Lancé en Janvier 2014 par le Chef de l’Etat dans le but de lutter autrement contre la pauvreté, réduire les inégalités, renforcer la résilience des populations, et surtout leur offrir un meilleur accès aux services financiers, le Fonds national de la finance inclusive célèbre ce mois son 7e anniversaire.
En 7 ans, l’institution placée sous la tutelle du Secrétariat d’Etat à l’inclusion, a multiplié les résultats positifs, contribuant à faire du Togo une référence dans la sous-région en matière d’inclusion financière.
Au total, 1 766 263 crédits d’un montant global de 98,23 milliards de francs CFA, ont été accordés aux populations depuis janvier 2014. Le taux de remboursement, impressionnant au vu de la tendance communautaire, s’établit à 92,40%.
Le fonds, qui bénéficie depuis sa mise en route à plus de 1,7 million de personnes, a par ailleurs diversifié ses produits, permettant de toucher au plus grand nombre de nécessiteux. Les derniers produits lancés, pour accompagner les personnes en fin de cycle (Nkodede), financer l’entrepreneuriat (Kiffe) ou relancer les entreprises impactées par la crise (Fonds de relance), ont tous récemment fait état de performances positives.
Malgré tous ces voyants au vert, le gouvernement entend faire plus. Une stratégie nationale d’inclusion financière est ainsi en cours d’élaboration. Projetée sur 05 ans (2021-2025), elle devra permettre d’améliorer et prolonger ces performances, renforcer le cadre d’intervention de l’Etat, étendre davantage la couverture géographique des services et, surtout, mettre à disposition des services financiers digitaux via la création d’une banque digitale.
A terme, jeunes, femmes, adultes ruraux, et petites entreprises devront bénéficier de services financiers à moindre coût.
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Le Togo a commémoré dimanche, le 47ème anniversaire de l'attentat de Sarakawa.
Une cérémonie officielle sobre, marquée par un dépôt de gerbes, a eu lieu au mausolée érigé sur le site du drame, dans la préfecture de la Kozah, en présence du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, du Premier ministre, et de la Présidente de l’Assemblée Nationale.
Une cérémonie similaire s’est également déroulée à Lomé.
Le 24 janvier 1974, des citoyens togolais avaient perdu la vie à la suite de l’attentat perpétré sur l’avion à bord duquel se trouvait le Président Gnassingbé Eyadema. La célébration chaque année de cet évènement qui a bouleversé le Togo d’alors, reste un devoir de mémoire collective et de renforcement de l’unité nationale.
S’il se prépare activement à introduire le vaccin dans les prochaines semaines et lancer sa campagne, le Togo ne dispose encore à ce jour d’aucune dose. C’est ce qu’a rappelé samedi le Gouvernement, dans un communiqué destiné à éclairer les populations après la propagation sur les réseaux sociaux de fausses informations sur la vaccination dans le pays.
“Le ministère de la santé tient à informer toute la population togolaise que ce vaccin contre la Covid-19 n’est pas encore disponible dans notre pays”, a indiqué l’exécutif. Et de poursuivre : “Les modalités et la période de cette vaccination feront l’objet d’une communication officielle, mais l’on peut déjà retenir que cette vaccination destinée aux adultes, ne concerne pas les enfants”.
D’ici là, le gouvernement exhorte une nouvelle fois la population au strict respect des mesures barrières. A ce jour, plus de 39 millions de doses de vaccins ont été administrées dans une cinquantaine de pays dans le monde.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé prend part ce samedi à la 58ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao. La rencontre se déroule par visioconférence.
Je prends part ce jour par visioconférence, à la 58è session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) @ecowas_cedeao. FEG pic.twitter.com/uDRWlm7q6Z
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) January 23, 2021
Au menu des travaux, la situation politique, économique et sécuritaire de la Communauté. Le Chef de l’Etat et ses pairs examineront plusieurs dossiers et se pencheront sur d’importants sujets tels que la situation au Mali, le programme de la monnaie unique et la mise en œuvre de la Zlecaf dans l’espace communautaire.
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) poursuit sa dynamique de refonte du secteur. L’institution a annoncé vendredi, la mise en place de nouvelles mesures, destinées à parvenir à une tarification plus juste et raisonnable des services et de certaines prestations des opérateurs, pour les consommateurs.
Transparence des offres
Dorénavant, les opérateurs sont tenus d’assurer aux usagers la transparence dans leurs offres tarifaires, exige le régulateur. Ainsi, quelles que soient les unités de tarification utilisées (minute, SMS, mégaoctet), les opérateurs doivent communiquer clairement sur les différents tarifs afin de permettre aux consommateurs de disposer d’éléments de comparaison des différentes offres disponibles.
Fin de la durée de validité sur les crédits
Jusqu’alors définies par une durée de validité, les crédits de communication devraient désormais être illimités, tant que la carte Sim est active. “Le crédit sur une carte SIM ne peut plus être considéré comme expiré, tant que la carte SIM est active”, édicte l’Arcep, ajoutant que “les recharges ne doivent pas comporter de durée de validité au-delà de laquelle l'usager perd le solde restant de son crédit”.
Validité “raisonnable” pour les forfaits et promotions
La démarche s’étend également au niveau des offres promotionnelles et des forfaits accordés souvent par les opérateurs. “La durée de validité doit être raisonnable au regard du montant de souscription et clairement portée à la connaissance des consommateurs”, enjoint l’Autorité.
Frais appliqués aux transferts de crédit de compte à compte
Une autre mesure qui devrait soulager les consommateurs concerne les transferts de crédits opérés par les abonnés entre leurs comptes. Désormais, les frais appliqués pour ces opérations et déduits par les opérateurs, “ne doivent pas dépasser 3% du montant transféré”.
Plafond pour le service clientèle
Dernière mesure qui profitera largement aux consommateurs, le tarif pour l'accès du public aux services d'assistance clientèle des opérateurs. Il “ne peut être facturé à plus de 20 F CFA par appel, et ce, quelle que soit la durée de l'appel”, décide l’Arcep.
Les nouveaux principes, entrés en vigueur dès la date de leur publication, ont été notifiés aux différents opérateurs sur le territoire (Togo Télécom, Togo Cellulaire, Moov Africa Togo, GVA Togo, Téolis SA et Cafe Informatique & Télécommunications), et des sanctions sont prévues en cas de non-respect, a averti l’institution.
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Les partenaires techniques et financiers (PTF) du Togo ont marqué vendredi leur adhésion à la nouvelle feuille de route, ainsi qu’à la démarche inclusive adoptée par l’exécutif. Ceci, lors d’une rencontre avec le Gouvernement, présidée par le Premier ministre Victoire Dogbé.
Organisations internationales, banques de développement ou encore pays partenaires ont été instruits sur la nouvelle vision quinquennale et ses différents objectifs. “Le gouvernement a inscrit le renforcement de la coopération avec ses partenaires comme une priorité. C'est dans ce contexte que nous voulons œuvrer ensemble avec vous au développement de nouveaux partenariats d'alignement, de gestion axée sur les résultats, de transparence et de redevabilité mutuelle”, a souligné la cheffe du gouvernement.
Pour le coordinateur du système des Nations Unies, Damien Mama, l'initiative permet surtout “d'assurer une meilleure cohérence entre les programmes des partenaires et les priorités du gouvernement en s’assurant que le leadership national et les principes de redevabilité sont respectés”.
La contribution des PTF du Togo a significativement augmenté ces dernières années. De 243 millions de dollars en 2008, elle est passée à plus de 510 millions en 2019.
Le Togo a engrangé ce vendredi un nouveau succès sur le marché financier de l’Uemoa. A la recherche de 80 milliards FCFA via la cession d’Obligations Assimilables du Trésor, le pays a obtenu plus de 200 milliards FCFA de soumission, avec un taux de couverture de 252%.
Au final, 88 milliards sont retenus, destinés à assurer les besoins de financement du budget de l’Etat.
Cette nouvelle performance vient confirmer le statut de bon émetteur du Togo sur le marché régional.
Au Togo, la création d’entreprise a repoussé ses limites en 2020, malgré la pandémie de coronavirus. 12 529 nouvelles entreprises ont été créées au cours de l’année, selon les chiffres du Centre de formalité des entreprises (CFE). Une hausse de 9% comme en 2019, où 11 482 nouvelles entités avaient vu le jour.
Les mois d’Octobre, Janvier et Juillet ont été les plus prolifiques avec respectivement 1340, 1320 et 1201 entreprises créées alors qu’une contraction a été observée durant les mois d'avril et mai, au plus fort de la crise sanitaire.
Les étrangers maintiennent leur attrait pour l’aventure entrepreneuriale dans le pays, avec 23% d’entreprises créées (+3% par rapport à 2019). Les 77% restants sont détenus par des Togolais. Autre fait intéressant, le nombre d’entités lancées par les femmes augmente de 11%, pour se fixer à 3426 au total. Une performance à mettre au crédit de la dynamique globale des réformes destinées à améliorer l’environnement des affaires, et les facilités de plus en plus accordées aux jeunes et femmes entrepreneurs.
63% des entreprises fondées au cours de l'année ont été formalisées sous forme de personne physique, et le reste sous le statut de personne morale.
Pour rappel, le Togo a réduit de 90% les frais de création des entreprises au cours des dernières années, le faisant passer de 262 000 FCFA en 2012 à 25 400 FCFA en 2020. Des efforts qui ont été salués à l’international et matérialisés dans les précédents rapports du Doing Business.
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Le second semestre de l’année 2020 aura été plus meurtrier que le premier sur les routes togolaises. C’est ce qu’il ressort du bilan sécuritaire pour la période, présenté jeudi par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, en présence de son collègue des transports Affoh Atcha-Dédji.
335 morts et 5780 blessés ont été recensés au cours de 4503 accidents, des chiffres nettement en hausse, comparés aux 241 morts, 3734 blessés et 2627 accidents enregistrés au 1er semestre. La Nationale N1 a été la plus meurtrière selon les statistiques, avec 89 morts, suivie par la zone du Grand Lomé et ses environs avec une trentaine de décès.
Pour le ministre de la sécurité, ces sinistres restent dus aux mêmes causes : excès de vitesse, conduite en état d’ébriété ou sous influence de substances, inattention ou distraction (usage de téléphone surtout), non-respect du code, absence de dispositions de sécurité (casques, ceinture de sécurité, siège-auto pour enfant), entre autres.
La délinquance encore au rendez-vous
Les chiffres concernant le banditisme et la délinquance ne s’améliorent pas non plus. Si les braquages et vols à main armée ont sensiblement diminué, les pertes restent conséquentes avec plus de 200 millions FCFA emportés lors des divers délits.
54 personnes ont été assassinées, et 14 autres enlevées, indiquent les forces de police.
Importantes saisies
Les forces de l’ordre ont saisi au cours des 06 derniers mois 11 750 litres de carburant illicite, et plus de 10 tonnes de cannabis, cocaïne, héroïne, faux médicaments, cigarettes et tabac illicite, et autres produits interdits.
Discipline au sein des forces de l’ordre
Yark Damehame a également communiqué des informations sur des sanctions appliquées à l’endroit des personnels des forces de sécurité indélicats. Au total 225 de ces derniers (88 policiers et 137 gendarmes) ont été sanctionnés (exclusion de 06 mois après 02 mois d’arrêt de rigueur) pour indiscipline, inconscience professionnelle, négligence, abandon de poste, racket, cupidité et indélicatesse.
Le Conseil national du patronat (CNP) dispose désormais de nouveaux bureaux. Le Premier ministre Victoire Dogbé a inauguré jeudi en présence de plusieurs membres du gouvernement, le nouveau siège de l’institution.
Les locaux pour le moment considérés comme annexes, en attendant l’érection de l’immeuble principal, sont basés au sein de la Cité de l’OUA à Lomé.
Les travaux, lancés depuis 2013 avec la pose symbolique de la première pierre par le chef du gouvernement d’alors Séléagodji Ahoomey-Zunu, n’ont réellement démarré qu’en juillet dernier. Une fois achevé, le site servira non seulement de siège au Patronat du Togo, mais aussi de domiciliation pour la Fédération des Organisations Patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO).
“Nous sommes fiers d’être parvenus à réaliser l’un de nos plus chers rêves, rejoindre nos propres locaux et améliorer notre visibilité”, s’est réjoui le président de cette fédération des associations professionnelles du pays, Laurent Tamégnon.
Le ministre chargé de la promotion de l’investissement, Kayi Mivedor a salué l’aménagement de cet espace désormais et émis le vœu qu’il favorise le renforcement de l’action du CNP aux côtés du gouvernement dans l’atteinte de ses objectifs.