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La contribution de l’Etat au financement de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2020 sera de 500 millions FCFA.

Le montant a été fixé par décret ce jeudi en conseil des ministres, conformément aux dispositions qui l’autorisaient, dans le cas où il n’avait pas été prévu dans la Loi de Finances de l’exercice en cours. Ce qui est le cas actuellement.

60% de cette contribution sera répartie à égalité entre tous les candidats et les 40% restants, répartis proportionnellement aux suffrages obtenus entre les candidats ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés.

Rappelons par ailleurs que le montant de cette contribution tient compte de l’organisation de la campagne électorale pour les deux tours.   

A titre de comparaison, le gouvernement avait octroyé 450 millions FCFA au financement de la campagne électorale pour les législatives du 30 juin dernier. 569 listes étaient alors en lice.

Le ministère des mines et de l’énergie organise ce jeudi 5 décembre 2019 à Adedikope (22 km de Lomé), un atelier de deux jours pour amender et valider le Cadre de la Politique de Réinstallation de population (CPRP) du secteur minier au Togo.

Ce document, qui devrait permettre d’encadrer la relocation des populations affectées par les activités d’exploitation minière, réunit des acteurs du secteur extractif (directeurs centraux du ministère de mines, entreprises minières, organisations de travailleurs des mines), des chefs de cantons et villages, et des représentants des organisations la société civile togolaise.

Ces travaux se tiennent dans le cadre du Projet de développement et de gouvernance minière (PDGM), avec l’appui du Groupe de la Banque mondiale. Ainsi, selon Balakindi Abalo, spécialiste en sauvegarde sociale et environnementale du PDGM, le document, une fois adopté, permettra de définir la réinstallation des populations touchées par une exploitation minière, ainsi que les mécanismes d’accompagnement et d’indemnisation.

Notons que ce Cadre (dont la mise en place était une des recommandations d’une étude préalable), vient renforcer les outils disponibles pour réglementer les activités extractives au Togo.

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Le 1er tour du prochain scrutin présidentiel aura lieu le 22 février 2020. Ainsi en a décidé ce jeudi 5 décembre le gouvernement, qui s’est réuni en conseil des ministres à Lomé sous la supervision du Chef de l’Etat.

La décision convoquant ainsi le corps électoral a été prise par décret, conformément aux dispositions qui stipulent que le scrutin se tienne « 60 jours au moins et 75 jours au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice ».

Les bureaux de vote seront ouverts de 7h à 16h GMT sur toute l’étendue du territoire national et en heure locale pour les bureaux de vote dans les 06 ambassades retenues pour le vote de la diaspora.

Pour rappel, début novembre, la Cour constitutionnelle avait déjà estimé que le scrutin devait se tenir entre le 19 février et le 05 mars 2020, conformément aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

Un peu plus de six mois après la dernière visite du Chef de l’Etat en terre sud-africaine, le Président Cyril Ramaphosa, sera à Lomé ce jeudi 05 décembre, pour une visite d’amitié et de travail de 02 jours.

Ce déplacement qui ajoute une nouvelle ligne à la riche histoire des excellentes relations entre Lomé et Prétoria, s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens bilatéraux.

Au menu de cette visite, des échanges sur les relations entre les deux nations. Un tête-à-tête entre les deux leaders est ainsi prévu vendredi, suivi de la visite de plusieurs infrastructures de développement réalisés récemment par le Togo et surtout le constat de la mise en œuvre du PND sur le terrain.

Le renforcement de la coopération économique occupera également une place de choix dans le périple de Ramaphosa. Des rencontres pourraient ainsi se tenir en vue d’explorer ensemble les opportunités.

Lors du déplacement du n°1 togolais, de nombreuses sociétés avaient manifesté leur intérêt pour des investissements au Togo, comme par exemple l’entreprise sud-africaine Technology Innovation Agency (TIA).

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C’est le rappel fait par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, via un communiqué publié mercredi.

Ce rappel, qui est d’ailleurs devenu régulier ces dernières années, intervient justement alors que se profilent les périodes de fêtes de fin d’années, au cours desquelles sont généralement fréquentes les détonations issues de l’utilisation de ce genre d’objets.

Sont également prohibés, tous les objets similaires comme les feux d’artifices et fumigènes.

Des instructions spécifiques ont été données aux forces de l’ordre et de sécurité afin de procéder à la saisie, la traque et si possible à l’interpellation de tout contrevenant, commerçant comme usager, a rappelé le ministre.

C’est l’un des messages forts adressés mercredi par le nouvel ambassadeur israélien au Togo, Léo Vinovezky, après avoir officiellement présenté ses lettres de créance au Président de la République.

Le diplomate, qui a dans la foulée rencontré la Cheffe du Parlement et le ministre en charge du tourisme, a indiqué que sa mission au Togo était placée sous le signe de la redynamisation et de la relance de la coopération entre les deux nations.

Que ce soit au niveau parlementaire où « une coopération forte entre les deux parlements va faire bouger les lignes », ou au niveau des institutions étatiques, les relations seront renforcées dans l’éducation, la santé, la culture, le sport, l’autonomisation de la femme.

« Nous allons nous investir également pour le succès du PND à travers notre implication dans les nouvelles technologies et l’agriculture, deux domaines dans lesquels les entreprises israéliennes ont une expérience reconnue », a aussi déclaré Léo Vinovezky.

Autre annonce forte, des vols directs entre Israël et le continent seront bientôt lancés, au vu du nombre croissant de voyageurs africains vers l’Etat Hébreu. Et le Togo fait partie des pays sélectionnés pour l’ouverture de ces nouvelles liaisons.

Une équipe du Fonds Monétaire International conduite par le chargé de mission de l’institution au Togo, Ivohasina Fizara Razafimahefa, a entamé mercredi un séjour pour le compte de la 6ème revue du programme appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC).

Cette 6ème et dernière revue sera, à l’instar des précédentes, ponctuée par des séances de travail avec des institutions diplomatiques et des partenaires en développement, des services de l’administration publique et privée togolaise.

La précédente mission, qui s’était déroulée du 28 août au 10 septembre dernier, s’était soldée par des « conclusions satisfaisantes » qui avaient abouti au décaissement d’une nouvelle tranche de 35 millions $. Portant ainsi le total des décaissements au titre de l’accord à 207,8 millions $.

Pour rappel, le programme de la FEC dont l’accord a été approuvé en 2017, vise à réduire considérablement le déficit budgétaire global et réorienter l’action du gouvernement vers une croissance inclusive, grâce à des dépenses sociales ciblées et à des dépenses d’infrastructures financées de manière soutenable. Elle entend également résoudre les difficultés financières des deux banques publiques, UTB et BTCI.

Les travaux s’achèvent le 17 décembre.

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Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a officiellement reçu ce mercredi 4 décembre à Lomé les lettres de créance de 06 nouveaux ambassadeurs.

Il s’agit respectivement des ambassadeurs du Gabon, Sayid Abeloko, du Maroc, Rachid Rguibi, de l’Ouganda, Nelson Ochreger, des Emirats Arabes Unis, Yousif Mohamed Qadheeb Alzaabi, de Turquie, Onur Özçeri, et d’Israël, Leo Vinovezky.

Les diplomates se sont tous entretenus tour à tour avec le Chef de l’Etat et se sont félicités des relations entre le Togo et leurs pays. Ils se sont également engagés dans le sens du renforcement de ces liens, dans tous les domaines de coopération possible.

Les nouveaux ambassadeurs ont par ailleurs salué la nouvelle politique de développement du Togo, déclinée dans le Plan national de développement (PND 2018-2022) et au succès auquel ils pourraient contribuer.

C’est l’un des principaux sujets autour duquel se sont entretenus mardi à Lomé le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou et Gerahrd Dieterle, Directeur Exécutif de l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT).

L’audience qui s’est tenue au lendemain de l’ouverture à Lomé de la 55ème session du Conseil international des bois tropicaux, visait à faire le tour de la coopération entre le Togo et l’Organisation.

BOIS

Les deux personnalités ont évoqué les pistes pour développer le secteur forestier togolais, l’agroforesterie et le bien-être des populations. Surtout l’idée d’une possibilité de transformation sur place des produits issus de la forêt a été mise sur la table.

Membre depuis 1990 de l’OIBT, le Togo a depuis plus de 04 décennies consenti de nombreux efforts en matière de préservation du couvert végétal et de la lutte contre le changement climatique.

Aussi, depuis le 1er juin 1977, une Journée Nationale de l’Arbre a été initiée, ce qui a permis de faire passer le taux de reboisement annuel de 1000 hectares dans les années 1980 à 2000 hectares en 2010. Également, Lomé s’est engagé à restaurer près d’un million et demi d’hectares de paysages forestiers d’ici 2030.

Soulignons qu’au cours des travaux du CIBT à Lomé, le Togo espère un financement de près de 2 millions $ pour quatre de ses projets.

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La capitale togolaise accueillera en août prochain la 70ème session du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.

L’information a été donnée mardi par la représentante-résidente de l’institution au Togo Fatoumata Binta Tidiane Diallo, à la faveur d’une entrevue avec le Premier ministre Komi Selom Klassou.

47 pays du continent, ainsi que des partenaires techniques et financiers, seront donc au Togo pour plancher ensemble sur les défis de l’organisation et l’agenda commun de tous les pays dans le domaine de la santé. La précédente session s’était tenue à Brazzaville au Congo.

Les échanges entre les deux personnalités ont en outre porté sur la coopération entre le Togo et l’OMS et les différents appuis de l’instance onusienne dans l’amélioration de la santé des populations togolaises.