux familles éplorées et notre soutien au gouvernement et au peuple maliens, face à cette barbarie que nous condamnons ».

Ce lundi, se tenait à Kigali dans le cadre des activités de l’Africa CEO Forum 2019, une spéciale session « Invest in Togo ». L’activité qui consistait pour la délégation togolaise, à exposer sa stratégie de développement contenue principalement dans le Plan national de développement (PND 2018-2022), a été également l’occasion d’un panel de haut niveau.

Au cours de cet exercice lancé par le Chef de l’Etat en personne, plusieurs intervenants ont exposé aux investisseurs et divers opérateurs économiques présents, les multiples opportunités qu’offre le Togo.

Ainsi, pour Aliou Maiga, directeur pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale de la Société financière internationale, « le Togo est petit en superficie mais dispose d’un atout majeur en terme de transport logistique avec son port en eau profonde qui le classe 1er en Afrique de l’Ouest ».

Grégory Krief, DG de MSC et directeur du Lomé Container Terminal a quant à lui présenté le Togo comme « une plateforme permettant d’importer des produits du monde vers lui mais aussi et surtout d’exporter vers toute l’Afrique ».  

De son côté, Florian Kemmerich, directeur associé de Bamboo Capital Partners, plateforme d’investissement d’impact qui s’est d’ailleurs joint au gouvernement pour lancer BLOC, insiste sur le secteur énergétique. Selon le dirigeant, « la politique d’accès à l’énergie mise en place par le Togo est un énorme atout pour l’investissement ».

Frédéric Dovi-Akué, CEO de Do Pharma, première usine pharmaceutique de production de fluides intraveineux à s’installer en Afrique de l’Ouest francophone, a pour sa part vanté « les énormes opportunités du Togo en terme de desserte pour l’Afrique de l’Ouest et du centre. »   

Rappelons que les ministes Sani Yaya et Cina Lawson ont également pris part à ce panel.