En pleine augmentation depuis 2021, le partenariat économique entre le Togo et la Turquie devrait davantage s’élargir. De nouvelles pistes d’investissements dans des secteurs stratégiques ont été présentées il y a quelques jours à des opérateurs économiques turcs, à l’occasion d’un forum économique.
Merci au Maire de la @CommuneLacs1 pour son accueil, à S.E.Mme l'Ambassadrice de Türkiye @TC_LomeBE ainsi qu’à @deikiletisim d'avoir mobilisé le secteur privé de la Türkiye pour cet évènement, et surtout à nos opérateurs économiques d'avoir répondu présent en grand nombre.… pic.twitter.com/3maNsDpVsx
— Manuella M. Santos (@Manu_EllaSantos) November 20, 2024
L’événement, organisé par le ministère de l’industrie et de la promotion des investissements en marge du 3ème Festival International d’Histoire d’Aného (FIHA) dans la préfecture des Lacs, a réuni pour l’occasion plusieurs acteurs des secteurs privés togolais et turcs. Entre autres secteurs à potentiel envisagés, l’agro-industrie, avec environ 1,2 million d’hectares de terres arables disponibles au Togo, le secteur du textile, soutenu par une politique nationale incitative dédiée, ou encore les industries légères, telles que la production d’emballages et autres activités connexes.
Également, les secteurs liés à la gestion des déchets, à l’eau, à l’assainissement et à la santé ont également été mis en avant. D’ailleurs, des rencontres B2B organisés entre les entreprises des deux pays ont permis de poser quelques bases de collaboration.
Pour le gouvernement, il s’agit particulièrement de “bâtir des ponts pour une croissance mutuellement bénéfique”, a rappelé la ministre en charge du secteur de l’investissement, Manuella Santos.
La Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) lancera, à partir du 1er décembre prochain, une enquête de satisfaction auprès de sa clientèle. L’opération, prévue sur deux mois, couvrira le Grand- Lomé et les localités des cinq régions du pays.
De façon concrète, l’activité consistera à recueillir les avis des abonnés et à mesurer leur taux de satisfaction ou d'insatisfaction sur la qualité des produits et services fournis. Elle sera menée par la société Afriksurvey, un acteur sénégalais mandaté par le fournisseur public d’électricité, qui déploiera les équipes sur le terrain.
« Ces équipes sont identifiables par des gilets et des badges personnalisés », a précisé la CEET.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la CEET d’améliorer continuellement ses services et de mieux répondre aux attentes de ses abonnés. Les données collectées permettront à la compagnie d’identifier les points à renforcer et d’élaborer des solutions adaptées pour optimiser l’expérience client.
La Chambre de commerce et d’industrie du Togo et la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) s’activent à concrétiser un partenariat en faveur du secteur privé. Les bases de cette future collaboration ont été jetées le mardi 19 novembre à l’issue d’une rencontre entre le président de la CCI-Togo, José Syménouh, et Olagunjou Ashimolowo, vice-Président chargé des opérations à la BIDC.
Les deux parties ont axé leurs échanges sur les objectifs et les stratégies de développement économique que cette alliance pourrait renforcer, en particulier en ce qui concerne le financement des entreprises et la création de nouvelles perspectives pour les acteurs privés. L’occasion pour le responsable de la CCI-Togo de présenter les projets de son institution pour stimuler l’économie locale.
Pour sa part, Olagunjou Ashimolowo a exprimé l'engagement de la BIDC à soutenir ces initiatives. Il a également souligné l’importance de ce partenariat qui permettra de renforcer les capacités des acteurs.
Pour rappel, la CCI-Togo assure la représentation des opérateurs économiques dans les domaines du commerce, de l'industrie et des services auprès des partenaires publics, privés, nationaux et internationaux. Outre la BIDC, des discussions ont été entamées avec des ambassades pour favoriser de nouvelles opportunités d'affaires pour les entreprises togolaises.
Au Togo, la gestion des catastrophes naturelles vient d’enregistrer un appui significatif. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a en effet annoncé ce jeudi 21 novembre le premier déclenchement de son produit de « Prêts adaptés aux catastrophes naturelles » (PACAN). Ceci, en raison des fortes pluies et des inondations enregistrées le mois dernier dans plusieurs régions du pays.
Concrètement, ce mécanisme d’assurance, mis en place pour fournir une assistance rapide et souple en cas de catastrophe naturelle, permettra au Togo d’obtenir la couverture des deux prochaines échéances de ses prêts auprès de la BOAD, inclus dans le portefeuille PACAN. En effet, African Risk Capacity Limited (Arc Ltd) va allouer un montant de 6,6 millions d’euros à la BOAD, pour ce faire. Ces fonds serviront à financer l’aide d'urgence, les opérations de secours et les projets de reconstruction dans les zones sinistrées.
Lancé en août dernier, le PACAN offre des prêts à des conditions avantageuses pour financer des projets d’adaptation au changement climatique. La phase pilote couvre le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo.
Ces dernières années, le Togo ne ménage aucun effort pour renforcer sa résilience face aux catastrophes et aux aléas naturels. Si un schéma national d’analyse et de couverture des risques a été mis en place, le pays s'apprête à se doter d’un Centre national d’opérations d’urgences.
Annoncé il y a quelques mois, le 5ème recensement agricole se précise. Les opérations vont débuter le 30 novembre prochain, a annoncé le ministre en charge de l’agriculture, Antoine Lekpa Gbegbeni.
Dans ce sens, la formation des agents recenseurs aura lieu du 27 au 29 novembre dans leurs préfectures respectives. La liste des retenus peut être consultée sur le portail électronique de l’Inseed (Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques).
Ce 5ème recensement permettra d'établir un état des lieux du secteur agricole et d'identifier les défis rencontrés par les agriculteurs afin d'orienter les investissements futurs. La dernière opération du genre, réalisée il y a douze ans, avait révélé la place de l’agriculture dans l’économie nationale.
Après la CEET, la Société togolaise des eaux (TdE) s'apprête à mettre à jour ses compteurs d’eau prépayés, communément appelés Tsi’go. Le fournisseur public d’eau vient en effet d’annoncer la tenue de l’opération dans les prochains jours.
#Communiqué à l'attention des clients disposant de #compteurs d'eau à #prépaiement appelés TSI'GO. pic.twitter.com/wYFyz0zDdF
— TdE Officiel (@laTdE_SA) November 20, 2024
À ce titre, la société recommande aux abonnés de recharger suffisamment leurs compteurs avant le 24 novembre afin de garantir un bon déroulement de cette phase de maintenance. Cette précaution devrait permettre d’éviter tout désagrément pendant les travaux de mise à jour.
Pour rappel, le système de consommation d’eau prépayée, introduit depuis quelques années par la TdE, permet au client de payer sa consommation à l’avance et d’être à l’abri des coupures d’eau en raison des factures impayées.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce mercredi 20 novembre à Lomé, avec l’Administrateur du Togo au Fonds monétaire international (FMI), Ouattara Wautabouna. Au cœur des échanges, les projets et programmes déployés par l’institution de Bretton Woods, ainsi que les réformes et avancées du Togo.
L’Administrateur du Togo au Fonds monétaire international (FMI), Monsieur Ouattara Wautabouna, a réitéré ce 20 novembre 2024 au Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, la satisfaction de l’institution de Bretton Woods au regard des nouvelles performances… pic.twitter.com/soE0xZ0gUd
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) November 20, 2024
“Le Togo est un bon élève au niveau du Fonds monétaire international, simplement parce que les indicateurs des performances économiques sont au vert. Le FMI est assez satisfait de ces performances réalisées notamment une croissance économique qui se situe au-dessus de 5% et un taux d’inflation maîtrisé autour de 3%”, a salué le responsable. S’il s’est dit convaincu de l’efficacité des réformes structurelles engagées, le nouvel administrateur a assuré de sa volonté de porter plus haut la voix du pays auprès du Fonds.
“Nous sommes déterminés à amplifier la voix de la République togolaise au sein du Conseil d’administration du Fonds monétaire international. Le FMI reste résolument engagé auprès du Togo pour l’accompagner dans ses efforts de développement économique”, a-t-il poursuivi.
Nommé le 1er novembre dernier par le conseil d’administration du Fonds, Ouattara Wautabouna succède à Abdou Salam Bello, dont le mandat s’est achevé il y a quelques semaines.
La coopération entre le Togo et la France dans le domaine de l’éducation devrait se consolider. Le sujet a été évoqué mardi 19 novembre lors d’un entretien entre le ministre des enseignements primaire et secondaire, Dodzi Kokoroko, et une délégation du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse (MENJ) de la République française.
La rencontre a été l’occasion de poser les bases d'une collaboration plus étroite dans le cadre des réformes éducatives en cours. Ainsi, plusieurs priorités ont été définies, notamment la formation des directeurs d'écoles et des chefs d'établissements, ainsi que le renforcement de la gestion des établissements scolaires privés.
Les deux parties ont également abordé la question de l'accompagnement des enseignants et les possibilités de jumelage entre les établissements scolaires des deux pays. Pendant quatre jours, la délégation française tiendra des sessions d'échanges avec les acteurs nationaux pour approfondir les réflexions et mutualiser les expériences.
Ces dernières années, le gouvernement accorde une attention particulière à l’éducation tant sur les plans infrastructurels, que pédagogiques et sociaux. Depuis 2020, le budget alloué à ce secteur a ainsi connu une hausse de plus de 50%.
La capitale togolaise abrite depuis mardi 19 novembre, la 40ème assemblée générale de la Carte Brune de la Cedeao, un instrument destiné à faciliter la libre circulation des personnes et des biens. Les travaux réunissent les délégués des 14 pays membres de l’initiative autour du thème : « Examen du Système de la Carte Brune de la Cedeao : réalisations, défis et perspectives pour une intégration régionale efficace ».
Pendant trois jours, les discussions porteront sur l’avenir de l’assurance transfrontalière à l’ère de la digitalisation et sur le nouveau statut du personnel de la commission de l’organisation sous régionale. En outre, les participants se pencheront sur la situation politique dans la sous-région et son impact sur les activités de la Carte Brune.
« Le monde est en train de changer, et nous devons aussi adopter une approche de coopération régionale. L’adoption des solutions numériques, l’amélioration des structures de gouvernance et la promotion de la finance durable dans le contexte du schéma de la Carte Brune seront cruciales à l’avenir », a indiqué le président de la Commission de la Cedeao, Omar Alieu Touray.
Pour sa part, le ministre de l’économie et des finances, Georges Barcola, a réaffirmé l'engagement du Togo en faveur de la construction d’un espace communautaire plus intégré et plus solidaire. L’officiel a également rendu hommage aux pères fondateurs de la Cedeao pour leur vision d’une Afrique de l’Ouest unie et intégrée.
Mis en place il y a plus de quatre décennies, le système de la Carte Brune offre à l'automobiliste la garantie complète d'une indemnisation rapide, équitable et immédiate pour tout accident qu'il pourrait causer en dehors de son pays de résidence habituelle.
Le Togo poursuit ses efforts afin de tirer parti des avantages offerts par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) en matière de commerce numérique. Un atelier a été ouvert dans ce sens mardi 19 novembre à Lomé, réunissant les acteurs impliqués.
Les travaux, organisés par le ministère du Commerce, visent à examiner les annexes du protocole sur le commerce électronique, adopté début 2024 par l’Union africaine. Cette initiative a pour objectif d’éliminer les obstacles au commerce numérique et de poser les bases d’un cadre juridique harmonisé pour faciliter les transactions transfrontalières entre les États membres.
Concrètement, il s’agit d’explorer les approches et dispositions du projet d’annexes au protocole, de prendre connaissance des détails et de formuler des recommandations. Les discussions, qui regroupent des acteurs issus du public et du privé, doivent également permettre d’outiller les très petites et moyennes entreprises (TPME) en la matière.
« Le commerce numérique représente une réelle opportunité sans précédent, notamment pour les Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME), en leur offrant un accès direct aux marchés internationaux, de nouveaux débouchés et une valorisation grâce aux technologies de l’information et de la communication », a expliqué le directeur de cabinet du ministère, Koffi Vinyo Mensah.
Pour rappel, la ZLECAf est un vaste espace de commerce intra-africain adopté par l’UA. Elle vise à créer un marché unique de plus de 1,3 milliard de consommateurs pour les marchandises et les services.