La ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou d’Almeida a entamé mardi une tournée à l’intérieur du pays.
Le périple, qui la verra sillonner chacune des cinq régions, doit permettre à l’officielle de rencontrer et d’échanger avec tous les bénéficiaires des projets et programmes déployés par le gouvernement au profit des populations à la base et des jeunes : filets sociaux de base (FSB), cantines scolaires, emplois pour les jeunes vulnérables (EJV), travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO), alphabétisation, PAEIJ-SP et bien d’autres.
J'ai entrepris une tournée nationale de supervision afin de rencontrer les bénéficiaires, visiter les sites des projets & programmes du ministère.
— Myriam Dossou-d'Almeida ?? (@DossouMyriam) November 24, 2020
Ce 24 Nov. 2020 j'ai visité les bénéficiaires du projet d'opportunités d'Emplois pour les Jeunes Vulnérables de Sikpé Adégou #Yoto. pic.twitter.com/fzslltEw2I
Sont également prévus au menu de cette tournée, des visites sur des sites supervisés par son département.
Le directeur de cabinet de la ministre chargée des Mines, Banimpo Gbengbertane, a ouvert ce mardi 24 novembre 2020, un atelier de renforcement des capacités des préfets et agents de l’administration publique des régions Maritime et des Plateaux sur le « Cadre de politique de réinstallation des populations affectées par les projets miniers » et le mécanisme de gestion des plaintes.
L’objectif de cette session de formation qui se tient dans le cadre du Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM) est de permettre aux acteurs qui interviennent dans la réinstallation des populations affectées par les projets miniers, de bien connaitre le contenu du document et de le vulgariser.
En effet, le cadre de Politique de Réinstallation des Populations, a indiqué Boukari Ayessaki, Coordonnateur du Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM), « détermine les principes de réinstallation et de compensation ainsi que les critères de planification applicables aux besoins des personnes affectées par les investissements dans le secteur minier ».
Son appropriation par les représentants du pouvoir central et les agents de l’administration facilitera la gestion de la réinstallation des populations affectées par les projets miniers, a renchéri le directeur de cabinet. A l’en croire, les préfets et les agents publics constituent « non seulement un maillon essentiel de la chaîne de vulgarisation », mais « également l’un des acteurs clés, impliqués la plupart du temps dans l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’action de réinstallation (PAR) et des mécanismes de gestion des plaintes ».
Une délégation ghanéenne a séjourné à Lomé lundi, dans le cadre d’une mission d’échanges sur les bonnes pratiques réalisées par le Togo dans sa gestion de la transhumance.
En effet, le Togo à l’instar de plusieurs pays de la sous-région est confronté chaque année pendant la période de fin janvier à fin mai, aux déplacements saisonniers des troupeaux, contraints de parcourir de longues distances pour éviter l’épuisement des pâturages. Afin d’éviter les conflits entre éleveurs peuls et populations autochtones, que génèrent très souvent ces mouvements, les autorités togolaises ont mis en place plusieurs plans de gestion.
Couloirs de circulation, zones de stationnement de bétail, installation de points d’eau et de sites d’accueil, les initiatives se sont multipliées, suscitant l’intérêt des pays voisins.
Toutefois en dépit de toutes ces précautions, des dérives ont toujours lieu. La dernière campagne qui vient de s’achever a ainsi causé 12 décès, plus d’une centaine de dévastation de champs et environ 10 millions FCFA d’indemnisation versés aux victimes. Un bilan trop lourd pour le ministre de la protection civile Yark Damehame qui a appelé « tous les acteurs à assumer leurs responsabilités pour une gestion plus apaisée des campagnes prochaines ».
En 2019, le montant total des promesses de financements de l’Agence Française de Développement (AFD) au Togo se chiffrait à 64 millions d’euros, révèle le dernier bilan d’activité de l’institution dans le Golfe de Guinée.
Ces engagements, subventionnés à 37% par l’Etat français (le reste par des prêts souverains), se répartissent entre 03 principaux secteurs : l’eau et l’assainissement (75%), éducation (23%) et enfin les infrastructures et le développement urbain (2%).
Si le Togo n’a consommé que 10% de ces engagements (6,5 millions sur le total), de nombreux résultats ont été obtenus au niveau des projets engagés, se réjouit l’Agence : la résilience climatique de 200 000 personnes a été accrue, des services électriques durables fournis à 585 000 personnes, l’accès à l’eau potable renforcé pour 430 000 personnes.
Dans le domaine de l’éducation, 460 000 enfants ont été scolarisés au primaire.
Dans le même temps, 1,5 million de personnes ont bénéficié d’un meilleur accès à des soins de santé, 940 000 personnes ont bénéficié d’un meilleur accès à un transport urbain durable, 548 000 personnes ont pu obtenir des conditions améliorées d’habitation et d’accès aux espaces publics ou aux équipements urbains socio-collectifs.
Également, 11 000 personnes ont vu leurs activités génératrices de revenus ou d’emploi soutenues. Concernant le secteur privé, 113 millions d’euros d’investissements ont été accompagnés.
Pour l’AFD présente à Lomé depuis 1957, « le Togo compte parmi les pays prioritaires de l’aide française au développement ».
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Le ministère de la culture a officiellement lancé lundi la 4ème édition de la semaine nationale du cinéma togolais. Il s’agira pendant sept jours, de mettre à l’honneur le 7ème art togolais à travers la projection d’œuvres réalisées par des cinéastes locaux.
Au total, une vingtaine de productions audiovisuelles et cinématographiques, fictions, documentaires, séries et films d’animation seront diffusées sur des chaînes de télévisions partenaires (TVT, TV2, RTDS et New World TV), les séances de projection ne pouvant se tenir en raison de la situation sanitaire.
« Le cinéma occupe une place particulière dans les ambitions culturelles et artistiques au Togo », a affirmé le ministre en charge du secteur Kossi Gbényo Lamadokou. Un code du cinéma sera bientôt disponible, et viendra renforcer un cadre législatif qui a vu en 2016 l’adoption d’une loi sur le statut de l’artiste en République Togolaise.
La cérémonie de lancement a par ailleurs été l’occasion de rendre hommages à deux illustres cinéastes togolais pour leur contribution, Do Kokou et Abalo Kilizou.
Cinq mois après le début des négociations entre le gouvernement et l’entreprise Olam International, la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) a été officiellement rachetée par le groupe singapourien.
L’opérateur présent dans l’industrie alimentaire et agroalimentaire, va débourser en tout 22 milliards FCFA pour acquérir 51% des parts de la société, tandis que le Groupement des producteurs (25%) et l’Etat (24%) se partagent le reste.
Selon les termes de l’entente, la NSCT sera responsable de toutes les activités cotonnières dans le pays, de l'engagement auprès des agriculteurs à la commercialisation, en passant par l'égrenage et la vente. Quant à la transaction, elle devrait être finalisée d’ici la fin de l’année.
Grâce à cette opération, le gouvernement espère donner un coup d’accélérateur à une filière dans laquelle sont placées de grandes attentes. Le Togo ambitionne en effet d’atteindre les 200 000 tonnes de coton-graines à l’horizon 2022 et professionnaliser davantage le secteur.
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L’Assemblée nationale a entamé ce lundi, l’examen en commission du projet de la loi de finances, gestion 2021.
Le budget approuvé il y a dix jours par l’exécutif, est projeté à 1521,6 milliards FCFA en charges et ressources, en baisse de 7,1% par rapport à la loi de finances rectificative 2020 qui était de 1 638 milliards.
Présent à l’ouverture des travaux, le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya a rappelé les spécificités de ce budget qui sera un budget programme, contrairement à celui des moyens, appliqué jusque-là : « cette nouvelle réforme consacre désormais vraiment la Gestion Axée sur les Résultats avec des objectifs très clairs assignés à chaque département ministériel, ainsi que la déconcentration de la fonction d’ordonnancement », a-t-il expliqué.
Le nouveau budget, élaboré dans un contexte de crise sanitaire sans précédent, sera orienté vers les priorités sociales avec plus de la moitié affectée aux secteurs sociaux. D’autres secteurs productifs comme l’agriculture ou l’économie numérique bénéficient toutefois d’une attention particulière, a rassuré Sani Yaya.
La Cheffe du Parlement, Yawa Tsègan a pour sa part relevé le caractère « innovant » de ce budget qui sera étudié pendant plusieurs jours.
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Une semaine après avoir rappelé à l’ordre les deux opérateurs de téléphonie mobile pour violation de leurs obligations, l’ARCEP revient à la charge.
Le régulateur des communications électroniques sur le territoire a annoncé ce lundi sa désapprobation de la récente augmentation des tarifs de communications inter-réseaux introduites par le duopole, et exigé des explications sous 24h.
En effet, après avoir procédé à un alignement de leurs tarifs en réaction à la mise en demeure à leur encontre, Togo Cellulaire et Atlantique Telecom Togo (Moov) ont opéré une baisse de 20 FCFA/minute des tarifs inter-réseaux et une augmentation de 10 FCFA/minute des tarifs intra-réseaux.
Une initiative réprouvée par l’Autorité, qui a indiqué qu’elle « exercera tous les pouvoirs que lui confèrent ses prérogatives du cadre légal et réglementaire pour que l’alignement des tarifs « on-net/off-net » ne serve de prétexte à une augmentation de tarifs intra-réseaux ».
Victoire Tomégah-Dogbé a poursuivi sa série de rencontres avec les forces vives de la Nation en s’entretenant vendredi dernier avec une délégation du Patronat.
Au centre des échanges, la situation économique du pays, marquée par la pandémie de Covid-19, et les initiatives prises pour soutenir les secteurs les plus touchés. « Nous avons élaboré deux documents pour aider les entreprises », a rappelé le président du CNP, Laurent Coami Tamegnon.
Selon ce dernier, « ce sont les PME/PMI qui souffrent véritablement, et le défi c'est de les aider et de relever le secteur touristique très touché par la pandémie ».
La cheffe du gouvernement a exposé à ses interlocuteurs la nouvelle feuille de route de l’exécutif, ainsi que la contribution attendue du secteur privé.
Ce lundi 23 novembre, s’ouvre à Lomé pour deux jours le 4ème cycle des consultations germano-togolaises. L’évènement, qui réunira des officiels togolais et des diplomates allemands, permettra d’examiner en long et en large l’état actuel et les perspectives de la coopération entre les deux pays.
Diversifiée et de longue date, cette relation bilatérale porte particulièrement, depuis quelques années, sur plusieurs axes prioritaires comme la gouvernance locale et la décentralisation.
Deux projets d’envergure sont à effet en cours d’exécution, le Programme d’appui à la décentralisation au Togo (PAD) conduit par la KfW et le Programme décentralisation et gouvernance locale (ProDeGoL) piloté par la GIZ.
Depuis la reprise de la coopération entre Lomé et Berlin en 2012, l’Allemagne a injecté près de 265 millions d’euros dans le développement de plusieurs secteurs.
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