La cheffe du gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé prend part ce jeudi à un webinaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Ce dialogue de haut niveau, organisé depuis Bruxelles, réunit des gouvernements, l’Union Africaine et Européenne, ainsi que les Nations Unies sur la thématique des « Opportunités de relance et de création d’emploi pour les jeunes en Afrique ».
Comme il y a quelques jours, le Premier ministre qui intervient en tant qu’orateur principal devrait partager l’expérience togolaise et les défis du gouvernement afin de relever le pari de la création des emplois pour les jeunes, dans un contexte de crise globale.
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C’était l’une des promesses phares du Président de la République. Dans les toutes prochaines semaines, la gratuité de la prise en charge de la femme enceinte au Togo sera effective.
Mercredi en conseil des ministres, le gouvernement a planché sur les derniers détails de cette mesure sociale, qui permettra de réduire la mortalité néonatale et maternelle dans toutes les régions du pays. La gratuité concernera la planification familiale, la consultation prénatale, l’accouchement et la césarienne, et sera essentiellement mis en œuvre dans les unités de soins périphériques.
Afin d’assurer son efficacité, le programme sera soutenu par une campagne active de planning familial avec l’appui des agents de santé communautaire et l’implication des populations à la base, afin d’inciter à l’espacement des naissances.
Rien que pour le compte de l’année prochaine, le programme devrait coûter à l’Etat environ 7,140 milliards FCFA. Pour rappel, jusqu’à ce jour, la césarienne était subventionnée à 98% par l’Etat dans les formations sanitaires publiques.
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Le monde entier célébrait ce mercredi 25 novembre la Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes. L’évènement, marqué par des manifestations et activités de soutien envers les femmes, a été l’occasion pour le Président de la République de réaffirmer la volonté du Togo d’éradiquer les violences basées sur le genre.
« La violence faite aux femmes questionne, au-delà du genre, notre humanité même. Elle doit être combattue sous toutes ses formes et éradiquée de nos sociétés », a affirmé Faure Gnassingbé dans un message. « Avec le gouvernement, nous renouvelons notre engagement à faire de l’élimination des violences basées sur le genre, une priorité », a poursuivi le Chef de l’Etat.
La violence faite aux femmes questionne, au delà du genre, notre humanité même. Elle doit être combattue sous toutes ses formes et éradiquée de nos sociétés. Avec le @GouvTg nous renouvelons notre engagement à faire de l'élimination des #VBG une priorité. FEG#OrangezLeMonde
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) November 25, 2020
Comme chaque année, 16 jours d’activisme serviront à intensifier le plaidoyer et la sensibilisation pour l’arrêt de toute forme de violence à l’égard des femmes. Selon les Nations Unies, près de 70% des femmes ont au moins une fois subi des violences physiques et/ou sexuelles. La pandémie et les nombreuses restrictions liées (confinement surtout) ont fait bondir le nombre des violences domestiques.
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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a adressé mercredi un message de condoléances aux autorités nigériennes, au lendemain de la mort de l’ancien président Mamadou Tandja.
« J’ai appris avec tristesse le décès du Président Mamadou Tandja », a indiqué le Chef de l’Etat. « Je salue la mémoire d’un homme d’État, artisan de l’intégration régionale et continentale, et présente à SEM Mahamadou Issoufou, à la famille de l’illustre défunt et au peuple frère du Niger nos condoléances attristées », a-t-il poursuivi.
J’ai appris avec tristesse le décès du Président Mamadou Tandja. Je salue la mémoire d’un homme d’État, artisan de l’intégration régionale et continentale, et présente à SEM @IssoufouMhm, à la famille de l’illustre défunt et au peuple frère du Niger nos condoléances attristées.
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) November 25, 2020
Très populaire et surnommé « Baba », Mamadou Tandja a dirigé le Niger de 1999 à 2010. Un deuil de trois jours a été décrété dans le pays.
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Le groupe bancaire panafricain Ecobank participera à la relance économique du Togo. Mercredi à la Primature, le Premier Ministre Victoire Dogbé et le Directeur régional exécutif Uemoa de l’institution, Paul-Harry Aithnard, ont exploré ensemble de nouvelles opportunités de financement de l’économie nationale, impactée par la crise.
La rencontre a été l’occasion pour les deux personnalités de voir la possibilité de création de « nouveaux mécanismes de développement et de financement pour certains secteurs précis de l'économie togolaise », comme l’a indiqué l’Administrateur Directeur Général.
« Ce pays est notre pays d'accueil et nous voyons notre rôle comme un rôle de partenaire stratégique pour le développement », a indiqué le responsable, qui a également réaffirmé le soutien de la Banque à l’Etat pour le développement et la réussite de son Plan national de développement.
Pour le compte de la rentrée scolaire 2020-2021 qui vient de démarrer, les différentes mesures d’accompagnement opérées à l’endroit du secteur éducatif vont coûter au gouvernement plus de 3,5 milliards FCFA.
Promise par le Chef de l’Etat et déjà effective, la gratuité des frais d’inscription aux examens, est estimée à 1,9 milliard FCFA, tandis que l’enveloppe mobilisée pour subventionner les masques (50 francs au lieu de 260 FCFA) à titre spécial s’élève à 1 milliards FCFA.
Dans le même temps, le gouvernement a mobilisé 600 millions FCFA pour acquérir des équipements, principalement des tables-bancs et du matériel informatique.
A cela, s’ajoutent les mesures d’accompagnement existantes depuis des années : suppression des frais de scolarité avec compensation financière effective de l’Etat depuis 2008 et mise en œuvre, depuis 2017, de School Assur qui a bénéficié à ce jour à 1,9 million d’élèves.
Mercredi, l’exécutif a appelé les acteurs du secteur « à poursuivre le dialogue afin de maintenir un climat de sérénité et trouver les solutions idoines aux défis de l’année scolaire ».
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C’est l’une des principales incidences du futur budget-programme dont se dotera le Togo. Bientôt, tous les ministères devront disposer d’une Direction des Affaires Financières (DAF).
Un projet de décret sur la question a été étudié ce mercredi en conseil des ministres.
La réorganisation financière des départements ministériels permettra de matérialiser la déconcentration de la fonction d’ordonnancement (autrefois détenue uniquement par le ministre de l’économie et de finances), voulue par le nouveau budget.
Dotés chacun d’une DAF, les ministères pourront mieux exécuter les objectifs spécifiques qui leur ont été assignés et mettre en œuvre la gestion axée sur les résultats.
L’équipe gouvernementale était de nouveau réunie ce mercredi 25 novembre à Lomé pour le compte de son conseil des ministres hebdomadaire. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de deux projets de décrets ainsi que plusieurs communications.
Tour à tour, l’exécutif a planché sur des sujets relatifs à la réorganisation financière de chaque ministère, la cession des actions de l’Etat dans le capital social de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT), l’adoption prochaine d’une nouvelle loi sur l’assurance maladie, ou encore celle d’un schéma national d’aménagement du territoire.
Ont été également évoqués, la gratuité totale bientôt effective de la prise en charge de la femme enceinte au Togo et des sujets relatifs à l’éducation nationale.
L'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes) continue de taper du poing du table face aux opérateurs de téléphonie.
Cette fois-ci, l'instance monte d’un cran, et annonce une procédure de sanction contre Togo Cellulaire ("Togocel", du groupe Togocom), pour « désagréments et dysfonctionnements graves sur les services TMoney, et défaut d’information à l’endroit des consommateurs, en violation des clauses de leurs cahiers de charges », selon un récent communiqué.
L’Autorité pointe notamment la plateforme de Mobile Money de Togocel qui ne répondrait pas aux exigences de « disponibilité permanente, continue et régulière des services autorisés », ainsi que son manque d’informations, quant aux nombreuses perturbations dont elle est l’objet. En effet, « l’opérateur doit en informer ses clients sur la nature du problème et le délai approximatif dans lequel le service sera rétabli. »
Face à des explications jugées « irrecevables », l’ARCEP a donc décidé de lancer cette procédure de sanction.
Ce nouvel épisode survient après celui des mises en demeure liées aux tarifs de téléphonie, et constitue le dernier développement de ce qui s’apparente à un « bras de fer », entre l’Autorité, qui semble déterminée à mettre de l’ordre sur le marché, et les opérateurs.
La cheffe du gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé s’est entretenue mardi à la Primature avec une délégation de femmes du secteur privé togolais, notamment des cheffes d’entreprises et du Grand Marché de Lomé.
Au menu des échanges, la situation actuelle dans leur secteur d’activité impacté par la crise sanitaire, l’appui du gouvernement et les éventuelles initiatives à mettre en œuvre pour une relance rapide de l’économie.
La délégation conduite par la secrétaire générale de l’Association professionnelle des revendeuses de tissus Wax hollandais, Edwige Sant’Anna Atayi, a plaidé pour davantage de financement de la part des pouvoirs publics et une reprise rapide des travaux de reconstruction du Grand Marché de Lomé, interrompus en raison de la pandémie de Covid-19.
Les femmes du secteur privé se sont par ailleurs félicitées de l’importante proportion de femmes dans l’actuelle équipe gouvernementale.
En rappel, il y a une semaine, le premier ministre avait reçu les femmes des marchés publics.