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La Cour Constitutionnelle a officiellement publié ce vendredi la liste définitive des candidats retenus pour la prochaine élection présidentielle. Sept dossiers ont été retenus par la juridiction, sur les 10 qui lui ont été soumis, il y a un peu plus d’une semaine.

Deux dossiers ont été invalidés par la Cour, pour cause d’insuffisance du nombre de signatures d’électeurs, ceux de Kodjovi Atna Thon et Uleiya Yebisse Kagbara. Un candidat s’était officiellement retiré, pour sa part, de la course à la magistrature suprême.

Les candidats dont les dossiers sont conformes et qui ont obtenu le quitus sont donc le Chef de l’Etat sortant, Faure Essozimna Gnassingbé, Kodjo Agbeyome, Georges Assiongbon, Jean-Pierre Fabre, Tchabouré Gogue, Tchassona Traoré et Komi Wolou.

La campagne électorale pour le premier tour s’ouvre le 06 février prochain.

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Le Togo fait partie des pays qui accordent le plus d’attention aux questions relatives à l’inclusion économique et aux droits des femmes en Afrique. C’est ce que confirme l’édition 2020 du rapport  Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2020 de la Banque mondiale, une étude qui mesure la manière dont les lois affectent les femmes aux différentes étapes de leur vie professionnelle dans 190 économies, et qui couvre les réformes entreprises de juin 2017 à septembre 2019 dans huit domaines associés à l’émancipation économique des femmes.

En résumé, les femmes togolaises se voient accorder 84% des droits reconnus aux hommes, au-dessus de la moyenne en Afrique subsaharienne. Dans cette région du globe où le train des réformes s’est accéléré depuis quelques années, les femmes pâtissent toujours du manque de volonté politique.

Au Togo, sur les questions de liberté de circulation, d’accès à l’emploi, de rémunération au travail et des prestations de retraites (pensions), les réglementations sont les mêmes que pour les hommes. En matière de propriété et de succession, les femmes ne détiennent que 80% des droits dont disposent les hommes.

Par contre, l’écart se creuse sur les terrains du mariage, de la maternité, et de l’entrepreneuriat. Les contraintes juridiques liées au mariage demeurent encore plus importantes pour les femmes togolaises, montre l’indice. En ce qui concerne la maternité, l’institution de Bretton Woods constate que plusieurs lois continuent d’influencer négativement la vie professionnelle des femmes après la naissance d’un enfant.

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Sur le volet entrepreneuriat, certaines entraves à la création et à la gestion d’entreprise pour les femmes, persistent. Une tendance confirmée en 2019, montre une évolution marginale de la contribution des femmes aux nouvelles créations, selon de récentes statistiques du Centre de formalités des entreprises (CFE). Elles ne détenaient qu’environ 27% des nouvelles entités l’an dernier. Une amélioration faible au vu de 2018, malgré la révision à la hausse de la promesse des 25% de marchés publics aux jeunes et aux femmes.

A l’échelle mondiale et régionale, le cadre réglementaire de la participation économique des femmes s’est amélioré au cours des deux dernières années, a principalement remarqué la Banque mondiale.

En Afrique, le Togo se place derrière Maurice, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Cap vert, la Namibie, Sao Tomé-et-Príncipe et la Tanzanie.

L’Office Togolais des Recettes (OTR) a officiellement lancé jeudi la plateforme en ligne « e-foncier » exclusivement dédié aux opérations foncières.

La plateforme lancée par le DG du fisc, Phillipe Kokou Tchodie, en présence de responsables des Ordres des Notaires et des Géomètres, va surtout permettre à ceux-ci de procéder à des formalités foncières sans se déplacer, offrant ainsi des avantages en gain de temps et de célérité des procédures.

« Avec le E-foncier, le notaire fait la réquisition en ligne, le droit est liquidé par l’administration fiscale en ligne. Le notaire en est informé en ligne et procède au paiement de ce droit en ligne. A partir de ce moment, l’administration fiscale procède aux formalités de mutation totale et au bout de 5 jours maximum, le requérant peut passer retirer son titre foncier », explique le Commissaire aux Impôts de l’Office, Adoyi Essowavana.

Cette nouvelle réforme, en lien avec la politique de dématérialisation et de mutation menée par le Fisc, rejoint la liste des dernières, opérées dans le segment du foncier afin de faciliter les procédures aux usagers. Notamment la création d’un guichet unique et la suppression des 2ème et 3ème tampons.

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Quelques heures après avoir présidé le lancement du nouveau produit FNFI, le Chef de l’Etat a procédé à l’inauguration du nouveau marché préfectoral de Blitta.

L’infrastructure, fruit de l’accompagnement et de l’appui de l’Anadeb a été entièrement financée par le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) à hauteur de 445 millions FCFA.

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Ce marché moderne est composé de 19 hangars de type cantonal, réhabilités, d’un bloc de dix boutiques, d’un bloc administratif, d’une boucherie, de deux abris bétails, deux blocs latrines, quatre magasins de stockage, un forage photovoltaïque et des ouvrages d’assainissement.

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu jeudi à Pya au Nord du pays, le nouveau président élu de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo.Au menu des échanges, la coopération bilatérale et sous-régionale, ainsi que le raffermissement des liens déjà excellents entre Lomé et Bissau.

Secouée ces dernières années par une profonde crise sociopolitique, la Guinée Bissau avait réussi à organiser grâce à la médiation de la Cedeao, des élections présidentielles à l’issue desquelles le nouveau président Umaro Sissoco Embalo a été déclaré vainqueur avec 53,55% des voix.

Faure Gnassingbé, sollicité par l’ONU et l’Union Africaine, s’était investi particulièrement dans la résolution de cette crise. Des policiers et gendarmes togolais sont d’ailleurs actuellement déployés en Guinée Bissau, dans le cadre de la mission de sécurisation et de maintien de la paix de la Cedeao.

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Le Fonds National de Finance Inclusive (FNFI) a officiellement lancé jeudi un nouveau produit. C’était lors d’une cérémonie de lancement à Blitta, présidée par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé.

La nouvelle offre, dénommée N’Godédé qui signifie ‘Progrès’ en langue locale, est destinée aux bénéficiaires du Fonds en fin de cycle. Spécifiquement pour les jeunes apprentis en formation ou en fin de formation, il s’agit d’un Kit de financement, formation et entreprenariat.

Pour le Fonds, ce nouveau produit, dans la lignée des précédents, veut toucher un peu plus les couches défavorisées de la population et renforcer le niveau d’inclusion sociale et financière qui est passé de 50% en 2014 à 74% en 2019.

D’ailleurs dans son intervention, le Chef de l’Etat s’est félicité des résultats engrangés depuis la mise en œuvre de ce mécanisme. En 05 ans d’activités (2014-2019), le FNFI a accordé, à travers ses offres (AJSEF, AGRISEF, APSEF, entre autres) des micro crédits pour un montant global de 87 milliards de FCFA. Environ un million de Togolais en ont bénéficié.

Également en termes de remboursement, les chiffres sont satisfaisants avec un taux moyen de 95% dans les délais.

Afin d’accentuer l’impact et renforcer l’inclusion, le cap est mis désormais sur la pérennisation du Fonds avec un nouveau schéma directeur 2019-2024 en phase avec le Plan national de développement (PND).

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Annoncé depuis plusieurs semaines, le Sommet international de Lomé contre le trafic des médicaments falsifiés s’ouvre ce vendredi 17 janvier 2020.

Organisé par la République Togolaise et la Fondation Brazzaville, cet évènement inédit doit servir de point de départ à une mobilisation internationale contre ce fléau qui tue chaque année des centaines de milliers d’Africains dont un nombre considérable d’enfants. Un chiffre particulièrement marquant, la valeur estimée du marché illégal des médicaments falsifiés ou de qualité inférieure est de 200 milliards $.  

Plusieurs Chefs d’Etat du continent, en exercice et d’anciens dirigeants, ainsi que d’éminentes personnalités se retrouveront autour du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé pour jeter ensemble les bases de ce nouvel engagement dénommé « Initiative de Lomé ».

Aux abords de l’Hôtel 2 Février où se tiendront pendant deux jours les travaux, les préparatifs sont achevés et un périmètre de sécurité a été établi.

Jeudi déjà, de nombreuses personnalités attendues au sommet ont commencé à rallier Lomé, à l’instar du leader sénégalais Macky Sall ou encore de la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti.  

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Dans une interview accordée au bimensuel togolais Imagine Demain paru ce jeudi, la ministre-déléguée, conseillère du Président de la République en charge du Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson, a réaffirmé l’ambition du Togo d’intensifier ses réformes, afin d’améliorer davantage son économie.

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La responsable a tour à tour évoqué le Plan National de Développement, les initiatives menées par le Togo afin d’attirer davantage d’investisseurs (forums, roadshows, adhésions aux institutions internationales de développement), les réformes entreprises par le Togo ces dernières années, concrétisées par ce bond de 59 places au Doing Business en 02 ans et les perspectives pour 2020.  

« Le PND vient de boucler en réalité sa première année de mise en œuvre et ces premiers mois sont consacrés à la communication sur le Plan institutionnel et à la conception des projets voire de mobilisation des partenaires/investisseurs », a-t-elle indiqué, rappelant toutefois que plusieurs projets sont déjà mis en œuvre et en cours de réalisation : Kekeli Efficient Power, Centrale de Blitta, double-partenariat avec Dangote Group, Cizo, agropoles et parcs industriels, ou encore construction de l’hôpital de référence. 

Concernant le Forum Togo-UE, qui a été le grand rendez-vous de l’année dédié à l’investissement au Togo, Sandra Johnson s’est félicitée de la réussite de ce sommet « qui a apporté beaucoup de choses, aussi bien au gouvernement qu’au secteur privé ». Preuve de l’intérêt que continue de susciter ce forum, au cours des 06 mois qui ont suivi sa tenue, « 7946 visites ont été enregistrées sur le site internet dédié ».  

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La ministre a ensuite rappelé toutes les réformes opérées sur tous les indicateurs, de la création d’entreprises à l’obtention de crédit, en passant par le transfert de propriété, le permis de construire ou le raccordement à l’électricité. « Les défis portent sur l’accélération des réformes en cours de mise en œuvre relatifs aux coûts des facteurs de production (eau, électricité avec la construction de nouvelles centrales, les télécommunications et l’internet), la fiscalité, l’accès au crédit, le E-Foncier et la justice en particulier, le E-justice, pour une meilleure appropriation », a-t-elle affirmé.

Et d’annoncer : « 2020 ne sera pas du tout repos car il nous faut maintenir le cap des réformes en vue de sécuriser l’investissement de notre partenaire stratégique qu’est le secteur privé ».

Une déclaration qui va dans le même sens que celui du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, une semaine après la publication du rapport de la Banque Mondiale. « Nous sommes en compétition, nous devons maintenir le cap des réformes et accélérer le mouvement, faisons-le et bien ! », avait invité le n°1 togolais.

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Pour le compte de l’exercice 2019, le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa) a réussi à mobiliser au total 8,116 milliards FCFA de financement au profit de 76 500 acteurs agricoles, et a facilité la création de près de 140 000 emplois.

187 contrats ont été signés durant toute l’année entre le Mécanisme et les différents acteurs des chaînes de valeur, soit pour des achats de produits, soit pour des prestations de service agricoles, le tout pour un montant total de 20,699 milliards FCFA.

Également, des intrants agricoles d’une valeur globale de 310 millions FCFA ont été distribués à des coopératives, toujours dans le cadre de partenariats. Le Mifa, en synergie avec d’autres structures de l’Etat et autres projets du ministère de l’agriculture, a enrôlé environ 90 000 actifs agricoles pour 42% de femmes et 51% de jeunes de moins de 40 ans.

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Tous ces résultats ont été communiqués mercredi à Lomé par les premiers responsables du Mécanisme, à la faveur d’un exercice de présentation du bilan de performances pour l’année écoulée. L’on retient surtout qu’en 2019, le taux de réalisation a été de 107% pour une exécution financière de 97%. Mais pour Aristide Agbossoumonde, Directeur Général du Mécanisme devenu depuis février 2019 une Société Anonyme (SA), « 2019 a été une année de rodage et il faut maintenant passer à un rythme de croisière ».

Alors pour 2020, « les objectifs seront très élevés », a-t-il indiqué, déclarant ensuite : « nous voulons atteindre 1 million de personnes dans ce secteur ».

Les principaux défis résideront donc à en croire le Patron du mécanisme, dans le renforcement des capacités des micro-partenaires, la mobilisation des ressources financières adaptées aux besoins des acteurs, la fourniture à temps des intrants agricoles ou encore la mise en place effective des produits d’assurance au profit des acteurs.

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Un peu plus d’un mois après l’officialisation de son appui budgétaire pour la période 2019-2020, l’Union Européenne a procédé ce mercredi 15 janvier au décaissement de la première tranche de cet appui, soit 16 millions d’euros (environ 10,5 milliards FCFA).

C’était lors d’une cérémonie officielle de remise symbolique de chèque qui a réuni à Lomé côté togolais Demba Tignokpa et Sani Yaya, respectivement ministre de la planification du développement et de l’économie, et côté européen, le chargé d’affaires de la délégation, Bruno Hanses.

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Les fonds, versés au Trésor public et transférés directement au financement du budget de l’Etat adopté par le Parlement au titre de la Loi de Finances 2019, se composent d’une tranche fixe et d’une tranche variable, chacune d’une valeur de 08 millions d’euros.

« La décision de décaissement s'est fondée sur les nombreux efforts soutenus du gouvernement togolais en matière de réformes économiques et d'amélioration du climat des affaires », explique-t-on du côté de l’UE. Également, précise-t-on, « l'Union européenne a pris en compte les performances économiques, la mise en œuvre de la politique macroéconomique dédiée à l’assainissement budgétaire et la baisse de la dette publique ».

Pour rappel, le montant total de l’appui est de 33 millions d’euros (21,6 milliards FCFA). Le prochain décaissement devrait avoir lieu en fin d’année.

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