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Le gouvernement, à travers l’Agence nationale du développement à la base (Anadeb) a lancé cette semaine le projet des restaurants communautaires en faveur des personnes vulnérables.

L’initiative, entièrement financée par le Programme d’appui au populations vulnérables (PAPV), consistera à la fourniture de repas chauds aux personnes démunies en situation de vulnérabilité. L’objectif étant d’améliorer l’état nutritionnel des populations ciblées.

Pour sa phase pilote officiellement lancée le jour de Noel, 1500 personnes des cantons de Sagbado, Amoutiévé et Adéticopé ont été retenues.

Les bénéficiaires, dont 90% sont des femmes, veuves sans revenus, personnes handicapées, âgées ou atteintes d’une maladie chronique, ont été dotés de cartes pour faciliter leur reconnaissance.

« C’est le fruit d’une analyse conduite de concert avec les populations elles-mêmes autour des différents mécanismes de filets sociaux tels que la distribution des vivre, les bons alimentaires, les transferts monétaires pouvant combattre cette carence », explique la directrice de l’Agence, Mazalo Katanga.

Les résultats de cette phase expérimentale qui devrait s’étendre sur au moins 20 semaines, permettront d’envisager une extension progressive du projet à d’autres localités sur le territoire.

Le Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA), la Brasserie BB Lomé et les Entreprises de services et organisations de Producteurs (ESOP) se sont accordés en début de semaine à Lomé pour la promotion de la filière riz au Togo.

Une convention tripartite, d’une durée de 03 ans a été signée, à travers laquelle les différentes parties se sont engagées « à contribuer à la promotion des services financiers adaptés au secteur agricole, spécialement celle de la filière riz, afin d’accroître le PIB national ».

De façon concrète, les producteurs, qui étaient d’ailleurs déjà en partenariat avec la BB depuis quelques années, vont poursuivre la livraison de riz au brasseur, matière essentielle dans la fabrication de certaines bières. La quantité de riz annuellement achetée (environ 1000 tonnes) pourrait doubler, voire tripler par le biais de cette convention, a espéré Thierry Feraud, directeur de la Brasserie, à l’issue de la signature.

Près de 2 000 emplois agricoles en milieu rural et au sein des unités de transformations devraient être générés à travers cette entente, tout comme les revenus d’environ 13 000 producteurs qui seront « sécurisés ».

En rappel, le Togo produit chaque année plus de 100 000 tonnes de riz paddy.

Les derniers travaux annexes de modernisation de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) ont été officiellement achevés cette semaine.

Fruits de la coopération sino-togolaise, (financés par la China Exim Bank et exécutés par des entreprises chinoises), les travaux portaient sur le renforcement de la piste et des taxiways, l’extension de la nouvelle aérogare, l’installation des deux passerelles, et la construction d’un parking avion.

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Une cérémonie de réception définitive, présidée par la ministre des infrastructures et des transports Zouréhatou Kassah-Traore, en présence de l’ambassadeur chinois Chao Weidong, a acté la fin des travaux.

La nouvelle aérogare dispose désormais d'une superficie de 25 000 mètres carrés, avec cinq passerelles, ce qui devrait augmenter de manière significative la fréquence de décollage et d'atterrissage des vols sur la plateforme aéroportuaire.

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La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a fait le point lundi lors d’une conférence de presse, sur le bilan de la révision des listes électorales et du recensement, qui se sont déroulés du 29 novembre au 02 décembre.

Au total, 212 190 électeurs ont été enregistrés sur le plan national dont 97 364 femmes. A l’extérieur où il était question d’un recensement, le premier du genre pour les membres de la diaspora, 348 électeurs se sont inscrits sur les listes. Pour un total de 212 538 nouveaux électeurs.

Selon le président de la Ceni, Ayassor Tchambakou, le faible taux d’inscription dans les 06 ambassades pourvues de CEAI se justifie par plusieurs raisons, comme la nécessité de présenter certaines pièces justificatives à jour, ou encore le caractère inédit de cette activité.

Les opérations de révision ont été conduites dans 2596 centres et le fichier électoral provisoire compte plus de 3,6 millions d’électeurs, en attendant un traitement approfondi. Des missions d’audit de la Cedeao et de l’OIF sont d’ailleurs sur place, a ajouté le responsable.

Pour rappel, le premier tour de la Présidentielle est prévu pour le 22 février dernier. 15 candidats se sont officiellement déclarés pour le moment.

Les députés ont adopté ce lundi la loi organique sur la recomposition de la Cour constitutionnelle, conformément aux réformes constitutionnelles et institutionnelles du 08 mai dernier.

La juridiction, garante du système constitutionnel, sera désormais composée de 09 membres contre 07 auparavant, pour un mandat de 06 ans renouvelable une seule fois. Dans le détail, 02 membres seront nommés par le Président de la République, de même que l’Assemblée Nationale et le Sénat qui désigneront chacun 02 membres, en dehors des députés et sénateurs.

Le corps de la magistrature, le Barreau des avocats ainsi que les enseignants-chercheurs en Droit éliront chacun dorénavant un membre.

« La révision constitutionnelle a rendu nécessaire la refonte de la loi organique sur la Cour constitutionnelle en vigueur, pour permettre la désignation de nouveau membres et rendre effective la recomposition de la Cour », a affirmé le ministre en charge des Relations avec les Institutions de la République, Christian Trimua, à l’issue du vote.

En rappel, le Chef de l’Etat avait, à la faveur d’une rencontre avec les Présidents des Institutions de la République sur la consolidation du processus démocratique, souhaité aussi un renouvellement de la Cour.

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Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey et Aurélien Agbenonci, son homologue du Bénin ont procédé ce lundi à Grand Popo à la signature d’un nouvel Accord-cadre de coopération transfrontalière entre les deux pays.

La signature de cet accord, soutenue par la coopération allemande, a été couplée à celle d’un mémorandum d’entente sur la sécurité, le renseignement et la protection civile.

A l’instar de celui signé en juin 2018, l’entente vise à éliminer les barrières frontalières et à renforcer l’intégration entre les deux peuples. Elle s’inscrit surtout dans la vision communautaire prônant la libre circulation des biens et des personnes.

En 2017 déjà, Lomé et Porto-Novo ont signé un autre Accord-cadre, sur le foncier et la gestion des ressources naturelles transfrontalières.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé était samedi à Abuja au Nigéria où il prenait part aux travaux du 56ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao.

Les travaux ont porté essentiellement sur le passage en revue des différents rapports et recommandations du comité des ministres, le fonctionnement de l'organisation ainsi que la situation économique, institutionnelle et les politiques sectorielles de la sous-région.

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Autre principal point abordé par les dirigeants, les questions liées à la situation sécuritaire de la sous-région, marqué par la recrudescence des attaques terroristes.

A ce sujet, le n°1 togolais a une nouvelle fois réaffirmé son attachement à la paix et à la stabilité dans la sous-région, condition sine qua non pour le développement harmonieux des populations. Dans la lignée de ses précédentes interventions lors des rencontres consacrées à la sécurité, Faure Gnassingbé a surtout une nouvelle fois, plaidé pour une coopération internationale en vue de lutter efficacement contre ce fléau.

Des actions sont certes menées par les différents services de défense des pays, à l’instar de la récente opération conjointe entre les forces togolaises et ghanéennes, mais beaucoup reste encore à faire.

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Lomé s’apprête à abriter dans quelques semaines, un sommet inédit de Chefs d’Etat du continent, engagés dans la lutte contre le trafic des faux médicaments en Afrique. Au menu des travaux, l’exploration des voies et moyens afin d’enrayer ce fléau qui tue près de 900 000 africains chaque année.

En attendant la tenue de cette rencontre qui se verra sanctionnée par le lancement de « L’initiative de Lomé », le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, dans une tribune publiée ce vendredi 20 décembre dans Jeune Afrique, dresse l’état des lieux et expose sa vision.

Voici l’intégralité de sa tribune.

Depuis des années, un drame humanitaire se déroule sous nos yeux dans l’indifférence ou, pire, dans l’ignorance de la communauté internationale ; une urgence sanitaire qui ne dit pas son nom et dont personne, ou presque, ne parle jamais. Cette catastrophe touche principalement l’Afrique : le trafic de faux médicaments.

Il est temps d’agir ! C’est une ardente obligation. D’abord parce que les victimes se comptent par centaines de milliers chaque année, et que beaucoup d’enfants sont concernés. Ensuite, parce que ce trafic ne cesse de croître, le mal progresse et s’étend partout. Une nécessité, aussi, parce que ce trafic est l’une des sources du financement de la criminalité internationale, notamment du terrorisme, qui fait de trop nombreuses victimes en Afrique mais aussi à l’échelle de la planète.

Oui, le trafic de produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés est un scandale humanitaire qui se déroule chaque jour ; il touche des millions de personnes, soit indirectement parce que ces médicaments ne soignent pas ceux qui croient se soigner, soit directement parce que les produits utilisés falsifiés tuent.

Selon les experts, environ 10 % des produits pharmaceutiques vendus dans le monde seraient falsifiés. Sur notre continent, la situation est nettement pire, puisque ce taux atteindrait 60 % dans certaines régions.

120 000 enfants en meurent chaque année

La conséquence directe de ces chiffres épouvantables est que, chaque année, plus de 120 000 enfants de moins de cinq ans en meurent. C’est un drame humain insoutenable, qui se déroule quotidiennement sous les yeux du monde entier.

Les présidents de six pays d’Afrique – de la République du Congo, du Ghana, du Niger, de l’Ouganda, du Sénégal et moi-même – avons décidé de lancer une initiative africaine pour changer la donne en Afrique.

Dans la prolongation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté par les Nations unies le 25 septembre 2015, nous avons décidé d’agir concrètement pour lutter contre ce trafic et assurer à nos citoyens un accès à des médicaments sûrs.

Nous nous réunirons les 17 et 18 janvier 2020 à Lomé, où je serai fier de les accueillir, pour passer à l’acte et prendre des décisions fortes.

Agir signifie que nous allons, dans le cadre d’un accord intergouvernemental qui nous engage, criminaliser le trafic de produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés. Cela suppose de faire évoluer nos législations rapidement, de s’assurer de l’harmonisation des normes de contrôle et de mettre en place des mécanismes visant à assurer l’application rigoureuse des sanctions pénales. Enfin, nous allons également signer et ratifier la Convention Medicrime et la Convention de Palerme contre la criminalité transnationale organisée.

Traiter le mal à la racine

Il s’agit d’attaquer le mal à la racine et d’assécher les filières de distribution de ces produits dangereux voire mortels. Plus que tout, nous désirons que nos populations aient un accès aux médicaments, mais nous sommes conscients qu’il faut en parallèle éradiquer l’approvisionnement en produits médicaux falsifiés.

Savoir que des mères vont acheter des médicaments qui tueront leurs enfants est insoutenable. Savoir qu’un groupe terroriste se finance en écoulant ces produits est inadmissible. C’est pourquoi ce trafic doit être puni de sanctions pénales très sévères.

Notre détermination est sans faille et c’est la raison pour laquelle notre initiative n’est qu’un début. Nous allons tout faire pour encourager d’autres États à se joindre à cette initiative. Nous comptons sur la Fondation Brazzaville pour poursuivre ses efforts dans la lutte contre ce trafic et, entre autres, jouer un rôle de soutien et de suivi dans cette initiative.

Il s’agit aussi pour nous d’alerter les décideurs internationaux et l’opinion publique du monde entier pour prendre à bras-le-corps ce combat, d’impliquer tous les acteurs possibles, de coordonner les actions des ONG, des entreprises, des organisations internationales et des États pour que ce drame humain cesse enfin.

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Le Togo a officiellement signé mercredi 18 décembre son tout premier emprunt sur le marché international. L’opération, envisagée depuis plusieurs mois et confirmée en juillet dernier lors d’un voyage officiel du ministre de l’économie Sani Yaya à Londres, s'inscrit dans la stratégie du gouvernement de procéder à des opérations de reprofilage de certaines dettes domestiques contractées à des taux plus élevés et pour des maturités plus courtes.

Elle sera ainsi effectuée par phases successives, en fonction des conditions de marché, précise le ministère de l’économie et des finances à travers un communiqué publié ce vendredi.

Ce premier financement international, réalisé avec les conseils de la Banque d’affaires française Lazard Frères, porte sur une durée de 10 ans et bénéficie d'un coût global inférieur à 5% par an. Il est par ailleurs assuré à 100% par l'Agence pour l'Assurance du Commerce en Afrique (ACA), dont le Togo est devenu officiellement membre en janvier.

L’opération, « conclue dans le parfait respect des engagements pris par le Togo envers le FMI, se traduit pour le Togo par une économie en service de sa dette de plus 50 millions de dollars environ au cours des 3 prochaines années », précise la note.

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Comme annoncé la semaine dernière, la capitale togolaise a été le cadre jeudi d’un workshop sur le développement des Zones économiques spéciales (ZES) en Afrique.

Les travaux ont enregistré la participation du ministre en charge du commerce, Kodjo Adedze. Près de 200 personnes, principalement des cadres supérieurs, experts, PDG d’organisations, d’agences et institutions économiques ou d’investissements nationales, africaines et internationales, ont ensemble échangé sur les diverses thématiques au programme.

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L’objectif, comme l’a souligné Ekué Mivedor, DG de Togo Invest, principal organisateur de l’évènement, est « d’échanger et partager entre acteurs publics et privés, afin d’avoir une meilleure compréhension des ZES et rechercher les meilleures pratiques et stratégies pour leur développement ».

Ainsi selon Moubarack Lo, conseiller spécial et économiste en chef du Premier ministre sénégalais, « Le succès des zones économiques spéciales doit être un désir ardent des autorités situées au haut sommet de l'État ». Avis partagé par Kodzo Adedze, qui a d’ailleurs précisé que « l’organisation de cet évènement s’inscrit dans la dynamique actuelle que connaît le Togo, en lien étroit avec le PND, l’amélioration du climat des affaires, la promotion et le développement du secteur privé afin d’attirer davantage d’investisseurs privés ».

Les discussions se sont également poursuivies sur l’incidence des ZES sur le chômage, les collectivités locales.