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Une semaine après avoir présenté ses lettres de créances, le nouveau Représentant-Résident du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) au Togo, Aliou Mdia a été reçu en audience ce jeudi 11 avril 2019 par le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou.

Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les priorités de développement ainsi que la mise en œuvre de plusieurs projets comme le Plan national de développement (PND 2018-2022), les Objectifs de développement durables (ODD) et surtout du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

« J’ai réitéré au Premier Ministre, l’engagement du Pnud à accompagner le gouvernement et à être aux côtés des populations locales pour relever les défis », a indiqué Aliou Mdia à la sortie de l’audience.

Rappelons que le Pnud Togo dispose depuis le 22 janvier dernier d’un nouveau programme pays pour la période 2019-2023 qui prend en compte toutes les priorités nationales de développement.

Quelques jours après avoir obtenu la promesse de l’engagement du Fonds Monétaire International en faveur du PND, le Togo vient de recueillir cette fois-ci le satisfécit de l’institution par rapport à sa politique de désengagement du secteur financier, illustré par le programme de privatisation de la BTCI et de l’UTB.

C’était à la faveur d’une rencontre qui s’est tenue hier à Washington entre le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et le DG-Adjoint du Fonds, Mitsuhiro Furusawa.

Le n°2 du FMI s’est déclaré encouragé par la volonté du gouvernement de mener à bien ce programme qui, selon l’institution monétaire, « contribuera à assurer la viabilité à long terme de ces banques et évitera de peser sur les finances publiques ». Une fusion avait été évoquée dans un premier temps.

Les échanges entre les deux personnalités ont également porté sur l’assainissement des finances publiques, l’exécution des programmes en cours et le Plan National de développement. Mitsuhiro Furusawa a salué l’action des autorités togolaises pour la bonne conduite du programme et la réussite des différentes revues.

Demain s’achèvera à Lomé la première rencontre du groupe régional d’intervention judiciaire contre la torture et les mauvais traitements en Afrique.

Le groupe, constitué d’une quinzaine d’avocats provenant de 9 pays du continent, a été mis en place conjointement par le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT).

Concrètement, cet atelier, qui se tient depuis le début de la semaine, est un cadre de partages qui vise à développer des stratégies innovantes de lutte contre la torture et les traitements dégradants en Afrique. Il doit également permettre de renforcer les capacités des organisations qui travaillent avec les avocats dans la défense, la prise en charge, la réparation et la réhabilitation des victimes.

Le président du Cacit, Spéro Mahoulé a indiqué qu’au sortir de ces échanges, « Lomé sera le point de départ d’un groupe dynamique qui travaillera pour lutter contre la torture et les mauvais traitements en Afrique ». Un concours de plaidoiries est prévu ce jour.  

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce jeudi 11 avril, les lettres de créances du nouvel ambassadeur des Etats-Unis au Togo, William Eric Stromayer.

Nommé en août 2018 en remplacement de David Gilmour, dont le mandat est arrivé à terme après de plus de 03 années de bons offices, le diplomate entend maintenir la dynamique entretenue par son prédécesseur en renforçant les relations déjà excellentes et multiformes qui unissent les deux nations.

« Je suis très honoré de pouvoir continuer le partenariat de longue durée qui caractérise nos deux pays et poursuivre le travail de mon prédécesseur », a indiqué William Eric Stromayer. Et d’ajouter : « Je compte voyager dans le pays, rencontrer les Togolais et discuter de nombreuses affaires ».   

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Diplomate de carrière, le nouveau visage de l’Oncle Sam au Togo a servi pendant 30 ans au Département d’Etat américain et a effectué de nombreuses missions en Afrique. Il a notamment été en poste au Burkina Faso, à Madagascar, au Maroc ou encore à Haïti.

Quelques heures après avoir reçu à Washington la promesse de l’accompagnement de la Banque mondiale dans la mise en œuvre du PND, la délégation togolaise a enregistré un autre soutien de taille, celui du Fonds Monétaire International (FMI).

C’était à la faveur d’un entretien avec le directeur du Département Afrique du Fonds, Abebe Aemro Sélassié. Ce dernier, entouré des responsables de l’équipe pays, a annoncé que le Fonds, à l’instar de la Banque Mondiale, s’engageait à soutenir le gouvernement pour la réussite de l’ambitieux plan quinquennal de développement.

Le responsable éthiopien a félicité le Togo pour ses progrès réalisés en matière de gestion des finances publiques et de réduction de la dette. Pour Abebe Aemro Sélassié, le programme de Facilité élargie de crédit (FEC) est un succès.

En rappel, à l’issue de la quatrième revue de ce programme effectué à Lomé du 20 mars au 02 avril 2019, les experts avaient conclu que le Togo avait respecté tous les critères fixés par le Fonds.

Comme annoncé depuis plusieurs semaines, le 11ème Forum national du paysan Togolais (FNPT) a débuté ce jeudi 11 avril 2019 à Kara. Le lancement a été effectué par Noel Koutéra Bataka, ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique au Palais des Congrès de la ville.  

Placé sous le thème « les pôles de transformation agricole pour valoriser les potentialités au Togo : une nouvelle vision traduite par le PND », l’évènement réunit pendant 03 jours, plus de 600 acteurs du monde agricole ainsi que des participants issus du Togo et d’autres pays. Des conférences-débats, des tables de négociations filières ou encore des rencontres « B2B » vont rythmer ce forum.

Dans son ouverture, le ministre a rappelé les actions du gouvernement destinées à rendre l’agriculture togolaise compétitive, résiliente, orientée business et génératrice de revenus, ainsi que décliné dans le Plan National de Développement (PND 2018-2022).

Soulignons qu’en marge de cet évènement, se tient une foire agricole, ouverte depuis le 06. Elle vise essentiellement à « servir de cadre pour présenter les innovations technologiques et les produits agricoles et agro-industriels ».

L’officialisation a été faite à Washington, dans le cadre des Réunions de Printemps de la Banque Mondiale et du FMI, actuellement en cours.

Coralie Gevers, ancienne directrice des opérations de la Banque Mondiale en Mongolie et en poste depuis 2014 à Madagascar et aux Comores, prend désormais en charge le Togo. Elle succède ainsi à Pierre Laporte, qui officiait à Lomé, en plus de la Côte d'Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso et de la Guinée.

L’économiste de nationalité belge, a rejoint la Banque mondiale en 1996, et a occupé divers postes au sein des bureaux du président et de l'économiste en chef, ainsi que dans la région Asie du Sud-Est et du Pacifique. 

Une première rencontre s’est tenue en début de semaine avec le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, qui conduit avec Demba Tignokpa, ministre de la planification du développement, la délégation togolaise à ces assemblées printanières.

C’est l’une des principales informations à retenir de la séance de travail ayant réuni à Washington, une délégation togolaise, conduite par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et celle de la Banque Mondiale. C’était dans le cadre des Assemblées de Printemps du FMI et de la Banque Mondiale qui se tiennent toute cette semaine.

La délégation de l’institution de Bretton Woods, composée de son n°2, Hafez Ghanem, du directeur des opérations pour le Togo, Pierre Laporte, et la représentante-pays, Hawa Cissé Wagué, a promis son soutien et son accompagnement à la mise en œuvre du Plan national de développement, officiellement lancé il y a un mois.

Les échanges lors de cette séance de travail portaient sur la situation macroéconomique du Togo. La partie togolaise a, au cours des discussions, plaidé en faveur d’une augmentation de l’appui budgétaire et plus généralement de l’enveloppe financière accordée par la Banque au Togo.

Actuellement, le portefeuille de l’institution au Togo comporte 12 projets et programmes, pour un montant total d’engagements de 220,6 millions de dollars dans de nombreux secteurs dont l’agriculture, l’éducation, la santé, la protection sociale et les télécommunications.

« Le Port Autonome de Lomé s’est développé de façon exponentielle. Il existe sur la carte internationale car il fait partie des grands ports mondiaux. Il a triplé son activité depuis 05 ans ». C’est ce qu’a déclaré Dominique Chantrel, chargé de la gestion de programme portuaire de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced).

Une réunion de coordination du réseau francophone du programme « TrainForTrade » de la Cnuced s’est en effet ouverte ce mardi à Lomé. Ce programme vise à renforcer les capacités des acteurs portuaires des Etats membres, afin de parvenir à une gestion portuaire saine, efficace et performante.  

La rencontre, la 21ème du genre, regroupe des cadres portuaires de 08 pays (Bénin, Guinée, Côte d’Ivoire, Cameroun, Gabon, Sénégal, Togo et Haïti).

Pour le responsable de la Cnuced, « le développement économique du Port de Lomé est tellement important que l’impact de la formation se voit dans l’efficacité et la performance de son personnel ». La Cnuced, via son programme, envisage d’ailleurs de poursuivre son assistance envers le Togo, comme l’a laissé entendre Dominique Chantrel : « pour maintenir ce cap et réussir ce défi, nous allons continuer à travailler avec des hommes forts pour augmenter d’ici les 05 années à venir le nombre de containeurs ». 

Pour rappel, de 2013 à 2017, le trafic containeurs au PAL a presque triplé, affichant une hausse de +283%. Performance confirmée par l’analyste maritime néerlandais Dynamar qui classe depuis fin 2017, le PAL comme principal port à containeurs d’Afrique de l’Ouest, devant celui de Lagos.

Ces journées, qui se tiendront du 16 au 18 avril  prochain à l’Université de Lomé, sont initiées conjointement par le ministère des infrastructures et des transports et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Elles visent principalement à faire la promotion de l’économie bleue et à faire découvrir aux participants, les métiers de la mer. L’objectif final étant d’inviter, les étudiants surtout, à s’intéresser aux métiers de ce domaine qui s’inscrit dans l’axe 1 du Plan national de développement (PND 2018-2022).

Des établissements supérieurs de formation de la sous-région et d’Europe, ainsi que des spécialistes de l’économie bleue sont attendus à cet évènement qui prévoit l’organisation de panels, de visites et des expositions.

« Les dispositions sont prises pour répondre au plus près à ces JPO à la demande de chaque visiteur désirant s'orienter dans les métiers de la mer mais également pour offrir un panorama des débouchés potentiels de ce secteur très diversifié : pêche, aquaculture, navigation, économie maritime, Marine nationale, océanographie, protection du littoral, transformation des produits de la mer, ingénierie marine, construction navale etc. », assurent les responsables de la direction des affaires maritimes.