Un an exactement après le sommet de Lomé sur la lutte contre le trafic des faux médicaments, le ministre de la santé Moustafa Mijiyawa, les responsables de la Fondation Brazzaville et les représentants de l’Oms au Togo se sont réunis ce jeudi.
Principal objectif, faire le suivi de l’Initiative de Lomé qui a été lancée à la faveur du sommet, et les différents audits législatifs en cours de finalisation. La rencontre a également été l’occasion pour les officiels d’évoquer une nouvelle fois la nécessité d’agir rapidement afin de sauver les milliers de vies impactées chaque année par le trafic des faux médicaments.
L’initiative, portée par le leader togolais Faure Gnassingbé et appuyée par plusieurs de ses pairs du continent, s’est voulue dès le départ, le point de départ d’une croisade internationale contre le trafic des médicaments falsifiés et de qualité inférieure, sur le sol africain. Chaque année, près de 900 000 personnes dont 120 000 enfants de moins de 05 ans meurent de ce fléau que les dirigeants ont décidé “d’attaquer à la racine”.
Un Call for Action et une Déclaration avaient donné le ton de cette riposte collective.
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En 2019, les exportations de matières premières minières ont rapporté au Togo 92 milliards FCFA, indiquent des données de la Bceao. Des recettes en léger recul (-8,2%) par rapport à l’année précédente où les ventes ont généré près de 100 milliards FCFA.
Dans le détail, le clinker a été le plus exporté (60% du total), rapportant en tout 53,8 milliards. Le phosphate chute, tant au niveau de la quantité exportée (-15%) qu’au niveau des recettes (-19%). Les recettes passent ainsi de 46,2 milliards en 2018 à 37,5 milliards en 2019.
Sur le continent, les principaux clients du Togo sur la période ont été le Bénin, le Burkina et le Ghana. En dehors, les ventes sont allées vers l’Inde, l’Australie et le Canada.
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Après avoir expérimenté avec succès les plateformes multifonctionnelles (PTFM), dispositifs mécaniques installés dans les milieux ruraux pour réduire la pauvreté énergétique et favoriser l’accroissement des revenus, le Togo veut mettre en œuvre un nouveau programme de PTFM intelligentes.
Le projet, porté par le Président de la République, vise à créer des pôles locaux de développement socio-économique, en s'appuyant sur l’économie numérique et les infrastructures énergétiques décentralisées.
Les nouvelles PTFM fourniront davantage d’énergie électrique grâce à des centrales solaires photovoltaïques, de la connexion mobile et Internet, ainsi que divers services associés à valeur ajoutée qui étaient difficiles à obtenir avec les anciens modèles (dotés de moteur diesel ou biocarburant et de compteur à vibration). Ce qui permettra de moderniser les entreprises rurales de transformation agroalimentaire dotées d’équipements simples, d’offrir de meilleurs services de base et de dynamiser les activités des microentreprises rurales.
En moins de 10 ans, le Togo a installé via un programme national, une centaine de PTFM qui ont considérablement boosté le développement rural : 260 micro entreprises rurales et 4 200 emplois directs et indirects ont été créés, plus de 700 000 femmes en ont bénéficié, et l’implantation de mini adductions d’eau et l’équipement des salles de classes ont été favorisés.
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Ce jeudi, s’ouvre à Lomé un forum parlementaire de haut niveau consacré au genre et aux investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire. L'événement, organisé par l’Assemblée Nationale avec le concours de la FAO et des Nations Unies, durera deux jours.
Il s’agira pour les députés, de réfléchir et d’explorer des pistes de solutions, pour une meilleure prise en compte des femmes dans le développement des lois et des politiques axées sur l'investissement dans l'agriculture. Le réseau des parlementaires de la Cedeao dédié à la thématique prendra également part à ce dialogue national, de même que les représentants d’organisations de producteurs et de femmes rurales.
Le Togo a inscrit l’atteinte de l’objectif “faim zéro” dans ses priorités depuis plusieurs années maintenant. De nombreuses initiatives ont été lancées dans ce sens.
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Après celui d’aquaculture implanté à Elavagnon (Est-Mono) et d'élevage en cours de construction à Barkoissi (Oti), le Togo s’apprête à se doter d’un troisième institut de formation en alternance pour le développement.
Le ministère des travaux publics a récemment lancé, jusqu’au 16 février prochain, des appels d’offres pour la construction de cet établissement qui sera basé à Lomé.
Exclusivement dédié aux énergies solaires, le centre qui délivrera comme les autres des formations diplômantes, permettra au Togo de consolider ses ambitions et renforcer sa politique d’engagement et de promotion en faveur des énergies renouvelables. Il permettra surtout au pays de disposer dans quelques années, d’un vivier de ressources humaines qualifiées, nécessaire pour l’atteinte des objectifs d’électrification pour tous, projetés à 2030.
Pour rappel, les IFAD ont été créés par le gouvernement dans le but de former des professionnels compétents, capables de s’intégrer immédiatement dans la vie active et de s’adapter aux différentes évolutions de leurs secteurs d’activité, en lien avec les secteurs privés déclinés dans le Plan national de développement. Une dizaine au total seront implantés sur tout le territoire.
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Le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi a rencontré mardi à Lomé, les représentants des principaux partis politiques du pays. La réunion qui était la deuxième du genre après celle du 14 décembre dernier, était essentiellement consacrée à l’organisation prochaine des élections régionales.
Entre autres sujets évoqués, la mise en place d’une Concertation Nationale entre Acteurs Politiques (CNAP) dotée d’un règlement intérieur pour mener à bien les discussions, le format du dialogue, et les différentes propositions des formations politiques destinées à baliser la voie à un processus inclusif et réussi.
Parmi les propositions formulées, figurent notamment la décrispation socio-politique, la refonte du Code électoral et des discussions sur le texte constitutionnel actuel. “Il faut que les discussions aboutissent sur des conclusions susceptibles de normaliser la vie politique dans le pays”, a notamment indiqué l’un des représentants.
Créée en 2011 via un décret présidentiel, l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) a bouclé ce mardi 19 janvier ses 10 premières années d’activité au profit des populations. L’institution qui est le bras opérationnel du ministère chargé du développement à la base, aura, au cours de la décennie, multiplié les actions afin de réduire au mieux la pauvreté et améliorer le quotidien des communautés.
Au total, plus de 100 milliards FCFA ont été débloqués avec l’aide des partenaires pendant la période, pour la mise en oeuvre de 06 projets et programmes dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’alimentation et des activités génératrices de revenus : soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires, développement communautaire en zone urbaines, soutien aux activités économiques des groupements, accompagnement des communautés dans l’entretien manuel des routes et pistes par le cantonnage, filets sociaux et services de base et opportunités d’emploi pour les jeunes vulnérables.
Sur le terrain, les résultats sont visibles, note la directrice générale de l’Agence, Mazalo Katanga. Plus d’un millier de comités de développement à la base structurés, plus de 2 600 infrastructures de marchés et d’assainissement construites ou réhabilitées, 505 salles de classe construites et réhabilitées, des centaines d’infrastructures de santé équipées. Chaque année, plus de 1500 communautés de 300 cantons pauvres sont touchées.
La pandémie de Covid-19 a par ailleurs permis à l’institution de réorienter certaines actions, en faveur de la sensibilisation et de la résilience. “Le chantier n’est pas fini et se poursuivra conformément à la nouvelle vision du gouvernement, et notre souhait est de voir cette collaboration se perpétuer, surtout avec les communes, pour le bien des populations que nous accompagnons”, a affirmé l’Agence, à l’heure de décliner ses perspectives.
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Le gouvernement organise depuis lundi une vaste campagne nationale de vulgarisation des manuels de formation à la citoyenneté. L’activité, pilotée par le ministère des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République, se déroule sur tout le territoire jusqu’au 29 janvier prochain.
Plus de 2000 acteurs locaux et de la société civile, répartis dans les 117 communes des 39 préfectures du Togo, sont concernés par cette campagne. Les sessions, couplées à des séances de sensibilisation contre le covid-19, seront l’occasion pour les formateurs, d’expliquer aux populations les notions de civisme et de citoyenneté.
Pour rappel, le guide qui fait l’objet de vulgarisation a été adopté en août dernier à l’issue d’un vaste processus national.
Entre 2018 et 2019, 37 102 tonnes de poissons ont été pêchées au Togo, révèlent des chiffres de la Direction de la Pêche et de l’Aquaculture (DPA).
Dans le détail, 18 142 t et 18 960 t ont été respectivement capturées durant les deux années, en grande partie via le port de pêche. Une production nettement en baisse comparée aux 20 000 tonnes de moyenne obtenus au cours des années précédentes.
Entre autres principales raisons, la surexploitation et la forte concurrence au niveau des pêcheurs des pays voisins.
En attendant la mise en œuvre des nouvelles politiques destinées à mieux booster le secteur, des dispositions ont été prises afin d’améliorer le rendement halieutique à l’intérieur : instauration systématique du repos biologique, ou encore déploiement du plan de gestion des pêcheries.
En rappel, le secteur de la pêche emploie au Togo plus de 20 000 personnes et contribue à environ 4,5% du PIB.
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Après une première sortie réussie pour lancer l’année, le Togo renoue avec le marché de l’emprunt dans la zone de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa). Un nouvel appel d’offres a été lancé depuis le 13 janvier dernier, pour la cession d’obligations assimilables du trésor (OAT).
Le montant recherché jusqu’au 22 janvier prochain est de 80 milliards FCFA, pour 3 OAT de maturités respectives de 36, 60 et 84 mois.
L’opération vise à couvrir les besoins de financement du budget de l’Etat.