Comme chaque année depuis 2006, le Togo commémorera le 05 février prochain le rappel à Dieu de son ancien président, Gnassingbé Eyadéma. Pour ce 16ème anniversaire, il ne se tiendra pas de célébration publique au Palais des Congrès de Kara, pour tenir compte de la lutte contre le coronavirus, annonce le ministre d’Etat Payadowa Boukpessi.
Le programme dévoilé indique également qu’il ne sera pas organisé de veillée le 04 février.
Une prière musulmane aura lieu le vendredi 05 février à 13h, dans les mosquées des chefs-lieux de préfectures en mémoire du Père de la Nation. Le dimanche 07 février, une prière chrétienne sera organisée dans les églises et temples des chefs-lieux de préfectures pour la même intention.
En rappel, Gnassingbé Eyadema est décédé le 05 février 2005 à 69 ans.
Le District autonome du Grand Lomé (DAGL) veut réformer son système de fonctionnement et initier une nouvelle gestion publique. L’entité regroupant les 13 communes de la capitale a entamé lundi une série d’activités destinées à moderniser les structures et renforcer les capacités de ses agents.
Le projet soutenu par l’Agence française de développement (AFD), portera sur la gestion axée sur les résultats, l’élaboration de budget-programmes, la programmation pluriannuelle des dépenses et des recettes, puis l’audit interne, les démarches qualité et les outils de pilotage dans un second temps.
« Au regard des défis qui sont les nôtres, nous devrions désormais dans notre système de fonctionnement, chercher à réduire les coûts, à faire preuve d’une grande célérité, d’efficacité, de performance et d’efficience dans l’intérêt de la population du grand Lomé », explique son Secrétaire général par intérim du DAGL, Tagba Tchalim.
Pour rappel, le District est depuis novembre 2019, l’autorité locale représentant la ville de Lomé dans son ensemble.
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L’Office Togolais des Recettes a dévoilé lundi les résultats de son concours de recrutement du 17 octobre dernier. Au total, 364 nouveaux agents rejoignent l’institution en charge de l’administration fiscale et douanière du pays.
Les nouvelles recrues seront affectées à des postes d’agents techniques du cadastre, de la conservation foncière, de l’enregistrement, de l’informatique et des technologies de l’information.
Les résultats sont disponibles sur les canaux d’information de l’Office.
Le Togo veut améliorer la productivité et les rendements agricoles dans la culture de certains produits des filières plantes à racines et tubercules, et ce, dès la prochaine campagne agricole.
Une centaine d’acteurs des régions de la Kara, Centrale, Plateaux et Maritime ont reçu dans ce sens durant toute la semaine écoulée, une formation pratique au Centre de recherche agronomique du littoral à Davié. L’activité, organisée par le ministère de l’agriculture, visait à outiller les producteurs aux techniques de multiplication et de conservation de l’igname, du manioc et de la patate douce.
Les trois espèces, cultivées sous plusieurs variétés dans 35 préfectures sur 39, et produites en plusieurs dérivés (tapioca, gari, fécules/amidon, pain, frites…), sont les denrées les plus produites en volume et elles occupent plus de 15% de la surface agricole totale du pays.
Si les rendements restent pour le moment faibles, notamment en raison d’un manque de matériel végétal de qualité, et de difficultés liées à la conservation, le potentiel existe.
Le Programme national d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNIASAN), lancé il y a 04 ans, accorde une attention importante à la promotion de ces produits à fort potentiel économique.
La filiale togolaise de la banque panafricaine Ecobank s’est officiellement engagée en fin de semaine dernière, à financer les projets des jeunes entrepreneurs locaux. Ceci, à la faveur de la signature d’une convention de partenariat avec le ministère chargé de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.
De façon concrète, l’institution bancaire “assistera et apportera des financements adaptés et des appuis techniques, aux jeunes entrepreneurs dont les projets sont portés par le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej)”, précise Souleymane Touré, son Directeur général.
Mieux, Ecobank-Togo souhaite aller au-delà de l’octroi des financements : « Notre ambition n’est pas seulement d’offrir des concours financiers aux jeunes entrepreneurs, mais de voir aussi dans quelle mesure on peut leur donner l’accompagnement technique et la formation nécessaire pour que leurs projets deviennent des projets pérennes, qui contribuent à la création de richesses puisque c’est ce qui contribuera aussi à l’amélioration du bien-être des populations togolaises », poursuit le responsable.
La formalisation de ce partenariat est l’aboutissement d’un processus entamé par le Premier ministre, Victoire Dogbé, avec l’appui de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets (CPES), afin de garantir une source de financement pour les projets porteurs des jeunes et femmes entrepreneurs.
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Pour la nouvelle campagne agricole, le gouvernement, à travers le ministère de l’agriculture, prévoit de construire 80 zones d’aménagement agricole planifiées (Zaap) dans les 05 régions. Ces nouvelles zones s’ajouteront aux 38 déjà installées.
Au total, 8000 hectares, à raison de 100 ha par site, seront aménagés. Il est prévu 24 dans les Savanes, 24 dans la Kara, 5 dans la Centrale, 11 dans les Plateaux et 16 dans la Maritime. Les travaux ont déjà démarré, avec l’identification des terres auprès des collectivités locales, les levées topographiques, et l’organisation des producteurs.
L’implantation de ces sites, initiée il y a quelques années et inscrite dans les priorités de l’exécutif pour le secteur, doit permettre d’offrir des cadres coopératifs aux agriculteurs, améliorer la productivité, booster les rendements et moderniser l’agriculture nationale.
A terme, 400 Zaap, à raison d’une zone par canton, seront aménagées sur toute l’étendue du territoire. “Les activités sur ces ZAAP permettront la mise en place des unités de transformation des produits agricoles, et l’Etat mettra tout en œuvre pour accompagner les producteurs dans la recherche de débouchés”, assure le Mécanisme de financement agricole (Mifa).
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Nouvelle reconnaissance pour le Togo dans sa gestion de la lutte contre le coronavirus. Dans une évaluation mondiale sur la gestion de la pandémie réalisée par l’Institut Lowy, un think tank indépendant, le pays se classe dans le haut de tableau en s'adjugeant le 2ème rang continental et le 15ème au plan mondial.
L’étude, réalisée sur 98 pays pour lesquels les données étaient disponibles, a couvert les 36 semaines suivant le centième cas confirmé de contamination dans chaque pays, en prenant en compte six indicateurs (cas confirmés par million de personnes, décès confirmés par millions de personnes, cas confirmés en proportion de tests, test pour mille personnes, entre autres).
Le Togo (1er en Afrique de l’Ouest) obtient une moyenne de 72,8 sur 100, derrière le Rwanda (80,8 /6ème mondial).
Sur l’échiquier mondial dominé par la Nouvelle-Zélande (94,4), le Togo devance des nations comme la Corée du Sud (20ème), le Royaume-Uni (66ème), la France (73ème) ou encore la Russie (76ème). Les USA (94ème) et le Brésil (98ème), figurent dans le peloton de queue. Point de départ de la pandémie, “la Chine n'a pas été incluse dans ce classement en raison d'un manque de données publiques sur les tests”, a indiqué le groupe de réflexion.
Cette performance, le Togo peut l’attribuer à la réactivité et l’implication des autorités dès la détection du premier cas, et aux nombreuses mesures mises en place depuis lors : installation d’un comité national de crise présidé par le Chef de l’Etat, mise en place de la CNGR, du Conseil scientifique national et des protocoles sanitaires conformément aux dispositions de l’OMS. Ce à quoi s’ajoutent la création d’un centre de prise en charge, des laboratoires d’analyse, de la Force spéciale (FOSAP) dédiés à la Covid-19, puis l’instauration de mesures spécifiques.
Des préparatifs sont en cours, pour disposer d’ici quelques mois de doses de vaccin.
En juin dernier, une première enquête avait révélé que 91% des togolais approuvaient la gestion du Gouvernement face à la situation.
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Le programme des Nations Unies pour le développement a fait don ce vendredi de 135 millions FCFA (249 807 $) à huit organisations de la société civile togolaise, œuvrant dans la lutte pour la préservation de l’environnement et le changement climatique.
Les subventions, octroyées au titre du 11ème round de financement, doivent permettre à ces organisations de mener à bien “des activités au niveau communautaire sur la préservation de l'environnement, la lutte contre les changements climatiques, la préservation des écosystèmes”, selon le Représentant-Résident Aliou Mdia.
A travers ce nouveau cycle de financement, l'institution présente au Togo depuis 1977 entend soutenir le pays dans son engagement contre les défis environnementaux. Des initiatives ont déjà ainsi été mises en œuvre, à l’instar du projet de conservation du système national d’aires protégées, de l’élaboration de la documentation nationale sur le changement climatique, le développement des éco-villages, le renforcement des communautés vulnérables ou encore les Contributions Déterminées au niveau National (CDN).
Au total, le Pnud a accordé un peu plus de 1,6 milliard FCFA (3 millions $) pour soutenir 112 projets.
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Le chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey a été reçu ce vendredi au Quai d’Orsay par son homologue français Jean-Yves Le Drian.
J ai eu un excellent entretien avec @JY_LeDrian . La France est l’un des 1er bailleurs bilatéraux d aide au développement du Togo. Je félicite l @AFD_France pour son engagement au Togo. @francediplo pic.twitter.com/WeTol9AtzF
— Robert Dussey (@rdussey) January 29, 2021
Au menu des échanges, la coopération bilatérale entre Lomé et Paris qui s’est davantage densifiée, la crise sanitaire, la nouvelle feuille de route gouvernementale et le Plan National de Développement qui a subi une actualisation en raison de l’impact de la pandémie.
Les deux personnalités ont également évoqué des sujets liés à l’actualité régionale et internationale, et le récent accord trouvé entre les pays OEACP et l’UE.
Jean-Yves Le Drian a notamment adressé ses félicitations au Président de la République “pour son engagement et ses actions pour la paix et la sécurité dans la sous-région ouest-africaine”.
La filière ananas s’est dotée cette semaine d’un nouveau plan stratégique pour les cinq prochaines années. Le document a été validé à l’issue de deux jours de discussions à Lomé, entre les différents acteurs du secteur et les partenaires.
"Ce plan d'action regroupe toutes les activités que nous aurons à mener avec la coordination de tous les maillons qui composent l'interprofession de la filière ananas", indique le président du conseil interprofessionnel de la filière, Kpindelesi Zangaba.
Les principaux défis que compte relever la nouvelle vision vont de l’accès au marché international, à la promotion de la consommation locale, en passant par l’anticipation dans la gestion des stocks non-écoulés. Car si le secteur affiche sur les dernières années une bonne mine, soutenue par le gouvernement, l’UE et la GIZ, d’importantes contraintes subsistent. Et la fermeture l’année dernière des frontières étatiques a eu de fâcheuses conséquences au niveau des exportations.
La filière ananas au Togo, c’est plus de 3200 personnes employées et plus de 6 milliards FCFA de revenus par an.