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31 nouvelles personnes, membres du groupe « Tigre Révolution » et soupçonnées de tentative d’insurrection ont été présentées lundi à Lomé par la Police Nationale.

Ces derniers, de différentes nationalités, ont été interpellés dans la nuit de Samedi à Dimanche, dans ls préfecture de Zio (Davié) et d’Agoè (Alinka). En leur possession, un nombre considérable d’armes artisanales et un carton de munitions et de cartouches d’armes modernes (AK-47 et armes de calibre 12 mm).

Selon le Patron de la Police, Yaovi Okpaoul, leur objectif serait d’empêcher par tous les moyens la tenue des élections. Le 23 novembre dernier, une tentative d’insurrection armée ainsi que des agressions contre les forces de l’ordre avaient été entreprises par des membres de ce même groupe, occasionnant la mort d’un gendarme et d’importants dégâts matériels.

Le nombre total de personnes interpellées à ce jour se porte à 59.

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Le ‘Camp du Futur’, formation en entrepreneuriat agricole initiée par le gouvernement à travers le ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique, a démarré ce lundi au Togo.

Au total, 20 000 jeunes et femmes agripreneurs, sélectionnés parmi ceux ayant pris part au Forum de Kara il y a quelques jours, vont être accompagnés pendant 10 jours, et dotés d’outils modernes de gestion pour une meilleure gouvernance de leurs entreprises agricoles.

13 sites, répartis sur l’ensemble du territoire accueillent simultanément ces Camps du Futur : Golfe, Agoè, Vo, Notsè, Agou, Atakpamè, Sokodé, Sotouboua, Kara, Bassar, Niamtougou, Mango et Dapaong où le ministre de l’agriculture, Noel Koutéra Bataka a procédé au lancement officiel des activités.

Pour rappel, une première expérience du Camp de Futur avait été menée et couronnée de succès il y a quelques mois, à Kpélé-Adéta dans la Région des Plateaux, et avait permis de former un millier de jeunes entrepreneurs agricoles.

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Le Togo a célébré ce lundi, comme dans plusieurs pays du monde, la Journée Internationale de la Douane. Thème retenu cette année : « La durabilité au cœur de l’action douanière pour les personnes, la prospérité et la planète ».

A Lomé où l’évènement a été marqué par une cérémonie officielle, les travaux ont été présidés par le représentant du ministre de l’économie, Kossi Tofio, entouré de hauts responsables de l’Office Togolais des Recettes (OTR).

Confrontées à un impératif de mobilisation maximale des ressources afin d’assurer les besoins de financement des Etats, les administrations douanières doivent également procéder à de profondes réformes internes, pour être en phase avec les Objectifs de Développement Durable.

Cette année, l’Organisation Mondiale des Douanes invite notamment les administrations douanières à redynamiser leurs efforts pour relever les défis environnementaux, socioéconomiques et sanitaires afin de garantir un avenir fondé sur la durabilité, la sécurité et l’inclusion, a déclaré le représentant du ministre.

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La douane pourrait ainsi par exemple, précise-t-il, contribuer à lutter contre le changement climatique et assurer une meilleure durabilité environnementale en appuyant la mise en œuvre effective des divers accords environnementaux multilatéraux.

Kossi Tofio a par ailleurs souligné les efforts du gouvernement de relever tous ces défis.Entre autres, la mise en synergie des administrations fiscales et douanières, donnant naissance à l’OTR.

Ce lundi 27 janvier 2020, le ministre de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature, David Wonou Olatokoun, a officiellement lancé le sous-projet de gestion des déchets (solides et liquides) dans la ville d’Aného, commune des lacs 1.

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Concrètement, il s'agira, sur trois ans, de: doter plus de 120 ménages de la ville d’Aného de toilettes ECOSAN, et 7 écoles primaires publiques du canton de Glidji en toilettes à chasse manuelle ; abonner 2300 ménages à un service de collecte de déchets solides, et 400 ménages au service de contrôle de bon fonctionnement et de vidange. De plus, 50% des déchets seront par ailleurs traités, avant enfouissement des déchets ultimes.

D’un coût total de plus de 450 millions FCFA, cette initiative fait partie des 11 sous-composantes du Projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA-ResiP), notamment appuyé par le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds pour l’environnement mondial.

Pour le ministre, le projet WACA ResIP, « se présente comme une opportunité pour les nouvelles autorités municipales, qui font leurs premiers pas dans un contexte de décentralisation. » En effet, ajoute-il, « concilier le développement économique et social à la protection de l’environnement est possible. »

Ce lancement s’est fait en présence du maire de la localité, des autorités administratives et traditionnelles, et des représentants de communautés à la base. En guise de conclusion, le ministre a notamment déclaré que « le gouvernement est impatient de voir toutes les activités prévues se réaliser avec succès, au grand bonheur des populations ».

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Le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou est actuellement à Djibouti où il prend part du 27 au 29 janvier au 3ème Forum international sur l’éducation équilibrée et inclusive (BIE).

L’objectif général de cet évènement organisé conjointement par la République de Djibouti et l’ONG internationale Education Relief Foundation (ERF), est de développer des stratégies visant à atteindre les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD4) pour une éducation inclusive et de qualité.

Une quarantaine de pays, représentés par des délégations gouvernementales de haut niveau, participent aux travaux qui s’inscrivent dans la même dynamique que ceux tenus en 2017 et 2018, respectivement à Genève et à Mexico. Une déclaration Universelle sera adoptée à l’issue des travaux, jetant ainsi les bases d’une éducation qui s’appuie sur l’interculturalité, la globalisation, le dialectisme et la contextualité.

Le Togo devrait, lors de ces assises, y partager son expérience et ses pratiques en la matière.

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Renforcer les cultures de contre-saison, la transformation et la commercialisation des produits agricoles et agroalimentaires, ainsi qu’instaurer des labels de qualité, en vue de tripler les rendements et les revenus des petits producteurs d’ici 2025. Ce sont les visées du plan d’urgence lancé par Komi Sélom Klassou, le Premier ministre, ce samedi à Kara, à l’issue de la 12e édition du Forum national du Paysan togolais. Objectif ultime : une profonde transformation agricole au Togo.

De grands projets sont prévus, dans le cadre de ce programme où le paysan tient une place de choix. A terme ou sans délai, selon la structuration du projet, les choses iront vite, a eu le temps de rappeler la délégation conduite par le Premier ministre.

Lomé annonce qu’il accompagnera l’aménagement de 500 000 hectares de terres cultivables, et l’installation d’au moins une zone d’aménagement agricole planifiée (ZAAP) par canton. Au total, 400 ZAAP devraient voir le jour sur toute l’étendue du territoire national. Dans la même dynamique, le projet de mise en place des agropoles sera renforcé.

Les ambitions à terme, portent désormais sur la création de deux (02) agropoles dans chaque région. 10 000 hectares de terres seront irriguées pour permettre à 40 000 jeunes et femmes de développer les cultures de contre-saison. Si le ministre Noel Bataka a promis en ouverture ce forum la fin de l’agriculture de subsistance, le cap résolument mis sur l’agrobusiness.

L’exécutif indique qu’il accompagnera au moins 2000 jeunes et femmes dans la création et le développement de leur entreprise dans le domaine agricole pour le développement d’une économie rurale. Aussi, apprend-on, le soutien à l’habilitation de 50 000 jeunes et femmes professionnels pour la production, la commercialisation locale voire l’exportation de divers produits d’élevage.

L’INAM sera mis à profit pour offrir différents produits d’assurance adaptés aux réalités du secteur agricole pour au moins un million d’actifs d’ici 2022.

Premier exportateur de produits agricoles biologiques vers l’Union européenne, en Afrique de l’Ouest, le Togo compte maintenir son leadership. La promotion de l’agriculture biologique et la qualité labélisée Togo, notamment dans les filières et produits à forte valeur ajoutée tels que le soja, le sésame et le fonio, seront des chantiers importants dans ce nouveau plan d’urgence.

Les productions animale et halieutique ne sont pas en reste. Un coup de pouce sera donné à la création de ranchs et la construction d’au moins un abattoir moderne par région par an, a annoncé le gouvernement.

« C’est un ambitieux plan », s’exclame l’un des participants de ce forum. « Maintenant, il faudra l’exécuter, et très rapidement. », poursuit le transformateur.

Le Togo a commémoré ce vendredi le 46ème anniversaire de l’Attentat de Sarakawa.

Une cérémonie officielle, marquée par un dépôt de gerbes a eu lieu au mausolée de Sarakawa, dans la préfecture de la Kozah, en présence du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, et de nombreuses hautes personnalités.

Une cérémonie similaire s’est également déroulée à Lomé, en présence du Chef d’Etat Major des Forces Armées Togolaises.

Le 24 janvier 1974, des citoyens togolais avaient perdu la vie à la suite de l’attentat perpétré sur l’avion à bord duquel se trouvait le Président Gnassingbé Eyadema. La célébration chaque année de cet évènement qui a bouleversé le Togo d’alors se veut un devoir de mémoire collective.  

Le Togo est depuis ce vendredi en état d’alerte sanitaire. Suite à la généralisation de l’épidémie du Coronavirus qui a déjà occasionné le décès de plus d’une vingtaine de personnes en Chine, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de demander à tous les pays d’être en alerte.  

Maladie très grave, hautement contagieuse et mortelle, le Coronavirus se transmet à une personne par contact avec les secrétions nasales et les gouttelettes de salive émises par la toux et les éternuements d’une personne malade. Elle proviendrait des fruits de mer (crabes, crevettes, escargots de mer, huitres, etc…), selon l’OMS.

Signes de manifestations : grippe ordinaire par fièvre brusque accompagnée de plusieurs autres signes comme maux de gorge, toux, difficultés respiratoires, écoulement nasal, fatigue intenses, maux de tête, douleurs musculaires.

Face à cette situation, le ministère de la santé invite la population à la sérénité, mais à une vigilance plus accrue. Les comportements suivants devront être adoptés pour éviter cette maladie : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, ou avec des gels hydroalcooliques, se protéger si possible le nez et la bouche avec une bavette, se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir ou le creux du coude avant de tousser ou éternuer, bien cuire les viandes, poissons, crabes, crevettes, escargots et autres fruits de mer avant de les consommer, éviter tout contact direct avec des personnes présentant des signes suspects de grippe ou de difficultés respiratoires. En cas de suspicion, informer le personnel du centre de santé le plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate.

Des dispositions sont prises aux points d’entrée aériens, terrestres et maritimes pour surveiller des voyageurs provenant des zones touchées.

Rappelons que l’Etat chinois a pris des mesures pour confiner les populations des localités atteintes et pour contrôler et assurer la santé des voyageurs des autres pays. Deux cas suspects ont été détectés en France ce vendredi.

vendredi, 24 janvier 2020 10:58

Togo : ces progrès agricoles de la décennie

Au Togo, le secteur agricole crée deux fois plus de richesse qu’en 2010, montre le bilan dressé jeudi par le ministre de l’agriculture et des ressources halieutiques Noel Bataka, à l’ouverture de la 12ème édition du Forum national du paysan togolais (FNPT).

De 640,6 milliards FCFA en 2010, le PIB agricole est passé à 1354,4 milliards FCFA en 2019, soit 40% de l’économie togolaise. En moyenne, l’agriculture togolaise a progressé de 6% chaque année, avec un pic de 14% en 2014. Ceci, « conformément à la cible du programme des développements agricoles en Afrique », a indiqué le ministre. Cette performance, Noel Bataka l’attribue à « la vitalité du secteur et au dynamisme des vaillants producteurs et productrices ».

Le revenu par producteur a sensiblement évolué mais reste en deçà des objectifs. Il est passé de 217 149 FCFA en 2010, soit 1,19 $ par jour à 336 300 FCFA en 2019, soit 1,84 $, alors que les statistiques montrent une baisse continue de l’incidence de la pauvreté. Si elle était relativement élevée atteignant 73% de la population rurale, la pauvreté n’en touchait qu’environ 63% en 2017, en amélioration d’année en année.

L’objectif du ministre est d’atteindre les 2$ par jour, soit 444 548 FCFA de revenu moyen. Et, assure-t-il : aucun sacrifice ne sera de trop pour « faire en sorte que chaque ménage ait au moins 500 000 FCFA pour pouvoir se sortir de la pauvreté ».

Le défi de la transformation locale

Revenant sur la question de la sécurité alimentaire, le bilan est reluisant selon le ministre. Globalement, le Togo dégage, à nouveau, un excédent avec un taux qui est passé de 90% en 2008 à 137% en 2019.

La croissance cumulée des filières de rente s’est, quant à elle, traduite par une progression de 408,35%. La production cotonnière, premier produit d’exportation, est passée de 27 000 tonnes en 2009 à 137 000 tonnes en 2019, due à la restructuration de la Nouvelle société Cotonnière du Togo (NSCT) et à la redynamisation de la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC). Rien que pour la campagne de l'année passée, plus de 24 milliards FCFA de revenus nets ont été distribués en termes d'achat aux cotonculteurs. « Aucune autre filière n’a réussi à le faire jusqu’à présent », se satisfait le ministre, comme un défi lancé aux autres 14 autres interprofessions.

Toutefois, la balance commerciale du pays est aux prises à de fortes pressions. « L’amélioration de notre balance commerciale, qui est en baisse de 11%, reste un des défis que nous devons tous ensemble relever, opérateurs économiques, en croyant davantage en nos produits locaux, en transformant ces produits pour notre alimentation », rappellera-t-il.

Un appel de pied au secteur privé local qui a été, abondamment incité à investir dans l’agrobusiness.

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Coup d’envoi du 12ème Forum national du paysan

Le ministère de la fonction publique vient de lancer pour le compte du ministère de l’économie et des finances, un concours de recrutement.

Le concours, fixé au 27 mars 2020 dans les centres de Lomé et Kara, est ouvert à l’intention des Togolais des deux sexes, âgés entre 18 et 40 ans à la date du concours.

Au total, 700 postes sont à pourvoir. Les dossiers de candidatures pourront être déposés à partir du 27 janvier 2020 à Lomé au ministère de la fonction publique ou à Kara à la Direction régionale du travail et des Lois sociales. La clôture des dépôts est fixée au 27 février à 17h00 GMT.

Les autres modalités du concours sont à consulter dans le Quotidien national ou dans les lieux de dépôts indiqués.