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Présent en fin de semaine dernière à Aného où s’est tenu le premier séminaire gouvernemental de l’année, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a effectué des visites sur différents sites de la Préfecture des Lacs. 

Le chef de l’Etat a d’abord démarré sa tournée avec la mise en terre symbolique d’un plant de baobab dans l’espace vert de la commune des Lacs 1, avant de se rendre au Centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC) où il a pu apprécier le talent de certains jeunes en plein jeu d’échecs.

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Le leader togolais a enfin visité le chantier du Centre multifonctionnel des jeunes d’Aného, une infrastructure qui permettra de booster les activités entrepreneuriales et sportives de la jeunesse de la localité.

Au Togo, un numéro vert, 8707 est mis en place pour signaler les dysfonctionnements dans le cadre de l’installation de 50 000 lampadaires solaires. Cette ligne spéciale qui sera opérationnelle à partir du mois d’avril, vise à protéger les lampadaires contre les actes inciviques. 

L’annonce a été faite en fin de semaine écoulée par l'Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER), lors d’une rencontre d’information avec les autorités locales de la région Centrale.

Concrètement, il s’agissait d’échanger avec les préfets, les maires et les points focaux de gestion des infrastructures dans les communes, sur la mise en œuvre et la pérennité du projet d’installation des 50 000 lampadaires solaires.

Lancé en 2023, le projet de 50 000 lampadaires solaires s’inscrit dans le cadre du Programme Électrification Public Solaire Rural (PEP’S Rural). Sa mise en œuvre répond à l’ambition de renforcer le système d’éclairage dans les zones frontalières et dans les localités électrifiées par des kits solaires. L’initiative couvre environ 5000 localités sur l’ensemble du territoire, avec un accent particulier sur la région des Savanes.

La conférence régionale d’Afrique de l’Ouest, organisée en prélude au 9ème Congrès panafricain au Togo s’est tenue en fin de semaine à Bamako (Mali). L’événement, second du genre après celui de Pretoria, a réuni dans la capitale malienne plusieurs personnalités du continent, de la diaspora, et des afrodescendants. 

Durant deux jours, les travaux, axés sur le thème ‘Diasporas, afro-descendants et développement’, ont été l’occasion de recueillir des propositions et contributions, qui seront soumises en fin d’année à Lomé. 

Le choix de la capitale malienne pour cette rencontre est une expression de la fraternité, de l'engagement et de la solidarité des Etats de l'Afrique de l'Ouest aux côtés du Mali dans la lutte contre le terrorisme”, a expliqué le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, à l'ouverture des discussions.

A l’issue des travaux, les participants ont été reçus par le Président de la Transition malienne, Assimi Goita. 

Cinq autres conférences préparatoires régionales sont prévues, avant le grand rendez-vous de Lomé.

Au Togo, la Représentation nationale a procédé le vendredi 15 mars dernier au renouvellement des membres de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH). Au total, neuf personnalités, parmi lesquelles 4 femmes, ont été choisies par les députés, à l’issue d’un scrutin organisé à l’hémicycle en présence du ministre en charge des relations avec les institutions de la République, Pacôme Adjourouvi. 

Issus de la société civile, les nouveaux membres disposent de compétences pratiques avérées dans des domaines bien définis. Avant leur entrée en fonction, les membres élus seront nommés par décret du Président de la République, puis prêteront serment devant le bureau de l’Assemblée Nationale. 

Erigée au rang des Institutions de la République par la Constitution de 1992, la CNDH a entre autres pour missions de promouvoir et protéger les droits de l’homme, de prévenir la torture et autres formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté ou tout autre lieu qu’elle aura identifié.

Les nouveaux membres 

Protection de l’environnement : KOLANI Nakodjoua

Santé : ADJODI Anabadédi

Droit et Justice :  ATTISO Afi ; KODJO Gnambi Garba

Sciences humaines : AISSAH-ASSIH Tembe Ashira Irène

Défense des droits de l’homme : AZAMBO Badabossia ; BOURAIMA Adjidjatou ; KADJA Abalodjam ; SANVEE Ohini Kwao Didi.

L’équipe gouvernementale a achevé ce samedi 16 mars 2024 son premier séminaire de l’année. Les travaux, délocalisés à Aného (Lacs), ont été menés autour d’un fil conducteur : l’importance du lien entre les politiques publiques et le vécu des populations, sur fond d’accélération de la mise en œuvre de la feuille de route (FDR) 2025

Durant deux jours, plusieurs présentations ont ainsi permis à l’exécutif, accompagné par des experts, de faire un bilan des réalisations de la feuille de route quinquennale. Tour à tour, programmes, projets, et réformes prioritaires en cours ont été examinés. 

Les différentes sessions ont ainsi permis de relever les principales réalisations accomplies à ce stade ainsi que les résultats notables par secteurs, d’analyser les défis et obstacles rencontrés, ou encore de proposer des approches de solutions et ajustements.

Plusieurs secteurs prioritaires comme l’agriculture, l’accès à l’eau, l’accès universel aux soins, ou encore l’éducation, ont par ailleurs fait l’objet d’une attention particulière, tout comme les nouveaux instruments d’intervention de l’Etat. 

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Outre le bilan de la feuille de route, les membres du gouvernement ont également examiné l’actualité et son influence sur le rythme d’exécution des projets. 

Notons qu’à l’entame des travaux, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, avait rappelé la nécessité d’actionner, dans tous les secteurs, les leviers d’accélération des différents projets pour atteindre les objectifs de la FDR, en vue de répondre davantage aux attentes des populations.

Au Togo, d’autres régions vont bénéficier de nouvelles infrastructures sanitaires, après les Savanes.

Le ministre de l’accès universel aux soins, Jean-Marie Koffi Tessi, et son collègue des enseignements primaire, secondaire, et technique, Dodzi Kokoroko, ont en effet lancé, jeudi 14 mars à Kuma-Adame (Kloto), les travaux de construction de soixante-dix nouvelles formations sanitaires dans les régions de la Kara, Centrale et des Plateaux.

Les nouveaux centres, prévus dans le cadre du projet de Services de santé essentiels de qualité pour une couverture sanitaire universelle (SSEQCU), seront exécutés sur une période de six mois.

D’un coût total de 8,3 milliards FCFA, les formations sanitaires seront déclinées en bâtiments de soins, de blocs sanitaires, et d’infrastructures connexes.

L'objectif, a expliqué le ministre Jean-Marie Tessi, est d’améliorer l’accès des populations les plus vulnérables à des soins de qualité.

Pour rappel, le projet SSEQCU a été mis en place pour fournir des soins et des services de santé essentiels aux populations vulnérables, en cohérence avec l’objectif de Couverture sanitaire universelle (CSU).

Le Togo a bouclé ce vendredi 15 mars, une nouvelle sortie sur le marché des titres publics de l’Uemoa. En quête de 35 milliards FCFA via une émission simultanée de bons (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), le pays a finalement retenu 34,2 milliards FCFA.

Dans le détail, 28,6 milliards FCFA ont été collectés grâce aux BAT stipulés sur la maturité de 364 jours aux taux d’intérêt multiples. Quant aux 5,6 milliards FCFA restants, ils ont été mobilisés via les OAT émises sur 3 et 5 ans, avec des taux d’intérêt annuels de 6,15% et 6,40%.

Au total, plus d’une vingtaine d’investisseurs ont participé à cet appel d’offres totalisant 35,6 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 101, 80%.

Cette nouvelle opération porte à 182 milliards FCFA, le total de recettes collectées depuis le début de l’année.

Au Togo, les stations-services sont appelées à se conformer aux règles métrologiques. Une rencontre de sensibilisation a eu lieu à cet effet, jeudi 14 mars à l'endroit des promoteurs.

L’initiative portée par la Haute Autorité de la Qualité et de l'Environnement (HAUQE) à travers sa structure technique, l’Agence togolaise de métrologie (ATOMET), vise à attirer l’attention de ces acteurs sur leurs responsabilités dans le respect de la réglementation métrologique. La démarche est consécutive à des rumeurs faisant état d’éventuelles fraudes au niveau des mesures et jauges de carburant.

« Nous avons voulu qu'il y ait une rencontre aujourd'hui avec les promoteurs et les gérants des stations-services pour situer leurs responsabilités dans la conformité des instruments de mesure, c'est-à-dire les stations-services », a indiqué Bataba Bebei, directeur général de l’ATOMET.

Concrètement, il s’agit d’amener les fournisseurs à former et sensibiliser leurs pompistes à la bonne conduite à tenir sur les sites, en vue de garantir des mesures justes et fidèles aux clients.

Si des descentes inopinées sont régulièrement effectuées pour vérifier les instruments de mesure utilisés, les clients sont également, encouragés à faire preuve de vigilance et vérifier la quantité de carburant servie dans les stations-services.

Pour rappel, le non-respect des dispositions des textes réglementaires entraîne des sanctions pénales. Ces sanctions sont constituées des amendes allant jusqu’à dix millions de francs CFA et / ou des peines d’emprisonnement allant jusqu’à deux ans.

Au Togo, la Société financière internationale (SFI) veut davantage accompagner les entreprises locales à travers son programme d’appui aux « champions nationaux ».  Cette ambition a été dévoilée mercredi 13 mars au premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé à la faveur d’une audience accordée  au directeur régional de la Société financière internationale (SFI) pour l’Afrique de l’ouest, Olivier Buyoya.

« La cheffe du gouvernement nous avait interpellés il y a quelques mois, sur la nécessité et l’urgence pour nos institutions qui appuient le secteur privé d’avoir un accent particulier sur le secteur privé domestique. Nous sommes venus lui dire aujourd’hui que nous avons répondu à l’appel en mettant en place un programme d’appui aux champions nationaux », a indiqué le responsable.

Concrètement, le programme permettra de financer les projets des entreprises togolaises qui se sont démarquées pour créer et maintenir des emplois.

« Nous en avons identifié une soixantaine et les dossiers sont en cours de traitement pour 7 à 8 entreprises pour un montant total de 170 millions de dollars et nous espérons accélérer », a expliqué Olivier Buyoya.

Dans cette dynamique, Lomé a été choisie par la SFI pour abriter une rencontre régionale qui réunira les entreprises des pays voisins.

Pour rappel, la SFI, branche de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé, a ouvert ses bureaux au Togo depuis 2019. L’institution gère au Togo, un portefeuille de 450 millions FCFA, destiné au financement des PME/PMI

Au Togo, la filière anacarde poursuit sa belle progression, initiée depuis plusieurs années. En 2023, ce sont en tout 38.880 tonnes de noix de cajou qui ont été produites, a annoncé le jeudi 14 mars le Conseil interprofessionnel de la filière (CIFAT). 

Les chiffres, dévoilés à la faveur de la toute première Journée nationale de l’anacarde (JNAT) couplée au lancement de la campagne de commercialisation, révèlent une légère hausse par rapport aux 35.000 tonnes établies un an plus tôt. Surtout, il s’agit d’une augmentation de 70%, si l’on prend en compte les cinq dernières années. 

Identifiée comme l’un des principaux leviers pour la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale qui ambitionne la création de véritables industries de transformation de produits agricoles, la filière anacarde connaît un développement très remarquable”, a indiqué le président du Conseil d’Administration du CIFAT, Komlan Gozan.  

Une faible transformation cependant…

Malgré ces bonnes performances enregistrées sur la période sous-revue, la filière fait face à un défi persistant : celui de la transformation. 

Le taux de transformation de l’anacarde est très faible avec une moyenne annuelle de 21,28% de noix transformées sur la période de 2019 à 2023. Ceci entrave la disponibilité des produits et sous-produits d’anacarde sur le marché local et pourrait engendrer l’inondation des produits importés, plus compétitifs, sur nos marchés et par ricochet une diminution de revenus pour nos braves acteurs”, a estimé le président du Conseil, qui en a appelé à une mutualisation des forces pour inverser la tendance.

En rappel, au Togo, le secteur de l’anacarde emploie plus de 30.000 personnes, parmi lesquelles 25% de femmes. Pour la période 2024-2028, les acteurs tablent sur une mobilisation de 23 milliards FCFA pour booster la filière.  

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