Le Togo, représenté par le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé, a pris part ce lundi au 20e Forum économique international sur l’Afrique, organisé par le Centre de Développement de l’OCDE (organisation de coopération et de développement économique).
L'événement qui devait initialement se tenir à Dakar, s’est déroulé virtuellement, avec la participation de plusieurs personnalités de haut niveau parmi lesquelles les Chefs d’Etat du Sénégal et de Madagascar. Pour l’OCDE, la crise du covid-19 met en exergue des obstacles majeurs qu’il faudra absolument résoudre.
A l’ouverture des travaux, la cheffe du gouvernement a exposé au monde, la vision du Togo pour “investir pour une relance durable en Afrique”, ainsi que l’indique le thème choisi.
“Nous avons décidé de placer l'être humain au centre de toute action en commençant par la préservation de sa santé”, a notamment indiqué Victoire Dogbé.
Le Premier ministre est revenu sur les initiatives prises par le gouvernement, qui, fort des leçons apprises de la pandémie, a défini les piliers de la relance togolaise en l’adaptant à la nouvelle feuille de route quinquennale. Renforcement de l’inclusion et de la résilience des populations, consolidation de la paix et de l’harmonie sociale, réduction des inégalités ou encore autonomisation, constituent notamment les maîtres-mots de la vision du Togo de demain, voire de l’Afrique.
C’est dans ce sens que les autorités togolaises s’attellent à mettre en place des politiques sociales avec l’effectivité prochaine de l’assurance maladie universelle, du système d'identification biométrique pour un meilleur ciblage des interventions, et des transferts monétaires, a-t-elle expliqué.
Dans le même temps, le système éducatif et l’insertion professionnelle sont repensés, afin de les adapter aux besoins du pays. Et pour le Togo qui ambitionne de devenir l’un des pays les plus connectés du continent via la fibre optique, la digitalisation des services est devenue impérative. En atteste l’une des dernières décisions prises par le gouvernement à l’endroit des services de génie civil.
Pour réussir cette relance, il faudra faire preuve “d’anticipation, d’agilité et de flexibilité”, a conclu Victoire Dogbé.
L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, (Arcep) a annoncé ce lundi avoir prononcé une amende d’un peu plus d’un milliard 1 009 564 325) FCFA, à l'encontre de la société de téléphonie mobile Togo Cellulaire. Ceci, “pour pratiques tarifaires interdites”.
La décision prise et notifiée depuis le 19 février par le Comité de Direction du régulateur, vient acter la procédure de sanction pour violation du principe de non-différenciation des tarifs des communications intra-réseau et inter réseau, ouverte contre la filiale du groupe Togocom.
Début novembre 2020, les deux principaux opérateurs mobiles sur le marché togolais (Togocel et Moov) avaient été mis en demeure et sommés de “cesser immédiatement” certaines pratiques de différenciation tarifaire pourtant interdites dans les cahiers de charge.
Si Moov (devenu entre-temps Moov Africa Togo) s'est “conformé à l'injonction en rendant toutes ses offres tarifaires « tous réseaux» dans le délai imparti, Togo Cellulaire s'est limité à l'alignement de ses tarifs de base, tout en continuant la différenciation tarifaire à travers ses offres « forfaits », et ce, malgré de multiples relances”, déplore l’Autorité.
En dehors de l’amende infligée, "il est en outre enjoint à la société de cesser cette pratique anticoncurrentielle dans un délai de 24h”, au risque de débourser 50 millions FCFA par jour de retard.
“Le refus de Togo Cellulaire d'obtempérer depuis plusieurs mois, porte gravement atteinte non seulement aux efforts de création des conditions d'une concurrence saine et équitable sur le marché mais également aux droits des consommateurs”, estime le gendarme des télécoms au Togo.
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L’ancien directeur général de la police nationale, Mawuli Têko Koudouovoh, s’est éteint ce week-end à Lyon (France).
Commissaire divisionnaire, l’ancien patron de la police présidait depuis avril 2019 la Commission nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicite des armes légères et de petit calibre.
Reconnu pour son professionnalisme, l’illustre disparu a également dirigé les “Force Sécurité” des élections législatives en 2013 et 2018, et présidentielles en 2015.
Alors que les prévisions ont été revues à la baisse, en raison du contexte pandémique et des mesures de soutien économiques, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a tout de même mobilisé 652 milliards FCFA de recettes pour le compte de l’année 2020. Mieux que l’année précédente où 28 milliards de moins ont été engrangés.
“Nous avons réussi à atteindre et même dépasser les objectifs qui nous ont été assignés”, a annoncé le patron de l’Office, Philippe Tchodie, qui révèle un taux de réalisation de 108%.
Pour 2021, la contribution des recettes fiscales au budget national est attendue à hauteur de 664 milliards FCFA, selon la Loi de finances 2021. La stratégie de mobilisation a d’ores et déjà été définie, à la faveur du traditionnel séminaire d’orientation de début d’année de l’institution.
Promotion du civisme fiscal, tolérance zéro à la corruption, équité fiscale, poursuite de la politique de proximité avec les populations et surtout gestion axée sur les résultats, constitueront la trame des actions de l’OTR au cours de cette nouvelle année.
La préfecture de Kloto (chef-lieu : Kpalimé) abritera d’ici peu un centre universitaire entièrement consacré à l’agriculture. L’implantation de ce premier centre du genre, qui sera rejoint par un autre dans les Savanes, s’inscrit dans les priorités de la nouvelle feuille de route quinquennale, qui entend revoir la politique nationale d’orientation et de formation professionnelle.
Des sites ont déjà été identifiés pour le chantier, et visités par le ministre de l’Enseignement supérieur, Majesté Ihou Wateba.
S’il sera dans un premier temps dédié en grande partie à l’enseignement agropastoral, le centre pourra plus tard se diversifier avec d’autres structures. L’objectif du gouvernement, est de mieux préparer les jeunes à trouver ou créer des emplois dans la chaîne agricole, et de contribuer davantage à la modernisation de ce secteur qui reste le premier pourvoyeur de la richesse nationale.
Rappelons qu’en dehors de ces centres universitaires agropastoraux annoncés, d’autres instituts de formation en alternance axés aussi sur l’agriculture sont déjà mis en œuvre ou en cours d’implantation (Ifad aquaculture et élevage notamment).
A compter de ce dimanche 21 février, le bouclage et le couvre-feu en vigueur depuis un mois dans la Région des Savanes sont officiellement levés.
Ces restrictions avaient été prises par le Gouvernement, en raison de la flambée des cas de contaminations dans la zone, causée surtout par le non-respect des mesures barrières.
Selon les autorités sanitaires, la situation semble maîtrisée et une réduction progressive du nombre de cas est observée au fil des semaines. La circulation des personnes peut ainsi reprendre entre les préfectures de la région.
Les populations sont invitées à poursuivre le respect des recommandations qui, associées à la prochaine campagne de vaccination, permettront d’endiguer la pandémie.
A ce jour, le Togo recense 6268 cas pour 81 décès.
Au lendemain de la réélection de Gilbert Fossoun Houngbo à la tête du FIDA, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a adressé ses félicitations à l’ancien Premier ministre togolais, et rendu hommage à sa contribution à la renommée du Togo à l’international.
“J'adresse mes chaleureuses félicitations à notre compatriote M. Gilbert Houngbo pour sa réélection à la tête du Fonds international pour le Développement Agricole. À ce haut cadre chevronné, je tiens à réitérer la fierté et l'honneur qu'il inspire à notre pays”, a formulé le Chef de l’Etat dans son message relayé sur ses comptes officiels.
Faure Gnassingbé a ensuite réaffirmé la disponibilité du Togo à poursuivre la coopération avec le Président de l’institution basée à Rome : “Nous sommes disposés à poursuivre avec lui, le travail remarquable entamé au service de l'entrepreneuriat rural au Togo et à l'échelle continentale”, a-t-il poursuivi.
Gilbert Houngbo a été Chef du Gouvernement togolais de 2008 à 2012.
Pour sa première sortie sur le marché financier régional dans le cadre des Obligations de relance (ODR 2021), le Togo a obtenu vendredi la confiance des investisseurs, avec à la clé un taux de couverture exceptionnel.
Le pays, qui sollicitait 20 milliards FCFA, en a recueilli près de 113, soit un taux de couverture de plus de 563%. Toutefois, le Trésor n’en a retenu que 22 milliards, destinés à financer dans un premier temps les efforts de relance massive de l’économie.
Ces premières obligations togolaises ont été émises pour une maturité de 5 ans et un taux d’intérêt annuel de 6,1%.
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Le sénégalais Makhtar Diop, n°2 de la Banque mondiale pour les infrastructures, a été officialisé jeudi à la tête de la Société financière internationale (SFI). L’ancien ministre de l’économie et des finances du Sénégal, dirigera désormais cette institution chargée du secteur privé.
L’une de ses nouvelles missions sera d’ailleurs d’aider le Groupe “à poursuivre sa réponse rapide à la crise mondiale et à contribuer à la mise en place d'une reprise verte, résiliente et inclusive”, comme l’a indiqué son président David Malpass.
Au Togo où le responsable est connu, la nomination a été saluée par le gouvernement. Le Chef de l’Etat et plusieurs membres du gouvernement ont adressés leurs félicitations : “Je me réjouis de la nomination de Makhtar Diop, grand ami du Togo, à la tête de la SFI “, a notamment indiqué le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, qui a salué une “nomination historique”.
Je me réjouis de la nomination de M. Makhtar Diop @Diop_WB, grand ami du #Togo, à la tête de la Société Financière Internationale. @IFC_fr Je lui adresse mes vives félicitations pour sa nomination historique au poste de Directeur Général de la SFI. FEG pic.twitter.com/QL5gHkwW3D
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) February 19, 2021
“Le secteur privé est essentiel pour le développement de l’Afrique et je suis persuadé qu’avecMakhtar Diop, la coopération entre la SFI et le continent sera plus fructueuse et au profit des populations vulnérables”, a poursuivi le Président de la République.
La ministre de l’économie numérique, Cina Lawson, a de son côté salué “une excellente nouvelle et une autre victoire pour l'Afrique”.
Rappelons que la SFI dispose depuis fin 2019, de bureaux à Lomé.
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Le Togo renforce un peu plus son dispositif dans le secteur de l’économie maritime. Trois nouvelles stations météorologiques marines de dernière génération ont été inaugurées dans ce sens jeudi.
Les ouvrages, d’un coût global de 348 millions FCFA, ont été acquis grâce à un appui du Pnud et sont installés au Port autonome de Lomé, à Kpémé et au poste des douanes de Kodjoviakopé.
Ces équipements, auxquels s’ajoutent deux courantomètres (pour mesurer la vitesse d’écoulement de l’eau), doivent contribuer à l’amélioration de la qualité des services maritimes, avec des retombées sur les plans économique, sécuritaire, environnemental et de la recherche.
“Les outils permettront de disposer de données sur l’état de la mer et l’environnement marin et côtier, pour faciliter la navigation maritime, améliorer les activités de la pêche, la recherche et le sauvetage en mer, ou encore la résilience des populations et des écosystèmes de la zone côtière”, a expliqué le représentant du Pnud, Aliou Dia.
Plusieurs membres du gouvernement ont pris part à la cérémonie.
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