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En marge du Forum d’Assouan sur la paix, la sécurité et le développement en Afrique où il représente le Chef de l’Etat, le Premier ministre Komi Selom Klassou s’est entretenu mercredi avec la Secrétaire d’Etat française auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq.

Les discussions ont porté sur les relations entre Lomé et Paris, particulièrement dans le domaine sécuritaire. Les deux personnalités ont ainsi fait le point sur la coopération en matière de défense et les questions de la sécurité dans la sous-région ouest-africaine actuellement sous la menace terroriste.

La France assiste de façon active les forces de défense et de sécurité togolaises. En rappel, le sommet d’Assouan qui s’achève ce jeudi, aborde largement des questions liées à la prévention des conflits, la sécurité énergétique ou encore la situation en Libye, au Soudan et dans la bande sahélo-saharienne.

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Le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou est depuis mardi 10 décembre à Assouan en Egypte, où il prend part, au nom du Chef de l’Etat, au Forum sur la paix, la sécurité et le développement en Afrique.

La rencontre, présidée par le leader égyptien Abdel Fattah El Sissi, également président en exercice de l’Union Africaine, réunit de nombreux Chefs d’Etat et personnalités du continent, à l’instar de ceux du Nigéria, Niger, Sénégal ou Tchad, et des présidents d’institutions économiques africaines.

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Promu par l’Egypte, le forum d’Assouan est une initiative africaine pour prévenir et résoudre les conflits sur le continent. A cette rencontre, le Togo qui milite continuellement sur la scène régionale et continentale pour le maintien de la paix, devrait réaffirmer son souhait de maintenir une approche concertée et globale.

Pour rappel, des centaines de soldats et policiers togolais sont déployés sur le continent dans le cadre de mission de maintien de la paix.  

Le 9ème sommet des pays du Groupe ACP s’est achevé mardi à Nairobi. Une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que des représentants de 70 des 79 pays du bloc ont pris part aux travaux, qui ont été clôturés par le dirigeant kenyan Uhuru Kenyatta, nouveau président en exercice pour 03 ans.

De nombreuses décisions et résolutions ont été adoptées, dans le sens de la préservation d’un ordre multilatéral favorable au libre-échange, la paix, la stabilité et la lutte contre le réchauffement climatique.

« Le sommet a résolu de travailler en étroite collaboration avec les alliances existantes pour lutter contre les changements climatiques, contre la criminalité transnationale, et pour renforcer la sécurité maritime », a résumé Uhuru Kenyatta. Et de poursuivre : « Notre résolution collective est de transformer le groupe ACP pour veiller à ce qu'il réponde aux nouveaux défis, d'améliorer la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire, de renforcer le commerce et les investissements ».

En ce qui concerne les relations avec l’UE, les pays ont convenu d’une finalisation rapide de l’accord post-Cotonou qui doit être signé au plus tard en 2020 et dont les négociations sont dirigées par le ministre togolais des affaires étrangères Robert Dussey. Le ministre représentait par ailleurs le Chef de l’Etat à ce sommet.

Pour rappel, le groupe ACP, c’est environ 1,1 milliard d’habitants et un PIB combiné de près de 3 200 milliards de dollars.

La Sous-Secrétaire Adjointe pour les affaires Ouest-Africaines et Sécuritaires du Département d’Etat américain, Whitney Baird, était en séjour au Togo du 07 au 10 décembre, dans le cadre d’une visite de travail.

La visite, placée sous le signe du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre les deux nations a permis à la responsable d’aborder plusieurs sujets économiques et politiques.

La diplomate s’est ainsi entretenue avec plusieurs autorités politiques et militaires sur des sujets liés à la bonne gouvernance, le développement économique et le leadership du Togo dans les questions régionales et continentales de maintien de la paix ou de lutte contre le terrorisme et la piraterie.

Au gouvernement, Whitney Baird a rappelé le soutien de Washington et appelé à tout mettre en œuvre pour la tenue d’un scrutin apaisé et transparent.

La responsable a également visité des infrastructures comme Lomé Container Terminal (LCT), la centrale électrique Contour Global ou encore l’entreprise sociale Alaffia, basée au Togo et aux USA, et qui œuvre dans l’autonomisation des femmes. L’occasion pour la diplomate de réaffirmer le soutien de son pays aux initiatives socioéconomiques, tant publiques que privées, contribuant à faire du Togo un pays prospère.

En rappel, la sous-secrétaire adjointe avait déjà servi au Togo pour le Département d’Etat.

Le Togo avance progressivement sur la voie de la réforme de son secteur des transports routiers. De nouveaux jalons ont été posés mardi à Lomé à la faveur d’une session de travail ayant réuni les responsables publics, les professionnels du secteur, les principales parties prenantes dont les partenaires internationaux de la Banque Mondiale.

L’objectif de cet atelier, le second après celui de juin, était de plancher sur les principales conclusions du nouveau rapport produit à l’issue des derniers mois de diagnostic. Entre autres points abordés, les conditions de professionnalisation et de formalisation des acteurs du secteur du transport routier, leur capacité professionnelle, le rôle des pouvoirs publics dans le processus de formation et de formalisation, celui des organisations professionnelles ainsi que des esquisses d’approche conjointe.

Selon des données fournies par les syndicats et autres associations professionnelles, plus de 2500 entreprises reconnues évoluent dans le secteur du transport, 95 401 conducteurs ou transporteurs de personnes et de marchandises identifiés et environ 70 structures d’auto-écoles agréées et reconnues par l’Etat.

Pour rappel, la réforme du sous-secteur des transports routiers au Togo s’inscrit dans le Projet d’Appui à la compétitivité des services logistiques pour le commerce, porté par le gouvernement et soutenu par l’Association industrielle mondiale du transport routier (IRU) ainsi que par la Banque Mondiale.

Le programme d’assistance technique couvre une période de 41 mois et devrait s’achever en juin 2022.

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Le ministre Christian Trimua, en charge des droits de l’Homme et chargé des relations avec les institutions de la République, a inauguré une œuvre d’art (une fresque murale) ce mardi 10 décembre 2019 au Complexe scolaire islamique d'Agoè Zongo. C'était à le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de l’Homme.

Cette inauguration, qui s’est déroulée en présence des autorités locales et chefs traditionnels, s’inscrit dans le cadre du projet « Projet École amis des droits humains et de la réconciliation », de l'ONG Amnesty International, appuyée par l’Union européenne, en partenariat avec les ambassades d'Allemagne et de France au Togo.

L’évènement a été placé notamment sous le signe de la jeunesse, particulièrement de la promotion de la jeune fille en milieu scolaire, et de la lutte contre le harcèlement sexuel.

Cette rencontre fut également l'occasion, pour la Délégation européenne, de revenir sur les progrès du Togo en matière de promotion de la femme et des droits l'Homme, et surtout en matière de décentralisation, en évoquant notamment les dernières élections locales, et le processus d'instauration de la démocratie locale (l’élection des conseillers municipaux et des maires) à l’issue du scrutin du 30 juin 2019.

Le ministre de l’eau, de l’équipement rural et de l’hydraulique villageoise, Tchede Issa Kanfitine a officiellement lancé les travaux de construction d’ouvrages hydrauliques et d’assainissement dans trois régions, Centrale, Kara et Savanes.

Au total, 106 forages équipés de pompes à motricité humaine, 31 mini-adductions d’eau et 2310 latrines communautaires et familiales seront construites dans l’ensemble des trois régions. L’objectif pour le gouvernement, est d’améliorer durablement l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans les régions concernées, tout en favorisant la création de pôles de croissance socioéconomiques.

Le coût des travaux est d’environ 6,7 milliards FCFA, débloqués par la Banque Islamique de Développement (BID) grâce au concours de l’Uemoa, partenaire du projet.

Rappelons que la réhabilitation de près de 1 700 forages est également en cours depuis septembre sur toute l’étendue du territoire.

10 nouvelles arrestations ont été effectuées dans le cadre de l’enquête sur la tentative d’insurrection et les agressions du 23 novembre, portant au total le nombre de personnes appréhendées à 28.

Le ministre de la sécurité et de la protection civile Yark Damehame l’a annoncé lundi, à la faveur d’une rencontre avec le corps diplomatique accrédité au Togo.

L’objectif pour le gouvernement, représenté également par les ministres de l’administration territoriale et des droits de l’homme, était d’informer et d’éclairer les ambassadeurs sur ce mouvement insurrectionnel et les derniers développements qui en découlent. Ont pris part à la rencontre, le coordonnateur d Système des Nations Unies, le représentant de la Cedeao, et les ambassadeurs de France, USA, Chine, Allemagne, Brésil, entre autres.

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« A ce jour, nous sommes à 28 personnes sous les verrous. Elles seront traduites en justice pour répondre de leurs actes. Les investigations se poursuivent car c’est une plateforme sur laquelle ils sont nombreux », a expliqué Yark Damehame, se référant au mouvement « Tigre Révolution » à l’origine des actions et dont l’objectif est de déstabiliser les Institutions de la République.

Le représentant du Système Onusien a indiqué que les Nations Unies étaient préoccupées par cette menace à la stabilité, et a invité le gouvernement à échanger avec la classe politique et tous les autres acteurs sur cette situation. Pour rappel, les agressions du 23 novembre ont causé la mort d’un gendarme, plusieurs blessés au sein des forces de sécurité et d’importants dégâts matériels.  

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Les rideaux sont tombés lundi sur la 16ème Foire internationale de Lomé. Ouverte le 22 novembre sous le thème de la promotion du e-commerce, cette édition aura été celle des records.

308 725 visiteurs ont été enregistrés, soit la plus forte fréquentation jamais enregistrée depuis sa création, loin devant les 271 000 de l’édition précédente. Une journée a particulièrement battu le record d’affluence, avec un pic de plus de 65 000 visiteurs. 995 exposants ont été recensés, là aussi plus que l’an dernier (975). Le nombre d’exposants étrangers a également connu une hausse de 25%.

Les 18 journées d’activités ont été par ailleurs marquées par des sessions spéciales dédiées à des sociétés, administrations, partenaires. Près de 300 rencontres B2B se sont tenues et une soixantaine d’exposants ont conclu des contrats d’affaires, selon les données fournies par les organisateurs.

Pour le Directeur de la FIL, Kueku Banka Johnson, « le bilan est satisfaisant au regard des indicateurs qui caractérisent une foire ».

Une autre manifestation foraine prendra le relais en fin de semaine, la Grande Quinzaine Commerciale.

Le gouvernement et le Système des Nations Unies au Togo ont procédé lundi à la signature d’un nouveau cadre de coopération pour la période 2019-2023.

Ce nouveau cadre définit la stratégie d’action de l’ensemble du système onusien au Togo pour les cinq prochaines années, en cohérence avec les ODD et les priorités de développement du pays, déclinées dans le PND.

Il s’articule autour de quatre domaines prioritaires : l’amélioration de l’employabilité et du potentiel entrepreneurial des jeunes et femmes, afin de favoriser l’accès à un emploi décent, le renforcement de l’accès des populations à un cadre de vie décent et aux ressources durables, l’amélioration de l’accès équitable aux services sociaux de base et de qualité et le renforcement des institutions publiques.

Pour sa mise en œuvre, les 13 entités onusiennes se sont engagées à mobiliser près de 72 milliards FCFA.

Selon le coordonnateur du SNU, Damien Mama, qui a paraphé le document avec le ministre en charge de la coopération et les représentants des agences, « le Togo affiche de grandes ambitions, et ce cadre de coopération constitue l’offre du Système des Nations Unies pour accompagner le pays dans la réalisation des Objectifs du Développement Durable, tout en veillant à ne laisser personne de côté ».